A la découverte de l’épamprage de la vigne à Saint-Emilion
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Jean-François nous a livré l’histoire de sa famille, de son domaine ainsi que celle de la bourgogne viticole. Il nous a expliqué sa philosophie de transition vers une agriculture biologique, afin de préserver les sols et les personnes environnantes à la vigne, à commencer par lui-même, sa famille et son équipe.
Pour débuter la journée, Myriam, l’œnologue Gourmet Odyssey, est rentrée dans le vif du sujet avec une explication détaillée de la sensorialité des vins de bourgogne et plus particulièrement des arômes et modifications gustatives apportés par l’élevage en fut. Acide, moelleux, astringence, arômes empyreumatiques et boisés n’ont désormais plus de secret pour nous.
Nous nous sommes naturellement dirigés en cave pour découvrir les installations de vinification et d’élevage. Jean-François nous a parlé de la conduite des étapes de fermentations et de macération pour les rouges, puis de l’entonnage et du suivi des vins durant l’élevage.
Ce vieillissement en fut est une étape capitale pour le devenir du vin, sa complexité aromatique et son équilibre en bouche. La micro-oxygénation des futs affine la structure des tanins et permet de développer le moelleux des vins. Par ailleurs, le bois est une matière aromatique qui va céder aux vins des arômes constitutifs du chêne (vanille, coco et aromes résineux) et la chauffe de l’intérieur des futs va céder des notes toastées, grillées ou fumées.
Nous avons dégusté le Santenay 1er Cru Les Gravières 2022 en cours d’élevage dans deux futs différents. Cela nous a permis de gouter et comprendre la différence entre l’impact d’un fut neuf (beaucoup de matières et de notes toastées) et l’impact d’un fut plus ancien qui lui apporte des notes très fondues peu perceptibles. Nous avions également pu déguster un vin de Santenay en cours d’élevage en cuve pour se rendre encore mieux compte des multiples différences avec un vin boisé.
Cette dégustation technique de vins en cours d’élaboration s’est clôturée avec un Santenay Clos des Cornières 2022 dont Jean-François avait prélevé et assemblé plusieurs fûts pour nous donner un avant-gout de notre future cuvée !
Déjà 13H ! Heure de l’apéritif purement bourguignon ! Un Santenay blanc accompagné de fameuses gougères !
C’est au caveau que nous avons pris un déjeuner délicieux : jambon persillé, poulet Gaston Gérard et entremet 3 chocolats, le tout dignement accompagnés de 3 vins du domaine : Bourgogne Aligoté 2021 pour démarrer puis Santenay Clos des Cornières 2020 et Santenay 1er cru Beaurepaire 2019.
Après cette pause conviviale, nous sommes partis pour une balade digestive en vigne, dans le Clos des Cornières pour des clients avec des pieds de vigne adoptés en pinot noir, et dans la parcelle des Crays pour les clients qui ont adoptés des pieds de vigne en chardonnay. Cela nous a permis d’aller voir les pieds que nous avons adoptés pour ce millésime et de les bichonner.
De retour au domaine, Jean-François a terminé la journée par une description détaillée des étapes de la préparation des vins à la mise en bouteilles, en parlant d’habillage, d’étiquetage et aussi de commercialisation des vins. La mise en bouteille est réalisée au domaine en utilisant leur propre machine, contrairement aux plus petits domaines qui font appel à des prestataires qui viennent réaliser cette étape sur place avec un camion. La taille du Domaine Chapelle lui permet d’avoir sa propre ligne de mise en bouteille ce qui apporte beaucoup de souplesse et d’adaptabilité dans leur organisation.
Le Domaine Chapelle commercialise à l’export pour une petite partie de la production (20 à 30% seulement alors qu’en moyenne en bourgogne la part d’export est de 80%). Le reste est en commercialisation directe à la clientèle particulière par volonté de maintenir un lien avec les consommateurs.
Nous avons tous passé une excellente journée sous le signe de l’apprentissage et de la convivialité. Nous serions heureux de vous retrouver prochainement au Domaine Chapelle ou un des autres partenaires de Gourmet Odyssey pour une autre journée !
Ce stage œnologique a pour but de faire découvrir tout le travail de vigneron au chai et en cave après les vendanges et jusqu’à la mise en bouteille.
Charlotte, la 32ème génération de vigneron au château, nous a accueilli dans le caveau car la tramontane, ce vent frais qui descend depuis le plateau du Larzac et typique de la région, soufflait relativement fort et nous obligeait à nous mettre au chaud.
Autour d’un café Charlotte nous a livré l’histoire de la propriété et les particularités de l’AOP Terrasses du Larzac. Gaël, l’œnologue de Gourmet Odyssey a présenté le planning de la journée, et nous étions très heureux de revoir un couple venu d’Irlande pour participer à leur troisième journée avec nous.
Il était temps de rejoindre le chai pour comprendre comment le jus de raisin devient du vin. Nous avons traversé la cour du Château pour rejoindre le chai et ses installations.
Une fois sur place, Charlotte nous a expliqué le processus de fermentation et de macération pour les vins rouges, blancs et rosés et quelle est la conduite à suivre pour chaque couleur. Nous avons abordé également les techniques de soutirage et le rôle des levures.
Le groupe a été très curieux et a interrogé régulièrement Charlotte qui répondait avec plaisir. Nous avons découvert les différentes possibilités d’élevage en œuf béton, cuve Inox, et fût de chêne pour comprendre l’intérêt et les effets de chaque procédé sur le vin. Quoi de mieux pour comprendre que de les déguster !
Nous avons ensuite goûté les derniers carignans, mourvèdres et syrahs séparément pour apprécier les caractéristiques de chaque cépage, puis Charlotte nous a donné un cours d’assemblage pour se rendre compte des possibilités qui s’ouvrent au vigneron.
L’heure du déjeuner est vite arrivée, nous nous sommes installés pour savourer un délicieux repas préparé par un traiteur local. Au menu : des œufs Mimosa aux fèves et huile de truffe, coq au vin de mamie Martine et un crémeux chocolat noir, cookies et ganache vanille en dessert. Pour accompagner le repas, nous avons dégusté 5 vins bios du domaine.
Après le repas, nous sommes allés rencontrer nos pieds de vignes adoptés. Le vent était encore bien présent et nous avons découvert toute la beauté de ce terroir en arrivant sur la parcelle de vieux Carignans planté il y a près de 70 ans par la grand-mère de Charlotte. Vint le moment de participer au concours photos « je prends mon pied » pour immortaliser ce moment et espérer gagner un Magnum.
De retour au domaine, Charlotte a terminé la journée par une description détaillée des étapes de la préparation des vins à la mise en bouteilles, elle nous a parlé d’habillage et d’étiquetage des bouteilles.
Merci à Charlotte pour nous avoir si bien accueillis, et à tous les participants pour votre enthousiasme. Nous avons hâte de goûter le millésime 2022 une fois qu’il aura terminé son élevage !
Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous a introduit à la journée pendant que nous profitions du café et des viennoiseries. Ensuite, Matthieu qui représente la 13ème génération de vigneron de sa famille, nous a présenté le Château Coutet avec sa diversité de terroirs et de cépages dans cet environnement exceptionnel où la vigne, les arbres, et les hommes vivent en parfaite harmonie depuis 400 ans.
Au chai de vinification, Matthieu nous a expliqué les fermentations que certains d’entre nous avaient déjà abordé lors de la Journée Vendanges en septembre dernier. Nous avons senti le vigneron passionné et très compétent dans toutes ses explications.
Nous avons ensuite visité le chai d’élevage qui contient les barriques qui servent à élever le vin après les fermentations. En effet, traditionnellement à Bordeaux les vins sont élevés sous bois. Au Château Coutet, le but n’est pas d’apporter trop de goût boisé au vin donc le pourcentage de barriques neuves est plutôt faible.
Nous sommes revenus ensuite dans le cuvier pour une initiation à la dégustation, animée par Benoît. Nous avons commencé par un rappel des bases pour que l’on puisse tous parler le même langage œnologique. Nous avons dégusté une première série de vin à l’aveugle. C’est un exercice extrêmement intéressant qui nous permet de nous concentrer essentiellement sur les arômes et saveurs que nous sentons pour analyser le vin. Nous évitons ainsi toute influence de l’étiquette et de nos aprioris qui vont avec.
Nous avons continué avec la dégustation, toujours à l’aveugle, des quatre cépages présents sur le domaine. Cela nous a permis de fixer les marqueurs gustatifs de ces cépages dans notre esprit. Nous nous sommes amusés ensuite à assembler ces quatre cépages dans des proportions différentes pour créer nos propres vins, comme des vrais vinificateurs bordelais à Saint-Emilion !
La matinée est passée très vite, nous sommes passé à table où nous avons continué la dégustation avec un vin blanc produit par un cousin de la famille, la cuvée Vertige du Château Grand Verdus pour accompagner la salade landaise que l’on nous a servi en entrée. Le Château Coutet 2020 s’est marié merveilleusement avec les brochettes de bœuf par la suite. Enfin, la cuvée Demoiselles 2018 a conclut magnifiquement cette dégustation de prestige. Une longueur en bouche et une complexité qui représente admirablement bien les plus jolis crus de Saint-Emilion. Une bouteille qui va sûrement traverser le temps tel les nectars les plus réputés de la région.
Après le repas, nous avons profité du retour du soleil pour aller rencontrer les pieds de vignes des parents adoptifs Gourmet Odyssey sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, non loin des prestigieux voisins de Château Coutet. Chacun a retrouvé ses pieds de vignes adoptés à l’aide d’une ardoise posée juste devant. Le point de vue a été parfait pour prendre de jolies photos dans ce lieu magnifique et ainsi participer au concours photos « Je prends mon Pieds » organisé par Gourmet Odyssey, avec comme premier prix un magnum de son domaine !
Nous avons fini la journée en visitant le chai de stockage des bouteilles. Matthieu nous a parlé de la mise en bouteille du vin et de l’étiquetage, dernières étapes avant la dégustation de ses flacons.
Un énorme merci à Matthieu pour nous avoir accueillis chez lui et à tous les participants pour cette belle journée aussi conviviale que d’habitude.
Après les présentations, nous nous sommes rendus dans le vignoble rencontrer nos pieds de vigne adoptifs et apprécier la diversité du terroir Alsacien car c’est le point de départ de l'élaboration du vin.
Nous avons pris quelques photos avec nos pieds de vigne adoptifs puis Céline nous a expliqué qu’ils étaient en pleine période de taille dans la vigne, et qu’il fallait attacher les branches qui produiront les cannes fruitières de cette année. La taille est fondamentale pour le vigneron car c’est de cette manière qu’il pourra donner du caractère au vin qu'il essaie de produire. Céline a souligné le nombre de nœuds laissés sur chaque branche et l'arcade plus petite des vignes par rapport à la majorité des parcelles de vignes voisines. Comme nous avons pu le constater, le Domaine Stentz-Buecher réduit volontairement le nombre de branches fructifères que chaque pied de vigne produira. Cela permet de maintenir un rendement en raisins plus faible par pied de vigne afin d'obtenir des raisins de meilleure qualité. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles leurs vins sont plus concentrés et plus aromatiques que la moyenne des vins d'Alsace.
Nous avons ensuite suivi le chemin des grappes depuis la vigne jusqu’au chai où Stéphane nous a expliqué le traitement des raisins selon leur couleur. Certains d'entre nous ont pu le constater directement lors de la Journée Vendanges de l'année dernière. Les raisins blancs passent dans le pressoir pour en extraire le jus et les séparer de la peau, la rafle et des pépins, tandis que les raisins rouges sont mis entiers dans la cuve pour extraire la couleur et les tanins de la peau pendant la phase de macération.
Nous avons jeté un coup d'œil au chai à barrique où les raisins de pinot noir sont élevés. Le pinot noir d'Alsace est de plus en plus acclamé par la critique. Depuis le millésime 2022, il a finalement été accepté comme l'un des cépages autorisés à obtenir le statut de Grand Cru dans le vignoble du Hengst.
Les vins blancs fermentent et sont vieillis dans des cuves en acier inoxydables ou des grands fûts de chêne. Stéphane nous a expliqué comment il suit les vins tout au long de leur processus de fermentation. Il nous a ensuite fait gouter un peu du Pinot Gris Rosenberg 2022 directement du fût pour que l’on découvre un vin qui n'est pas encore terminé. Il était encore un peu trouble, picotait un peu sur la langue et n'avait pas encore développé tout son potentiel aromatique, mais c'était formidable d'avoir la chance de goûter un vin à ce stade.
Céline a ensuite organisé une dégustation à l’aveugle. Avant de gouter nous avons appris les étapes clés de la dégustation et comment utiliser pleinement ses sens lorsque l’on déguste. La première série comprenait 3 vins, le défi était de décrire ce que nous avions pensé de chaque vin et de nommer les arômes que nous avions pu identifier. Il n'est pas toujours facile de mettre des mots sur nos sensations ! Ensuite, nous avons essayé de déterminer les différences entre ces trois vins. Différents cépages, différents millésimes ... ? Beaucoup de suppositions ont été faites, mais aucune n'était correcte ! Il s'agissait en fait du même cépage, le riesling. La différence réside dans le type de sol. Le premier vin était le Riesling Tradition, produit à partir de raisins cultivés principalement dans la plaine alluviale. Le second était le Riesling Ortel, issu d’un sol argilo-calcaire-marneux. Le troisième vin était le Riesling Steingrubler Grand Cru issu d’un sol argilo-sableux établie sur des marnes et conglomérats calcaires oligocènes, partiellement recouverts d’éboulis et arènes granitiques. Comme nous l'avions noté, ces trois terroirs produisent des vins très différents en termes de goût, d'arôme et de complexité, ce qui contribue également à expliquer les différents niveaux de vin dans la hiérarchie des AOC alsaciennes.
La série suivante comportait 2 vins différents. Cette fois-ci, il s'agissait de différents cépages afin de montrer la différence entre le pinot blanc, plus floral, et le pinot gris, plus mielleux et fumé.
Nous avons continué notre dégustation autour du déjeuner avec des spécialités alsaciennes. Kouglof, choucroute, fromage local et une forêt noire en dessert. Repas dégusté avec le Who Am I 2018, assemblage de pinot blanc, pinot gris et riesling, le Gewurztraminer Rosenberg 2019 et le Pinot Noir Tradition 2019.
Après le repas nous sommes retournés dans la cave pour en apprendre plus sur le travail de mise en Bouteille et d’étiquetage. Stéphane nous a montré les filtres utilisés pour clarifier le vin et enlever les dernières levures mortes. Nous avons découvert les différents choix de bouchons possibles ainsi que leurs alternatives et nous avons vu les machines utilisées pour l'embouteillage et l'étiquetage.
Stéphane nous a aussi expliqué comment le Crémant d’Alsace est fabriqué et nous a montré la caisse rotative utilisée pour recueillir tout le dépôt dans le goulot des bouteilles.
La journée s’est terminée dans l’œnothèque où une sélection de vins est vieillie en bouteille avant d'être vendue en tant que vieux millésimes.
Ce fut une journée très instructive et nous sommes impatients de déguster à nouveau notre Pinot Gris Rosenberg 2022 lorsqu'il sera prêt en fin d'année !
Nous avons passé une superbe journée samedi dernier dans les Côtes du Rhône au Château Cohola. Nous étions à Sablet pour découvrir tout le travail en cave à partir des vendanges jusqu’à la mise en bouteille et l’étiquetage.
La journée à commence par une visite du domaine afin de rencontrer nos pieds de vignes adoptifs et prendre quelques photos d’eux pour immortaliser le moment ! C'était aussi l'occasion de se rappeler que la qualité du vin dépend de celle des raisins cultivés dans le vignoble. L’emplacement des vignes est idyllique, elles surplombent la vallée du Rhône avec une superbe vue, nos vignes avaient l’air très heureuses
Nous nous sommes ensuite dirigés vers le chai suivant le chemin des raisins lors de vendanges. Quentin et Jeff du Château Cohola nous ont expliqué comment les grappes passent dans l'égrappoir pour enlever les raisins de la rafle et sont ensuite envoyés dans les cuves pour commencer le processus de fermentation.
Une fois en cuve deux processus de fermentation opèrent. La première transforme le sucre des raisins en alcool grâce au levures qui se trouvent naturellement dans le raisin. La seconde est la fermentation malolactique, elle change l’acide malique en acide lactique qui adoucit le vin et lui donne plus de profondeur. Quentin nous a aussi expliqué comment la couleur et les tanins sont extraits du raisin lors de la phase de macération.
Quand les fermentations sont terminées les vins commencent leur période de vieillissement. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la cave ou sont entreposés les barriques. La plupart des vins vieillissent en fût de chêne de 650 litres mais une partie du vin est également élevée dans des fûts en acier inoxydable et dans des jarres en terre cuite. Quentin nous a expliqué les avantages de chacun et leur impact sur le vin. Nous avons même pu déguster du vin directement depuis la barrique.
Le Syrah qui vieillissait dans l'un des fûts en acier inoxydable devait être soutiré pour séparer le vin des lies. Jeff a installé la pompe et les tubes nécessaires, et nous l'avons regardé soutirer le vin et le pomper dans un second tonneau en acier inoxydable.
Quand la première barrique fut vide, Jeff l’a ouverte afin que l’on puisse regarder l’intérieur, certain ont même pu gouter le vin directement depuis le fût !
Nous nous sommes ensuite rendus dans la salle de dégustation ou Mark nous a expliqué les principes de la dégustation et comment utiliser tous ses sens pour déguster et comparer les différents vin qui avaient été ouverts pour nous. Nous avons commencé par une dégustation à l’aveugle de deux vins. Nous avons pris le temps de comparer leurs caractéristiques avant de faire apparaitre leur différence.
Nous avons ensuite comparé deux assemblages différents de grenache et de syrah que Quentin avait préparés pour nous afin de voir comment un vin change s'il est dominé par le grenache ou la syrah, avant de comparer le même vin qui avait été vieilli dans une cuve en acier inoxydable et celui qui avait été vieilli dans un tonneau de chêne. Comme nous l'avons appris, les options et les décisions à prendre par le vigneron sont nombreuses et variées.
Après toutes ces dégustations de vins, nous commencions à avoir un peu faim, et le délicieux déjeuner préparé par l'un des restaurants locaux était donc le bienvenu. Pour l'apéritif, nous avons dégusté le Château Cohola Sablet rosé 2021, suivi de la Cuvée Fruit 2021 avec de la caillette. Nous avons associé le Château Cohola Sablet rouge 2018 au plat avec de la daube provençale, et le Château Cohola Sablet blanc sans sulfites ajoutés 2022 au fromage de chèvre et un carré de miel de la ruche. Le repas s'est terminé par une tarte aux mirabelles, accompagnée du vin rouge Château Cohola.
Après le déjeuner, nous sommes retournés à la cave pour nous familiariser avec la dernière étape du processus de vinification, en abordant des sujets tels que la mise en bouteille, l'étiquetage et les différentes options disponibles pour le choix des bouchons.
C'est ainsi que la journée s'est achevée. Comme nous l'avions également appris lors des journées Découverte et Vendanges, la viticulture est un métier merveilleusement diversifié, et nous sommes repartis revigorés par la passion que dégage l'équipe du Château Cohola. Nous sommes impatients de revenir !
Ce réchauffement se traduit par beaucoup d’épisodes climatiques extrêmes qui affectent tout particulièrement la vigne. On pense en premier à la chaleur et la sècheresse qui ont fortement impacté le millésime 2022 dans toutes les régions, provoquant également des incendies dévastateurs en Aquitaine notamment.
Le climat doux hivernal pousse la vigne débourrer plus tôt et s’exposer au gel printanier qui peut facilement ruiner les premiers bourgeons. La grêle lors des orages d’été laisse d’important dégâts, tout autant que les inondations qui propagent les maladies de vigne… Chaque épisode extrême fait prendre conscience aux vignerons qu’il est important d’agir contre le réchauffement climatique. On note d’ailleurs que le monde viticole est devenu l’un des secteurs économiques le moins climatosceptique car chaque millésime est directement touché par les fluctuations du climat. La fameuse « année normale » dont parle chaque vigneron devient de plus en plus anormale.
Les étapes du développement de la vigne ont évolué depuis plusieurs décennies. En effet, dues aux températures hivernales plus douces, la vigne débourre de plus en plus tôt, ce qui pose un problème lors des premières gelées auxquelles elle est donc exposée. La période des vendanges a elle aussi changé et se déroule environ deux à trois semaines plus tôt par rapport aux années 80.
Le réchauffement climatique n’influence pas seulement les étapes du développement de la vigne, il impacte également la qualité des raisins et donc du vin. Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité. Par exemple, lors des épisodes de sécheresse extrême, la vigne se retrouve en stress hydrique. Ce phénomène entraine le diminution des échanges gazeux (photosynthèse et transpiration) et provoque un arrêt précoce de la croissance végétative. Il peut causer des pertes de rendement considérables car moins de baies par pied de vigne et des raisins plus petits.
Le réchauffement climatique impacte donc directement la qualité des raisins et, la chaleur les rend plus sucrés. Ce qui rend des vins plus alcoolisés et moins acides, l’équilibre tant important dans un bon vin est alors perdu. Le vin est plus plat, beaucoup plus instable, moins apte au vieillissement, et plus difficile à conserver. Les vins trop forts en alcools ne sont pas vraiment adaptés à la demande actuelle ce qui amène les vignerons à chercher des alternatives. On note que dans toutes les régions viticoles les vins prennent environ 0.5° à 1° d’alcool par décennie depuis une trentaine d’années. Les vins perdent petit à petit leur identité historique et changent au fil du temps.
La première solution est le changement des pratiques viticoles qui est déjà en cours d’évolution depuis plusieurs années. Les vignerons ont été contraints par la force des choses d’utiliser de nouvelles techniques de taille, d’irrigation ou encore d’enherbement.
Le Château Cohola situé dans la vallée du Rhône l’a bien compris. Jérôme et Cheli ont choisi d’utiliser une conduite de vigne en échalas car elle présente plusieurs avantages. Chaque pied de vigne pousse sur échalas, un piquet pouvant mesurer jusqu’à deux mètres. Cette technique à l’avantage de permettre à la vigne de se faire elle-même de l’ombre et ainsi de mieux résister en cas de canicule. Cela permet également au vent de mieux circuler et donc de mieux sécher les raisins afin d’éviter les maladies.
Certains vignerons choisissent d’irriguer leurs vignes lors des sécheresses. Une solution peu écologique mais justifié selon eux comme nécessaire à la survie de leur vignoble. Les avis sont controversés et l’irrigation est interdite ou très règlementée en fonction des AOP.
Une idée très intéressante est d’encourager la mise en place et développement des champignons mycorhiziens dans la vigne. La vigne et les champignons travail en symbiose. Les champignons captent l’eau avec leurs longs filaments qui peut couvrir une surface entre 40 et 100m² pour chaque 1m², et le fournir aux racines de la vigne. En échange, la vigne apporte du CO² lors de la photosynthèse aux champignons.
Voici la liste des nouveaux cépages autorisés (Source : bordeaux.com) :
Cépages rouges :
Cépages blancs :
Beaucoup d’études sur ces nouveaux cépages sont encore menées actuellement dans d’autres régions. Le changement prendra plusieurs années mais les vins tendent à évoluer petit à petit.
Si la situation reste telle quel, il faut compter +3° à 5° d’ici 2100. Greenpeace a mené une étude qui démontre que pour continuer à produire du vin, les vignobles actuels devraient se déplacer de 1000km vers l’hémisphère nord ou de 1000km vers l’hémisphère sud. Ainsi les grands crus pourraient être produits au Royaume Unis en Norvège ou bien au Danemark. Ces pays ont déjà commencé à produire du vin. En 40 ans le Royaume-Uni est passée de quelques vignobles à plus de 700 aujourd’hui.
Nous espérons quand même que d’ici 2050 la température aura été limitée au-dessous des 2° grâce aux engagements de la COP21 et que nous pourrons encore apprécier les bons vins français car les vignobles auront su s’adapter au réchauffement climatique.
Comme cadeau de Noël, permettez à votre proche d’adopter des pieds de vigne bio le temps d’un millésime afin qu’il puisse suivre l’élaboration de sa propre cuvée de vin. Il recevra en fin d’expérience ses bouteilles avec des étiquettes personnalisées issues de ses pieds de vignes adoptés.
Si vous souhaitez aller plus loin vous pouvez même ajouter un ou plusieurs stages œnologiques au domaine afin qu’il puisse rencontrer son vigneron et participer lui-même à l’élaboration de sa cuvée !
Nous proposons 3 types de stages oenologiques : La Journée Découverte qui permet de participer au travail en vigne et de découvrir les enjeux de travailler en Bio. Lors de la Journée Vendanges, allez récolter les raisins en vigne tel des vendangeurs ! Et si vous êtes plus intéressé par le travail en cave, participez à la Journée Vinification, vous découvrirez les choix du vigneron dans l’élevage de ses vins et pourrez même gouter les vins en cours d’élevage.
Toutes les Journées sont participatives. Elles sont incluses pour deux personnes et comprennent le déjeuner ainsi qu’une dégustation. Le vigneron vous accompagnera toute la journée de 9:30 à 16:00 !
Les coffrets Expérience Vin Gourmet Odyssey peuvent être commandées jusqu’au 21 décembre en France et jusqu’au 20 décembre à l’étranger pour les recevoir à temps le jour de Noël.
Pas de panique pour les cadeaux de Noël de dernière minute, si vous commandez après ces dates mais avant 16:00 le 24 décembre nous vous enverrons par email le certificat d’adoption de pied de vigne pour que vous puissiez le glisser sous le sapin de Noël !
Retour sur la Journée Vendanges passée au Château Cohola dans la Vallée du Rhône le samedi 17 septembre. Accompagné de nos apprentis vignerons nous avons assisté Jérôme et Cheli, le couple de vignerons du Château Cohola. L’objectif de ce stage oenologique est d’accompagner les vignerons tout au long d’une journée de vendanges, en suivant les raisins de la vigne jusqu’en cuve. Une manière ludique pour les participants de l’Expérience Vin Gourmet Odyssey de comprendre le travail réalisé par les vignerons lors des vendanges.
Nous avons encore passé deux superbes Journées Vendanges à Saint-Emilion, au Château Coutet. Nous avons été chaleureusement accueillis par Alain et Matthieu, les vignerons père et fils de cette exploitation familiale, qui nous ont appris à récolter les raisins en suivant leur parcours au cours de la journée, des vignes aux cuves. Comme nous l'avons appris, les vendanges ne se limitent pas à la simple cueillette des raisins !
Après les présentations, nous nous sommes dirigés directement dans le vignoble, en grimpant à flanc de colline pour atteindre le célèbre plateau calcaire de Saint-Emilion, où se trouvent les meilleures parcelles, dont le vignoble Peycocut, où se trouvent les vignes adoptées par Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour retrouver chacun notre micro-parcelle de vigne, prendre quelques photos et admirer le beau paysage de vignobles en pente, de châteaux et de la flèche de l'église de Saint-Emilion.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la parcelle de vignes à récolter. Là, on nous a donné à chacun un panier et une paire de sécateurs, et nous avons écouté les instructions sur les raisins à cueillir, ceux à laisser, et comment couper les grappes en toute sécurité sans se couper les doigts !
Par deux, nous nous sommes répartis dans les rangs et avons commencé à récolter les raisins. Cette année, les raisins étaient d'excellente qualité, ce qui nous a facilité la tâche. Il y avait très peu de choses à trier, et pratiquement tous les raisins étaient à cueillir.
Une fois nos paniers remplis, nous les avons vidés dans des caisses plus grandes qui ont ensuite été ramenées au début de la rangée. Il est important de ne pas écraser les raisins à ce stade, et les caisses garantissent qu'ils ne seront pas écrasés par le poids des raisins au-dessus d'eux.
Une fois que nous avons rempli toutes les caisses, nous les avons chargées sur la remorque pour les ramener à la cave et les placer à l'ombre. Nous avons suivi et nous sommes arrêtés dans le jardin devant le château pour un verre de vin bien mérité !
Nous nous sommes ensuite attablés pour un délicieux déjeuner composé d'une salade vigneronne, d'une suprême de pintade, farci aux aiguillettes de canard et sauce morille foie gras, et d'un dessert de miroir brun chocolat déposé sur son croquant praliné, en dégustant par la même occasion les vins Château Coutet 2019 et Les Demoiselles Saint-Emilion Grand Cru 2018.
L'après-midi, notre mission était de mettre en cuve nos raisins récoltés. Tout d'abord, nous avons dû séparer les baies de raisin des rafles. Cette opération est normalement réalisée par une machine à égrapper, mais au Château Coutet, les raisins des meilleures parcelles sont faits à la main, y compris ceux que nous avons cueillis. Par quatre, nous nous sommes réunis autour des tables et avons retiré chacun des raisins à la main, en les plaçant dans un panier séparé, et en jetant les tiges dans un bac. Les tiges seront ensuite épandues dans les vignobles pour rendre des nutriments au sol. Cela nous a également donné l'occasion de retirer les raisins secs ou les feuilles qui auraient pu se retrouver par inadvertance dans les paniers.
Les paniers pleins de baies de raisin ont ensuite été vidés dans un grand seau, et nous les avons légèrement écrasés à l'aide d'un poteau en bois pour briser les peaux et libérer une partie du jus. Ces raisins ont ensuite été vidés dans une cuve, où ils commenceront le processus de fermentation dans quelques jours, lorsque les cellules de levure naturellement présentes sur les peaux de raisin, prendront vie et commenceront à transformer le sucre en alcool.
Alain et Matthieu nous ont montré la machine à égrapper et la table de tri utilisées pour la majorité des raisins de la cave, en nous expliquant leur fonctionnement et comment les raisins sont pompés dans l'une des cuves.
Nous avons ensuite découvert le travail lors des phases de fermentation et de macération pour suivre la transformation du sucre en alcool, et pour extraire la couleur et les tanins des peaux de raisin. Au Château Coutet, l'extraction se fait principalement en soutirant le jus du fond de la cuve et en le remontant dans la partie supérieure pour le filtrer à travers le chapeau de peau et de pépins qui a été poussé à la surface par le gaz carbonique libéré pendant la fermentation.
Alain et Matthieu seront très occupés pendant les 3 à 4 prochaines semaines à suivre et à gérer chacune des cuves jusqu'à ce que la fermentation soit terminée et que le vin soit prêt à être transféré dans les barriques.
Nous sommes impatients d'en apprendre davantage sur ce travail et sur le reste du processus de vinification pour vieillir, assembler et préparer le vin pour la mise en bouteille lors des Journées Vinification l'année prochaine.
Retour sur les deux belles Journées Vendanges du 3 et 10 septembre au Château de Jonquières, un magnifique domaine familial du Languedoc en Terrasses du Larzac. Nous y étions avec les clients de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey venu participer à la récolte des raisins. L’objectif était d’en apprendre davantage sur le travail de vigneron au moment des vendanges. Ces derniers ont pu participer à la cueillette des raisins ainsi qu’à la transformation en vin en passant par la fermentation et la macération.
Charlotte et Clément, jeune couple de vigneron, faisant partie de la 32eme génération de vignerons du domaine, nous ont accueilli dans la cour du château autour d’un café. Ils affichaient un large sourire qui cachait peut-être un peu le stress de cette période cruciale dans l’année d’un vigneron, les vendanges !
Après quelques explications sur l’histoire du domaine, la présentation du millésime 2022, de l’AOP Terrasses du Larzac, et du déroulement de la journée, nous avons été équipés d’un sceau et d’un sécateur. Ainsi, nous avons pris la route pour une parcelle de syrah toute proche. Il est important de récolter le raisin tôt dans la matinée afin de préserver au maximum ses qualités.
Notre groupe s’est rendu à pied dans les vignes. Clément nous suivait en tracteur avec une remorque dans laquelle nous pourrions délicatement entreposer notre récolte.
Une fois sur place nous avons appris le geste minutieux qui doit être rapide et précis afin de récolter ce précieux fruit sans le détériorer mais aussi sans nous blesser. Il fallait parfois effeuiller la vigne pour accéder plus facilement aux grappes.
La récolte a été généreuse et qualitative cette année malgré ce millésime chaud. La vigne a su s’adapter et rester reconnaissante des soins apportés durant toute cette année. Les apprentis vignerons s’en sont bien rendu compte grâce à cette Journée Découverte.
Une fois nos sceaux remplis, nous les avons vidés dans la remorque.
Nous nous sommes rapidement rendu compte que c’est un travail très difficile. La position prise pour cueillir les raisins est parfois inconfortable, certaines rangées sont plus prolifiques que d’autres, des néo-vendangeurs sont moins rapides que d’autres… Toutefois, le groupe a été très solidaire. Nous avons réussi en un peu plus de 2h à récolter la parcelle en équipe tels de véritables vignerons !
Nous effectuions une petite pause rafraîchissement lorsque Charlotte nous a informé que Clément était déjà prêt à encuver la récolte.
Il ne fallait pas perdre de temps, alors nous avons ramené nos belles grappes au chai pour pouvoir rapidement les mettre en cuve et commencer un tout nouveau travail.
Nous avons nettoyé les sceaux et les sécateurs avec de l’eau afin qu’ils soient prêts pour leur prochaine utilisation, et, là encore c’est l’esprit d’équipe qui a été mis à l’honneur.
Clément a soigneusement positionné les palox devant le chai pour déposer la récolte dans l’égrappoir fouloir.
Cette étape est en quelque sorte le premier pas dans l’élaboration du vin et consiste à séparer le raisin de la rafle qui est la structure herbacée de la grappe (reste végétaux, feuilles, débris de sarments). On évite ainsi des saveurs non désirées comme l’astringence.
Une fois les grains de raisins libérés de leur rafle ils ont été placé dans une cuve en inox qui leur a été dédié pour commencer le processus de fermentation. Durant toute cette étape nous avons accompagné et aidé Clément.
C’était aussi le bon moment pour que Charlotte nous explique les différences entre le travail des vins blancs, rouges ou rosés. En effet le processus est très différent. Par exemple, les vins rouges restent en contact avec les peaux du raisin pendant les phases de fermentation et de macération, qui peut durer une vingtaine de jour. Les blancs, eux, sont pressés immédiatement pour les séparer de la peau avant que la fermentation commence.
Nous en avons profité pour déguster quelques jus qui étaient en fermentation depuis une dizaine de jours. Charlotte nous a proposé de tendre l’oreille sur les cuves pour écouter les effets de la fermentation.
L’heure du déjeuner est très vite arrivée. Nous nous sommes installés dans la cour du château à l’ombre des arbres pour déguster 5 vins bios du domaine et profiter d’un déjeuner préparé par un traiteur local.
Ce fut un moment de partage où les participants ont questionné les vignerons sur leur mode de vie, l’engagement quotidien que cela demande, et les différences entre les vins que nous avons dégusté.
Après le repas, nous sommes partis rendre visite aux pieds de vignes adoptés. Après une petite balade digestive dans le village de Jonquières nous sommes arrivés sur notre parcelle. Nous avons pu participer au concours photos « je prends mon pied » pour immortaliser ce moment et espérer gagner un magnum de vin.
La journée s’est terminée au caveau du Château où certains d’entre nous ont fait l’acquisition de belles bouteilles pour enrichir leur cave ou les partager avec des amis.
Nous espérons tous vous revoir lors des Journées Vinification l’année prochaine !
A notre arrivée, Mark, le fondateur de Gourmet Odyssey, et Céline, la vigneronne du Domaine Stentz-Buecher ont commencé par introduire la journée. Nous nous sommes ensuite directement rendus dans les vignes du grand cru Steingrubler avec Céline, son père, Jean-Jacques, et quelques membres de l'équipe des vendanges du domaine. Céline nous a équipé d’une paire de sécateurs et d’un sceau, nous a expliqué quels raisins cueillir, et nous a donné des conseils utiles pour éviter de nous couper les doigts !
Par équipe de deux ou quatre, on nous a ensuite attribué une rangée et nous avons commencé la récolte. Les raisins que nous cueillions provenaient du cépage Gewurztraminer. Ils étaient en parfait état et avaient un goût délicieux ! Il y avait très peu de mauvais raisins à trier, nos sceaux se sont donc très vite remplis.
Lorsque les sceaux étaient pleins, nous les faisions passer sous les rangs jusqu'à atteindre le rang central du porteur. Là, à tour de rôle, deux personnes portaient une hotte sur leur dos que nous remplissions ensuite de sceaux de raisin. Il est surprenant de constater à quel point le raisin peut être lourd. Lorsque la hotte est pleine elle peut peser entre 40 et 50 kg.
Les porteurs ont ensuite déposé leur charge dans la remorque. Ils ont du grimper sur une échelle et renverser délicatement les raisins à l'intérieur. Il faut les faire basculer par-dessus son épaule, une technique un peu difficile la première fois, mais notre équipe d'apprentis vendangeurs a rapidement pris le coup de main !
Lorsque nous avons terminé nos premières rangées qui étaient en montée, nous nous sommes attelé a celles d’après en redescendant. Le relief rendait la tache un peu plus difficile physiquement, mais facilitait la cueillette des raisins car nous avions moins besoin de nous baisser pour attraper les grappes.
Une fois la récolte de la parcelle de vigne terminée, nous nous sommes réunis autour de la remorque pour admirer notre travail, laver nos mains pleines de jus de raisin collant, et boire un rafraîchissement. Une pause bien méritée !
Nous nous sommes ensuite rendus à une autre parcelle, le Rosenberg, pour rencontrer nos pieds de vignes d'adoption. Les raisins avaient été cueillis plus tôt dans la semaine car ils avaient déjà atteint une maturité optimale. Nous avons pris du temps afin de prendre quelques photos et d’admirer la vue sur les vignes et châteaux voisins.
De retour à la cave, nous avons rencontré Stéphane, le frère de Céline et vigneron. Nous avons aidé à ratisser les raisins de la remorque pour les faire entrer dans le pressoir en dessous.
Stéphane nous a ensuite expliqué le fonctionnement du pressoir. Celui-ci a été conçue pour utiliser la force de gravité plutôt que des pompes, afin d’amener le jus dans une cuve de rétention. Le jus va y reposer entre 24 et 48 heures, on appelle ça le processus de "débourbage". Les petites particules solides de peau, de pépins et de tiges qui ont réussi à passer au travers du pressoir se déposent au fond de la cuve et le jus devient plus clair.
Nous sommes ensuite retournés dans la cour, où Céline nous avait préparé une dégustation de vins. Moment mérité après cette matinée intense. Elle nous a d’abord servi un superbe Crémant d'Alsace naturellement pétillant. Pour chacun des vins suivants, nous devions dire quels arômes et goûts nous pouvions identifier, et essayer de deviner de quel cépage alsacien il s'agissait. Une tâche facile pour Céline, mais pas aussi facile pour le reste d'entre nous !
Après le crémant Céline nous a servi un Pinot Gris Rosenberg 2019, le vin choisi pour l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, suivi d'un Sylvaner Vielles Vignes 2018, d'un Riesling Steingrubler Grand Cru 2017 et d’un Gewurztraminer Hengst Grand Cru 2019 pour finir.
Nous avons ensuite poursuivi la dégustation lors du déjeuner avec le Pinot Blanc 2019, le Pinot Noir 2020 et le Gewurztraminer Rosenberg 2019 pour accompagner la charcuterie locale, les fromages et la tarte aux pommes. Un vrai délice !
Après le déjeuner, nous sommes retournés à la cave où Stéphane nous a montré la salle de fermentation. C’est ici que les vins blancs vont commencer le processus de fermentation, c’est à dire la transformation du sucre présent dans le raisin en alcool. Il nous a aussi expliqué comment il surveille la progression de ces vins tout au long du processus. Nous avons ensuite écouté les cuves et les fûts se gargariser.
Stéphane a expliqué comment les baies sont séparées des rafles, puis mises en cuve. Les raisins du Pinot Noir ne vont pas tout de suite dans le pressoir. En effet, le jus du Pinot Noir est clair, la couleur du vin se trouvant dans la peau, il faut donc que le jus reste en contact avec les peaux pour pouvoir en extraire la couleur.
Les tanins qui se trouvent également dans la peau donnent du corps au vin. Pendant la phase de fermentation, du dioxyde de carbone est libéré, ce qui pousse la peau à la surface, formant un chapeau solide. Ce chapeau doit être brisé et poussé dans le jus pour que l'extraction de la couleur et des tannins ait lieu. Au Domaine Stentz-Buecher, cette opération est réalisée par la méthode du pigeage.
Stéphane nous a expliqué cette méthode et nous a montré comment utiliser les grosses cannes, ou piges, pour casser le chapeau. Nous avons tous essayé à tour de rôle, et nous nous sommes rendu compte que c'est un travail plus difficile qu’il n’en à l’air, le bouchon est en fait très difficile à enfoncer ! Le travail devient plus facile au fur et à mesure que la fermentation progresse, mais c'est toujours quelque chose qui doit être fait une ou deux fois par jour pour chaque cuve !
Avant même de nous en rendre compte, la journée touchait à sa fin. Nous sommes impatients de revenir l'année prochaine pour les Journées Vinification, et d'en apprendre plus sur tout le travail qui suit la récolte afin d’élever les vins et les préparer pour la mise en bouteille.
Merci à tous d'avoir fait de cette journée un succès!
Nous avons accueilli nos apprentis vignerons au Domaine Chapelle à Santenay en Bourgogne pour les Journées Vendanges le 27, 28 et 29 août. 2022 est une année très précoce suite aux fortes chaleurs ces derniers mois. Notre objectif pour la journée a été de récolter les raisins, de suivre leur chemin jusqu’en cuve, et d’en apprendre davantage sur le travail en cave au moment des vendanges. Les vendanges ne consistent pas seulement à couper des grappes !
Après une introduction à la journée et l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et à l’histoire du Domaine Chapelle dans le parc, nous avons rejoint les vignes du Clos des Cornières pour les clients qui ont adoptés des pieds de vigne en pinot noir, et les vignes des Crays pour ceux qui ont adoptés des ceps de chardonnay.
C’est de façon ludique dans la vigne, que nous avons fait connaissance avec nos pieds de vignes adoptés, sur le thème photographique « Je prends mon pied ! » A ce propos n’oubliez pas de nous soumettre par mail votre plus beau cliché pour participer à notre grand jeu concours ! Un magnum de Santenay est à gagner !
Après cette mise en route joyeuse, c’est tout aussi motivés que nous avons rejoint la partie Parc du Clos des Cornières pour vendanger les belles grappes que ce millésime exceptionnel nous a réservé.
Les dernières années ont été difficiles du point de vue des conditions climatiques alors nous sommes tous ravis de ce millésime 2022 qui nous offrent des raisins sains, murs et en quantité normale !
Jean-François et Simon nous ont donné une paire de sécateurs chacun et nous ont expliqué comment couper les grappes, quels raisins à vendanger et quels raisins à laisser sur pied. Les grappes mûres se trouvent en bas du pied et comme nous avons vite remarqué, les ceps de vigne en Bourgogne sont très bas !
Par couple, nous avons pris un rang et nous avons commencé les vendanges. D’abord, nous avons effeuillé la vigne pour bien voir les grappes. C’est ensuite beaucoup plus facile de couper les grappes sans risque pour les doigts !
Nous avons placé des grappes dans les cagettes. C’est la meilleure méthode de vendanger pour des pinots noirs qui ont une peau très fragile. La cagette évite que les grappes soient écrasées par le poids d’autres grappes, et assure que les raisins arrivent à la cuverie en parfait état.
Le travail de vendanges est un travail difficile physiquement, nos dos et nos jambes l’ont bien compris ! Mais quelle satisfaction de remplir nos caisses de belles grappes ! Et de voir le bout du rang arriver !
Une fois les cagettes remplies, nous les avons ramenés au bout de la rangée pour les mettre dans le camion et qu’elles soient transporté jusqu’au domaine.
Après l’effort vient le temps du réconfort. Un apéritif avec un Santenay Villages blanc 2020 nous a été servi dans le parc du domaine accompagné des fameuses gougères bourguignonnes.
Puis nous avons pris place pour partager le repas de vendangeurs : Œuf poché sur un lit forestier, pièce de veau et son risotto de pommes de terre et pour finir un délicieux framboisier. 3 vins ont dignement accompagné ce menu : un Bourgogne Aligoté, un Santenay Clos des Cornières 2019 et un Santenay 1er cru Les Gravières 2016 ! Quel festin !
En début d’après-midi nous avons rejoint la table de tri pour participer aux étapes de réception de la vendange et d’encuvage.
Nous avons appris comment le travail s’organise autour de la table de tri et nous y avons pris part. La qualité du raisin est tellement belle cette année que nous n’avons pas eu un travail trop stressant ! Nous avons cependant dû enlever les grains très secs que la sècheresse a pu former sur certaines grappes, mais finalement il n’y en avait que très peu.
Nous avons ensuite rejoint la cave de fermentation à l’étage inférieur. Les baies désolidarisées de la rafle par le fouloir égrappoir tombent par gravité dans un wagonnet. Celui-ci une fois remplit est apporté à proximité de la cuve par une dame qui déverse la récolte dans un ascenseur, « la girafe » qui apporte les baies directement dans la cuve, sans pompage.
Ce processus d’encuvage est très respectueux de la matière et garde son intégrité pour la phase de macération pré fermentaire à froid qui va alors débuter.
Pendant 3 jours la vendange en cuve sera maintenue à froid pour macération puis la température sera réchauffée pour permettre la fermentation. Celle-ci va durer 10 jours environ. Simultanément nous procédons à la macération et aux pigeage remontages pour extraire la couleur et les tanins. La macération durera quant à elle 3 semaines.
Viendra alors le temps de la séparation du jus et des parties végétales pour l’entonnage dans les fûts pour débuter la phase d’élevage des vins durant une année environ ! Nous apprendrons plus sur tout le travail en cave après les vendanges jusqu’à la mise en bouteilles lors des Journées Vinification au printemps prochain.
L’heure de fin de cette belle journée est vite arrivée et c’est après avoir récupéré quelques beaux flacons pour certains d’entre nous que tout le monde a repris son chemin en se promettant de revenir bientôt en terre bourguignonnes à Santenay !
1ère étape : le visuel
La première étape consiste à placer son verre de vin au-dessus d’une surface claire voir blanche idéalement près de la lumière. On pourra déjà déceler sa limpidité grâce à la présence d’éventuelles particules en suspension, son acidité, si des larmes coulant le long de la paroi du verre sont épaisses c’est que le vin sera gras et inversement si les larmes sont fines et coulent assez rapidement le vin sera plutôt acide.
Et son âge, grâce à la couleur on peut facilement deviner si c’est un vin jeune ou évolué. Pour les vins rouges la couleur sera du rouge vif violet pour les plus jeunes au tuilé pour les plus âgés. Pour les vins blancs du jaune voir vert pâle à l’ambré.
2ème étape : l’olfactif
Cette étape se fait en 2 temps. D’abord le premier nez pour sentir le vin sans agiter le verre, puis le second nez ou on va agiter le verre pour oxygéner le vin de manière à libérer ses arômes moins volatiles. Souvent, il y a une grande différence entre le premier et deuxième nez.
Il existe plusieurs familles d’arômes. ; Les arômes primaires, secondaires, et tertiaires. Les arômes primaires proviennent des raisins récoltés ; On peut retrouver une grande variété d’arômes primaires, comme le côté floral (acacia, chèvrefeuille, jasmin, rose, lilas, etc…), fruité (ananas, pomme, citron, mangue, pêche, abricot, framboise, cassis, myrtille etc…), végétale (anis, thym, herbe, poivron, fenouil...), ou encore épicées (cannelle, poivre, muscade…).
Les arômes secondaires sont issus de la fermentation ; on retrouve trois groupes bien distincts. Ceux dits « fermentaires » tels que les notes de brioche, de levure ou de biscuit, « les lactés » comme le beurre, le yaourt, le lait et enfin les « amyliques » avec des goûts de bonbon anglais, vernis à ongles ou encore banane.
Et les arômes tertiaires sont développés au cours de l’élevage du vin plusieurs mois après la récolte du raisin. Les fûts développent des arômes boisés (cèdre, chêne, vanille, eucalyptus), épicés (poivre, réglisse, cannelle) ou empyreumatiques (pain grillé, café, noisettes grillés, tabac).
3ème étape : le gustatif
Lors de la dégustation au sens propre du terme. Il vous faut prendre une petite quantité de vin en bouche, aspirer de l’air en entrouvrant les lèvres puis expirer par le nez afin de faire circuler les arômes et ensuite boire ou cracher. A vous de choisir !
3 moments à retenir :
- L’attaque : analyse du moment où vous prenez le vin en bouche elle peut être faible, franche ou intense
- Le milieu en bouche : analyse de la texture de vin ainsi que ses arômes. Est-ce que c’est rond, acidique, y-at-il des arômes nouveaux qui se sont développés depuis la deuxième étape ?
- La finale : analyse de la longueur en bouche (l’empreinte que le vin laisse en bouche). Une fois que vous avez avalé le vin, quelle sensation prévale, et combien de temps dure-t-elle ? S’il y a beaucoup de tannins, le vin aura plus de longueur en bouche, et un vin qui est plus fruité est plus susceptibles d’avoir une finale plus courte.
Ainsi, l’importance de nos sens est primordiale dans les étapes de la dégustation. En suivant ces étapes vous allez pouvoir commenter un vin plus facilement et le comparer avec d’autres. Des aptitudes pour la dégustation s'améliorent avec la pratique en se souvenant des caractéristiques des vins que vous avez goûté dans le passé. Vous pouvez prendre un petit carnet afin de noter vos critiques. Et il ne faut jamais oublier les choses les plus importantes quand on déguste du vin; Ça commence avec « j’aime le vin, ou je ne l’aime pas. » Et puis, nous avons chacun nos propres perceptions d’odorat et de goût, alors cela reste un sujet très subjectif !
Pour aller plus loin, vous pouvez participer à un stage œnologique avec le vigneron et un œnologue de Gourmet Odyssey lors d’une Journée Vinification, et affiner vos connaissances en dégustation de vin chez un de nos vignobles partenaires, tous certifiés bio, afin d’apprendre tout ce qu’il se passe dans un chai, dès les vendanges jusqu’à ce que le vin soit prêt à boire. Au cours de la journée vous allez pouvoir comprendre comment les différentes fermentations peuvent changer le profil du vin, participer à un cours de dégustation pour vous aider à développer vos sens de la vue, de l’odorat et du goût, déguster des vins en élevage et participer aux ateliers pour mieux comprendre les phases d’élaboration et d’assemblage du vin.
En mai et juin, nous avons accueilli nos parents de vigne adoptifs au Château de la Bonnelière à Chinon pour découvrir le travail de vigneron en vigne. Ces journées oenologiques organisées dans le cadre de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, nous voit passer la journée au côté du vigneron pour participer au travail de la saison. Comme nous l’avons appris, c’est une période de l’année très chargé en vigne, alors notre aide a été la bienvenue !
Toute nos journées commencent par un temps d'échange et de rencontre avec nos participants, autour du café et des viennoiseries. Ce moment nous permet de faire connaissance et de bavarder autour de notre sujet préféré ; le monde du vin !
Une fois nos participants tous arrivés, nous sommes passé aux choses sérieuses ! Le programme de notre journée et de nos activités. A cette période du cycle de la vigne, nous sommes dans les "travaux en vert" et Marc n'est pas contre l'aide de quelques bras supplémentaires !
Mais avant tout cela, direction notre parcelle, celle du Clos de la Bonnelière et ses belles vignes de cabernet franc que nous avons adopté, LE cépage du Chinon ! L'occasion pour tout le monde de vérifier que les ceps vont bien, qu'ils n'ont pas souffert du gel ou plus récemment de l'épisode de grêle. Rassurons-nous, la Bonnelière est passée à travers cet épisode qui s’est révélé catastrophique pour certains de nos voisins.
Après un instant photo, pour le concours je prends mon pied, il était temps cette fois de passer à l'action. Marc a expliqué à tous le travail déjà effectué en vigne et ce que nous devons faire.
Pour la journée de mai, nous avons réalisé une tâche bien spécifique, l’épamprage qui consistait à enlever les pousses au pied du cep. Ces jeunes pousses prennent de l'énergie au cep, alors qu'elles ne feront pas de bourgeons et donc pas de raisins. Il faut donc les enlever pour garantir la belle vie des futures grappes ! Pour ce travail, la main, la bêche et la serpette sont les meilleurs outils à disposition.
En juin, la végétation a vraiment bien poussé, grâce aux journées chaudes et ensoleillées. Il était donc temps de passer à la suite des travaux en vert, l'effeuillage. Pour que les grappes profitent au maximum des rayons du soleil et un meilleur flux d’air pour sécher les raisins en temps de pluie, il est nécessaire d'enlever les feuilles qui peuvent cacher les grappes. Marc effeuille toujours d'un seul côté ses vignes, au côté du soleil levant, car le soleil est moins fort à ce moment de la journée, qu'au soleil couchant, ou nos pauvres grappes pourraient alors prendre des coups de soleil !
Ces deux opérations ont bien occupé nos participants, très efficaces, jusqu'à l'heure heureuse de l'apéritif, pris à l'ombre des murs du château, dans la cour intérieure.
Cet autre moment de partage permet à tout le monde de continuer à assouvir sa curiosité sur le domaine et bien sûr sur ces vins, que nous dégusterons tout au long du repas. L'occasion pour Marc de nous expliquer sa philosophie, sa recherche de l'expression de ces terroirs. Mais chut, nous ne révélerons pas tout, la journée vinification vous en diras plus !
Après ce bon repas et sous le soleil rayonnant, il a été difficile de sortir de table... mais la balade digestive dans les vignes a été une proposition bien vite acceptée par tous ! C'était l'occasion de rendre visite aux tout jeunes pieds de sauvignon, plantés l'année dernière. Ils ont été plantés dans le but de remplacer la parcelle existante touchée fortement par les maladies du bois. Les jeunes ceps se développent bien et commenceront à être taillés et formés à produire l'année prochaine.
La journée touchait à sa fin, mais un rapide tour de chai est proposé par Marc pour terminer cette journée en beauté.
Nous avons hâte de se retrouver pour de nouvelles journées lors de la Journée Vendanges en septembre ou octobre, et lors des Journées Vinification l’année prochaine!
Nous avons passé des beaux moments au Château de la Bonnelière à Chinon, et à la magnifique cave de Marc Plouzeau pour des Journées Vinifications. C’est la dernière journée proposée dans le cycle de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et pendant ce stage œnologique nous découvrons tout le travail de vigneron en cave après les vendanges pour élaborer, élever, et préparer ses vins pour la mise en bouteille.
Nous avons été accueillis à la cave troglodytique du domaine, qui se trouve en plein centre-ville de Chinon, sous la Forteresse Royale. Un endroit a coupé le souffle. Le traditionnel café-croissant c’est donc pris en extérieur, sous un soleil radieux.
Ce petit temps a permis à Marc de nous expliquer l’histoire de sa famille, du domaine, mais aussi de nous parler de l’appellation Chinon et du millésime en cours.
Cette introduction nous a mis dans le bain de la journée ! Le but était de comprendre ce qui se passait après la période des vendanges. Car en effet même si une grosse partie du travail se joue à ce moment, il y a toute la patte du vigneron qui va se retrouver dans les vinifications.
La cave troglodytique du domaine sert à faire l’élevage des vins, la toute dernière étape. Il s’agit du temps que les vins vont passer en barriques pour s’affiner et être prêt à déguster dès leur mise en bouteille. Marc ne travaille que des barriques de chêne français, de gros volume, entre 400 et 600L.Cela permet aux vins de ne pas prendre le goût du bois.
Marc travaille ses vins en fonction des parcelles et des types de sols. A Chinon il y en a 3 principaux : les sables, l’argilo-calcaire et les argiles à silex. A chaque type de sol va correspondre un style de vin et donc un type d’élevage : en cuve pour les sables, en barrique pendant 12 mois pour la plupart des argilo-calcaire et entre 24 et 30 mois pour les silex.
Marc nous a fait l’honneur de nous faire goûter des vins en cours d’élevage. Une première pour beaucoup d’entre nous et une expérience surprenante : les vins ne sont pas encore complètement aboutis et cela a surpris un bon nombre d’entre nous !
Une matinée bien remplie en somme ! Avec en plus les explications historiques de Louise sur la cave et la forteresse de Chinon.
Après tout cela, il était temps pour nous d’aller au domaine de Marc à proprement dit, le Château de la Bonnelière. Claudine, l’épouse de Marc et l’apéritif nous attendaient, toujours sous le soleil. Nous avons donc profité de ce premier moment de convivialité pour découvrir le vin pétillant de Marc, dans la cour du château.
La suite du repas s’est déroulé dans la grange ou nous avons dégusté des produits locaux et de saison, asperges, fromage de chèvre, fraises…. le tout avec les cuvées de Marc. Une vraie régalade tout au long du repas.
Il fut bien difficile de sortir de table ! La sieste n’étant pas vraiment prévue au programme, nous sommes partis à la rencontre de nos pieds de vignes. La parcelle du Clos de la Bonnelière qui héberge nos pieds est LA parcelle historique du domaine, planté dans les années 80 par le papa de Marc.
Après cette visite de courtoisie et quelques photos pour le concours « je prends mon pied », direction le chai pour aborder la partie liée à la réception de la vendange et le travail au chai pendant les vendanges et la période de vinification.
Marc a livré tous ses petits secrets pour une vinification réussie : du temps, de l’attention et l’amour du vin…
Nous avons terminé les journées avec une visite de la salle utilisée pour la mise en bouteille et l’étiquetage des bouteilles.
Ce fut de très belles journées, pleines d’échanges, de rire et de dégustation. Des moments de partage que nous adorons passer avec vous !
Alors, à très vite au Château de la Bonnelière ou chez un de nos autres domaines partenaires !
Nous avons démarré la Journée Vinification sous un soleil radieux qui nous a annoncé un joli moment au Château Coutet pour l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey. Ce stage œnologique est le dernier des 3 types de journées proposées par Gourmet Odyssey, accentué sur le travail en cave, et il clôture le cycle de la découverte du métier de vigneron.
Nous avons passé la journée avec Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey et Alain, vigneron et propriétaire du Château Coutet. Nous avons partagé un café et des viennoiseries pour faire connaissance tous ensemble pendant que Benoît nous expliquait le planning de la journée.
Alain a commencé par nous raconter les histoires de la famille. C’est un lieu magique et chargé d’histoire dans lequel nous sommes arrivées car Alain représente la 13ème génération de vigneron de sa famille. Tradition qui se perpétue avec son fils et son neveu qui l’on rejoint depuis quelques années.
Après cette entrée en matière, nous nous sommes dirigés vers le cuvier pour reprendre les explications où nous nous étions arrêtés lors de la Journée Vendanges. Un rappel sur les différentes fermentations a été apprécié de tous et a engendré de nombreuses questions auxquelles Alain a répondu avec plaisir. Nous avons continué dans le chai à barrique où le millésime 2021 était en élevage devant nous. Alain nous a fait découvrir les secrets de la production d’un grand vin rouge de qualité.
Pour découvrir un peu plus le métier du vinificateur, Benoît nous a proposé un atelier dégustation. Il nous a formé aux notions de base pour que nous communiquions dans un langage commun et nous avons dégusté plusieurs séries de vins rouge. Les sens se sont aiguisés et les émotions étaient bien présente lors de la dégustation de chaque vin.
Nous avons fini la matinée avec un atelier d'assemblage de différents vins pour mieux se rendre compte des caractéristiques que chaque cépage apporte à un vin. Nous avons ensuite fait nos propres assemblages et avons pu déguster nos créations.
Nos papilles gustatives étaient fins prêtes pour commencer la découverte des vins du domaine et nous avons démarré avec le Claret de Coutet, un vin à mi-chemin entre le rouge et le rosé qui nous a rafraîchi la bouche après tous ces vins rouges.
Nous sommes passés ensuite à table où Benoît nous a servi le Belles Cimes 2019 avec la salade landaise. C’est le deuxième vin du domaine, composé des jeunes vignes. Il n’est pas produit tous les ans et présente l’avantage de pouvoir se boire un peu plus tôt que le premier vin. Pour accompagner le magret de canard, nous avons goûté le Coutet 2017 et le Coutet 2019. Il était très intéressant de comparer ces deux millésimes et de pouvoir appréhender ce que deux années de garde en bouteille peuvent apporter au vin. Nous avons fini le repas avec la dégustation de la cuvée Demoiselles 2018 qui est un assemblage de deux parcelles du plateau calcaire travaillées au cheval. Un travail minutieux dans la vigne, associé à un grand terroir, donne un vin magnifique qui nous a ravi par sa finesse et sa profondeur.
Nous sommes partis ensuite visiter nos pieds de vigne adoptés qui sont situés sur le plateau calcaire à quelques centaines de mètre du clocher de l’église de Saint-Emilion. L’endroit est splendide et hors du temps. Chacun en a profité pour immortaliser ces instants au milieu des ceps de vigne et a participé au concours photo Je prends mon pied organisé par Gourmet Odyssey.
Nous avons fini la journée dans le chai de stockage où Alain nous a expliqué les dernières étapes d’un vin avant qu’il ne quitte le château : La mise en bouteille et l’étiquetage.
Nous remercions chaleureusement Alain pour son accueil et de nous avoir transmis avec une telle joie les différentes facettes de son métier.
Nous nous retrouvons au Château Coutet à Saint-Emilion pour une Journée Découverte avec Gourmet Odyssey. Le but de la journée est la découverte du travail du vigneron en vigne pour produire les meilleurs raisins possibles.
Chéli et Jérôme, les vignerons passionnés du Château Cohola, nous ont accueillis chaleureusement dans leur chai biologique pour une Journée Découverte. L'objectif de cette journée était de découvrir le travail nécessaire dans le vignoble pour soigner la vigne et produire des raisins de la meilleure qualité possible.
Perché sur les contreforts de la crête des Dentelles de Montmirail, le domaine viticole offre une vue imprenable sur le village de Sablet et la plaine des vignobles des Côtes du Rhône qui s'étend en contrebas. C'est dans ce cadre que Mark, le fondateur de Gourmet Odyssey, et Chéli et Jérôme du Château Cohola nous ont présenté la journée.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers les vignobles, nous arrêtant en chemin pour que Jérôme nous explique le travail effectué dans les vignobles pendant les mois d'hiver, notamment les différentes méthodes de taille utilisées pour les différents cépages, et les méthodes biologiques utilisées pour nourrir et protéger les vignes.
A cette époque de l'année, les vignes poussent rapidement, et c'est une période très chargée pour essayer de tout garder en ordre, et donc l'aide de nos vignerons d'un jour a été très appréciée ! Comme toujours lors d'une journée de découverte des vins de Gourmet Odyssey, nous avons eu du travail à faire pour attacher les vignes tuteurées, ou vignes "échalas".
Les vignobles du Château Cohola sont répartis sur 15 terrasses, dont certaines sont assez petites et peu pratiques d'accès pour les tracteurs et les machines lourdes. Dans ces endroits, le système des échalas est utilisé pour fournir un soutien aux vignes qui serait normalement assuré par des fils de fer. Un pieu en bois est placé à côté de chaque vigne qui a été taillée selon la méthode du gobelet, et une fois que les branches ont atteint une longueur d'environ un mètre, elles sont regroupées et attachées autour du pieu à l'aide d'un morceau de raphia. Cela aidera la vigne à supporter le poids des raisins à venir et réduira le risque que les branches soient endommagées par le vent, ce qui est souvent le cas dans la vallée du Rhône.
Chéli et Jérôme nous ont montré comment attacher les vignes, puis par deux nous nous sommes dispersés dans le vignoble pour essayer nous-mêmes. Debout de part et d'autre de la vigne, nous avons rassemblé tous les sarments. Une personne a serré la vigne pour les maintenir ensemble, tandis que l'autre a attaché un morceau de raphia autour du piquet et des branches pour les maintenir en place.
Il nous a fallu quelques vignes pour prendre le coup de main, mais nous sommes vite devenus des experts, et nous sommes devenus beaucoup plus rapides. C'est aussi une tâche très gratifiante, car vous pouvez voir instantanément le résultat de votre travail. Lorsque nous sommes arrivés dans le vignoble, les branches tombaient dans toutes les directions, mais à la fin, tout était très ordonné et nous pouvions facilement marcher autour des vignes. Cela a également l'avantage de décoller les branches du sol et de les empêcher de s'entrelacer avec les vignes environnantes, ce qui augmenterait le risque de propagation des maladies.
Jérôme nous a ensuite guidés en haut de la colline, expliquant les différentes plantes en chemin, jusqu'à ce que nous arrivions à un autre point de vue magnifique sur la vallée du Rhône en contrebas. Nous y avons dégusté un apéritif de rosé du Château Cohola, accompagné d'olives et de fromages locaux.
De retour au domaine, nous nous sommes assis pour déjeuner à l'ombre des platanes. Avec l'entrée de crespou délicieusement frais, nous avons apprécié le vin rouge Château Cohola Cuvée Fruit. Pour accompagner le plat principal de filet mignon et ratatouille, nous avons dégusté le millésime 2018 du Château Cohola Sablet, le vin rouge qui est choisi pour l'expérience œnologique de Gourmet Odyssey. Le fromage de chèvre local a été servi avec le délicieux miel issu des ruches du domaine et le vin blanc Château Cohola Sablet 2021. Le déjeuner s'est terminé par une tarte aux fraises et deux autres vins. Tout d'abord le vin rouge Château Cohola TBF, élaboré à partir d'un vin vieilli dans une amphore d'argile et des fûts de chêne et d'acier inoxydable, puis le puissant et corsé Cor Hominis Laetificat Châteauneuf-du-Pape.
Après le déjeuner, nous avons visité nos vignes adoptées qui produiront les raisins de grenache utilisés pour faire le vin que nous recevrons à la fin de l'expérience.
Jérôme nous a ensuite expliqué le travail qui reste à faire d'ici les vendanges avant que nous ne descendions dans le village de Sablet pour une visite rapide du chai.
Chéli et Jérôme nous ont montré le pressoir utilisé pour extraire le jus des raisins pour les vins blancs et rosés, et les cuves où le jus de raisin va fermenter, puis le chai à barriques où les vins sont élevés. Nous passerons plus de temps ici pendant les Journées Expérience Vendanges et Vinification.
Un grand merci à tous pour cette journée fantastique ! Nous penserons un peu différemment et apprécierons un peu plus le travail de fabrication du vin lorsque nous ouvrirons notre prochaine bouteille de vin !
C’est par un temps estival que nous avons accueilli des apprentis vignerons au Domaine Chapelle à Santenay pour une Journée Découverte. Cette journée œnologique, conçue pour des amateurs de vin, le but est d’apprendre davantage sur tout le travail en vigne pour produire les meilleurs raisins possibles.
Au cœur des vignes dans le parc du château, Jean-François nous a livré les secrets de l’histoire de sa famille, du domaine et des vins de Bourgogne ! Le sous-sol, les cépages et les hommes sont les acteurs majeurs de la qualité des vins et du maintien des traditions et c’était important pour Jean-François de nous l’expliquer en préambule de notre journée.
Nous sommes alors partis rejoindre la vigne pour dans un premier temps faire connaissance avec nos pieds de vigne adoptés et les bichonner pour assurer un beau millésime 2022. Vous avez tous relevé le défi de la photo concours « Je prends mon pied » dans des positions toutes plus originales les unes que les autres. Alors n’oubliez pas de nous faire parvenir vos clichés !
Simon, le fils de Jean-François, est maintenant à la tête de la production au domaine, et c’est lui qui nous a expliqué le travail de la vigne sur tout un millésime, le travail du sol et la mise en œuvre des traitements selon les principes de l’agriculture biologique.
Le travail actuellement réalisé sur le domaine est l’ébourgeonnage. Il s’agit de venir éclaircir les pieds pour limiter non seulement la charge si elle est trop importante, mais aussi la végétation en vert qui pourrait altérer la capacité des grappes à être exposées et correctement ventilées. En agriculture biologique, l’aération est très importante pour sécher les feuilles et grappes le plus vite possible après la pluie pour réduire les risques de maladies.
Ce travail nécessite des précautions particulières. A savoir qu’il est nécessaire d’anticiper quelles pourraient être les futurs sarments qui serviront de coursons à la taille suivante, de faire attention à ne pas abimer les rameaux fructifères que l’on souhaite garder, et de bien nettoyer le vieux bois en le brossant pour enlever les potentiels bourgeons qui pourraient encore démarrer.
C’est un travail délicat qui demande une main d’œuvre qualifiée et qui doit être achevé en 3 semaines, avant que la végétation ne soit devenue trop vigoureuse. C’est pourquoi le domaine fait appel à une dizaine de saisonniers à cette période en plus des salariés permanents.
Alors un peu d’aide a été la bienvenue de nos apprentis vignerons ! Nous avons tous essayé de faire du mieux qu'on pouvait et nous nous en sommes très bien tiré !
Après l’effort, nous avons partagé ensemble un moment convivial autour d’un vin blanc de Santenay accompagné de gougères et avons poursuivi avec un bon repas des plats locaux, préparé par un traiteur de Meursault. Nous avons dégusté 3 autres vins du Domaine Chapelle, un chardonnay, un Santenay Clos des Cornières et un Santenay 1er Cru Les Gravières !
C’est repu que nous avons entamé en début d’après-midi une marche digestive pour nous rendre au plantier. Simon nous a montré le paysage pour nous expliquer la localisation des crus et les notions de terroirs. Puis il nous a raconté des prérequis et conséquences de l’arrachage et la replantation d’une partie du Clos des Cornières.
La parcelle a été arraché et mise en jachère pendant 3 ans pour régénérer le sol et permettre au terroir une meilleure expression. La replantation en 2021 a eu lieu juste avant les périodes de gel sévères et a endommagé environ 20% des pieds qui ne sont pas repartis cette année. Il faudra donc replanter les manquants. Pendant 3 ans la vigne va se former mais ne pas donner de récolte. Il faudra donc au total 7 ans environ pour retrouver ce terroir en production ! Les couts sont conséquents pour l’exploitant mais nécessaire pour transmettre aux générations futures un outil de travail de qualité !
Après cette discussion en vigne très intéressante, nous avons poursuivi avec un rapide tour de cave, bonne introduction à la Journée Vinification pour ceux qui l’ont déjà prévu et ceux qui voudront l’ajouter !
C’est avec grand plaisir que nous avons partagés cette belle journée ensemble et espérons vous revoir très vite au Domaine Chapelle ou chez un de nos autres domaines partenaires!
L'Expérience Vin de Gourmet Odyssey
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