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L’impact du réchauffement climatique sur le monde viticole en France
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Ce réchauffement se traduit par beaucoup d’épisodes climatiques extrêmes qui affectent tout particulièrement la vigne. On pense en premier à la chaleur et la sècheresse qui ont fortement impacté le millésime 2022 dans toutes les régions, provoquant également des incendies dévastateurs en Aquitaine notamment.
Le climat doux hivernal pousse la vigne débourrer plus tôt et s’exposer au gel printanier qui peut facilement ruiner les premiers bourgeons. La grêle lors des orages d’été laisse d’important dégâts, tout autant que les inondations qui propagent les maladies de vigne… Chaque épisode extrême fait prendre conscience aux vignerons qu’il est important d’agir contre le réchauffement climatique. On note d’ailleurs que le monde viticole est devenu l’un des secteurs économiques le moins climatosceptique car chaque millésime est directement touché par les fluctuations du climat. La fameuse « année normale » dont parle chaque vigneron devient de plus en plus anormale.

Concrètement, comment le changement climatique impacte la vigne ?
Les étapes du développement de la vigne ont évolué depuis plusieurs décennies. En effet, dues aux températures hivernales plus douces, la vigne débourre de plus en plus tôt, ce qui pose un problème lors des premières gelées auxquelles elle est donc exposée. La période des vendanges a elle aussi changé et se déroule environ deux à trois semaines plus tôt par rapport aux années 80.
Le réchauffement climatique n’influence pas seulement les étapes du développement de la vigne, il impacte également la qualité des raisins et donc du vin. Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité. Par exemple, lors des épisodes de sécheresse extrême, la vigne se retrouve en stress hydrique. Ce phénomène entraine le diminution des échanges gazeux (photosynthèse et transpiration) et provoque un arrêt précoce de la croissance végétative. Il peut causer des pertes de rendement considérables car moins de baies par pied de vigne et des raisins plus petits.
Le réchauffement climatique impacte donc directement la qualité des raisins et, la chaleur les rend plus sucrés. Ce qui rend des vins plus alcoolisés et moins acides, l’équilibre tant important dans un bon vin est alors perdu. Le vin est plus plat, beaucoup plus instable, moins apte au vieillissement, et plus difficile à conserver. Les vins trop forts en alcools ne sont pas vraiment adaptés à la demande actuelle ce qui amène les vignerons à chercher des alternatives. On note que dans toutes les régions viticoles les vins prennent environ 0.5° à 1° d’alcool par décennie depuis une trentaine d’années. Les vins perdent petit à petit leur identité historique et changent au fil du temps.
Quelles sont les solutions afin de lutter contre le réchauffement climatique en vigne ?
La première solution est le changement des pratiques viticoles qui est déjà en cours d’évolution depuis plusieurs années. Les vignerons ont été contraints par la force des choses d’utiliser de nouvelles techniques de taille, d’irrigation ou encore d’enherbement.
Le Château Cohola situé dans la vallée du Rhône l’a bien compris. Jérôme et Cheli ont choisi d’utiliser une conduite de vigne en échalas car elle présente plusieurs avantages. Chaque pied de vigne pousse sur échalas, un piquet pouvant mesurer jusqu’à deux mètres. Cette technique à l’avantage de permettre à la vigne de se faire elle-même de l’ombre et ainsi de mieux résister en cas de canicule. Cela permet également au vent de mieux circuler et donc de mieux sécher les raisins afin d’éviter les maladies.

Certains vignerons choisissent d’irriguer leurs vignes lors des sécheresses. Une solution peu écologique mais justifié selon eux comme nécessaire à la survie de leur vignoble. Les avis sont controversés et l’irrigation est interdite ou très règlementée en fonction des AOP.
Ces changements de pratiques sont efficaces aujourd’hui mais seront-ils efficaces sur le long terme ?
Une idée très intéressante est d’encourager la mise en place et développement des champignons mycorhiziens dans la vigne. La vigne et les champignons travail en symbiose. Les champignons captent l’eau avec leurs longs filaments qui peut couvrir une surface entre 40 et 100m² pour chaque 1m², et le fournir aux racines de la vigne. En échange, la vigne apporte du CO² lors de la photosynthèse aux champignons.

Voici la liste des nouveaux cépages autorisés (Source : bordeaux.com) :
Cépages rouges :
- Arinarnoa (origine INRA, 1956) : issu du croisement entre le Tannat et le Cabernet Sauvignon. Faible production de sucre, bonne acidité. Donne des vins bien structurés, colorés et tanniques, avec des arômes complexes et persistants
- Castets (origine Sud-Ouest) : cépage historique oublié de Bordeaux. Peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et surtout au mildiou. Permet d’élaborer des vins de garde colorés.
- Marselan (origine INRA, 1961) : croisement entre le Cabernet Sauvignon et la Grenache. Cépage tardif, peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et aux acariens. Permet d’élaborer des vins colorés, typés, de grande qualité et aptes au vieillissement.
- Touriga Nacional (origine Portugal) : variété très tardive, moins exposée au risque de gel printanier. Pas de sensibilité particulière aux maladies cryptogamiques, à l’exception de l’excoriose. Donne des vins d’excellente qualité, complexes et aromatiques, corsés et structurés, colorés, aptes au vieillissement.
Cépages blancs :
- Alvarinho (origine péninsule ibérique) : qualités aromatiques prononcées qui contrebalancent la perte d’arôme provoquée par le réchauffement climatique. Peu sensible à la pourriture grise. Potentiel en sucre moyen qui permet d’élaborer des vins aromatiques, fins, avec une bonne acidité.
- Liliorila (origine INRA, 1957) : comme l’Alvarinho, qualités aromatiques prononcées. Donne des vins aromatiques, puissants et bouquetés.
Beaucoup d’études sur ces nouveaux cépages sont encore menées actuellement dans d’autres régions. Le changement prendra plusieurs années mais les vins tendent à évoluer petit à petit.
A quoi devons-nous nous attendre si la situation climatique ne change pas dans les prochaines années ?
Si la situation reste telle quel, il faut compter +3° à 5° d’ici 2100. Greenpeace a mené une étude qui démontre que pour continuer à produire du vin, les vignobles actuels devraient se déplacer de 1000km vers l’hémisphère nord ou de 1000km vers l’hémisphère sud. Ainsi les grands crus pourraient être produits au Royaume Unis en Norvège ou bien au Danemark. Ces pays ont déjà commencé à produire du vin. En 40 ans le Royaume-Uni est passée de quelques vignobles à plus de 700 aujourd’hui.
Nous espérons quand même que d’ici 2050 la température aura été limitée au-dessous des 2° grâce aux engagements de la COP21 et que nous pourrons encore apprécier les bons vins français car les vignobles auront su s’adapter au réchauffement climatique.
Les robots sont de plus en plus utilisés dans les vignes pour assister les vignerons
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Quel verre pour mon vin ?
Le choix crucial : quel verre pour quel vin ? La question n’est pas évidente car il existe plus de 120 formes de verres différentes et on peut très facilement s’y perdre. Gourmet Odyssey va vous aider à y voir clair.
• Quel verre pour mon vin rouge ?
Le verre à Bordeaux (ou verre tulipe) est un grand verre assez haut, effilé et plus évasé vers le bas. Bien souvent les vins de Bordeaux sont des vins tanniques et puissants qui mettent plus de temps à s’ouvrir. La forme de tulipe du verre va permettre à ces vins de s’oxygéner facilement et donc d’adoucir les tanins.

Le verre à Bourgogne (ou verre lyre) est plus large et un peu plus évasé vers le haut. Cela permet au vin de mieux concentrer ses arômes et de moins s’aérer. Le pinot noir, cépage roi en Bourgogne pour les rouges, n’a pas besoin d’être beaucoup oxygéné, il risquerait de perdre son caractère.

De manière générale pour les vins rouges, optez pour des verres bombés avec une ouverture légèrement restreinte qui vont accentués le côté aromatique. Ils correspondront à la plupart de vos vins et vous n’aurez pas besoin d’acheter différents services de verres à vin.
• Quel verre pour mon vin blanc ?
A table servez votre vin blanc dans un verre plus petit que le verre à vin rouge. Si votre verre est trop grand les vins blancs légers et peu complexes risquent de perdre en intensité. Il ne doit pas non plus être trop petit pour pouvoir libérer les arômes. L’idéal est de privilégier une forme conique. Cela intensifiera les arômes tout en révélant la couleur du vin. Les vins blancs complexes et avec plus de corps comme les vins de Bourgogne exigeront toujours plus d’espace pour se développer.

• Quel verre pour mon champagne ?
La flûte à champagne est le verre le plus utilisé pour boire du champagne. Son petit diamètre limite la perte des bulles.

Pour la dégustation d’un grand champagne ou d’un vin très pétillant, l’idéal est d’opter pour un verre à champagne en forme de tulipe. Il laissera s’exprimer tous les arômes et leurs nuances grâce à son volume et son col étroit et allongé.

Nous déconseillons la coupe traditionnelle malgré son charme, elle ne garantit pas une dégustation optimale, les bulles et les arômes ont tendance à s’en échapper plus vite à cause de sa forme.
• Un verre universel ?
Le verre INAO est le verre à vin universel par excellence ! Il est plus petit que le verre tulipe mais garde la même structure. Utilisé par les professionnels du vin pour les dégustations, ce verre est parfait pour concentrer rapidement les arômes au niveau du nez avec sa petite taille et sa forme resserrée vers le haut. Vous pourrez déguster aussi bien les blancs, que les rosés, les rouges ou les effervescents grâce à ce verre.

Dernier conseil pour le choix de mon verre :
Prêtez attention à l’épaisseur du verre, cette dernière à un impact sur la température et le goût. Un verre trop épais peut rapidement réchauffer le vin ou embuer le verre. Les bords fins donnent une sensation agréable au niveau des lèvres et permettent de réceptionner le vin en bouche de manière uniforme.
A quelle température servir mon vin ?
Le deuxième facteur à prendre en compte lorsque l’on déguste une bonne bouteille est la température du vin. La température est très importante car elle va beaucoup influencer les sensations en bouche et dépend des types de vin.
• A quelle température servir mon vin rouge ?
Si un vin rouge est servi trop froid, les tanins manquent de souplesse. Au-dessus de 20 °C, l’alcool ressort en fin de bouche et donne une sensation trop alcoolée et déséquilibrée.
Pour réellement apprécier un vin rouge, il est préférable de le servir un petit peu frais. Cela apportera de la légèreté au vin. La bonne température de service d’un vin rouge va donc plutôt se situer entre 14 °C pour un vin frais et léger et 18 °C pour un vin plus puissant.
• A quelle température servir mon vin blanc ?
Si un vin blanc est servi trop chaud, l’acidité va ressortir de manière désagréable. A l’inverse, s’il est servi trop froid, on ne va plus pouvoir sentir tous ses atouts.
Ainsi, pour déguster son vin blanc, il ne faut pas qu’il soit trop froid. C’est-à-dire, jamais en dessous de 8°C, ni trop chaud, afin de maitriser l’acidité naturelle des vins blancs, c’est-à-dire jamais au-dessus de 13°.
Plus le vin est vif et sec, plus il convient de nuancer cette acidité en le servant plus froid, entre 8 et 11° C. Pour les vins blancs qui ont du volume vous pouvez les servir entre 11 et 13 °C. Notez que pour les vins blancs on sert son verre à 1/3 pour le garder frais, l’idéal étant de se resservir plusieurs fois.
• A quelle température boire mon Champagne ?
La température idéale pour servir votre Champagne se situe entre 7° et 8°C. Le Champagne se réchauffant assez vite dans le verre vous pourrez donc apprécier pleinement votre dégustation entre 8 et 10°C, température optimale pour ressentir tous les arômes.
Si votre Champagne est bu trop frais, vous aurez beaucoup de mal à percevoir les aromes présents et à apprécier votre verre. A l’inverse, s’il n’est pas assez frais les bulles paraitront moins vives et moins gracieuses.
Aérer son vin ?
Une idée fausse très répandue est que les vieux vins doivent être carafés pour les aérer. En fait, il s'agit d'un meilleur conseil pour les vins jeunes, en particulier les vins rouges. Les vins blancs jeunes peuvent également être aérés. L’aération permet de dissiper les saveurs indésirables de soufre et d’acidité.
Attention avec vos vieilles bouteilles, ces vins sont très fragiles et ne doivent pas être brusqués il faut donc être très méticuleux. L’idéal est tout simplement de gouter votre bouteille afin de savoir si elle mérite d’être aérée ou non.
Plusieurs choix s’offrent à vous. Vous pouvez la déboucher quelques heures avant de la boire ou bien la verser dans une carafe.
Désormais vous connaissez toutes les astuces et subtilités qui permettent de savourer pleinement vos différents vins. Il ne vous reste plus qu’à épater vos convives et nous vous souhaitons une bonne dégustation !
Retour sur la Journée Vendanges passée au Château Cohola dans la Vallée du Rhône le samedi 17 septembre. Accompagné de nos apprentis vignerons nous avons assisté Jérôme et Cheli, le couple de vignerons du Château Cohola. L’objectif de ce stage oenologique est d’accompagner les vignerons tout au long d’une journée de vendanges, en suivant les raisins de la vigne jusqu’en cuve. Une manière ludique pour les participants de l’Expérience Vin Gourmet Odyssey de comprendre le travail réalisé par les vignerons lors des vendanges.


Avant de commencer le travail en vigne tous les participants de l’Expérience Vin sont allés rencontrer leurs pieds de vigne adoptifs. Un moment convivial où chacun a pu prendre des photos avec ses vignes dans le cadre du concours « Je prends mon pied ».







Les apprentis vignerons ont vidé les caisses contenant les grappes que nous avions récoltées dans la matinée dans cette fameuse machine. Une fois la rafle séparée du raisin, la machine ouvre délicatement chaque raisin afin que le jus commence à se libérer.

Au Château Cohola, de la glace carbonique est ajoutée aux raisins à ce stade pour éviter que le jus s’oxyde et soit de moins bonne qualité. Elle permet aussi de baisser la température de la récolte pour retarder le commencement de la fermentation, qui va améliorer le côté aromatique du vin. Le raisin part ensuite directement en cuve pour le début de la fermentation.



Samedi dernier, nous avons vendangé des beaux raisins sous un magnifique soleil au Château de la Bonnelière dans le Val de Loire, chez notre vigneron partenaire Marc Plouzeau. Cette journée participative organisée par Gourmet Odyssey dans le cadre de son Expérience Vin a pour but de faire découvrir tout le travail du vigneron en vigne et en cave pendant les vendanges. Nous avons vite compris que c’est une période très intense pour le vigneron !

L'année 2022 n'as pas été simple pour les vignerons : elle s'annonçait très en avance après un printemps précoce, mais finalement la sécheresse de l'été a retardé la maturité et a réduit la quantité de raisins, qui n'ont pas grossi autant comparé à d’habitude du fait du manque d'eau. Mais ils étaient de très bonnes qualités avec une belle concentration.
Une fois le petit déjeuner pris, en discutant avec Marc de ce fameux millésime, nous avons pris la route, direction Les Roches St Paul. C'est un magnifique petit hameau, typiquement tourangeaux, avec ses belles maisons en tuffeau et ardoise.

Marc à plusieurs parcelles de petites tailles à cet endroit. Il nous a expliqué quels raisins à couper et comment les vendanger, puis équipé d’un seau et d’une paire de sécateurs nous nous sommes dispersés dans les rangs.

Les raisins étaient en effet un peu petits, mais très bons ! Nos cueilleurs ont été aussi des goûteurs et nous avons bien appréciés les raisins bien sucrés !
Nous avons vendangé au seau, c'est à dire que nous emmenions nous même nos seaux dans la benne. C'est l'une des trois possibilités lorsque l'on vendange à la main au Château de la Bonnelière. Nous pouvons aussi vendanger à la caisse : c'est à dire que nous vidons nos seaux dans des caisses ajourées, qui font une vingtaine de kilos et que nous faisons passer au bout du rang quand elles sont pleines. L’autre alternative est de vendanger à la hotte, c'est à dire qu'un porteur passe dans les rangs et les seaux sont vidés dans sa hotte, qui peut faire jusqu'à 80 kilos, ce qui en fait un poste très physique.

Nous en avons vendangé 2 parcelles dans la matinée : l'une de 23 hectares et la seconde de 12 hectares (bien que Marc nous a fait croire à l'origine que nous avions 2 hectares à vendanger !)
Nos vendangeurs d'un jour ont été très productifs ! En 2h nous avions remplis notre mission ! Cela nous a permis de prendre l'apéro dans le cadre bucolique des vignes du prieuré des Roches St Paul et de déguster les Perles Sauvages, un des vins pétillant naturel que Marc produit à base de chenin blanc.
Nous sommes rentrés ensuite au domaine, pour déjeuner et reprendre des forces avant l’étape de l’encuvage.

Nous avons déjeuné au cœur du domaine, entre les chais du domaine. En tout Château de la Bonnelière dispose de trois bâtiments pour l’exploitation qui ont chacun leurs fonctions : un chai de réception de vendanges avec la cuverie inox, un chai dédié au stockage et à la mise en bouteille et un chai dédié au stockage et expéditions. Tant de choses que nous verrons plus en détail lors des Journées Vinification !
Après le déjeuner, nous avons vu les premières étapes du parcours de la vinification. Il s’agit de mettre nos raisins en cuve. Pour commencer il faut égrapper les raisins, c’est-à-dire les séparer de la rafle, la partie boisée. Heureusement, cela ne se fait plus à la main, mais avec une machine !

Les grains sortants de la machine, tombent dans un conquet, que Marc monte au-dessus de la cuve grâce à un chariot élévateur. Une fois stable, le conquet est ouvert petit à petit, pour faire rentrer les raisins. C’est une très bonne façon de le faire pour s’assurer que les raisins entrent dans la cuve dans le meilleur état possible.

Une fois cette étape importante faite, on procède aux analyses de bases : le taux de sucre, qui nous donne le degré probable puis les acidités et PH. Tous cela va aider Marc à prendre les bonnes décisions pour les étapes suivantes que sont les fermentations alcooliques et malolactique. Chacun a pu poser ses questions, Marc n’étant pas avare de discussions autour de sa passion !
Pour terminer tranquillement cette belle journée, chacun est allé saluer ses pieds de vignes, pas encore vendangés, la parcelle du Clos de la Bonnelière étant un peu plus tardive que les autres. Nous espérons tous que cela donnera une grande cuvée 2022 !
Encore un grand merci à Marc et à l’ensemble de nos participants ! A très vite !
Nous avons encore passé deux superbes Journées Vendanges à Saint-Emilion, au Château Coutet. Nous avons été chaleureusement accueillis par Alain et Matthieu, les vignerons père et fils de cette exploitation familiale, qui nous ont appris à récolter les raisins en suivant leur parcours au cours de la journée, des vignes aux cuves. Comme nous l'avons appris, les vendanges ne se limitent pas à la simple cueillette des raisins !

Après les présentations, nous nous sommes dirigés directement dans le vignoble, en grimpant à flanc de colline pour atteindre le célèbre plateau calcaire de Saint-Emilion, où se trouvent les meilleures parcelles, dont le vignoble Peycocut, où se trouvent les vignes adoptées par Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour retrouver chacun notre micro-parcelle de vigne, prendre quelques photos et admirer le beau paysage de vignobles en pente, de châteaux et de la flèche de l'église de Saint-Emilion.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la parcelle de vignes à récolter. Là, on nous a donné à chacun un panier et une paire de sécateurs, et nous avons écouté les instructions sur les raisins à cueillir, ceux à laisser, et comment couper les grappes en toute sécurité sans se couper les doigts !
Par deux, nous nous sommes répartis dans les rangs et avons commencé à récolter les raisins. Cette année, les raisins étaient d'excellente qualité, ce qui nous a facilité la tâche. Il y avait très peu de choses à trier, et pratiquement tous les raisins étaient à cueillir.

Une fois nos paniers remplis, nous les avons vidés dans des caisses plus grandes qui ont ensuite été ramenées au début de la rangée. Il est important de ne pas écraser les raisins à ce stade, et les caisses garantissent qu'ils ne seront pas écrasés par le poids des raisins au-dessus d'eux.

Une fois que nous avons rempli toutes les caisses, nous les avons chargées sur la remorque pour les ramener à la cave et les placer à l'ombre. Nous avons suivi et nous sommes arrêtés dans le jardin devant le château pour un verre de vin bien mérité !

Nous nous sommes ensuite attablés pour un délicieux déjeuner composé d'une salade vigneronne, d'une suprême de pintade, farci aux aiguillettes de canard et sauce morille foie gras, et d'un dessert de miroir brun chocolat déposé sur son croquant praliné, en dégustant par la même occasion les vins Château Coutet 2019 et Les Demoiselles Saint-Emilion Grand Cru 2018.
L'après-midi, notre mission était de mettre en cuve nos raisins récoltés. Tout d'abord, nous avons dû séparer les baies de raisin des rafles. Cette opération est normalement réalisée par une machine à égrapper, mais au Château Coutet, les raisins des meilleures parcelles sont faits à la main, y compris ceux que nous avons cueillis. Par quatre, nous nous sommes réunis autour des tables et avons retiré chacun des raisins à la main, en les plaçant dans un panier séparé, et en jetant les tiges dans un bac. Les tiges seront ensuite épandues dans les vignobles pour rendre des nutriments au sol. Cela nous a également donné l'occasion de retirer les raisins secs ou les feuilles qui auraient pu se retrouver par inadvertance dans les paniers.

Les paniers pleins de baies de raisin ont ensuite été vidés dans un grand seau, et nous les avons légèrement écrasés à l'aide d'un poteau en bois pour briser les peaux et libérer une partie du jus. Ces raisins ont ensuite été vidés dans une cuve, où ils commenceront le processus de fermentation dans quelques jours, lorsque les cellules de levure naturellement présentes sur les peaux de raisin, prendront vie et commenceront à transformer le sucre en alcool.

Alain et Matthieu nous ont montré la machine à égrapper et la table de tri utilisées pour la majorité des raisins de la cave, en nous expliquant leur fonctionnement et comment les raisins sont pompés dans l'une des cuves.
Nous avons ensuite découvert le travail lors des phases de fermentation et de macération pour suivre la transformation du sucre en alcool, et pour extraire la couleur et les tanins des peaux de raisin. Au Château Coutet, l'extraction se fait principalement en soutirant le jus du fond de la cuve et en le remontant dans la partie supérieure pour le filtrer à travers le chapeau de peau et de pépins qui a été poussé à la surface par le gaz carbonique libéré pendant la fermentation.

Alain et Matthieu seront très occupés pendant les 3 à 4 prochaines semaines à suivre et à gérer chacune des cuves jusqu'à ce que la fermentation soit terminée et que le vin soit prêt à être transféré dans les barriques.
Nous sommes impatients d'en apprendre davantage sur ce travail et sur le reste du processus de vinification pour vieillir, assembler et préparer le vin pour la mise en bouteille lors des Journées Vinification l'année prochaine.
Retour sur les deux belles Journées Vendanges du 3 et 10 septembre au Château de Jonquières, un magnifique domaine familial du Languedoc en Terrasses du Larzac. Nous y étions avec les clients de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey venu participer à la récolte des raisins. L’objectif était d’en apprendre davantage sur le travail de vigneron au moment des vendanges. Ces derniers ont pu participer à la cueillette des raisins ainsi qu’à la transformation en vin en passant par la fermentation et la macération.
Charlotte et Clément, jeune couple de vigneron, faisant partie de la 32eme génération de vignerons du domaine, nous ont accueilli dans la cour du château autour d’un café. Ils affichaient un large sourire qui cachait peut-être un peu le stress de cette période cruciale dans l’année d’un vigneron, les vendanges !

Après quelques explications sur l’histoire du domaine, la présentation du millésime 2022, de l’AOP Terrasses du Larzac, et du déroulement de la journée, nous avons été équipés d’un sceau et d’un sécateur. Ainsi, nous avons pris la route pour une parcelle de syrah toute proche. Il est important de récolter le raisin tôt dans la matinée afin de préserver au maximum ses qualités.
Notre groupe s’est rendu à pied dans les vignes. Clément nous suivait en tracteur avec une remorque dans laquelle nous pourrions délicatement entreposer notre récolte.
Une fois sur place nous avons appris le geste minutieux qui doit être rapide et précis afin de récolter ce précieux fruit sans le détériorer mais aussi sans nous blesser. Il fallait parfois effeuiller la vigne pour accéder plus facilement aux grappes.

La récolte a été généreuse et qualitative cette année malgré ce millésime chaud. La vigne a su s’adapter et rester reconnaissante des soins apportés durant toute cette année. Les apprentis vignerons s’en sont bien rendu compte grâce à cette Journée Découverte.
Une fois nos sceaux remplis, nous les avons vidés dans la remorque.

Nous nous sommes rapidement rendu compte que c’est un travail très difficile. La position prise pour cueillir les raisins est parfois inconfortable, certaines rangées sont plus prolifiques que d’autres, des néo-vendangeurs sont moins rapides que d’autres… Toutefois, le groupe a été très solidaire. Nous avons réussi en un peu plus de 2h à récolter la parcelle en équipe tels de véritables vignerons !
Nous effectuions une petite pause rafraîchissement lorsque Charlotte nous a informé que Clément était déjà prêt à encuver la récolte.
Il ne fallait pas perdre de temps, alors nous avons ramené nos belles grappes au chai pour pouvoir rapidement les mettre en cuve et commencer un tout nouveau travail.
Nous avons nettoyé les sceaux et les sécateurs avec de l’eau afin qu’ils soient prêts pour leur prochaine utilisation, et, là encore c’est l’esprit d’équipe qui a été mis à l’honneur.

Clément a soigneusement positionné les palox devant le chai pour déposer la récolte dans l’égrappoir fouloir.
Cette étape est en quelque sorte le premier pas dans l’élaboration du vin et consiste à séparer le raisin de la rafle qui est la structure herbacée de la grappe (reste végétaux, feuilles, débris de sarments). On évite ainsi des saveurs non désirées comme l’astringence.
Une fois les grains de raisins libérés de leur rafle ils ont été placé dans une cuve en inox qui leur a été dédié pour commencer le processus de fermentation. Durant toute cette étape nous avons accompagné et aidé Clément.
C’était aussi le bon moment pour que Charlotte nous explique les différences entre le travail des vins blancs, rouges ou rosés. En effet le processus est très différent. Par exemple, les vins rouges restent en contact avec les peaux du raisin pendant les phases de fermentation et de macération, qui peut durer une vingtaine de jour. Les blancs, eux, sont pressés immédiatement pour les séparer de la peau avant que la fermentation commence.

Nous en avons profité pour déguster quelques jus qui étaient en fermentation depuis une dizaine de jours. Charlotte nous a proposé de tendre l’oreille sur les cuves pour écouter les effets de la fermentation.
L’heure du déjeuner est très vite arrivée. Nous nous sommes installés dans la cour du château à l’ombre des arbres pour déguster 5 vins bios du domaine et profiter d’un déjeuner préparé par un traiteur local.
Ce fut un moment de partage où les participants ont questionné les vignerons sur leur mode de vie, l’engagement quotidien que cela demande, et les différences entre les vins que nous avons dégusté.

Après le repas, nous sommes partis rendre visite aux pieds de vignes adoptés. Après une petite balade digestive dans le village de Jonquières nous sommes arrivés sur notre parcelle. Nous avons pu participer au concours photos « je prends mon pied » pour immortaliser ce moment et espérer gagner un magnum de vin.
La journée s’est terminée au caveau du Château où certains d’entre nous ont fait l’acquisition de belles bouteilles pour enrichir leur cave ou les partager avec des amis.
Nous espérons tous vous revoir lors des Journées Vinification l’année prochaine !
Nous avons accueilli nos apprentis vignerons au Domaine Chapelle à Santenay en Bourgogne pour les Journées Vendanges le 27, 28 et 29 août. 2022 est une année très précoce suite aux fortes chaleurs ces derniers mois. Notre objectif pour la journée a été de récolter les raisins, de suivre leur chemin jusqu’en cuve, et d’en apprendre davantage sur le travail en cave au moment des vendanges. Les vendanges ne consistent pas seulement à couper des grappes !

Après une introduction à la journée et l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et à l’histoire du Domaine Chapelle dans le parc, nous avons rejoint les vignes du Clos des Cornières pour les clients qui ont adoptés des pieds de vigne en pinot noir, et les vignes des Crays pour ceux qui ont adoptés des ceps de chardonnay.

C’est de façon ludique dans la vigne, que nous avons fait connaissance avec nos pieds de vignes adoptés, sur le thème photographique « Je prends mon pied ! » A ce propos n’oubliez pas de nous soumettre par mail votre plus beau cliché pour participer à notre grand jeu concours ! Un magnum de Santenay est à gagner !
Après cette mise en route joyeuse, c’est tout aussi motivés que nous avons rejoint la partie Parc du Clos des Cornières pour vendanger les belles grappes que ce millésime exceptionnel nous a réservé.

Les dernières années ont été difficiles du point de vue des conditions climatiques alors nous sommes tous ravis de ce millésime 2022 qui nous offrent des raisins sains, murs et en quantité normale !
Jean-François et Simon nous ont donné une paire de sécateurs chacun et nous ont expliqué comment couper les grappes, quels raisins à vendanger et quels raisins à laisser sur pied. Les grappes mûres se trouvent en bas du pied et comme nous avons vite remarqué, les ceps de vigne en Bourgogne sont très bas !
Par couple, nous avons pris un rang et nous avons commencé les vendanges. D’abord, nous avons effeuillé la vigne pour bien voir les grappes. C’est ensuite beaucoup plus facile de couper les grappes sans risque pour les doigts !

Nous avons placé des grappes dans les cagettes. C’est la meilleure méthode de vendanger pour des pinots noirs qui ont une peau très fragile. La cagette évite que les grappes soient écrasées par le poids d’autres grappes, et assure que les raisins arrivent à la cuverie en parfait état.
Le travail de vendanges est un travail difficile physiquement, nos dos et nos jambes l’ont bien compris ! Mais quelle satisfaction de remplir nos caisses de belles grappes ! Et de voir le bout du rang arriver !

Une fois les cagettes remplies, nous les avons ramenés au bout de la rangée pour les mettre dans le camion et qu’elles soient transporté jusqu’au domaine.
Après l’effort vient le temps du réconfort. Un apéritif avec un Santenay Villages blanc 2020 nous a été servi dans le parc du domaine accompagné des fameuses gougères bourguignonnes.

Puis nous avons pris place pour partager le repas de vendangeurs : Œuf poché sur un lit forestier, pièce de veau et son risotto de pommes de terre et pour finir un délicieux framboisier. 3 vins ont dignement accompagné ce menu : un Bourgogne Aligoté, un Santenay Clos des Cornières 2019 et un Santenay 1er cru Les Gravières 2016 ! Quel festin !
En début d’après-midi nous avons rejoint la table de tri pour participer aux étapes de réception de la vendange et d’encuvage.

Nous avons appris comment le travail s’organise autour de la table de tri et nous y avons pris part. La qualité du raisin est tellement belle cette année que nous n’avons pas eu un travail trop stressant ! Nous avons cependant dû enlever les grains très secs que la sècheresse a pu former sur certaines grappes, mais finalement il n’y en avait que très peu.
Nous avons ensuite rejoint la cave de fermentation à l’étage inférieur. Les baies désolidarisées de la rafle par le fouloir égrappoir tombent par gravité dans un wagonnet. Celui-ci une fois remplit est apporté à proximité de la cuve par une dame qui déverse la récolte dans un ascenseur, « la girafe » qui apporte les baies directement dans la cuve, sans pompage.

Ce processus d’encuvage est très respectueux de la matière et garde son intégrité pour la phase de macération pré fermentaire à froid qui va alors débuter.
Pendant 3 jours la vendange en cuve sera maintenue à froid pour macération puis la température sera réchauffée pour permettre la fermentation. Celle-ci va durer 10 jours environ. Simultanément nous procédons à la macération et aux pigeage remontages pour extraire la couleur et les tanins. La macération durera quant à elle 3 semaines.
Viendra alors le temps de la séparation du jus et des parties végétales pour l’entonnage dans les fûts pour débuter la phase d’élevage des vins durant une année environ ! Nous apprendrons plus sur tout le travail en cave après les vendanges jusqu’à la mise en bouteilles lors des Journées Vinification au printemps prochain.
L’heure de fin de cette belle journée est vite arrivée et c’est après avoir récupéré quelques beaux flacons pour certains d’entre nous que tout le monde a repris son chemin en se promettant de revenir bientôt en terre bourguignonnes à Santenay !
1ère étape : le visuel
La première étape consiste à placer son verre de vin au-dessus d’une surface claire voir blanche idéalement près de la lumière. On pourra déjà déceler sa limpidité grâce à la présence d’éventuelles particules en suspension, son acidité, si des larmes coulant le long de la paroi du verre sont épaisses c’est que le vin sera gras et inversement si les larmes sont fines et coulent assez rapidement le vin sera plutôt acide.

Et son âge, grâce à la couleur on peut facilement deviner si c’est un vin jeune ou évolué. Pour les vins rouges la couleur sera du rouge vif violet pour les plus jeunes au tuilé pour les plus âgés. Pour les vins blancs du jaune voir vert pâle à l’ambré.
2ème étape : l’olfactif
Cette étape se fait en 2 temps. D’abord le premier nez pour sentir le vin sans agiter le verre, puis le second nez ou on va agiter le verre pour oxygéner le vin de manière à libérer ses arômes moins volatiles. Souvent, il y a une grande différence entre le premier et deuxième nez.

Il existe plusieurs familles d’arômes. ; Les arômes primaires, secondaires, et tertiaires. Les arômes primaires proviennent des raisins récoltés ; On peut retrouver une grande variété d’arômes primaires, comme le côté floral (acacia, chèvrefeuille, jasmin, rose, lilas, etc…), fruité (ananas, pomme, citron, mangue, pêche, abricot, framboise, cassis, myrtille etc…), végétale (anis, thym, herbe, poivron, fenouil...), ou encore épicées (cannelle, poivre, muscade…).
Les arômes secondaires sont issus de la fermentation ; on retrouve trois groupes bien distincts. Ceux dits « fermentaires » tels que les notes de brioche, de levure ou de biscuit, « les lactés » comme le beurre, le yaourt, le lait et enfin les « amyliques » avec des goûts de bonbon anglais, vernis à ongles ou encore banane.
Et les arômes tertiaires sont développés au cours de l’élevage du vin plusieurs mois après la récolte du raisin. Les fûts développent des arômes boisés (cèdre, chêne, vanille, eucalyptus), épicés (poivre, réglisse, cannelle) ou empyreumatiques (pain grillé, café, noisettes grillés, tabac).
3ème étape : le gustatif

Lors de la dégustation au sens propre du terme. Il vous faut prendre une petite quantité de vin en bouche, aspirer de l’air en entrouvrant les lèvres puis expirer par le nez afin de faire circuler les arômes et ensuite boire ou cracher. A vous de choisir !
3 moments à retenir :
- L’attaque : analyse du moment où vous prenez le vin en bouche elle peut être faible, franche ou intense
- Le milieu en bouche : analyse de la texture de vin ainsi que ses arômes. Est-ce que c’est rond, acidique, y-at-il des arômes nouveaux qui se sont développés depuis la deuxième étape ?
- La finale : analyse de la longueur en bouche (l’empreinte que le vin laisse en bouche). Une fois que vous avez avalé le vin, quelle sensation prévale, et combien de temps dure-t-elle ? S’il y a beaucoup de tannins, le vin aura plus de longueur en bouche, et un vin qui est plus fruité est plus susceptibles d’avoir une finale plus courte.
Ainsi, l’importance de nos sens est primordiale dans les étapes de la dégustation. En suivant ces étapes vous allez pouvoir commenter un vin plus facilement et le comparer avec d’autres. Des aptitudes pour la dégustation s'améliorent avec la pratique en se souvenant des caractéristiques des vins que vous avez goûté dans le passé. Vous pouvez prendre un petit carnet afin de noter vos critiques. Et il ne faut jamais oublier les choses les plus importantes quand on déguste du vin; Ça commence avec « j’aime le vin, ou je ne l’aime pas. » Et puis, nous avons chacun nos propres perceptions d’odorat et de goût, alors cela reste un sujet très subjectif !
Pour aller plus loin, vous pouvez participer à un stage œnologique avec le vigneron et un œnologue de Gourmet Odyssey lors d’une Journée Vinification, et affiner vos connaissances en dégustation de vin chez un de nos vignobles partenaires, tous certifiés bio, afin d’apprendre tout ce qu’il se passe dans un chai, dès les vendanges jusqu’à ce que le vin soit prêt à boire. Au cours de la journée vous allez pouvoir comprendre comment les différentes fermentations peuvent changer le profil du vin, participer à un cours de dégustation pour vous aider à développer vos sens de la vue, de l’odorat et du goût, déguster des vins en élevage et participer aux ateliers pour mieux comprendre les phases d’élaboration et d’assemblage du vin.

Le « Lansade » rouge Terrasses du Larzac du Château de Jonquières se mariera parfaitement avec une salade de canard fumé. Une sensation de fraicheur en bouche mais avec tout de même une belle longueur.

Les nouilles sautées asiatiques au gingembre servi avec un vin blanc fruité avec une explosion d’arômes comme le Pinot Gris Rosenberg du Domaine Stentz-Buecher en Alsace pour vos repas plus légers en cas de fortes chaleurs

Le bar sauvage ou encore l’espadon accompagnés d’un vin blanc sec à déguster en bord de mer comme le Santenay Blanc Village du Domaine Chapelle. Cette bourgogne riche réveillera sa fraicheur grâce aux saveurs iodées qui se mêleront subtilement avec ces genres de poissons.

Le coquelet au barbecue en crapaudine peut s’accorder avec le Santenay « Clos des Cornières », notre 100% pinot noir du Domaine Chapelle également. Il s’agit d’un vin plutôt ferme avec des notes de réglisse ce qui va très bien avec une marinade d’estragon.

Un rôti de bœuf servi à froid avec ses sauces maisons peut très bien s’associer avec un chinon, notre Clos de la Bonnelière du Château de la Bonnelière. Ce Chinon raffiné mélange de fraîcheur et de puissance qui apportera de l’élégance à votre pique-nique du dimanche.

Et pour finir en beauté quoi de mieux pour les gourmands que la célèbre côte de bœuf servie avec un Bordeaux possédant des notes de fruits et une légère touche épicée comme le Château Coutet Saint Emilion Grand Cru qui sera sublimer ce plat !

De quoi vous donner des idées pour vos repas d’été afin de faire saliver les papilles de vos proches (ou de vous-même) !
N’oubliez pas de nous taguer sur les réseaux si vous immortalisez vos plats avec nos vins de nos partenaires bios avec le #ETEAVECGOURMETODYSSEY.
Toute l’Equipe Gourmet Odyssey vous souhaite un bel été !
Réalisez vos propres bouteilles de vin personnalisées avec l’Experience Vin Gourmet Odyssey.
En mai et juin, nous avons accueilli nos parents de vigne adoptifs au Château de la Bonnelière à Chinon pour découvrir le travail de vigneron en vigne. Ces journées oenologiques organisées dans le cadre de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, nous voit passer la journée au côté du vigneron pour participer au travail de la saison. Comme nous l’avons appris, c’est une période de l’année très chargé en vigne, alors notre aide a été la bienvenue !

Toute nos journées commencent par un temps d'échange et de rencontre avec nos participants, autour du café et des viennoiseries. Ce moment nous permet de faire connaissance et de bavarder autour de notre sujet préféré ; le monde du vin !
Une fois nos participants tous arrivés, nous sommes passé aux choses sérieuses ! Le programme de notre journée et de nos activités. A cette période du cycle de la vigne, nous sommes dans les "travaux en vert" et Marc n'est pas contre l'aide de quelques bras supplémentaires !
Mais avant tout cela, direction notre parcelle, celle du Clos de la Bonnelière et ses belles vignes de cabernet franc que nous avons adopté, LE cépage du Chinon ! L'occasion pour tout le monde de vérifier que les ceps vont bien, qu'ils n'ont pas souffert du gel ou plus récemment de l'épisode de grêle. Rassurons-nous, la Bonnelière est passée à travers cet épisode qui s’est révélé catastrophique pour certains de nos voisins.
Après un instant photo, pour le concours je prends mon pied, il était temps cette fois de passer à l'action. Marc a expliqué à tous le travail déjà effectué en vigne et ce que nous devons faire.

Pour la journée de mai, nous avons réalisé une tâche bien spécifique, l’épamprage qui consistait à enlever les pousses au pied du cep. Ces jeunes pousses prennent de l'énergie au cep, alors qu'elles ne feront pas de bourgeons et donc pas de raisins. Il faut donc les enlever pour garantir la belle vie des futures grappes ! Pour ce travail, la main, la bêche et la serpette sont les meilleurs outils à disposition.

En juin, la végétation a vraiment bien poussé, grâce aux journées chaudes et ensoleillées. Il était donc temps de passer à la suite des travaux en vert, l'effeuillage. Pour que les grappes profitent au maximum des rayons du soleil et un meilleur flux d’air pour sécher les raisins en temps de pluie, il est nécessaire d'enlever les feuilles qui peuvent cacher les grappes. Marc effeuille toujours d'un seul côté ses vignes, au côté du soleil levant, car le soleil est moins fort à ce moment de la journée, qu'au soleil couchant, ou nos pauvres grappes pourraient alors prendre des coups de soleil !

Ces deux opérations ont bien occupé nos participants, très efficaces, jusqu'à l'heure heureuse de l'apéritif, pris à l'ombre des murs du château, dans la cour intérieure.
Cet autre moment de partage permet à tout le monde de continuer à assouvir sa curiosité sur le domaine et bien sûr sur ces vins, que nous dégusterons tout au long du repas. L'occasion pour Marc de nous expliquer sa philosophie, sa recherche de l'expression de ces terroirs. Mais chut, nous ne révélerons pas tout, la journée vinification vous en diras plus !

Après ce bon repas et sous le soleil rayonnant, il a été difficile de sortir de table... mais la balade digestive dans les vignes a été une proposition bien vite acceptée par tous ! C'était l'occasion de rendre visite aux tout jeunes pieds de sauvignon, plantés l'année dernière. Ils ont été plantés dans le but de remplacer la parcelle existante touchée fortement par les maladies du bois. Les jeunes ceps se développent bien et commenceront à être taillés et formés à produire l'année prochaine.

La journée touchait à sa fin, mais un rapide tour de chai est proposé par Marc pour terminer cette journée en beauté.
Nous avons hâte de se retrouver pour de nouvelles journées lors de la Journée Vendanges en septembre ou octobre, et lors des Journées Vinification l’année prochaine!
Nous avons passé des beaux moments au Château de la Bonnelière à Chinon, et à la magnifique cave de Marc Plouzeau pour des Journées Vinifications. C’est la dernière journée proposée dans le cycle de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et pendant ce stage œnologique nous découvrons tout le travail de vigneron en cave après les vendanges pour élaborer, élever, et préparer ses vins pour la mise en bouteille.

Nous avons été accueillis à la cave troglodytique du domaine, qui se trouve en plein centre-ville de Chinon, sous la Forteresse Royale. Un endroit a coupé le souffle. Le traditionnel café-croissant c’est donc pris en extérieur, sous un soleil radieux.
Ce petit temps a permis à Marc de nous expliquer l’histoire de sa famille, du domaine, mais aussi de nous parler de l’appellation Chinon et du millésime en cours.
Cette introduction nous a mis dans le bain de la journée ! Le but était de comprendre ce qui se passait après la période des vendanges. Car en effet même si une grosse partie du travail se joue à ce moment, il y a toute la patte du vigneron qui va se retrouver dans les vinifications.
La cave troglodytique du domaine sert à faire l’élevage des vins, la toute dernière étape. Il s’agit du temps que les vins vont passer en barriques pour s’affiner et être prêt à déguster dès leur mise en bouteille. Marc ne travaille que des barriques de chêne français, de gros volume, entre 400 et 600L.Cela permet aux vins de ne pas prendre le goût du bois.
Marc travaille ses vins en fonction des parcelles et des types de sols. A Chinon il y en a 3 principaux : les sables, l’argilo-calcaire et les argiles à silex. A chaque type de sol va correspondre un style de vin et donc un type d’élevage : en cuve pour les sables, en barrique pendant 12 mois pour la plupart des argilo-calcaire et entre 24 et 30 mois pour les silex.

Marc nous a fait l’honneur de nous faire goûter des vins en cours d’élevage. Une première pour beaucoup d’entre nous et une expérience surprenante : les vins ne sont pas encore complètement aboutis et cela a surpris un bon nombre d’entre nous !
Une matinée bien remplie en somme ! Avec en plus les explications historiques de Louise sur la cave et la forteresse de Chinon.
Après tout cela, il était temps pour nous d’aller au domaine de Marc à proprement dit, le Château de la Bonnelière. Claudine, l’épouse de Marc et l’apéritif nous attendaient, toujours sous le soleil. Nous avons donc profité de ce premier moment de convivialité pour découvrir le vin pétillant de Marc, dans la cour du château.

La suite du repas s’est déroulé dans la grange ou nous avons dégusté des produits locaux et de saison, asperges, fromage de chèvre, fraises…. le tout avec les cuvées de Marc. Une vraie régalade tout au long du repas.
Il fut bien difficile de sortir de table ! La sieste n’étant pas vraiment prévue au programme, nous sommes partis à la rencontre de nos pieds de vignes. La parcelle du Clos de la Bonnelière qui héberge nos pieds est LA parcelle historique du domaine, planté dans les années 80 par le papa de Marc.
Après cette visite de courtoisie et quelques photos pour le concours « je prends mon pied », direction le chai pour aborder la partie liée à la réception de la vendange et le travail au chai pendant les vendanges et la période de vinification.

Marc a livré tous ses petits secrets pour une vinification réussie : du temps, de l’attention et l’amour du vin…
Nous avons terminé les journées avec une visite de la salle utilisée pour la mise en bouteille et l’étiquetage des bouteilles.
Ce fut de très belles journées, pleines d’échanges, de rire et de dégustation. Des moments de partage que nous adorons passer avec vous !
Alors, à très vite au Château de la Bonnelière ou chez un de nos autres domaines partenaires !
Nous avons démarré la Journée Vinification sous un soleil radieux qui nous a annoncé un joli moment au Château Coutet pour l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey. Ce stage œnologique est le dernier des 3 types de journées proposées par Gourmet Odyssey, accentué sur le travail en cave, et il clôture le cycle de la découverte du métier de vigneron.

Nous avons passé la journée avec Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey et Alain, vigneron et propriétaire du Château Coutet. Nous avons partagé un café et des viennoiseries pour faire connaissance tous ensemble pendant que Benoît nous expliquait le planning de la journée.
Alain a commencé par nous raconter les histoires de la famille. C’est un lieu magique et chargé d’histoire dans lequel nous sommes arrivées car Alain représente la 13ème génération de vigneron de sa famille. Tradition qui se perpétue avec son fils et son neveu qui l’on rejoint depuis quelques années.
Après cette entrée en matière, nous nous sommes dirigés vers le cuvier pour reprendre les explications où nous nous étions arrêtés lors de la Journée Vendanges. Un rappel sur les différentes fermentations a été apprécié de tous et a engendré de nombreuses questions auxquelles Alain a répondu avec plaisir. Nous avons continué dans le chai à barrique où le millésime 2021 était en élevage devant nous. Alain nous a fait découvrir les secrets de la production d’un grand vin rouge de qualité.

Pour découvrir un peu plus le métier du vinificateur, Benoît nous a proposé un atelier dégustation. Il nous a formé aux notions de base pour que nous communiquions dans un langage commun et nous avons dégusté plusieurs séries de vins rouge. Les sens se sont aiguisés et les émotions étaient bien présente lors de la dégustation de chaque vin.

Nous avons fini la matinée avec un atelier d'assemblage de différents vins pour mieux se rendre compte des caractéristiques que chaque cépage apporte à un vin. Nous avons ensuite fait nos propres assemblages et avons pu déguster nos créations.

Nos papilles gustatives étaient fins prêtes pour commencer la découverte des vins du domaine et nous avons démarré avec le Claret de Coutet, un vin à mi-chemin entre le rouge et le rosé qui nous a rafraîchi la bouche après tous ces vins rouges.

Nous sommes passés ensuite à table où Benoît nous a servi le Belles Cimes 2019 avec la salade landaise. C’est le deuxième vin du domaine, composé des jeunes vignes. Il n’est pas produit tous les ans et présente l’avantage de pouvoir se boire un peu plus tôt que le premier vin. Pour accompagner le magret de canard, nous avons goûté le Coutet 2017 et le Coutet 2019. Il était très intéressant de comparer ces deux millésimes et de pouvoir appréhender ce que deux années de garde en bouteille peuvent apporter au vin. Nous avons fini le repas avec la dégustation de la cuvée Demoiselles 2018 qui est un assemblage de deux parcelles du plateau calcaire travaillées au cheval. Un travail minutieux dans la vigne, associé à un grand terroir, donne un vin magnifique qui nous a ravi par sa finesse et sa profondeur.
Nous sommes partis ensuite visiter nos pieds de vigne adoptés qui sont situés sur le plateau calcaire à quelques centaines de mètre du clocher de l’église de Saint-Emilion. L’endroit est splendide et hors du temps. Chacun en a profité pour immortaliser ces instants au milieu des ceps de vigne et a participé au concours photo Je prends mon pied organisé par Gourmet Odyssey.

Nous avons fini la journée dans le chai de stockage où Alain nous a expliqué les dernières étapes d’un vin avant qu’il ne quitte le château : La mise en bouteille et l’étiquetage.

Nous remercions chaleureusement Alain pour son accueil et de nous avoir transmis avec une telle joie les différentes facettes de son métier.
Nous nous retrouvons au Château Coutet à Saint-Emilion pour une Journée Découverte avec Gourmet Odyssey. Le but de la journée est la découverte du travail du vigneron en vigne pour produire les meilleurs raisins possibles.

Alain nous présente son histoire familiale qui a commencé 400 ans auparavant sur les terres du Château Coutet. Il représente la 13ème génération de vigneron de sa famille au même endroit et est fier de maintenant travailler aux côtés de son fils et de son neveu.
Nous commençons une ballade à travers les différents terroirs du domaine pour comprendre un peu mieux cette appellation prestigieuse ainsi que les différents cépages du Château Coutet.
Au sommet de la colline qui domine la vallée de la Dordogne, nous nous sommes arrêtés pour admirer la vue magnifique, puis nous avons appris le travail du vigneron dans le vignoble en hiver pour tailler les vignes. C'est un travail fascinant, mais aussi très complexe, comme nous l'avons appris.

Les pieds de vignes des parents adoptifs de Gourmet Odyssey se trouvent non loin de là, toujours sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, où se situent les prestigieux voisins de Coutet. Chacun retrouvent ses pieds de vignes à l’aide d’une ardoise posée juste devant. Tout le monde en profite pour prendre de jolies photos dans ce lieu magnifique et ainsi participer au concours photos « Je prends mon Pieds » organisé par Gourmet Odyssey, avec comme premier prix un magnum de son domaine !
Place au travail maintenant avec le levage de la vigne. C’est une opération qui consiste à venir bloquer les rameaux vert de l’année entre deux fils releveurs pour permettre le passage du tracteur lors du travail du sol et des traitements contre le mildiou et l’oïdium. C’est une opération plutôt facile mais la chaleur intense nous fait prendre conscience de la difficulté du métier de vigneron, tributaire de la météo.

L’apéro au Claret de Coutet nous rafraîchit tous après tous ces efforts. Nous passons à table et continuons la dégustation des vins du domaine. Le Château Belles-Cimes 2019, deuxième étiquette du domaine nous introduit dans l’univers des vins rouges plus classiques de Saint-Emilion. Constitué des jeunes vignes du domaine, il présente plus de fruit et moins de tannins et de longueur que le Château Coutet 2019 que l’on déguste ensuite. La cuvée Demoiselles 2018 conclut magnifiquement cette dégustation de prestige. Une complexité et une longueur en bouche qui représente admirablement bien les crus mythiques de Saint-Emilion. Une grande bouteille qui ne devrait que s’améliorer avec le temps.
Après ce délicieux repas agrémenté des vins du domaine, nous nous installons à l’ombre du vieux chêne pour écouter Alain nous parler un peu plus des bienfaits et des défis de la culture biologique de la vigne. Il nous explique également toutes les opérations restantes à faire dans la vigne jusqu’à la récolte à laquelle chacun est convié à travers les Journées Vendanges de Gourmet Odyssey.

Nous finissons la journée par une visite du chai qui est un des plus rustique de Saint-Emilion, et un passage par la caveau familial avec les vieux millésimes du domaine dont la plus vieille bouteille date de 1945 !
Nous remercions chaleureusement Alain pour sa bonne humeur et ses explications sur son vignoble, sa famille, et son quotidien de vigneron.
Chéli et Jérôme, les vignerons passionnés du Château Cohola, nous ont accueillis chaleureusement dans leur chai biologique pour une Journée Découverte. L'objectif de cette journée était de découvrir le travail nécessaire dans le vignoble pour soigner la vigne et produire des raisins de la meilleure qualité possible.

Perché sur les contreforts de la crête des Dentelles de Montmirail, le domaine viticole offre une vue imprenable sur le village de Sablet et la plaine des vignobles des Côtes du Rhône qui s'étend en contrebas. C'est dans ce cadre que Mark, le fondateur de Gourmet Odyssey, et Chéli et Jérôme du Château Cohola nous ont présenté la journée.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers les vignobles, nous arrêtant en chemin pour que Jérôme nous explique le travail effectué dans les vignobles pendant les mois d'hiver, notamment les différentes méthodes de taille utilisées pour les différents cépages, et les méthodes biologiques utilisées pour nourrir et protéger les vignes.

A cette époque de l'année, les vignes poussent rapidement, et c'est une période très chargée pour essayer de tout garder en ordre, et donc l'aide de nos vignerons d'un jour a été très appréciée ! Comme toujours lors d'une journée de découverte des vins de Gourmet Odyssey, nous avons eu du travail à faire pour attacher les vignes tuteurées, ou vignes "échalas".
Les vignobles du Château Cohola sont répartis sur 15 terrasses, dont certaines sont assez petites et peu pratiques d'accès pour les tracteurs et les machines lourdes. Dans ces endroits, le système des échalas est utilisé pour fournir un soutien aux vignes qui serait normalement assuré par des fils de fer. Un pieu en bois est placé à côté de chaque vigne qui a été taillée selon la méthode du gobelet, et une fois que les branches ont atteint une longueur d'environ un mètre, elles sont regroupées et attachées autour du pieu à l'aide d'un morceau de raphia. Cela aidera la vigne à supporter le poids des raisins à venir et réduira le risque que les branches soient endommagées par le vent, ce qui est souvent le cas dans la vallée du Rhône.

Chéli et Jérôme nous ont montré comment attacher les vignes, puis par deux nous nous sommes dispersés dans le vignoble pour essayer nous-mêmes. Debout de part et d'autre de la vigne, nous avons rassemblé tous les sarments. Une personne a serré la vigne pour les maintenir ensemble, tandis que l'autre a attaché un morceau de raphia autour du piquet et des branches pour les maintenir en place.
Il nous a fallu quelques vignes pour prendre le coup de main, mais nous sommes vite devenus des experts, et nous sommes devenus beaucoup plus rapides. C'est aussi une tâche très gratifiante, car vous pouvez voir instantanément le résultat de votre travail. Lorsque nous sommes arrivés dans le vignoble, les branches tombaient dans toutes les directions, mais à la fin, tout était très ordonné et nous pouvions facilement marcher autour des vignes. Cela a également l'avantage de décoller les branches du sol et de les empêcher de s'entrelacer avec les vignes environnantes, ce qui augmenterait le risque de propagation des maladies.

Jérôme nous a ensuite guidés en haut de la colline, expliquant les différentes plantes en chemin, jusqu'à ce que nous arrivions à un autre point de vue magnifique sur la vallée du Rhône en contrebas. Nous y avons dégusté un apéritif de rosé du Château Cohola, accompagné d'olives et de fromages locaux.

De retour au domaine, nous nous sommes assis pour déjeuner à l'ombre des platanes. Avec l'entrée de crespou délicieusement frais, nous avons apprécié le vin rouge Château Cohola Cuvée Fruit. Pour accompagner le plat principal de filet mignon et ratatouille, nous avons dégusté le millésime 2018 du Château Cohola Sablet, le vin rouge qui est choisi pour l'expérience œnologique de Gourmet Odyssey. Le fromage de chèvre local a été servi avec le délicieux miel issu des ruches du domaine et le vin blanc Château Cohola Sablet 2021. Le déjeuner s'est terminé par une tarte aux fraises et deux autres vins. Tout d'abord le vin rouge Château Cohola TBF, élaboré à partir d'un vin vieilli dans une amphore d'argile et des fûts de chêne et d'acier inoxydable, puis le puissant et corsé Cor Hominis Laetificat Châteauneuf-du-Pape.

Après le déjeuner, nous avons visité nos vignes adoptées qui produiront les raisins de grenache utilisés pour faire le vin que nous recevrons à la fin de l'expérience.

Jérôme nous a ensuite expliqué le travail qui reste à faire d'ici les vendanges avant que nous ne descendions dans le village de Sablet pour une visite rapide du chai.
Chéli et Jérôme nous ont montré le pressoir utilisé pour extraire le jus des raisins pour les vins blancs et rosés, et les cuves où le jus de raisin va fermenter, puis le chai à barriques où les vins sont élevés. Nous passerons plus de temps ici pendant les Journées Expérience Vendanges et Vinification.

Un grand merci à tous pour cette journée fantastique ! Nous penserons un peu différemment et apprécierons un peu plus le travail de fabrication du vin lorsque nous ouvrirons notre prochaine bouteille de vin !
C’est par un temps estival que nous avons accueilli des apprentis vignerons au Domaine Chapelle à Santenay pour une Journée Découverte. Cette journée œnologique, conçue pour des amateurs de vin, le but est d’apprendre davantage sur tout le travail en vigne pour produire les meilleurs raisins possibles.

Au cœur des vignes dans le parc du château, Jean-François nous a livré les secrets de l’histoire de sa famille, du domaine et des vins de Bourgogne ! Le sous-sol, les cépages et les hommes sont les acteurs majeurs de la qualité des vins et du maintien des traditions et c’était important pour Jean-François de nous l’expliquer en préambule de notre journée.
Nous sommes alors partis rejoindre la vigne pour dans un premier temps faire connaissance avec nos pieds de vigne adoptés et les bichonner pour assurer un beau millésime 2022. Vous avez tous relevé le défi de la photo concours « Je prends mon pied » dans des positions toutes plus originales les unes que les autres. Alors n’oubliez pas de nous faire parvenir vos clichés !

Simon, le fils de Jean-François, est maintenant à la tête de la production au domaine, et c’est lui qui nous a expliqué le travail de la vigne sur tout un millésime, le travail du sol et la mise en œuvre des traitements selon les principes de l’agriculture biologique.
Le travail actuellement réalisé sur le domaine est l’ébourgeonnage. Il s’agit de venir éclaircir les pieds pour limiter non seulement la charge si elle est trop importante, mais aussi la végétation en vert qui pourrait altérer la capacité des grappes à être exposées et correctement ventilées. En agriculture biologique, l’aération est très importante pour sécher les feuilles et grappes le plus vite possible après la pluie pour réduire les risques de maladies.
Ce travail nécessite des précautions particulières. A savoir qu’il est nécessaire d’anticiper quelles pourraient être les futurs sarments qui serviront de coursons à la taille suivante, de faire attention à ne pas abimer les rameaux fructifères que l’on souhaite garder, et de bien nettoyer le vieux bois en le brossant pour enlever les potentiels bourgeons qui pourraient encore démarrer.

C’est un travail délicat qui demande une main d’œuvre qualifiée et qui doit être achevé en 3 semaines, avant que la végétation ne soit devenue trop vigoureuse. C’est pourquoi le domaine fait appel à une dizaine de saisonniers à cette période en plus des salariés permanents.
Alors un peu d’aide a été la bienvenue de nos apprentis vignerons ! Nous avons tous essayé de faire du mieux qu'on pouvait et nous nous en sommes très bien tiré !
Après l’effort, nous avons partagé ensemble un moment convivial autour d’un vin blanc de Santenay accompagné de gougères et avons poursuivi avec un bon repas des plats locaux, préparé par un traiteur de Meursault. Nous avons dégusté 3 autres vins du Domaine Chapelle, un chardonnay, un Santenay Clos des Cornières et un Santenay 1er Cru Les Gravières !

C’est repu que nous avons entamé en début d’après-midi une marche digestive pour nous rendre au plantier. Simon nous a montré le paysage pour nous expliquer la localisation des crus et les notions de terroirs. Puis il nous a raconté des prérequis et conséquences de l’arrachage et la replantation d’une partie du Clos des Cornières.

La parcelle a été arraché et mise en jachère pendant 3 ans pour régénérer le sol et permettre au terroir une meilleure expression. La replantation en 2021 a eu lieu juste avant les périodes de gel sévères et a endommagé environ 20% des pieds qui ne sont pas repartis cette année. Il faudra donc replanter les manquants. Pendant 3 ans la vigne va se former mais ne pas donner de récolte. Il faudra donc au total 7 ans environ pour retrouver ce terroir en production ! Les couts sont conséquents pour l’exploitant mais nécessaire pour transmettre aux générations futures un outil de travail de qualité !
Après cette discussion en vigne très intéressante, nous avons poursuivi avec un rapide tour de cave, bonne introduction à la Journée Vinification pour ceux qui l’ont déjà prévu et ceux qui voudront l’ajouter !
C’est avec grand plaisir que nous avons partagés cette belle journée ensemble et espérons vous revoir très vite au Domaine Chapelle ou chez un de nos autres domaines partenaires!
Pour faire un grand vin, vous devez vous assurer que vous produisez les meilleurs raisins possibles, et cela implique beaucoup de travail et de dévouement dans le vignoble tout au long de l'année. Nous avons passé une journée très agréable et instructive au Domaine Stentz-Buecher en Alsace pour apprendre les différentes tâches à accomplir, et à la fin de la Journée Découverte de Gourmet Odyssey nous sommes partis avec une appréciation beaucoup plus profonde de tout ce qu'il y a à faire pour faire du vin biologique.
Après les présentations de la journée, nous nous sommes rendus dans le vignoble avec Céline et Stéphane, le duo frère et sœur qui dirige l'exploitation viticole. Notre premier arrêt a été de visiter le vignoble Rosenberg où se trouvent nos vignes adoptées. Nous avons pris quelques minutes pour trouver nos vignes, leur donner quelques mots d'encouragement et prendre quelques photos.
Stéphane nous a ensuite conduits vers une parcelle un peu plus loin sur le chemin et nous a expliqué le travail qui a déjà été effectué dans le vignoble pendant les mois d'hiver pour tailler les vignes et travailler le sol. La taille est l'un des travaux les plus essentiels, car elle permet au vigneron de contrôler la quantité de raisins que chaque vigne peut potentiellement produire. En réduisant la quantité, vous pouvez augmenter la qualité des raisins et donc du vin qu'ils produiront.
Stéphane a expliqué comment les branches laissées sur la vigne étaient ensuite pliées et attachées au fil de palissage pour ralentir la circulation de la sève et aider les vignes à produire des raisins plus uniformément mûrs.
Les bourgeons étaient déjà apparus, et les pousses avaient commencé à pousser à partir de chacun des nœuds. Chaque pousse poussera pour former les branches fruitières de cette année. Nous pouvions même voir les premiers signes des raisins à venir.
Comme toujours lors d'une Journée Expérience chez Gourmet Odyssey, Stéphane nous avait laissé du travail à faire. Malgré tous leurs efforts lors de la taille, il y a toujours quelques pousses supplémentaires non désirées qui apparaissent, que ce soit à partir d'un double bourgeon, ou plus bas sur le tronc de la vigne. Les vignes que Stéphane nous avait amenées étaient assez jeunes et vigoureuses, elles avaient donc de nombreux rameaux qui avaient poussé sur les troncs. Si on les laisse, ils enlèveront de l'énergie aux vignes et auront un impact négatif sur la qualité des raisins, donc notre travail était de les enlever. Un travail simple à la main quand ils viennent d'apparaître, il est donc important de le faire avant que les pousses ne grandissent trop et ne deviennent plus épaisses.

Nous sommes ensuite retournés au domaine viticole, où Céline avait préparé une dégustation de certains des différents vins produits par le domaine, en commençant par le vin Muscat 2019 du vignoble Rosenberg. Nous avons ensuite goûté le Riesling Ortel 2018 aux agrumes et aux arômes, puis le millésime 2019 du Pinot Gris Rosenberg qui est le vin choisi par Gourmet Odyssey.
La dégustation s'est poursuivie au cours d'un déjeuner composé d'un délicieux baeckeoffe, de fromages locaux et d'une tarte aux myrtilles, qui ont été associés au Who Am I ? 2018, un assemblage de Pinot blanc, Pinot Gris et Riesling, au Pinot Noir Tradition 2020 et au Gewurztraminer Rosenberg 2019.
Après le déjeuner, Stéphane a expliqué le travail qu'il reste à faire dans le vignoble d'ici les vendanges, et comment savoir quel est le bon moment pour cueillir les raisins. Nous avons également parlé du travail en agriculture biologique et de l'importance de respecter l'environnement.

Nous avons terminé la journée par une visite de la cave. Stéphane nous a montré où les raisins seront réceptionnés pendant les vendanges et nous a donné un aperçu du processus de fermentation et de vieillissement. Nous en apprendrons plus sur ces deux étapes lors des Journées Expérience Vendanges et Vinification.
Retour sur une excellente journée en vigne passé au Chateau de Jonquiéres dans le département de l'Hérault en AOC Terrasses du Larzac, une jeune et dynamique appellation du Languedoc. Notre petit groupe d’amateurs de vin se sont réunis pour passer la journée avec les vignerons et découvrir leur métier, surtout sur le travail en vigne.

Notre jeune couple de vignerons, Clément et Charlotte, nous a accueilli dans la cour du château face au Mont Baudile. Nous avons profité d’un grand soleil printanier et un petit vent frais qui descendait du plateau du Larzac, si typique du terroir qui donne fraîcheur et équilibre aux vins.
Ensuite, nous sommes partis directemrnt en vigne. Les vignerons nous ont montré des cépages différents et nous ont expliqué le travail en hiver pour travailler les sols et tailler la vigne. A travers la taille, les sarments sont coupés et forment des coursons, taillé à deux yeux au domaine. Au printemps ces coursons donnent naissance à de nouveaux bougeons qui donneront lieu à de nouveaux sarments qui produirons les raisins.

Clément et Charlotte nous ont amené dans une parcelle de chenin attenante au château pour y effectuer une opération indispensable à cette période de l'année, l'ébourgeonnage.
L'ébourgeonnage est la suppression des bourgeons superflus du pied de vigne. C'est une démarche strictement qualitative qui va permettre de réguler la production de grappe, en limitant la croissance des pousses inutiles pour produire des raisins plus concentrés en sucre.
Nous nous sommes répartis dans la vigne, une rangée pour deux personnes et Clément nous a expliqué de façon très pédagogue qu'à la suite de la taille hivernale il nous faut continuer à conduire la vigne et arracher ces petits gourmands afin d'aérer le végétal.

C'est un travail minutieux, fastidieux ou il faut sélectionner les plus beaux rameaux, ce qui sont le mieux positionnés sur le tronc. Nous avons enlevé ceux qui partent mal et ceux qui pourraient nuire à la croissance de la vigne notamment au cœur du tronc, c'est ce que le vigneron nous a expliqué " l'ébourgeonnage à cœur".
Notre intervention est importante car nous allons sélectionner les futurs rameaux qui produiront le millésime 2022 pour tous les participants de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey au Château de Jonquières.
Nous avons ensuite visité une parcelle qui a été récemment replantée. Ici, Clément et Charlotte nous ont expliqué comment ils ont préparé la terre et comment gérer les plantations pour renouveler les vignes sans trop impacter la production globale du domaine.

Après plus de deux heures dans les vignes, nous avons pu mieux imaginer le travail colossal qui attends le vigneron pour visiter tous les ceps dans toutes les parcelles pour les tâches diverses.
De retour au domaine, nous avons bien mérité notre repas, préparé par un traiteur local et accompagné par les vins du domaine, commençant avec le Lansade rosé 2021 et le Lansade blanc 2021. Nous avons ensuite goûté le White Label rouge N°5, un 100% carignan, élevé en fût de chêne, et avec le plat de bœuf, nous avons savouré le Lansade rouge 2020, qui est la cuvée choisie par Gourmet Odyssey.
Le gourmand Baronnie blanc 2020 a accompagné à merveille le fromage de brebis, et nous avons terminé avec le Baronnie rouge 2020 avec le dessert.
Au début de l’après-midi, nous avons traversé le petit village à pied pour visiter nos pieds de vigne adoptés, une magnifique parcelle de carignan, qui a été planté par la grand-mère de Charlotte il y a 80 ans. Nous avons profité du moment pour prendre quelques photos souvenirs de nos ceps de vigne.

Clément a ensuite expliqué le travail qui reste à faire en vigne d’ici les vendanges et comment il va savoir quand les raisins sont assez mûrs pour être vendangés.
La journée s’est terminé au chai pour une petit aperçue du travail en cave. Nous découvrons plus pendant les Journées Vendanges et Vinification.
La Fête des Mères c’est pour bientôt ! Voici le parfait cadeau de Fête des mères pour les amatrices du vin ; venez adopter des vignes bio et suivez ensemble l’élaboration de votre cuvée de vin.
Une façon originale de découvrir le travail de nos partenaires vignerons biologiques et ainsi de partager un moment ludique à deux ou en famille le temps d’un millésime !

Gourmet Odyssey vous propose cette année d’offrir à votre maman une Expérience Vin et ainsi de parrainer des pieds de vignes bio et de suivre la production de son vin dans l’un de nos domaines partenaires biologiques en France.
Recevez un coffret cadeau de bienvenue à offrir le jour de la Fête des mères qui contient un certificat personnalisé au nom de votre mère, son code d’accès à son Espace Client, et quelques petites surprises.
Votre maman pourra ainsi suivre tous les étapes clés dans l’élaboration de son vin grâce à nos newsletters et elle aura accès à des articles et photos dans son Espace Client qui expliquent la production d’un vin depuis le pied de vigne jusqu’à la bouteille personnalisée.
En fin d’expérience elle pourra alors déguster et savourer sa cuvée spéciale Fête des mères ! Un cadeau original n’est-ce pas ?

Ajoutez une Journée Expérience à son cadeau fête des mères pour le rendre encore plus mémorable !
Elle peut participer à un ou plusieurs stages œnologiques au domaine ; La Journée Découverte pour comprendre tout le soin apporté à la vigne jusqu’à la récolte et assister le vigneron dans son travail en vigne. La Journée Vendanges pour cueillir ses raisins et participer à la mise en cuve au chai. Et la Journée Vinification pour apprendre davantage sur la transformation du vin, des choix du vigneron pour l’élevage, l’assemblage et la mise en bouteille de son vin.
Chaque Journée Expérience se déroule en présence du vigneron et un œnologue de Gourmet Odyssey de 9h30 à 16h pour lui donner le temps d’échanger, de participer au travail avec le vigneron, de partager un repas et d’apprécier une dégustation des vins bios du domaine.
Gourmet Odyssey sélectionne avec soins ses partenaires vignerons qui sont tous certifiés en bio et qui sont tous passionnées par leur métier. Ils les accueilleront avec grand plaisir le temps d’une journée pour partager leur savoir faire et leur amour pour le vin. Choisissez d’adopter des pieds de vigne chez l’un de nos partenaires bio allant de l’Alsace à Bordeaux, en passant par la Bourgogne, la Vallée du Rhône, le Languedoc et le Val de Loire !
L’Expérience Vin rendra votre cadeau de fête des mères unique et mémorable pour vos mamans !