A la découverte de l’épamprage de la vigne à Saint-Emilion
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Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous a introduit à la journée pendant que nous profitions du café et des viennoiseries. Ensuite, Matthieu qui représente la 13ème génération de vigneron de sa famille, nous a présenté le Château Coutet avec sa diversité de terroirs et de cépages dans cet environnement exceptionnel où la vigne, les arbres, et les hommes vivent en parfaite harmonie depuis 400 ans.
Au chai de vinification, Matthieu nous a expliqué les fermentations que certains d’entre nous avaient déjà abordé lors de la Journée Vendanges en septembre dernier. Nous avons senti le vigneron passionné et très compétent dans toutes ses explications.
Nous avons ensuite visité le chai d’élevage qui contient les barriques qui servent à élever le vin après les fermentations. En effet, traditionnellement à Bordeaux les vins sont élevés sous bois. Au Château Coutet, le but n’est pas d’apporter trop de goût boisé au vin donc le pourcentage de barriques neuves est plutôt faible.
Nous sommes revenus ensuite dans le cuvier pour une initiation à la dégustation, animée par Benoît. Nous avons commencé par un rappel des bases pour que l’on puisse tous parler le même langage œnologique. Nous avons dégusté une première série de vin à l’aveugle. C’est un exercice extrêmement intéressant qui nous permet de nous concentrer essentiellement sur les arômes et saveurs que nous sentons pour analyser le vin. Nous évitons ainsi toute influence de l’étiquette et de nos aprioris qui vont avec.
Nous avons continué avec la dégustation, toujours à l’aveugle, des quatre cépages présents sur le domaine. Cela nous a permis de fixer les marqueurs gustatifs de ces cépages dans notre esprit. Nous nous sommes amusés ensuite à assembler ces quatre cépages dans des proportions différentes pour créer nos propres vins, comme des vrais vinificateurs bordelais à Saint-Emilion !
La matinée est passée très vite, nous sommes passé à table où nous avons continué la dégustation avec un vin blanc produit par un cousin de la famille, la cuvée Vertige du Château Grand Verdus pour accompagner la salade landaise que l’on nous a servi en entrée. Le Château Coutet 2020 s’est marié merveilleusement avec les brochettes de bœuf par la suite. Enfin, la cuvée Demoiselles 2018 a conclut magnifiquement cette dégustation de prestige. Une longueur en bouche et une complexité qui représente admirablement bien les plus jolis crus de Saint-Emilion. Une bouteille qui va sûrement traverser le temps tel les nectars les plus réputés de la région.
Après le repas, nous avons profité du retour du soleil pour aller rencontrer les pieds de vignes des parents adoptifs Gourmet Odyssey sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, non loin des prestigieux voisins de Château Coutet. Chacun a retrouvé ses pieds de vignes adoptés à l’aide d’une ardoise posée juste devant. Le point de vue a été parfait pour prendre de jolies photos dans ce lieu magnifique et ainsi participer au concours photos « Je prends mon Pieds » organisé par Gourmet Odyssey, avec comme premier prix un magnum de son domaine !
Nous avons fini la journée en visitant le chai de stockage des bouteilles. Matthieu nous a parlé de la mise en bouteille du vin et de l’étiquetage, dernières étapes avant la dégustation de ses flacons.
Un énorme merci à Matthieu pour nous avoir accueillis chez lui et à tous les participants pour cette belle journée aussi conviviale que d’habitude.
Nous avons encore passé deux superbes Journées Vendanges à Saint-Emilion, au Château Coutet. Nous avons été chaleureusement accueillis par Alain et Matthieu, les vignerons père et fils de cette exploitation familiale, qui nous ont appris à récolter les raisins en suivant leur parcours au cours de la journée, des vignes aux cuves. Comme nous l'avons appris, les vendanges ne se limitent pas à la simple cueillette des raisins !
Après les présentations, nous nous sommes dirigés directement dans le vignoble, en grimpant à flanc de colline pour atteindre le célèbre plateau calcaire de Saint-Emilion, où se trouvent les meilleures parcelles, dont le vignoble Peycocut, où se trouvent les vignes adoptées par Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour retrouver chacun notre micro-parcelle de vigne, prendre quelques photos et admirer le beau paysage de vignobles en pente, de châteaux et de la flèche de l'église de Saint-Emilion.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la parcelle de vignes à récolter. Là, on nous a donné à chacun un panier et une paire de sécateurs, et nous avons écouté les instructions sur les raisins à cueillir, ceux à laisser, et comment couper les grappes en toute sécurité sans se couper les doigts !
Par deux, nous nous sommes répartis dans les rangs et avons commencé à récolter les raisins. Cette année, les raisins étaient d'excellente qualité, ce qui nous a facilité la tâche. Il y avait très peu de choses à trier, et pratiquement tous les raisins étaient à cueillir.
Une fois nos paniers remplis, nous les avons vidés dans des caisses plus grandes qui ont ensuite été ramenées au début de la rangée. Il est important de ne pas écraser les raisins à ce stade, et les caisses garantissent qu'ils ne seront pas écrasés par le poids des raisins au-dessus d'eux.
Une fois que nous avons rempli toutes les caisses, nous les avons chargées sur la remorque pour les ramener à la cave et les placer à l'ombre. Nous avons suivi et nous sommes arrêtés dans le jardin devant le château pour un verre de vin bien mérité !
Nous nous sommes ensuite attablés pour un délicieux déjeuner composé d'une salade vigneronne, d'une suprême de pintade, farci aux aiguillettes de canard et sauce morille foie gras, et d'un dessert de miroir brun chocolat déposé sur son croquant praliné, en dégustant par la même occasion les vins Château Coutet 2019 et Les Demoiselles Saint-Emilion Grand Cru 2018.
L'après-midi, notre mission était de mettre en cuve nos raisins récoltés. Tout d'abord, nous avons dû séparer les baies de raisin des rafles. Cette opération est normalement réalisée par une machine à égrapper, mais au Château Coutet, les raisins des meilleures parcelles sont faits à la main, y compris ceux que nous avons cueillis. Par quatre, nous nous sommes réunis autour des tables et avons retiré chacun des raisins à la main, en les plaçant dans un panier séparé, et en jetant les tiges dans un bac. Les tiges seront ensuite épandues dans les vignobles pour rendre des nutriments au sol. Cela nous a également donné l'occasion de retirer les raisins secs ou les feuilles qui auraient pu se retrouver par inadvertance dans les paniers.
Les paniers pleins de baies de raisin ont ensuite été vidés dans un grand seau, et nous les avons légèrement écrasés à l'aide d'un poteau en bois pour briser les peaux et libérer une partie du jus. Ces raisins ont ensuite été vidés dans une cuve, où ils commenceront le processus de fermentation dans quelques jours, lorsque les cellules de levure naturellement présentes sur les peaux de raisin, prendront vie et commenceront à transformer le sucre en alcool.
Alain et Matthieu nous ont montré la machine à égrapper et la table de tri utilisées pour la majorité des raisins de la cave, en nous expliquant leur fonctionnement et comment les raisins sont pompés dans l'une des cuves.
Nous avons ensuite découvert le travail lors des phases de fermentation et de macération pour suivre la transformation du sucre en alcool, et pour extraire la couleur et les tanins des peaux de raisin. Au Château Coutet, l'extraction se fait principalement en soutirant le jus du fond de la cuve et en le remontant dans la partie supérieure pour le filtrer à travers le chapeau de peau et de pépins qui a été poussé à la surface par le gaz carbonique libéré pendant la fermentation.
Alain et Matthieu seront très occupés pendant les 3 à 4 prochaines semaines à suivre et à gérer chacune des cuves jusqu'à ce que la fermentation soit terminée et que le vin soit prêt à être transféré dans les barriques.
Nous sommes impatients d'en apprendre davantage sur ce travail et sur le reste du processus de vinification pour vieillir, assembler et préparer le vin pour la mise en bouteille lors des Journées Vinification l'année prochaine.
Les nouilles sautées asiatiques au gingembre servi avec un vin blanc fruité avec une explosion d’arômes comme le Pinot Gris Rosenberg du Domaine Stentz-Buecher en Alsace pour vos repas plus légers en cas de fortes chaleurs
Le bar sauvage ou encore l’espadon accompagnés d’un vin blanc sec à déguster en bord de mer comme le Santenay Blanc Village du Domaine Chapelle. Cette bourgogne riche réveillera sa fraicheur grâce aux saveurs iodées qui se mêleront subtilement avec ces genres de poissons.
Le coquelet au barbecue en crapaudine peut s’accorder avec le Santenay « Clos des Cornières », notre 100% pinot noir du Domaine Chapelle également. Il s’agit d’un vin plutôt ferme avec des notes de réglisse ce qui va très bien avec une marinade d’estragon.
Un rôti de bœuf servi à froid avec ses sauces maisons peut très bien s’associer avec un chinon, notre Clos de la Bonnelière du Château de la Bonnelière. Ce Chinon raffiné mélange de fraîcheur et de puissance qui apportera de l’élégance à votre pique-nique du dimanche.
Et pour finir en beauté quoi de mieux pour les gourmands que la célèbre côte de bœuf servie avec un Bordeaux possédant des notes de fruits et une légère touche épicée comme le Château Coutet Saint Emilion Grand Cru qui sera sublimer ce plat !
De quoi vous donner des idées pour vos repas d’été afin de faire saliver les papilles de vos proches (ou de vous-même) !
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Nous avons démarré la Journée Vinification sous un soleil radieux qui nous a annoncé un joli moment au Château Coutet pour l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey. Ce stage œnologique est le dernier des 3 types de journées proposées par Gourmet Odyssey, accentué sur le travail en cave, et il clôture le cycle de la découverte du métier de vigneron.
Nous avons passé la journée avec Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey et Alain, vigneron et propriétaire du Château Coutet. Nous avons partagé un café et des viennoiseries pour faire connaissance tous ensemble pendant que Benoît nous expliquait le planning de la journée.
Alain a commencé par nous raconter les histoires de la famille. C’est un lieu magique et chargé d’histoire dans lequel nous sommes arrivées car Alain représente la 13ème génération de vigneron de sa famille. Tradition qui se perpétue avec son fils et son neveu qui l’on rejoint depuis quelques années.
Après cette entrée en matière, nous nous sommes dirigés vers le cuvier pour reprendre les explications où nous nous étions arrêtés lors de la Journée Vendanges. Un rappel sur les différentes fermentations a été apprécié de tous et a engendré de nombreuses questions auxquelles Alain a répondu avec plaisir. Nous avons continué dans le chai à barrique où le millésime 2021 était en élevage devant nous. Alain nous a fait découvrir les secrets de la production d’un grand vin rouge de qualité.
Pour découvrir un peu plus le métier du vinificateur, Benoît nous a proposé un atelier dégustation. Il nous a formé aux notions de base pour que nous communiquions dans un langage commun et nous avons dégusté plusieurs séries de vins rouge. Les sens se sont aiguisés et les émotions étaient bien présente lors de la dégustation de chaque vin.
Nous avons fini la matinée avec un atelier d'assemblage de différents vins pour mieux se rendre compte des caractéristiques que chaque cépage apporte à un vin. Nous avons ensuite fait nos propres assemblages et avons pu déguster nos créations.
Nos papilles gustatives étaient fins prêtes pour commencer la découverte des vins du domaine et nous avons démarré avec le Claret de Coutet, un vin à mi-chemin entre le rouge et le rosé qui nous a rafraîchi la bouche après tous ces vins rouges.
Nous sommes passés ensuite à table où Benoît nous a servi le Belles Cimes 2019 avec la salade landaise. C’est le deuxième vin du domaine, composé des jeunes vignes. Il n’est pas produit tous les ans et présente l’avantage de pouvoir se boire un peu plus tôt que le premier vin. Pour accompagner le magret de canard, nous avons goûté le Coutet 2017 et le Coutet 2019. Il était très intéressant de comparer ces deux millésimes et de pouvoir appréhender ce que deux années de garde en bouteille peuvent apporter au vin. Nous avons fini le repas avec la dégustation de la cuvée Demoiselles 2018 qui est un assemblage de deux parcelles du plateau calcaire travaillées au cheval. Un travail minutieux dans la vigne, associé à un grand terroir, donne un vin magnifique qui nous a ravi par sa finesse et sa profondeur.
Nous sommes partis ensuite visiter nos pieds de vigne adoptés qui sont situés sur le plateau calcaire à quelques centaines de mètre du clocher de l’église de Saint-Emilion. L’endroit est splendide et hors du temps. Chacun en a profité pour immortaliser ces instants au milieu des ceps de vigne et a participé au concours photo Je prends mon pied organisé par Gourmet Odyssey.
Nous avons fini la journée dans le chai de stockage où Alain nous a expliqué les dernières étapes d’un vin avant qu’il ne quitte le château : La mise en bouteille et l’étiquetage.
Nous remercions chaleureusement Alain pour son accueil et de nous avoir transmis avec une telle joie les différentes facettes de son métier.
Nous nous retrouvons au Château Coutet à Saint-Emilion pour une Journée Découverte avec Gourmet Odyssey. Le but de la journée est la découverte du travail du vigneron en vigne pour produire les meilleurs raisins possibles.
Nous nous sommes retrouvés le week-end dernier à Saint-Emilion au Château Coutet pour une Journée Découverte de l’Expérience Vin avec Gourmet Odyssey. Le but de cette journée œnologique est de mieux comprendre tout le travail en vigne nécessaire pour produire les meilleurs raisins possibles, car pour faire du bon vin, il faut des bons raisins !
C'est autour d'un café et de croissants que nous avons commencé à faire connaissance avec Adrien David-Beaulieu, l'un des propriétaires et vignerons du domaine. Sa famille exploite le domaine depuis plus de 400 ans, ce qui est très rare dans cette célèbre région viticole de Bordeaux, qui attire de nombreux investisseurs qui rachètent des domaines viticoles familiaux pour promouvoir leurs marques. L'une des particularités du Château Coutet est qu'il a toujours été biologique. Nous avons eu le privilège d'être dans un lieu préservé des techniques d'agriculture intensive, où chaque action est réalisée dans le respect de la nature et de la biodiversité.
Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey nous a présenté la journée et notre tâche de la journée ; la complantation de la vigne.
Après la distribution des outils, nous avons commencé notre balade à travers les vignes de ce splendide domaine. Au milieu des vignes nous avons observé des tulipes sauvages typique de l’endroit. La tulipe radii, de couleur rouge, et la tulipe sylvestris, de couleur jaune. Ces deux espèces, ramenées par les romains dans ces temps anciens sont très rares et ont été merveilleusement conservées par le Château Coutet par la non-utilisation de désherbants chimiques sur leurs terres. En effet, ici, l’herbe est soit tondue, soit les sols sont travaillés, selon les parcelles.
En haut du coteau calcaire, Adrien a profité du point de vue pour nous expliquer les particularités des terroirs de l’AOC Saint-Emilion et des cépages qui la compose. Le merlot, cépage roi qui s’épanouit à merveille sur le plateau calcaire, accompagné du cabernet franc, malbec et cabernet sauvignon.
Devant les pieds de vignes adoptés, nous avons compris un peu mieux la vie de nos ceps et le futur qui les attend avant les vendanges.
Sur la parcelle de Peycocut, nous avons pu faire connaissance avec nos pieds de vigne adoptés. Ils sont sur le plateau calcaire à quelques centaines de mètres du village et entouré de tous les grands crus classés de l’appellation Saint-Emilion. Le point de vue est superbe, surtout avec cette belle journée qui a annoncé le début du printemps.
Chacun a participé au concours photo « Je prends mon pied », organisé par Gourmet Odyssey. La photo la plus originale permet de remporter un magnum de son domaine, ce qui a motivé d’autant plus les participants.
La complantation consiste à remplacer les pieds de vignes manquants sur une parcelle. En effet, le travail du sol en tracteur avec des lames métalliques peut faire par moment des dégâts et endommager des pieds qui meurent par la suite. Il faut donc les remplacer à la sortie de l’hiver avant que les bourgeons ne commencent à éclore.
Un binôme a préparé les pieds de vigne en raccourcissant les racines du porte greffe pour permettre une meilleure implantation dans le sol.
Les autres binômes ont préparé les trous avec une bêche ou un bec de canard aux emplacements indiqués par Adrien. Tout le monde avait les mains dans la terre pour ensuite planter les vignes et s’immergeait complètement dans le métier de vigneron.
A la fin de l’activité, l’apéritif au Claret de Coutet a été bien mérité et rafraîchissant. C’est un vin à mi-chemin entre le vin rouge et le rosé et c’est le moment idéal pour le déguster.
Le traiteur de Gourmet Odyssey nous a préparé un joli repas pour le déjeuner. Nous commençons avec un foie gras accompagné d‘une gelée au porto que nous dégustons avec le Château Belle-Cimes 2019, deuxième vin du domaine composé des jeunes vignes et des terroirs les plus légers.
Le Château Coutet 2017 AOC Saint Emilion Grand Cru, étiquette classique du domaine est composé des 3 terroirs, plateau calcaire, coteau argileux et bas de côte sableuse avec les quatre cépages de la propriété. Une plus grande longueur en bouche avec une intensité aromatique plus prononcé caractérise cette cuvée qui accompagne parfaitement le magret de canard. Nous finissons la dégustation avec cette superbe cuvée Demoiselles 2018, vin d’exception provenant d’une sélection de parcelles travaillées au cheval sur le plateau calcaire. Un régal de profondeur et de finesse. La touche sucrée de l’opéra caramel conclue le repas de belle façon.
Adrien nous a expliqué un peu mieux les avantages et les difficultés de la culture biologique de la vigne en ce début d’après-midi.
Nous avons fini la journée par la visite du cuvier et la réserve personnelle des bouteilles de la famille avec des millésimes qui remonte jusqu’aux années 1950.
Nous avons passé une bien belle journée en compagnie d’Adrien et avons hâte de retrouver ce lieu magique pour d’autres Journées Découvertes plus tard dans la saison et pour la Journée Vendanges au mois de septembre.
Nous nous retrouvons à Saint Emilion en cette fin septembre pour les Journées Vendanges de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey en compagnie des vignerons du Château Coutet. L’objectif de ces journées est de participer à la récolte des raisins et de suivre leur chemin jusqu’en cuve pour découvrir tout le travail au domaine en période de vendanges. C’est un moment intense pour les vignerons et passionnant à vivre !
Nous profitons du café et des viennoiseries offertes par Gourmet Odyssey pour faire connaissance avec Mathieu, Alain et Adrien, les vignerons du Château, et Benoît, l'œnologue de Gourmet Odyssey. L’histoire familiale a démarré il y a plusieurs centaines d’années dans cette région viticole sur la rive droite bordelaise.
Nous commençons notre visite de ce lieu chargé d’histoire en nous dirigeant vers la parcelle où se trouvent nos pieds de vigne adoptés. Ils poussent sur le meilleur de terroir de l’Appellation qui est le prestigieux plateau calcaire saint-emilionnais. Ce sont des vieilles vignes qui donnent parmi les meilleurs raisins du domaine. La vue est splendide. Nous apercevons le clocher du village à quelques centaines de mètre ainsi que la vallée de la Dordogne en contrebas. Chacun en profite pour immortaliser ce moment magnifique devant ses pieds de vigne.
Nous revenons vers le chai pour nous équiper pour démarrer les vendanges. Les vignerons nous expliquent quels sont les bons raisins à couper et ceux à laisser sur la vigne ou à faire tomber par terre. Les bonnes grappes sont situées dans la même zone de la plante, non loin du fil d’attache. Les grappes situées sur la zone supérieure du palissage sont des grappillons ou également appelés arlots. Ces grappes sont apparues plus tardivement sur la vigne et ne sont donc pas mûres au moment des vendanges. On préfère donc éviter de les récolter car cela diminuerait la qualité du vin.
Chacun a un sécateur dans une main et un panier dans l’autre et est fin prêt pour commencer la récolte du millésime. Nous coupons des raisins de merlot, un des cépages majoritaires du domaine, dans le coteau argilo-calcaire. Nous sommes deux par rang, un de chaque côté mais pas exactement l’un en face de l’autre pour éviter de couper les doigts de son binôme !
Nous vidons nos seaux dans des cagettes que deux personnes dénommées « porteurs » ramènent sur la remorque du tracteur.
Les grappes sont basses et par moment cachées derrières les feuilles. Il faut être attentif pour ne pas en oublier et ne pas se couper les doigts. Nous finissons la matinée après quelques rang de récoltées en suivant le tracteur jusqu’au chai pour rincer le matériel et le ranger.
Le verre de Clairet proposés pour l’apéritif nous rafraîchit et éveille nos papilles pour le repas et la dégustation des vins du domaine. C’est un vin atypique, entre le rouge et le rosé, qui à la base était produit par le domaine pour leur consommation personnelle et qui, devant son succès, a maintenant toute sa place dans la gamme à côté des Saint Emilion Grand Cru.
Nous sommes impatient de passer à table après notre mâtiné bien chargée. Une salade vigneronne en entrée pour accompagner le Château Belles Cimes 2019, le deuxième vin du domaine. Ce sont les jeunes vignes de la propriété qui donnent un vin plutôt sur le fruit et qui se gardera une dizaine d’années.
La pintade farcie à l’aiguillette de canard avec son jus de morilles et foie gras challenge à merveille la complexité du Château Coutet 2017. C’est un assemblage des quatre cépages de la propriété, merlot, bouchet, pressac et cabernet sauvignon et des trois terroirs, le plateau calcaire, le coteau argilo-calcaire et le bas de côte sableux. Nous nous régalons.
Nous finissons le repas avec la cuvée Demoiselle, une sélection parcellaire de très vieilles vignes sur le plateau calcaire. Elles sont travaillées au cheval et un soin minutieux est apporté à chaque étape de sa confection. Un délice. Une finesse et une longueur qui nous ravissent pour conclure cette dégustation. C’est un vin qui est taillé pour traverser le temps.
L’après midi est consacré à la deuxième étape des vendanges, le tri et l’encuvage des raisins. Nous participons au tri manuel des raisins comme il est effectué pour la cuvée Demoiselle. Nous séparons à la main les baies des rafles de raisins.
Nous finissons la journée par une visite du cuvier. Les vignerons nous expliquent le stade de macération et les premières étapes des fermentations pour transformer le raisin en vin et nous donnent rendez vous pour les Journées Vinification pour pouvoir goûter le vin en cours d’élevage et mieux comprendre le travail en cave de vinificateur.
Un grand merci aux vignerons pour leur accueil et leur pédagogie pour nous expliquer leur travail et nous transmettre leur passion pour la viticulture.
Nous étions tous très contents de nous retrouver à Saint-Emilion, sous le soleil girondin, pour l’ouverture du millésime 2021 avec les Journées Découverte au Château Coutet en fin mai et début juin. Le but de ces journées, passées aux côtés des vignerons, est de découvrir tout le travail en vigne afin de produire les meilleurs raisins possibles pour la récolte à venir. Et comme nous avons découvert, c’est un travail de titans ! Encore plus quand on découvre les défis pour le faire en bio !
Nous avons fait connaissance autour d’un café de bienvenue accompagné de viennoiseries sur la pelouse devant le château. Le lieu est chargé d’histoire et Adrien présente un talent naturel pour nous les raconter. Avec la météo estivale, les journées s’annoncent passionnante.
Nous avons commencé à arpenter le vignoble et à découvrir les cépages et les terroirs de la propriété. Le merlot, le cabernet franc, les sols sableux et argileux n’ont plus de secret pour nous.
Nous sommes arrivées sur le plateau calcaire où se trouvent nos pieds de vignes adoptés. Ce sont les meilleurs terroirs de Château Coutet et ils sont entourés des plus prestigieuses étiquettes de l’appellation, tel que le Château Angélus ou Beauséjour Bécot. Chacun a immortalisé le moment pour participer au concours « Je prends mon Pied », concours photo pour le fun organisé par Gourmet Odyssey qui récompense la photo la plus créative avec un prix des clients et un prix du jury.
Un des jours, nous avons croisé un âne dans les vignes car une partie des sols est travaillée de manière artisanale à l’aide de la traction animale pour respecter au maximum ce terroir d’exception.
Il y a toujours quelque chose participative à faire pendant les journées, et nous avons découvert les deux tâches majeures du printemps, l’épamprage et le relevage.
Le but de l’épamprage est de sélectionner les rameaux les mieux adaptés à la production de fruit de qualité sur un pied de vigne. La tâche nous a semblé compliquée au départ, mais les explications d’Adrien nous ont permis d’appréhender au mieux ce travail. Chacun s’est pris au jeu et sont rentré dans la vraie vie d’un vigneron pour un bout de matinée.
Le relevage est important pour plusieurs raisons et on l’effectue en relevons un fil de fer de chaque côté de la rangée de vignes, et en assurant que tous les rameaux coint bien espacé et coincé entre les deux fils. Premièrement, le relevage protège la vigne du vent, en lui donnant support au poids de la végétation et de futures grappes de raisins. Ca donné l’ordre dans la vigne, qui facilite le travail et les passages de tracteurs, qui augmente l’efficacité des traitements, et qui améliore le flux d’air autour des feuilles pour réduire la risque de mildiou. Après avoir écouté nos consignes comment le faire, nous nous sommes repartis entre les rangées pour relever les fils de fer.
On s’est rendu vite compte qu’il n’y a pas un espace d’ombre dans les vignes et l’apéritif à l’ombre des arbres a été la bienvenue. Après plusieurs grands verres d’eau, nous avons dégusté le rafraîchissant Claret de Coutet. Des arômes de fruit frais ont aiguisé nos sens pour le repas.
Le Château Belles Cimes 2017, deuxième vin du domaine et composé en majorité des jeunes vignes, est un Saint Emilion aux arômes de fruits noirs et de fruits rouges, qui a accompagné à merveille la terrine de foie gras.
Les accords mets et vins sont en général les plus réussi lorsqu’un plat et un vin d’une même région se rencontrent sur une table. Le traditionnel magret de canard du Sud-Ouest a été magnifié par le Coutet 2017, assemblage de merlot, cabernet franc et sauvignon avec un petit peu de malbec. Nous avons pu le comparer avec le millésime 2016 de la même étiquette qui a présenté un vin un peu plus abouti grâce à une année supplémentaire de vieillissement en bouteilles.
La cuvée Demoiselle a clôturé la dégustation sur le fromage. Ce sont les plus vieilles vignes du domaine, travaillées au cheval et qui profitent de la plus grande minutie à chaque étape de la production. C’est un grand vin que nous avons fait goûter les vignerons et c’était un moment hors du temps que nous avons vit à l’ombre des arbres devant la vieille chapelle de la propriété.
Après cette superbe repas, Adrien et Alain nous avons expliqué les avantages et les difficultés à cultiver la vigne de façon biologique. C’est un engagement très ancien dans sa famille car il en a toujours été ainsi sur les terres du Château Coutet.
Nous avons terminé les journées par une visite du cuvier et du chai de collection de très vieilles bouteilles de la famille.
Nous avons hâte de revenir pour la Journée Vendange au mois de septembre pour continuer notre découverte du métier de vigneron et surtout pour revenir partager d’autres moments de bonheur et de convivialité avec la famille David Beaulieu.
C’est un été particulièrement chaud et sec qu’ont vécu les vignes pour ce millésime 2020 dans le sud-ouest de la France. La maturation des raisins est parfaite et on peut donc effectuer une récolte avec une matière première de toute première qualité. Nous nous retrouvons au Château Coutet avec Mathieu, Adrien, et Alain, tous membres de la famille David-Beaulieu, propriétaire du domaine à Saint-Emilion depuis 400 ans, autour d’un café et de viennoiseries pour bien démarrer cette Journée Vendanges de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey.
Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous présente le programme de la journée et nous rappelle les consignes sanitaires strictes en raison de l’épidémie en cours en France en ce moment.
Nous commençons par la visite de nos pieds de vignes adoptés qui sont situées sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, où se trouvent les meilleures parcelles du domaine entourées des Grands Cru Classés les plus prestigieux de l’appellation.
Chacun peut prendre des photos souvenirs dans ce lieu magnifique et ainsi prendre part au concours photos « Je prends mon Pieds » et tenter de remporter un magnum de vin avec la photo la plus créative.
La marche, à travers le vignoble, nous a servi d’échauffement avant de commencer la récolte des raisins du Château Coutet. Après un rappel nécessaire que l’on fait du bien meilleur vin avec des raisins qu’avec le bout des doigts des vendangeurs, le bruit des sécateurs commence à résonner dans la parcelle dans une bonne humeur collective.
Nous coupons les grappes dans un seau qui sera ensuite vidé dans une cagette, transporté par les porteurs jusqu’au tracteur. Nous participons donc à la première étape des vendanges. Les grappes sont belles et saines, ce qui laisse augurer d’un bon millésime en perspective.
Après les efforts de la matinée, nous nous retrouvons sur la pelouse devant le château pour l’apéritif. Nous goûtons le Claret du domaine, qui s’apparente à un vin rouge très léger ou un rosé puissant selon les avis. Lors de la vinification, le jus reste très peu de temps en contact avec les peaux de raisins pour extraire moins de couleur que pour un vin rouge ce qui lui donne un caractère léger et fuité. Très rafraîchissant après l’activité de la matinée.
Nous passons ensuite à table pour un copieux déjeuner concocté par Patrick, notre traiteur, et accompagné par la dégustation des vins du domaine.
Nous démarrons avec le Château Belles-Cimes 2017, composé des jeunes vignes du domaine, ce vin à la structure tannique fine et aérienne est un compagnon idéal de la salade vigneronne. Nous montons en gamme avec le Château Coutet Grand Cru 2017, étiquette emblématique de la propriété. Composé des trois terroirs de l‘exploitation, les sables, le coteau argilo-calcaire et le plateau calcaire, et des quatre cépages, Merlot, Cabernet Franc, Malbec et Cabernet Sauvignon, ce vin présente plus de puissance et de longueur pour soutenir la comparaison avec la délicieuse pintade farcie avec sauce morille et foie gras.
Nous découvrons le monde des vins d’exception de Saint-Emilion avec la cuvée Demoiselles 2017, cuvée confidentielle issue des meilleures parcelles du domaine, et travaillées au cheval, sans tracteur et sans électricité autant que faire se peut. C’est un moment magique de goûter ce vin avec une telle profondeur et une puissance qui nous enveloppe la bouche avec ses tanins moelleux. Nous finissons ce magnifique repas avec une assiette de fromage et un dessert chocolatés.
L’après-midi est consacrée au travail méconnu de l’éraflage et du tri des raisins avant son encuvage qui permettra sa fermentation. Nous séparons les baies des rafles, qui sont les partie ligneuses qui les relient entres elles. Nous mettons de côtés les baies pas assez mûres qui ne sont pas très nombreuses cette année.
Nous clôturons la journée avec la visite du chai et les premières explications des fermentations. La vinification peut commencer, chose que nous découvrirons en profondeur lors des Journées Vinifications de Gourmet Odyssey.
Un grand merci à la famille David-Beaulieu de nous recevoir chez elle dans cette période particulièrement occupée et stressante pour les vignerons.
Après cette période très compliquée en France, nous pouvons enfin reprendre les journées Gourmet Odyssey au Château Coutet à Saint-Emilion avec la Journée Vinification. Les masques et le gel hydro-alcoolique sont bien sûr de rigueur mais cela n’entame pas la bonne humeur des participants et la convivialité du moment. Nous nous retrouvons tous autour d’un café et de viennoiseries sur la pelouse devant le château pour faire connaissance.
Matthieu qui représente la 13ème génération de vigneron de sa famille nous présente le Château Coutet avec sa diversité de terroirs et de cépages dans cet environnement exceptionnel où la vigne, les arbres et les hommes vivent en parfaite harmonie depuis 400 ans.
Nous continuons avec la visite du chai de vinification où il nous réexplique les fermentations que nous avions déjà abordé lors de la Journée Vendanges. Nous sentons le vigneron passionné et très compétent dans toutes ses explications.
Le chai d’élevage contient les barriques qui servent à élever le vin après les fermentations durant une année. En effet, traditionnellement à Bordeaux les vins sont élevés sous bois. Au Château Coutet, le but n’est pas d’apporter trop de goût boisé au vin donc le pourcentage de barriques neuves est plutôt faible et ils privilégient des barriques déjà usagées.
Nous nous retrouvons ensuite sur la pelouse devant le château pour l’atelier assemblage. Benoît, l’œnologue qui anime la journée pour Gourmet Odyssey, nous rappelle les bases de la dégustation pour que l’on puisse tous parler le même langage œnologique, puis nous commençons une dégustation à l’aveugle de plusieurs vins différents. C’est toujours très intéressant de déguster des vins à l’aveugle car nous ne nous concentrons que sur les arômes et saveurs que nous sentons pour analyser le vin et ne sommes pas influencés par l’étiquette.
Nous continuons avec la dégustation, toujours à l’aveugle, des quatre cépages présents sur le domaine. Matthieu et Benoît nous proposent 3 assemblages différents de ces cépages. Cela nous donne 3 vins complètement différents avec les mêmes composants, seules les proportions changent. Nous comprenons un peu mieux le travail du vinificateur à Bordeaux dont les assemblages sont une grande partie de son métier.
Après tout ce travail, nous nous désaltéreront au Claret de Coutet sous les rayons de soleil qui pointent timidement le bout de leur nez. C’est un vin frais et fruité, difficilement rangeable dans une catégorie précise, entre le vin rouge et le vin rosé.
Au cours du repas, nous découvrons les vins rouges de la propriété. Le Belle-Cimes 2016, deuxième vin du domaine accompagne parfaitement la salade landaise revisitée au foie gras. Nous continuons avec deux millésimes de l’étiquette traditionnelle Château Coutet, 2017 et 2014. C’est toujours très intéressant de goûter un même vin sur deux millésimes différents. Le 2017 est encore tout jeune et fougueux et ne paraît pas encore tout à fait en place malgré un joli fruit. Le 2014 commence a très bien se goûter et on sent le vin qui commence arriver à une certaine maturité même s’il pourrait encore se garder facilement 10 à 15 ans.
Nous avons la chance de découvrir la cuvée Demoiselles 2017. C’est une cuvée confidentielle provenant des meilleures parcelles de merlot et de cabernet franc sur un sol calcaire travaillé au cheval. Un régal. Une profondeur aromatique qui nous transporte très loin et une finesse des tanins qui enrobe cette belle matière. Un joli voyage !!!
Après le repas, nous partons visiter nos pieds de vignes sur la parcelle de Peycocut qui surplombe la vallée de la Dordogne. Un cadre magnifique d’où l’on peut apercevoir le clocher de l’église du centre de Saint-Emilion à 800m de là. Chacun immortalise les retrouvailles avec ses pieds de vignes pour participer au concours photo de Gourmet Odyssey, « Je prend mon pied ». Un concours pour le fun de la photo la plus créative avec ses pieds de vigne.
Nous finissons la journée en visitant le chai de stockage des bouteilles. Matthieu nous parle de la mise en bouteille du vin et de l’étiquetage, dernières étapes avant la dégustation de ses flacons.
Un énorme merci à Matthieu pour nous avoir accueillis chez lui et à Gourmet Odyssey pour l’organisation de ces journées toujours conviviales et très instructives.
L’arrivée au Château Coutet est toujours une aventure la première fois selon par quelle route le GPS nous fait passer. On peut emprunter l’entrée principale ou bien les chemins de traverses, c’est le charme de la campagne !
Nous commençons la Journée Découverte de notre Expérience Vin avec un café et des viennoiseries pendant que Benoit, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous explique le déroulement de cette journée dédiée au travail de la vigne. Nous faisons ensuite la connaissance d’Alain David-Beaulieu, propriétaire du domaine et exploitant des vignes depuis bientôt 30 ans. Il est maintenant aidé par son fils Matthieu et son neveu Adrien. Le Château Coutet est une histoire familiale depuis maintenant 400 ans et Alain est fier que son fils et son neveu perpétuent la tradition.
Après avoir enfilé des bottes, car le terrain est particulièrement humide à cause des précipitations importantes de cet hiver bordelais, nous commençons à arpenter la propriété. Alain nous explique les différents terroirs et les différents cépages qui composent les 16 ha du domaine. C’est un lieu magnifique et préservé de l’agriculture intensive, une grande partie de la famille habite encore sur place au milieu des oies, des canards et des deux chiens, Largo et Wolfy qui semblent en perpétuel manque d’affection tellement ils viennent se coller à nous pour demander des caresses. Des espaces boisés sans vignes sont préservés pour conserver une biodiversité, importante à la culture biologique de la vigne.
Nous découvrons la dernière invention du frère d’Alain, Xavier, le viti-rover. C’est un robot tondeuse pour tenter de garder un enherbement permanent sur certaines parcelles du domaine dans le but de déranger le moins possible la vie microbienne du sol des parcelles de vigne. En effet, l’herbe est un concurrent tenace à la culture de la vigne, et sa maîtrise un élément essentiel dans la production de vins de qualité. En agriculture biologique, seuls deux choix sont possibles, tondre ou travailler le sol.
Après avoir vu passer les coureurs du semi-marathon de Saint-Emilion dont Matthieu, le fils d’Alain, nous nous rendons sur la parcelle de Peycocut où sont nos pieds de vignes adoptés. L’endroit, un des meilleurs terroirs de Saint-Emilion sur le plateau calcaire est magnifique. Nous apercevons le clocher de l’église du village à quelques centaines de mètres plus loin. Nous retrouvons nos pieds de vigne adoptés grâce aux ardoises que Benoît a déposées devant. Chacun participe au concours Je prends mon pied en essayant de faire la photo la plus créative avec ses pieds de vigne. Un magnum de vin de son domaine est en jeu.
Nous passons aux choses sérieuses avec les explications d’Alain sur la taille de la vigne. Rien de tel qu’un exemple en temps réel pour une meilleure compréhension de cette tâche parmi les plus importantes. Elle va définir le futur rendement potentiel de la vigne, ainsi que sa configuration dans l’espace. C’est un long travail qui s’étend de décembre à mars. Il ne reste que quelques ha à tailler à Coutet et heureusement car on commence à apercevoir les pleurs de la vigne. Lorsque l’on taille la vigne, de la sève s’écoule par la plaie de taille et on dit donc que la vigne « pleure ». C’est le signe de la remontée de la sève dans les parties aériennes de la plante et donc d’un débourrement des bourgeons dans un futur proche.
Après la taille de la vigne, il faut tirer les bois et enfin attacher la vigne. C’est l’opération à laquelle nous participons ce matin. Nous devons attacher la latte restante après la taille, au fil d’attache. De cette latte pousseront les futurs sarments où vont apparaitre les grappes de raisins au printemps. C’est un travail délicat car selon le positionnement de la latte, elle est plus ou moins facile à plier pour la rabattre sur le fil d’attache. Nous avons peur de la casser et donc de compromettre la production de raisin du pied de vigne. Deux par rang nous avançons en rythme dans cette parcelle de merlot. Le travail est joyeux malgré la grisaille. On a même le temps de trouver des poireaux sauvages dans l’inter-rang qui pourront agrémenter la salade du diner !
Après tout ce travail, nous nous retrouvons sur la pelouse devant le château pour l’apéritif. Alain nous sert son Claret qui est un vin surprenant que l’on pourrait classer entre le rosé et le rouge léger. Il est obtenu par la saignée des cuves au moment des vendanges. On tire du jus clair qui a macéré une journée avec les peaux de raisins pour concentrer le reste de la cuve.
Nous continuons la dégustation des vins du domaine pendant le repas. Le Château Belles-Cimes 2016 accompagne le foie gras en entrée. C’est le deuxième vin du domaine qui est composé majoritairement des jeunes vignes de la propriété. Son côté léger et aérien rafraîchit nos papilles entre deux bouchées de foie gras. Le Château Coutet 2016 qui est composé de merlot, cabernet franc, malbec et cabernet sauvignon comporte plus de puissance en bouche mais toujours tout en finesse. C’est un assemblage des trois terroirs du domaine, sableux, argileux et calcaire qui s’accorde à merveille avec les magrets de canards pour rester dans la gastronomie locale.
Nous découvrons enfin l’histoire de la cuvée Emery. Une des plus anciennes bouteilles de vin de Bordeaux, retrouvée par Alain il y a une quinzaine d’année dans la terre battue du caveau familial. Une parcelle sur le plateau calcaire est maintenant dédiée au projet de production d’un vin avec les techniques d’antan. Aucun tracteur ne roule dessus, tout est fait à la main ou à l’aide d’un cheval pour le travail du sol et une reproduction de cette très vieille bouteille est faite par un artisan verrier. Alain nous fait goûter ce nectar avec la cuvée Demoiselles 2017 qui est le même vin dans une bouteille plus classique. Le terroir calcaire et le travail manuel minutieux apportent une minéralité et une finesse dans la structure tannique que l’on atteint que rarement en dégustation.
Nous repartons en balade en ce début d’après-midi où Alain nous parle de la culture biologique de la vigne et nous explique les différentes opérations qui vont avoir lieu dans la vigne pendant le printemps et l’été avant la récolte.
Nous finissons la journée en visitant le chai de la propriété et le caveau familial qui prend des airs de caverne d’Ali Baba avec tous ces vieux millésimes du Château Coutet. « 1967 est-il le plus vieux ? » « Non je crois qu’il y a des bouteilles de 1953 dans ce coin » nous répond Alain !
Nous le remercions chaleureusement pour cette splendide journée pleine d’enseignements. Nous avons hâte de retrouver le domaine pour la Journée Vendanges où nous pourrons découvrir et participer au quotidien de la propriété pendant cette période de récolte.
Cherchez-vous le meilleur cadeau d’anniversaire pour un amateur de vin ? La best idée e-carte cadeau ? Le top du top des cadeaux d’anniversaire dématérialisés pour des œnophiles ? Adoptez des pieds de vigne avec l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey et ce cadeau d’anniversaire original donnera l’occasion unique pour l’anniversaire d’un homme ou l’anniversaire d’une femme de suivre la production de leurs propres bouteilles personnalisées de vin bio dans un vignoble primé.
Gourmet Odyssey vous enverra une e-carte cadeau par email pour pouvoir commencer l’Expérience Vin juste après lui avoir offert son cadeau d’anniversaire. Dans son espace client, il ou elle découvrira le vigneron, le vin et le domaine et apprendra le travail effectué dans le vignoble et dans le chai pour entretenir la vigne, vendanger les raisins, les transformer en vin pour ensuite l’élever avant sa mise en bouteille. L’e-cadeau d’anniversaire Expérience Vin de Gourmet Odyssey inclut également une bouteille de vin bio personnalisée pour chaque pied de vigne adopté.
Vous pouvez également choisir d’inclure une ou plusieurs Journées Expérience au domaine. Nous proposons trois types de journées qui chacune couvre une des trois grandes étapes de la production de vin. La Journée Découverte porte plus particulièrement sur le travail en vigne pour apprendre comment produire les meilleurs raisins possible jusqu’aux vendanges. Pendant la Journée Vendanges, vous participerez à la récolte le matin et suivrez le convoyage des raisins jusqu’au chai puis leur encuvage. La Journée Vinification se focalise quant à elle sur les décisions que le vinificateur doit prendre pour les fermentations, les assemblages et l’élevage de son vin avant la mise en bouteille. Pendant chaque journée, qui sont toutes valables pour deux personnes, les participants vont prendre part au travail avec le vigneron et pourront déguster les vins du domaine au cours du repas qui est également inclus dans cette journée complète. Les Journées Expérience peuvent être incluses au moment du cadeau d’anniversaire, ou bien peuvent être ajoutées par la suite, ce qui est particulièrement pratique pour un cadeau commun pour l’anniversaire des 30, 40, 50 ,60 ou 70 ans, où vous ne connaissez pas dès le début le budget total du cadeau.
Chaque vigneron partenaire, soigneusement sélectionné par Gourmet Odyssey, est certifié en bio et a été choisi pour la qualité de ses vins autant que pour sa convivialité et sa proximité amicale. Vous pouvez donc être certain que le vin inclus dans l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey et l’accueil au domaine feront un cadeau d’anniversaire inoubliable dont chaque amateur de vin gardera un souvenir ému pendant longtemps.
Plus d’infos sur l’e-carte cadeau Expérience Vin de Gourmet Odysey
Les fêtes de Noël approchent et pour vous immerger encore plus dans la vie de nos vignerons, nous vous proposons un Conte de Noël d’un voyage dans les repas des fêtes de fin d’année dans les domaines partenaires de Gourmet Odyssey.
En ce 25 décembre à midi, il fait froid au milieu des vignes. Elles ont toutes perdu leurs feuilles depuis un bon moment et certaines arborent même leur nouvelle coupe d’hiver pour être les plus belles au printemps lorsque la nature reviendra à la vie après cette longue hibernation qu’est l’hiver. Le sol gelé craque sous les pas de ce vigneron qui est parti chercher du bois pour alimenter le feu qui réchauffe la salle à manger. Toute la famille est réunie autour de la grande table pour ce repas de Noël.
Nous commençons notre périple en Bourgogne à Santenay au Domaine Chapelle. Les cadeaux ont été ouverts et les appétits commencent à s’aiguiser avec toutes ces bonnes odeurs qui arrivent de la cuisine. Un plateau d’huître de Normandie de la plage d’Utah Beach fait son apparition.
Jean-François Chapelle revient du sous-sol aux merveilles avec un Santenay blanc 1er cru Les Gravières 2015, composé uniquement de Chardonnay de coteaux argilo-calcaires avec des marnes blanches. «Il présente une belle robe brillante or pâle. Son nez est légèrement brioché avec des notes de fleurs blanches et un beau boisé. La bouche est riche et complexe, avec de la longueur et beaucoup de gourmandise » nous confie-t-il.
Ce Santenay blanc accompagne parfaitement ces huîtres « Spéciales de claire » rondes et charnues. Le gras du vin enrobe le côté volumineux et la très belle mâche de ces produits de la mer.
Nous continuons avec une variation autour du boudin noir au Domaine de la Guicharde dans le sud des côtes du Rhône. Amuse-bouche de pomme de terre au boudin noir, toast de boudin noir et fondue d’oignon, et tartelette au boudin et aux pommes font le tour des convives. Pour Laurence Goudal, aucun doute, il nous faut la cuvée Terroir du Miocène 2015 en Massif d’Uchaux pour épauler cette ribambelle d’apéritif. Elle est élaborée sur une ancienne plage du Miocène. « Ce vin présente une couleur rubis, sombre. Au nez apparaissent d’élégants et expressifs arômes de fruits noirs et d'épices. La bouche est élégante, soyeuse, avec des notes de fruits noirs, d'épices, et de café. Des tanins fondus enrobent une finale minérale, longue et persistante. » nous fait-elle part. Les épices du Grenache et de la Syrah relèvent les arômes du boudin noir sous ses différentes formes, c’est un délice.
L’entrée est servie au Château de la Bonnelière avec un classique de ces fêtes de fin d’année, du foie gras. Il sera servi poêlé avec un chutney de fruits rouges et un confit d’oignons. Marc Plouzeau revient de la cave du domaine avec un Chinon Chapelle 2005, un vin rouge donc pour un accord très original. Ce vin provient d’une seule parcelle du cépage roi de la région, le Cabernet Franc. C’est l’exemple d’un grand terroir combinant les sables éoliens, l’argile et le fond calcaire.
« Chapelle 2005 est un millésime exceptionnel dans la vallée de la Loire. Il présente une couleur d’un rouge très profond, à peine évolué pour un vin de 14 ans d’âge. Au nez, des notes de fruits noirs et de sous-bois apparaissent. En bouche, nous sommes surpris par la très grande fraîcheur de ce vin si ancien. La trame tannique commence à s’assouplir et laisse place à une longue finale d’une très grande complexité. » nous assure Marc. Les tanins patinés du Chinon viennent envelopper le gras du foie, les arômes se marient à merveille, et la persistance aromatique du Cabernet franc prolonge le plaisir.
Nous nous dirigeons vers le Château Coutet à Saint-Emilion pour le plat de résistance. En direct de la cuisine, arrive encore fumant un chapon farci aux truffes et aux cèpes qui, en quelques instants, trône sur la grande table. Alain David-Beaulieu nous réserve une belle surprise pour ce plat aux accents du Sud-Ouest. En effet la veille, il a ramené du caveau familial un trésor de plus de 30 ans, un millésime 1982. Un assemblage de Merlot, de Cabernet franc, de Malbec et une pointe de Cabernet sauvignon sur les trois terroirs emblématiques du domaine, le plateau argilo-calcaire, les coteaux argileux et le bas de côte à dominante de sable.
« Ce vin présente une belle couleur rouge avec un léger reflet tuilé, peu marqué pour un vin de cet âge, millésime oblige » commence-t-il. « Au nez les arômes d'évolution sont là avec, derrière le fruit encore présent, bien mûr, voire confit, une fine note de sous-bois. Une belle complexité aromatique se profile. La bouche confirme ces premières impressions avec une structure encore bien présente et complexe, les tanins ayant laissé la place à un joli soyeux et un équilibre agréable. La finale, pleine de la minéralité du plateau de Coutet, est persistante. Un très beau vin, digne du millésime » continue Alain. La complexité de la truffe et la majestuosité d’un vieux Saint-Emilion nous emmène dans des contrées que l’on explore que peu de fois dans une vie. Un accord réussi qui ravit les convives de cette fête familial.
Nous partons encore plus au sud pour le fromage vers le Domaine Allegria dans le Languedoc, au pays du beau temps éternel. Un assortiment de fromages crémeux avec en particulier ces fromages de chèvre frais typiques de la région. On les a saupoudrés de thym pour certains et de romarin pour d’autres, herbes aromatiques cueillies au bord des rangs de vignes.
Ghislain d’Aboville choisi son vin blanc Les Hautes Lumières 2018 pour accompagner tout cela. « Nous avons d’un côté les arômes de fruits frais et de pêche de vigne de la Marsanne et de l’autre les notes miellées et mûres de la Roussanne. Sa vivacité, sa structure et son élégance en font un compagnon idéal pour ces fromages » nous glisse t-il à l’oreille.
Nous filons en Alsace au Domaine Stentz Buecher pour le dessert où une traditionnelle Bûche de Noël crème caramel avec un cœur de pommes caramélisées et citronnées nous attend. Stéphane Stentz revient avec une longue bouteille élancée, caractéristique de ces contenants alsaciens, sous le bras. C’est un Gewurztraminer Rosenberg Vendanges Tardives 2015. La patience est nécessaire pour produire ces vins blancs sucrés. «C’est un vins gras et puissant aux arômes d'abricot confit, de pêche et de litchis. La bouche est ample avec beaucoup de complexité aromatique. La finale est d’une belle fraîcheur » nous confie Stéphane. Tout cela se marie à merveille avec les arômes caramélisés de notre bûche et la fraîcheur finale prolonge les plaisirs sucrés de ce dessert.
Que d’émotions pour ce tour de France des repas de Noël qui ont pour point commun la passion des vignerons pour leur travail toute l’année, qu’ils peuvent apprécier à sa juste valeur en ouvrant une de leurs bouteilles sur une table joliment garnie, entourés de leurs proches pour ces fêtes de fin d’année.
Les matinées commencent à être fraîches dans le Sud-Ouest, les feuilles des vignes se colorent...pas de doute c’est le temps des vendanges à Saint-Emilion. C’est au Château Coutet que nous nous retrouvons, pour participer à la récolte des raisins lors des Journées Vendanges pour la saison 2019.
Nous faisons connaissance avec Mathieu, le vigneron, autour d’un café de bienvenue. L’histoire de sa famille est passionnante et nous irons de surprise en surprise tout au long de la journée.
Nos pieds de vignes adoptés sont situés à un des points culminants de Saint-Emilion, la parcelle de Peycocut sur le plateau calcaire. Le clocher de l’église du village paraît tout proche à vol d’oiseaux. Les grappes bleues foncées gorgées de sucre contrastent ce paysage de feuillage vert. Le palissage monte à hauteur d’homme et l’on n’aperçoit que des têtes à la recherche de leurs pieds de vignes adoptés.
Le travail paraît simple, couper toutes les grappes de raisins! Mathieu nous met d’abord en garde avec des consignes de sécurité pour ne pas se couper les doigts. En effet, nous sommes deux par rang, l’un en face de l’autre donc il faut faire attention à ne pas vendanger les doigts de son binôme. Les arlots sont les grappes de seconde génération qui ne sont pas mûrs et sont donc trop acides. Ils sont situés sur la partie haute de la vigne, et Mathieu nous demande de ne pas les ramasser pour garder une qualité de vins optimale.
Après avoir reçu nos instructions, nous commençons à vendanger les raisins. Le feuillage est dense et certaines grappes sont plus difficiles à trouver que d’autres. Certaines sont mêmes oubliées!!!
Lorsque les paniers sont pleins, les porteurs amènent la vendange au tracteur dans des caisses ajourées. Les baies arrivent intacts au chai grâce à cette technique.
Tout le monde travail dans la joie et la bonne humeur.
Le temps passe très vite et nous arrivons vite à la fin de la matinée. Nous avons bien mérité le Claret d’apéritif sur la pelouse devant le château. Ce vin rosé aux arômes de fruits rouges intenses est très rafraîchissant, et il aiguise nos papilles gustatives avant le repas vigneron qui nous attend dans la grande salle du château.
Ce repas convivial est magnifiquement accompagné par les vins du domaine. Le Belles Cimes 2016, composé des jeunes vignes du domaine, nous replonge dans l’univers des vins rouges.
La pintade farcie est accompagnée du Château Coutet 2014, la cuvée classique du domaine qui porte sa marque de fabrique. Finesse et complexité sont la signature du domaine.
Mathieu nous fait le plaisir de nous servir la cuvée Demoiselle 2014 avec le fromage. C’est une cuvée confidentielle produite avec des vignes centenaires exclusivement sur le plateau calcaire de Saint-Emilion. Les sols sont travaillés au cheval et une attention minutieuse est apportée à chaque étape de la vigne. Un véritable régal.
Le programme de l’après-midi peaufine notre connaissance de la production du vin. Nous trions les raisins que nous avons vendangés le matin. En effet, pour arriver à une qualité optimale, il faut effectuer un tri drastique avant l’encuvage. C’est une condition sine qua non pour la production d’un grand vin.
Les raisins sont montés dans l’égrappoir à l’aide d’une sauterelle. Ici la vinification s’effectue sans les rafles, partie ligneuse de la grappe qui relie les baies entre elles. Les baies de raisins atterrissent ensuite sur une table de tri où l’on ne va laisser passer manuellement que les baies mûres et aptes à faire un produit d’une grande finesse. Les raisins sont ensuite mis en cuve.
Pour finir la journée Mathieu nous explique les différentes fermentations de son vin en nous faisant visiter le cuvier, et nous apprenons que le travail au moment des vendanges n’est pas limité qu’à la vigne !
Nous remercions chaleureusement Mathieu pour toutes ses explications et sa passion pour son métier de vigneron. Nous retournerons au château l’année prochaine pour déguster le fruit de notre travail lors des Journées Vinification.
Les présentations sont faites autour d’un café et de viennoiseries. Matthieu, vigneron au domaine, sera notre guide pour la journée. Il travaille toute l’année avec son père et son cousin pour perpétuer le travail de viticulture bio en famille instauré il y a 400 ans sur le domaine.
Ce domaine de 16ha se tient en un seul bloc que nous parcourons à pied. Matthieu nous explique les différentes tâches en vigne tout au long de l’année. La taille en hiver, le travail du sol en tracteur et à cheval, et les opérations manuelles sur la vigne au printemps.
Nos pieds de vignes adoptés sont sur la parcelle de Peycocut. Nous sommes sur le plateau calcaire, à un des points culminants de l’appellation. On domine la vallée de la Dordogne, la vue y est splendide. Chacun trouve devant ses pieds de vignes adoptés une petite ardoise avec son nom. Le cadre magnifique promet de beaux souvenirs photographiques.
A cette période de l’année la vigne a beaucoup poussé et le relevage a lieu en vigne. Le relevage est une opération vitale de la conduite des vignes palissées. La vigne est une liane qui se développe en trois dimensions dans l’espace. Le but du palissage est de contenir la vigne dans un espace en deux dimensions. En effet, nous avons besoin de passer en tracteur et à cheval entre les rangs sans casser les rameaux qui sont porteurs des futures grappes. Le printemps est l’époque qui nécessite le plus de passage en tracteur. Il faut maîtriser l’enherbement, par des tontes régulières ou un travail du sol. Il faut aussi protéger la vigne des maladies cryptogamiques en pulvérisant des produits naturels de contact.
Nous devons donc relever les rameaux qui tombent entre les rangs et les bloquer entre les fils de fer du palissage pour libérer l’espace entre les rangs. Ce sera notre tâche pour la matinée, et après quelques explications détaillées de Matthieu chaque parent adoptif s’y attèle avec soin.
La pelouse devant le château nous sert ensuite de terrain de jeu pour l’apéritif. Nous commençons avec le château Belles Cimes 2015, second vin du château. Ce vin au fruité agréable, provient des jeunes vignes du domaine. Il permet de conserver une qualité optimale tous les ans pour le premier vin, le Château Coutet.
En savoir plus sur l’adoption de vignes et la production de vin bio à Saint-Emilion.
Nous sommes sur la rive droite du vignoble bordelais, au royaume du merlot. Les terroirs calcaires de l’AOC Saint-Emilion produisent des vins qui traversent le temps. Nous arpentons les différents terroirs du domaine avec les explications du vigneron.
Nous croisons la route d’un petit robot, le Vitirover, inventé par l’oncle de Mathieu. Il sert à tondre l’herbe automatiquement sur une parcelle. Cela permet un enherbement total de la parcelle pour éviter de détruire l’herbe en retournant le sol. En effet, le travail du sol peut, dans certains cas, perturber la vie microbienne, ainsi que l’habitat naturel des vers de terre. Ces derniers sont essentiels dans la vie du sol.
Nous visitons nos pieds de vignes qui sont sur la parcelle de Peycocut. Nous sommes sur le plateau calcaire, le meilleur terroir de Saint-Emilion. Nous sommes entourés de tant de domaine prestigieux qui ont écrit l’histoire de cette appellation.
L’épamprage est une des étapes le plus importante du travail de la vigne au printemps. Nous devons sélectionner les pampres que nous allons garder sur le pied de vigne. Certains vont servir à porter les futures grappes. D’autres vont produire du bois pour l’année prochaine.
Cette opération permet donc d’assurer la production de l’année et de pérenniser son vignoble dans le temps. Toute la difficulté réside dans le choix des pampres à garder. Matthieu nous explique tout cela très clairement, et tout prend son sens lorsque nous travaillons avec lui sur la parcelle.
Nous nous retrouvons tous au château pour une dégustation des vins du domaine, en commençant avec le deuxième vin du domaine, le Château Belles Cimes 2016. C’est un assemblage des jeunes vignes du domaine et d’une partie des vins de presses. C’est un vin plutôt fruité qui nous sert d’apéritif et de mise en bouche.
Nous dégustons d’autres vins du domaine pendant le repas vigneron que nous prenons dans une superbe salle du château. Les portraits des ancêtres de Mathieu veillent sur nous pendant notre déjeuner. Le Château Coutet 2014, vin traditionnel du domaine, assemblage de tous les terroirs et tous les cépages, accompagne les entrées avec plus de finesse et de complexité. Nous montons en gamme avec le Château Coutet 2015. Composé du même assemblage de terroir et de cépage, la gamme aromatique évolue avec plus de puissance et de longueur en bouche. Matthieu nous gâte sur le fromage en nous faisant déguster la cuvée Demoiselle 2014. C’est une cuvée confidentielle composée des meilleures et plus anciennes parcelles du domaine travaillées au cheval. Une extase de finesse et de complexité.
Nous visitons le chai en guise de balade digestive. Matthieu nous explique l’engagement historique de sa famille dans l’agriculture biologique.
Ensuite une visite de l’impressionnant caveau familial. Ce florilège de vieilles bouteilles nous fait remonter dans le temps. Nous imaginons la production de vins des années 50 en contemplant une bouteille du millésime 1953.
Cette Journée Découverte du Château Coutet touche à sa fin. Nous remercions Matthieu pour sa gentillesse et sa disponibilité. Nous repartons des étoiles pleines les yeux et des souvenirs pleins la tête après cette magnifique journée.
En savoir plus sur le parrainage de vignes bio à Saint-Emilion.
Le monde des arômes est complexe, il nécessite de l’entraînement et de la concentration pour en percer ses secrets. Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous en apprend ses subtilités grâce à un petit jeu très ludique. Nous sentons à l’aveugle des arômes dans des petites fioles. Certains des plus communs sont difficile à retrouver. Tous ces fruits rouges qui se ressemblent avec des différences à peine perceptibles mais pourtant bien présentes, nous donne du fil à retordre et de franches rigolades lorsque nous découvrons les réponses. Tout le monde se dit qu’il le connaissait celui-là et qu’il aurait dû le retrouver !!!
Adrien et Alain nous font visiter leur bureau qu’est le chai de vinification du domaine. Les raisins subissent une première phase de fermentation pendant l’extraction aromatique dans des cuves en inox. On prend soin de chaque terroir et de chaque cépage différemment pour respecter et exprimer au mieux leur potentiel.
Le pressoir, un des plus ancien encore en activité dans le monde viticole, travaille tout en douceur pour conserver la finesse de la structure tannique, caractéristique des vins du Château Coutet.
L’élevage en barrique est une composante essentielle de la production de Saint-Emilion. Il va permettre d’arrondir les tanins et rend possible une conservation en bouteille lors de dizaines d’années au frais dans les caves.
Le choix des tonneliers et le pourcentage de barriques neuves fait partie de l’identité d’un domaine. Contrairement à la tendance de la région, Alain et Adrien ne préfèrent pas trop boiser leurs vins pour conserver le fruit éclatant lors des premières années. Pour autant, cela ne les empêche pas de vieillir plus de 20 ans en bouteille pour les millésimes les plus accomplis.
Une des typicités du domaine est de proposer un assemblage de différents terroirs et de différents cépages. Nous dégustons à l’aveugle plusieurs vins pour comprendre ces différences. Puis nous essayons de produire notre propre vin en réalisant nous-même des assemblages de plusieurs cépages. Alain et Adrien nous guident pour arriver à notre nectar préféré.
Patrick nous régale lors de ce déjeuner vigneron où nous dégustons les millésimes 2014 et 2015 du Château Coutet. Nous finissons en apothéose avec la cuvée Demoiselles 2014, qui provient d’une seule parcelle de vignes presque centenaire sur du calcaire. Tout y est travaillé à cheval. On comprend ce que veut dire l’expression « terroir d’exception » avec ce nectar dans nos verres.
Nous finissons la journée dans le chai de stockage pour comprendre les difficultés du choix des bouchons et l’étiquetage qui doit s’adapter à chaque pays lorsque l’on exporte son vin.
Un énorme merci à Alain et Adrien pour avoir passé cette journée avec nous et nous avoir fait découvrir leur quotidien.
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