Surprenez votre papa avec des pieds de vigne pour son cadeau de fête des pères.
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Le temps d’un millésime elle découvrira les différentes facettes du métier en adoptant des pieds de vigne bios dans l’un de nos 6 domaines partenaires dans les meilleures régions viticoles françaises, il y en a pour tous les gouts !
L’expérience commence dès la réception du coffret de bienvenu. Il inclut le certificat d’adoption personnalisé ainsi que le code d’accès à son espace client privé ou elle retrouvera régulièrement des newsletters provenant directement de son vigneron et expliquant l’avancement de sa cuvée. Une fois que les pieds de vigne adoptifs auront produit un délicieux nectar il ne lui reste plus qu’à personnaliser ses étiquettes pour en faire une cuvée unique. En bref, c’est le cadeau de fête des mères idéal pour une maman amatrice de vin.
Vous pouvez même aller plus loin en lui offrant la possibilité de passer une (ou plusieurs) journée dans son domaine avec vous et son vigneron. Ce stage œnologique est valable pour deux personnes, la journée inclut le déjeuner et une dégustation. Il existe différents types de journées à vous de choisir. L’objectif est de comprendre et de participer avec le vigneron à l’élaboration de sa cuvée. C’est une expérience originale et immersive dont elle se souviendra toujours !
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’elle partage sa cuvée avec vous…
Jean-François nous a livré l’histoire de sa famille, de son domaine ainsi que celle de la bourgogne viticole. Il nous a expliqué sa philosophie de transition vers une agriculture biologique, afin de préserver les sols et les personnes environnantes à la vigne, à commencer par lui-même, sa famille et son équipe.
Pour débuter la journée, Myriam, l’œnologue Gourmet Odyssey, est rentrée dans le vif du sujet avec une explication détaillée de la sensorialité des vins de bourgogne et plus particulièrement des arômes et modifications gustatives apportés par l’élevage en fut. Acide, moelleux, astringence, arômes empyreumatiques et boisés n’ont désormais plus de secret pour nous.
Nous nous sommes naturellement dirigés en cave pour découvrir les installations de vinification et d’élevage. Jean-François nous a parlé de la conduite des étapes de fermentations et de macération pour les rouges, puis de l’entonnage et du suivi des vins durant l’élevage.
Ce vieillissement en fut est une étape capitale pour le devenir du vin, sa complexité aromatique et son équilibre en bouche. La micro-oxygénation des futs affine la structure des tanins et permet de développer le moelleux des vins. Par ailleurs, le bois est une matière aromatique qui va céder aux vins des arômes constitutifs du chêne (vanille, coco et aromes résineux) et la chauffe de l’intérieur des futs va céder des notes toastées, grillées ou fumées.
Nous avons dégusté le Santenay 1er Cru Les Gravières 2022 en cours d’élevage dans deux futs différents. Cela nous a permis de gouter et comprendre la différence entre l’impact d’un fut neuf (beaucoup de matières et de notes toastées) et l’impact d’un fut plus ancien qui lui apporte des notes très fondues peu perceptibles. Nous avions également pu déguster un vin de Santenay en cours d’élevage en cuve pour se rendre encore mieux compte des multiples différences avec un vin boisé.
Cette dégustation technique de vins en cours d’élaboration s’est clôturée avec un Santenay Clos des Cornières 2022 dont Jean-François avait prélevé et assemblé plusieurs fûts pour nous donner un avant-gout de notre future cuvée !
Déjà 13H ! Heure de l’apéritif purement bourguignon ! Un Santenay blanc accompagné de fameuses gougères !
C’est au caveau que nous avons pris un déjeuner délicieux : jambon persillé, poulet Gaston Gérard et entremet 3 chocolats, le tout dignement accompagnés de 3 vins du domaine : Bourgogne Aligoté 2021 pour démarrer puis Santenay Clos des Cornières 2020 et Santenay 1er cru Beaurepaire 2019.
Après cette pause conviviale, nous sommes partis pour une balade digestive en vigne, dans le Clos des Cornières pour des clients avec des pieds de vigne adoptés en pinot noir, et dans la parcelle des Crays pour les clients qui ont adoptés des pieds de vigne en chardonnay. Cela nous a permis d’aller voir les pieds que nous avons adoptés pour ce millésime et de les bichonner.
De retour au domaine, Jean-François a terminé la journée par une description détaillée des étapes de la préparation des vins à la mise en bouteilles, en parlant d’habillage, d’étiquetage et aussi de commercialisation des vins. La mise en bouteille est réalisée au domaine en utilisant leur propre machine, contrairement aux plus petits domaines qui font appel à des prestataires qui viennent réaliser cette étape sur place avec un camion. La taille du Domaine Chapelle lui permet d’avoir sa propre ligne de mise en bouteille ce qui apporte beaucoup de souplesse et d’adaptabilité dans leur organisation.
Le Domaine Chapelle commercialise à l’export pour une petite partie de la production (20 à 30% seulement alors qu’en moyenne en bourgogne la part d’export est de 80%). Le reste est en commercialisation directe à la clientèle particulière par volonté de maintenir un lien avec les consommateurs.
Nous avons tous passé une excellente journée sous le signe de l’apprentissage et de la convivialité. Nous serions heureux de vous retrouver prochainement au Domaine Chapelle ou un des autres partenaires de Gourmet Odyssey pour une autre journée !
Ce stage œnologique a pour but de faire découvrir tout le travail de vigneron au chai et en cave après les vendanges et jusqu’à la mise en bouteille.
Charlotte, la 32ème génération de vigneron au château, nous a accueilli dans le caveau car la tramontane, ce vent frais qui descend depuis le plateau du Larzac et typique de la région, soufflait relativement fort et nous obligeait à nous mettre au chaud.
Autour d’un café Charlotte nous a livré l’histoire de la propriété et les particularités de l’AOP Terrasses du Larzac. Gaël, l’œnologue de Gourmet Odyssey a présenté le planning de la journée, et nous étions très heureux de revoir un couple venu d’Irlande pour participer à leur troisième journée avec nous.
Il était temps de rejoindre le chai pour comprendre comment le jus de raisin devient du vin. Nous avons traversé la cour du Château pour rejoindre le chai et ses installations.
Une fois sur place, Charlotte nous a expliqué le processus de fermentation et de macération pour les vins rouges, blancs et rosés et quelle est la conduite à suivre pour chaque couleur. Nous avons abordé également les techniques de soutirage et le rôle des levures.
Le groupe a été très curieux et a interrogé régulièrement Charlotte qui répondait avec plaisir. Nous avons découvert les différentes possibilités d’élevage en œuf béton, cuve Inox, et fût de chêne pour comprendre l’intérêt et les effets de chaque procédé sur le vin. Quoi de mieux pour comprendre que de les déguster !
Nous avons ensuite goûté les derniers carignans, mourvèdres et syrahs séparément pour apprécier les caractéristiques de chaque cépage, puis Charlotte nous a donné un cours d’assemblage pour se rendre compte des possibilités qui s’ouvrent au vigneron.
L’heure du déjeuner est vite arrivée, nous nous sommes installés pour savourer un délicieux repas préparé par un traiteur local. Au menu : des œufs Mimosa aux fèves et huile de truffe, coq au vin de mamie Martine et un crémeux chocolat noir, cookies et ganache vanille en dessert. Pour accompagner le repas, nous avons dégusté 5 vins bios du domaine.
Après le repas, nous sommes allés rencontrer nos pieds de vignes adoptés. Le vent était encore bien présent et nous avons découvert toute la beauté de ce terroir en arrivant sur la parcelle de vieux Carignans planté il y a près de 70 ans par la grand-mère de Charlotte. Vint le moment de participer au concours photos « je prends mon pied » pour immortaliser ce moment et espérer gagner un Magnum.
De retour au domaine, Charlotte a terminé la journée par une description détaillée des étapes de la préparation des vins à la mise en bouteilles, elle nous a parlé d’habillage et d’étiquetage des bouteilles.
Merci à Charlotte pour nous avoir si bien accueillis, et à tous les participants pour votre enthousiasme. Nous avons hâte de goûter le millésime 2022 une fois qu’il aura terminé son élevage !
Benoît, l’œnologue de Gourmet Odyssey, nous a introduit à la journée pendant que nous profitions du café et des viennoiseries. Ensuite, Matthieu qui représente la 13ème génération de vigneron de sa famille, nous a présenté le Château Coutet avec sa diversité de terroirs et de cépages dans cet environnement exceptionnel où la vigne, les arbres, et les hommes vivent en parfaite harmonie depuis 400 ans.
Au chai de vinification, Matthieu nous a expliqué les fermentations que certains d’entre nous avaient déjà abordé lors de la Journée Vendanges en septembre dernier. Nous avons senti le vigneron passionné et très compétent dans toutes ses explications.
Nous avons ensuite visité le chai d’élevage qui contient les barriques qui servent à élever le vin après les fermentations. En effet, traditionnellement à Bordeaux les vins sont élevés sous bois. Au Château Coutet, le but n’est pas d’apporter trop de goût boisé au vin donc le pourcentage de barriques neuves est plutôt faible.
Nous sommes revenus ensuite dans le cuvier pour une initiation à la dégustation, animée par Benoît. Nous avons commencé par un rappel des bases pour que l’on puisse tous parler le même langage œnologique. Nous avons dégusté une première série de vin à l’aveugle. C’est un exercice extrêmement intéressant qui nous permet de nous concentrer essentiellement sur les arômes et saveurs que nous sentons pour analyser le vin. Nous évitons ainsi toute influence de l’étiquette et de nos aprioris qui vont avec.
Nous avons continué avec la dégustation, toujours à l’aveugle, des quatre cépages présents sur le domaine. Cela nous a permis de fixer les marqueurs gustatifs de ces cépages dans notre esprit. Nous nous sommes amusés ensuite à assembler ces quatre cépages dans des proportions différentes pour créer nos propres vins, comme des vrais vinificateurs bordelais à Saint-Emilion !
La matinée est passée très vite, nous sommes passé à table où nous avons continué la dégustation avec un vin blanc produit par un cousin de la famille, la cuvée Vertige du Château Grand Verdus pour accompagner la salade landaise que l’on nous a servi en entrée. Le Château Coutet 2020 s’est marié merveilleusement avec les brochettes de bœuf par la suite. Enfin, la cuvée Demoiselles 2018 a conclut magnifiquement cette dégustation de prestige. Une longueur en bouche et une complexité qui représente admirablement bien les plus jolis crus de Saint-Emilion. Une bouteille qui va sûrement traverser le temps tel les nectars les plus réputés de la région.
Après le repas, nous avons profité du retour du soleil pour aller rencontrer les pieds de vignes des parents adoptifs Gourmet Odyssey sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, non loin des prestigieux voisins de Château Coutet. Chacun a retrouvé ses pieds de vignes adoptés à l’aide d’une ardoise posée juste devant. Le point de vue a été parfait pour prendre de jolies photos dans ce lieu magnifique et ainsi participer au concours photos « Je prends mon Pieds » organisé par Gourmet Odyssey, avec comme premier prix un magnum de son domaine !
Nous avons fini la journée en visitant le chai de stockage des bouteilles. Matthieu nous a parlé de la mise en bouteille du vin et de l’étiquetage, dernières étapes avant la dégustation de ses flacons.
Un énorme merci à Matthieu pour nous avoir accueillis chez lui et à tous les participants pour cette belle journée aussi conviviale que d’habitude.
La journée a commencé avec un café-croissant pour faire connaissance et découvrir notre programme de la journée. En effet l’objectif du jour était, tout simplement, de comprendre comment l’on fait du vin ! Et ce n’est pas une mince affaire.
Nous avons divisé notre groupe en deux, pour réaliser deux ateliers différents dans la matinée. Une moitié a donc commencé avec le vigneron Marc, dans le chai qui se situe en face du château. Le bâtiment abrite la cuverie du domaine, mais aussi la ligne d’étiquetage et d’expédition.
Marc a eu l’honneur de transformer nos invités en parfait vinificateurs grâce à ses explications. Il a donc expliqué toutes les étapes primordiales des vendanges, en passant par les phases de fermentation et de macération, jusqu’aux opérations d’élevage (mais sans en dire plus, l’élevage étant le thème de notre après-midi !)
La seconde moitié est restée avec Louise, l’oeonologue de Gourmet Odyssey, pour un atelier sur la dégustation de vin! Car oui, faire du vin c’est bien mais savoir le déguster est tout aussi important ! Ils ont travaillé sur les sens qui sont sollicités pendant la dégustation et les spécificités de chaque étape. Avant de mettre en pratique, ils ont aussi exercé leur nez ! Un sens ingrat, qu’il faut travailler régulièrement pour réussir à découvrir toutes les subtilités des cépages.
Les groupes ont bien sûr été inversés puis se sont retrouvés pour l’apéritif et le déjeuner. L’occasion de mettre en pratique les travaux de la matinée !
Comme à chaque fois, le bon repas concocté par Mme Plouzeau, accompagné des vins de Marc n’ont pas laissé nos participants sur leur faim ! Il fut même bien difficile de quitter la table et sa convivialité pour poursuivre la journée.
Il restait pourtant deux activités importantes : la découverte des pieds de vignes adoptés, dans la parcelle collée au Château et la visite de la cave d’élevage située sous la Forteresse de Chinon.
Les pieds de vignes vont très bien, ils ont été taillés il y a peu de temps et ils attendent avec impatience les premiers vrais beaux jours pour sortir de leur dormance.
Pour terminer la journée, nous avons pris la direction de Chinon et nous nous sommes rendus sous la forteresse ! Marc à la chance de posséder des caves troglodytes, situées vraiment pile en dessous de la fortresse. Ces caves lui servent à faire vieillir ses vins mis en barrique, pour des durées d’un à trois ans, selon les vins et les millésimes.
C’est un travail précis, minutieux, qui demande une attention particulière, pour définir les vins qui sont prêt ou ceux qui doivent patienter encore… Un vrai savoir faire, que Marc maitrise ! Nos participants s’y sont essayé, ils ont le privilège de gouter différentes cuvées en cours d’élevage. Un moment unique, qu’ils ont beaucoup apprécié.
Le temps en cave passe encore plus vite… la journée touchait à sa fin et il vint le moment de se quitter. Encore un grand merci à nos participants, toujours enjoués et motivés ! A très bientôt.
Nous avons passé une superbe journée samedi dernier dans les Côtes du Rhône au Château Cohola. Nous étions à Sablet pour découvrir tout le travail en cave à partir des vendanges jusqu’à la mise en bouteille et l’étiquetage.
La journée à commence par une visite du domaine afin de rencontrer nos pieds de vignes adoptifs et prendre quelques photos d’eux pour immortaliser le moment ! C'était aussi l'occasion de se rappeler que la qualité du vin dépend de celle des raisins cultivés dans le vignoble. L’emplacement des vignes est idyllique, elles surplombent la vallée du Rhône avec une superbe vue, nos vignes avaient l’air très heureuses
Nous nous sommes ensuite dirigés vers le chai suivant le chemin des raisins lors de vendanges. Quentin et Jeff du Château Cohola nous ont expliqué comment les grappes passent dans l'égrappoir pour enlever les raisins de la rafle et sont ensuite envoyés dans les cuves pour commencer le processus de fermentation.
Une fois en cuve deux processus de fermentation opèrent. La première transforme le sucre des raisins en alcool grâce au levures qui se trouvent naturellement dans le raisin. La seconde est la fermentation malolactique, elle change l’acide malique en acide lactique qui adoucit le vin et lui donne plus de profondeur. Quentin nous a aussi expliqué comment la couleur et les tanins sont extraits du raisin lors de la phase de macération.
Quand les fermentations sont terminées les vins commencent leur période de vieillissement. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la cave ou sont entreposés les barriques. La plupart des vins vieillissent en fût de chêne de 650 litres mais une partie du vin est également élevée dans des fûts en acier inoxydable et dans des jarres en terre cuite. Quentin nous a expliqué les avantages de chacun et leur impact sur le vin. Nous avons même pu déguster du vin directement depuis la barrique.
Le Syrah qui vieillissait dans l'un des fûts en acier inoxydable devait être soutiré pour séparer le vin des lies. Jeff a installé la pompe et les tubes nécessaires, et nous l'avons regardé soutirer le vin et le pomper dans un second tonneau en acier inoxydable.
Quand la première barrique fut vide, Jeff l’a ouverte afin que l’on puisse regarder l’intérieur, certain ont même pu gouter le vin directement depuis le fût !
Nous nous sommes ensuite rendus dans la salle de dégustation ou Mark nous a expliqué les principes de la dégustation et comment utiliser tous ses sens pour déguster et comparer les différents vin qui avaient été ouverts pour nous. Nous avons commencé par une dégustation à l’aveugle de deux vins. Nous avons pris le temps de comparer leurs caractéristiques avant de faire apparaitre leur différence.
Nous avons ensuite comparé deux assemblages différents de grenache et de syrah que Quentin avait préparés pour nous afin de voir comment un vin change s'il est dominé par le grenache ou la syrah, avant de comparer le même vin qui avait été vieilli dans une cuve en acier inoxydable et celui qui avait été vieilli dans un tonneau de chêne. Comme nous l'avons appris, les options et les décisions à prendre par le vigneron sont nombreuses et variées.
Après toutes ces dégustations de vins, nous commencions à avoir un peu faim, et le délicieux déjeuner préparé par l'un des restaurants locaux était donc le bienvenu. Pour l'apéritif, nous avons dégusté le Château Cohola Sablet rosé 2021, suivi de la Cuvée Fruit 2021 avec de la caillette. Nous avons associé le Château Cohola Sablet rouge 2018 au plat avec de la daube provençale, et le Château Cohola Sablet blanc sans sulfites ajoutés 2022 au fromage de chèvre et un carré de miel de la ruche. Le repas s'est terminé par une tarte aux mirabelles, accompagnée du vin rouge Château Cohola.
Après le déjeuner, nous sommes retournés à la cave pour nous familiariser avec la dernière étape du processus de vinification, en abordant des sujets tels que la mise en bouteille, l'étiquetage et les différentes options disponibles pour le choix des bouchons.
C'est ainsi que la journée s'est achevée. Comme nous l'avions également appris lors des journées Découverte et Vendanges, la viticulture est un métier merveilleusement diversifié, et nous sommes repartis revigorés par la passion que dégage l'équipe du Château Cohola. Nous sommes impatients de revenir !
Ce réchauffement se traduit par beaucoup d’épisodes climatiques extrêmes qui affectent tout particulièrement la vigne. On pense en premier à la chaleur et la sècheresse qui ont fortement impacté le millésime 2022 dans toutes les régions, provoquant également des incendies dévastateurs en Aquitaine notamment.
Le climat doux hivernal pousse la vigne débourrer plus tôt et s’exposer au gel printanier qui peut facilement ruiner les premiers bourgeons. La grêle lors des orages d’été laisse d’important dégâts, tout autant que les inondations qui propagent les maladies de vigne… Chaque épisode extrême fait prendre conscience aux vignerons qu’il est important d’agir contre le réchauffement climatique. On note d’ailleurs que le monde viticole est devenu l’un des secteurs économiques le moins climatosceptique car chaque millésime est directement touché par les fluctuations du climat. La fameuse « année normale » dont parle chaque vigneron devient de plus en plus anormale.
Les étapes du développement de la vigne ont évolué depuis plusieurs décennies. En effet, dues aux températures hivernales plus douces, la vigne débourre de plus en plus tôt, ce qui pose un problème lors des premières gelées auxquelles elle est donc exposée. La période des vendanges a elle aussi changé et se déroule environ deux à trois semaines plus tôt par rapport aux années 80.
Le réchauffement climatique n’influence pas seulement les étapes du développement de la vigne, il impacte également la qualité des raisins et donc du vin. Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité. Par exemple, lors des épisodes de sécheresse extrême, la vigne se retrouve en stress hydrique. Ce phénomène entraine le diminution des échanges gazeux (photosynthèse et transpiration) et provoque un arrêt précoce de la croissance végétative. Il peut causer des pertes de rendement considérables car moins de baies par pied de vigne et des raisins plus petits.
Le réchauffement climatique impacte donc directement la qualité des raisins et, la chaleur les rend plus sucrés. Ce qui rend des vins plus alcoolisés et moins acides, l’équilibre tant important dans un bon vin est alors perdu. Le vin est plus plat, beaucoup plus instable, moins apte au vieillissement, et plus difficile à conserver. Les vins trop forts en alcools ne sont pas vraiment adaptés à la demande actuelle ce qui amène les vignerons à chercher des alternatives. On note que dans toutes les régions viticoles les vins prennent environ 0.5° à 1° d’alcool par décennie depuis une trentaine d’années. Les vins perdent petit à petit leur identité historique et changent au fil du temps.
La première solution est le changement des pratiques viticoles qui est déjà en cours d’évolution depuis plusieurs années. Les vignerons ont été contraints par la force des choses d’utiliser de nouvelles techniques de taille, d’irrigation ou encore d’enherbement.
Le Château Cohola situé dans la vallée du Rhône l’a bien compris. Jérôme et Cheli ont choisi d’utiliser une conduite de vigne en échalas car elle présente plusieurs avantages. Chaque pied de vigne pousse sur échalas, un piquet pouvant mesurer jusqu’à deux mètres. Cette technique à l’avantage de permettre à la vigne de se faire elle-même de l’ombre et ainsi de mieux résister en cas de canicule. Cela permet également au vent de mieux circuler et donc de mieux sécher les raisins afin d’éviter les maladies.
Certains vignerons choisissent d’irriguer leurs vignes lors des sécheresses. Une solution peu écologique mais justifié selon eux comme nécessaire à la survie de leur vignoble. Les avis sont controversés et l’irrigation est interdite ou très règlementée en fonction des AOP.
Une idée très intéressante est d’encourager la mise en place et développement des champignons mycorhiziens dans la vigne. La vigne et les champignons travail en symbiose. Les champignons captent l’eau avec leurs longs filaments qui peut couvrir une surface entre 40 et 100m² pour chaque 1m², et le fournir aux racines de la vigne. En échange, la vigne apporte du CO² lors de la photosynthèse aux champignons.
Voici la liste des nouveaux cépages autorisés (Source : bordeaux.com) :
Cépages rouges :
Cépages blancs :
Beaucoup d’études sur ces nouveaux cépages sont encore menées actuellement dans d’autres régions. Le changement prendra plusieurs années mais les vins tendent à évoluer petit à petit.
Si la situation reste telle quel, il faut compter +3° à 5° d’ici 2100. Greenpeace a mené une étude qui démontre que pour continuer à produire du vin, les vignobles actuels devraient se déplacer de 1000km vers l’hémisphère nord ou de 1000km vers l’hémisphère sud. Ainsi les grands crus pourraient être produits au Royaume Unis en Norvège ou bien au Danemark. Ces pays ont déjà commencé à produire du vin. En 40 ans le Royaume-Uni est passée de quelques vignobles à plus de 700 aujourd’hui.
Nous espérons quand même que d’ici 2050 la température aura été limitée au-dessous des 2° grâce aux engagements de la COP21 et que nous pourrons encore apprécier les bons vins français car les vignobles auront su s’adapter au réchauffement climatique.
A la recherche d’un cadeau de Saint Valentin original pour un amateur ou amatrice de vin ? Gourmet Odyssey vous propose d’adopter des pieds de vigne le temps d’un millésime dans l’un de nos 6 domaines partenaires, tous certifiés en bio.
Recevez un coffret de bienvenue avec votre certificat d’adoption accédez à votre Espace Client afin de retrouver les newsletters des vignerons. Vous pourrez ainsi comprendre comment votre cuvée est réalisée à partir du travail en vigne, en passant par les vendanges, jusqu’à la mise en bouteille. Personnalisez vos étiquettes à la fin de l’expérience et recevez les bouteilles de vin issues de vos pieds de vigne. Vous garderez un très beau souvenir à deux que vous pourrez même déguster !
Pour aller plus loin vous pouvez ajouter une ou plusieurs Journées Expériences en plus de l’adoption des pieds de vigne pour votre cadeau de Saint Valentin. Ces stages œnologiques seront la parfaite excuse pour vous retrouver lors d’un week-end en couple, rencontrer vos pieds de vigne et devenir apprenti vigneron le temps d’une journée. En plus chaque journée est valable pour deux personnes et comprend le déjeuner et une dégustation de vin. Toutes les journées se passent le week-end, durent de 9:30 à 16:00, sont participatives et en présence du vigneron qui vous accompagne toute la journée pour vous dévoiler tous ses secrets.
Gourmet Odyssey propose trois types de stages œnologiques :
• La Journée Découverte pour comprendre et participer au travail en vigne afin de produire les meilleurs raisins bio.
• La Journée Vendanges pour aller cueillir directement les grappes en vigne et suivre le chemin des raisins jusqu’à la mise en cuve au chai.
• La Journée Vinification qui elle, porte sur le travail en cave et tous les choix des vignerons concernant l’élevage, l’assemblage, et la mise en bouteille des vins.
Sachez que si vous n’êtes pas sûr à 100% du domaine ou du type de journée à offrir à votre valentin(e) vous pourrez les échanger par la suite en nous contactant donc pas de stresse…
Plus d’information sur le cadeau adoption pieds de vigne pour la Saint Valentin.
Le choix crucial : quel verre pour quel vin ? La question n’est pas évidente car il existe plus de 120 formes de verres différentes et on peut très facilement s’y perdre. Gourmet Odyssey va vous aider à y voir clair.
Le verre à Bordeaux (ou verre tulipe) est un grand verre assez haut, effilé et plus évasé vers le bas. Bien souvent les vins de Bordeaux sont des vins tanniques et puissants qui mettent plus de temps à s’ouvrir. La forme de tulipe du verre va permettre à ces vins de s’oxygéner facilement et donc d’adoucir les tanins.
Le verre à Bourgogne (ou verre lyre) est plus large et un peu plus évasé vers le haut. Cela permet au vin de mieux concentrer ses arômes et de moins s’aérer. Le pinot noir, cépage roi en Bourgogne pour les rouges, n’a pas besoin d’être beaucoup oxygéné, il risquerait de perdre son caractère.
De manière générale pour les vins rouges, optez pour des verres bombés avec une ouverture légèrement restreinte qui vont accentués le côté aromatique. Ils correspondront à la plupart de vos vins et vous n’aurez pas besoin d’acheter différents services de verres à vin.
A table servez votre vin blanc dans un verre plus petit que le verre à vin rouge. Si votre verre est trop grand les vins blancs légers et peu complexes risquent de perdre en intensité. Il ne doit pas non plus être trop petit pour pouvoir libérer les arômes. L’idéal est de privilégier une forme conique. Cela intensifiera les arômes tout en révélant la couleur du vin. Les vins blancs complexes et avec plus de corps comme les vins de Bourgogne exigeront toujours plus d’espace pour se développer.
La flûte à champagne est le verre le plus utilisé pour boire du champagne. Son petit diamètre limite la perte des bulles.
Pour la dégustation d’un grand champagne ou d’un vin très pétillant, l’idéal est d’opter pour un verre à champagne en forme de tulipe. Il laissera s’exprimer tous les arômes et leurs nuances grâce à son volume et son col étroit et allongé.
Nous déconseillons la coupe traditionnelle malgré son charme, elle ne garantit pas une dégustation optimale, les bulles et les arômes ont tendance à s’en échapper plus vite à cause de sa forme.
Le verre INAO est le verre à vin universel par excellence ! Il est plus petit que le verre tulipe mais garde la même structure. Utilisé par les professionnels du vin pour les dégustations, ce verre est parfait pour concentrer rapidement les arômes au niveau du nez avec sa petite taille et sa forme resserrée vers le haut. Vous pourrez déguster aussi bien les blancs, que les rosés, les rouges ou les effervescents grâce à ce verre.
Dernier conseil pour le choix de mon verre :
Prêtez attention à l’épaisseur du verre, cette dernière à un impact sur la température et le goût. Un verre trop épais peut rapidement réchauffer le vin ou embuer le verre. Les bords fins donnent une sensation agréable au niveau des lèvres et permettent de réceptionner le vin en bouche de manière uniforme.
Le deuxième facteur à prendre en compte lorsque l’on déguste une bonne bouteille est la température du vin. La température est très importante car elle va beaucoup influencer les sensations en bouche et dépend des types de vin.
Si un vin rouge est servi trop froid, les tanins manquent de souplesse. Au-dessus de 20 °C, l’alcool ressort en fin de bouche et donne une sensation trop alcoolée et déséquilibrée.
Pour réellement apprécier un vin rouge, il est préférable de le servir un petit peu frais. Cela apportera de la légèreté au vin. La bonne température de service d’un vin rouge va donc plutôt se situer entre 14 °C pour un vin frais et léger et 18 °C pour un vin plus puissant.
Si un vin blanc est servi trop chaud, l’acidité va ressortir de manière désagréable. A l’inverse, s’il est servi trop froid, on ne va plus pouvoir sentir tous ses atouts.
Ainsi, pour déguster son vin blanc, il ne faut pas qu’il soit trop froid. C’est-à-dire, jamais en dessous de 8°C, ni trop chaud, afin de maitriser l’acidité naturelle des vins blancs, c’est-à-dire jamais au-dessus de 13°.
Plus le vin est vif et sec, plus il convient de nuancer cette acidité en le servant plus froid, entre 8 et 11° C. Pour les vins blancs qui ont du volume vous pouvez les servir entre 11 et 13 °C. Notez que pour les vins blancs on sert son verre à 1/3 pour le garder frais, l’idéal étant de se resservir plusieurs fois.
La température idéale pour servir votre Champagne se situe entre 7° et 8°C. Le Champagne se réchauffant assez vite dans le verre vous pourrez donc apprécier pleinement votre dégustation entre 8 et 10°C, température optimale pour ressentir tous les arômes.
Si votre Champagne est bu trop frais, vous aurez beaucoup de mal à percevoir les aromes présents et à apprécier votre verre. A l’inverse, s’il n’est pas assez frais les bulles paraitront moins vives et moins gracieuses.
Une idée fausse très répandue est que les vieux vins doivent être carafés pour les aérer. En fait, il s'agit d'un meilleur conseil pour les vins jeunes, en particulier les vins rouges. Les vins blancs jeunes peuvent également être aérés. L’aération permet de dissiper les saveurs indésirables de soufre et d’acidité.
Attention avec vos vieilles bouteilles, ces vins sont très fragiles et ne doivent pas être brusqués il faut donc être très méticuleux. L’idéal est tout simplement de gouter votre bouteille afin de savoir si elle mérite d’être aérée ou non.
Plusieurs choix s’offrent à vous. Vous pouvez la déboucher quelques heures avant de la boire ou bien la verser dans une carafe.
Désormais vous connaissez toutes les astuces et subtilités qui permettent de savourer pleinement vos différents vins. Il ne vous reste plus qu’à épater vos convives et nous vous souhaitons une bonne dégustation !
Comme cadeau de Noël, permettez à votre proche d’adopter des pieds de vigne bio le temps d’un millésime afin qu’il puisse suivre l’élaboration de sa propre cuvée de vin. Il recevra en fin d’expérience ses bouteilles avec des étiquettes personnalisées issues de ses pieds de vignes adoptés.
Si vous souhaitez aller plus loin vous pouvez même ajouter un ou plusieurs stages œnologiques au domaine afin qu’il puisse rencontrer son vigneron et participer lui-même à l’élaboration de sa cuvée !
Nous proposons 3 types de stages oenologiques : La Journée Découverte qui permet de participer au travail en vigne et de découvrir les enjeux de travailler en Bio. Lors de la Journée Vendanges, allez récolter les raisins en vigne tel des vendangeurs ! Et si vous êtes plus intéressé par le travail en cave, participez à la Journée Vinification, vous découvrirez les choix du vigneron dans l’élevage de ses vins et pourrez même gouter les vins en cours d’élevage.
Toutes les Journées sont participatives. Elles sont incluses pour deux personnes et comprennent le déjeuner ainsi qu’une dégustation. Le vigneron vous accompagnera toute la journée de 9:30 à 16:00 !
Les coffrets Expérience Vin Gourmet Odyssey peuvent être commandées jusqu’au 21 décembre en France et jusqu’au 20 décembre à l’étranger pour les recevoir à temps le jour de Noël.
Pas de panique pour les cadeaux de Noël de dernière minute, si vous commandez après ces dates mais avant 16:00 le 24 décembre nous vous enverrons par email le certificat d’adoption de pied de vigne pour que vous puissiez le glisser sous le sapin de Noël !
Offrir des bouteilles de vin, un abonnement de vin, ou un tirebouchon à un amateur de vin pour Noël ? OK mais niveau originalité, on a connu mieux… Permettez à votre proche d'adopter des pieds de vigne et vous pouvez être sûr que vous offrirez un cadeau de Noël original qu'il gardera en mémoir !
Gourmet Odyssey vous propose d'entrer dans le métier de vigneron le temps d'un millésime. Choisissez un vignoble bio parmi nos partenaires situés dans les plus grandes régions viticoles de France, parrainez vos pieds de vignes bios et l'aventure peut commencer.
Recevez votre certificat d’adoption et votre coffret de bienvenue pour commencer l’expérience. Puis partez à la rencontre de votre vigneron, visitez le vignoble et apprenez les ficelles du métier le temps d'une journée (ou plusieurs si vous souhaitez connaitre tous les secrets de nos vignerons…). Suivez l'avancement de votre vin grâce à des newsletters et recevez les bouteilles que vous avez conçues une fois votre vin mis en bouteille. Vous pouvez même choisir le nom de votre vin avec des étiquettes personnalisées !
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Un cadeau de Noël unique et chaleureux entre apprentissage et amusement qui plaira à coup sûr à tous les amateurs de vin !
Si vous hésitez encore voici quelques avis clients :
Un grand MERCI pour cette journée vendange au Château Cohola ! Nous nous sommes régalés avec Cyril. Cheli et Jérôme étaient adorables, passionnés et passionnants, l'organisation au TOP et dans la bonne humeur grâce à Maëliss et Mark, du très bon vin et enfin une très bonne ambiance. Merci encore ! (Journée Vendanges au Château Cohola, septembre 2022)
Elodie & Cyril
Merci de nous avoir fait partager votre passion du vin au Domaine Stentz-Buecher.
La formule "journée vinification" avec l'adoption de pieds de vigne sur 1 an est unique et originale. J'ai passé une journée passionnante avec de vrais passionnés du monde viticole. La journée est bien organisée avec la découverte de nos pieds de vignes, les explications de Stéphane sur le travail en cave et sur la façon d'élaborer les vins. J'ai également apprécié le cours de dégustation de vins pour apprendre à gouter un vin et reconnaitre des notes florales ou des arômes d'agrumes ou encore de fruits exotiques.
Merci pour cette excellente journée, j'en garde un très bon souvenir. (Journée Vinification au Domaine Stentz-Buecher, mars 2022)
Laurent
Nous avons apprécié, aimé, adoré cette journée au Château de la Bonnelière et dans les vignes de Marc. C'était absolument passionnant. Sans compter accueil et disponibilité et amabilité de tous. Et bien entendu les dégustations et le repas.
J'ai pu vraiment réaliser combien ce métier demande de compétences techniques mais aussi artistiques et attentives à chaque instant devant chaque pied.
Merci infiniment ! (Journée Découverte au Château de la Bonnelière, juin 2022)
Anne
Retour sur la Journée Vendanges passée au Château Cohola dans la Vallée du Rhône le samedi 17 septembre. Accompagné de nos apprentis vignerons nous avons assisté Jérôme et Cheli, le couple de vignerons du Château Cohola. L’objectif de ce stage oenologique est d’accompagner les vignerons tout au long d’une journée de vendanges, en suivant les raisins de la vigne jusqu’en cuve. Une manière ludique pour les participants de l’Expérience Vin Gourmet Odyssey de comprendre le travail réalisé par les vignerons lors des vendanges.
Samedi dernier, nous avons vendangé des beaux raisins sous un magnifique soleil au Château de la Bonnelière dans le Val de Loire, chez notre vigneron partenaire Marc Plouzeau. Cette journée participative organisée par Gourmet Odyssey dans le cadre de son Expérience Vin a pour but de faire découvrir tout le travail du vigneron en vigne et en cave pendant les vendanges. Nous avons vite compris que c’est une période très intense pour le vigneron !
L'année 2022 n'as pas été simple pour les vignerons : elle s'annonçait très en avance après un printemps précoce, mais finalement la sécheresse de l'été a retardé la maturité et a réduit la quantité de raisins, qui n'ont pas grossi autant comparé à d’habitude du fait du manque d'eau. Mais ils étaient de très bonnes qualités avec une belle concentration.
Une fois le petit déjeuner pris, en discutant avec Marc de ce fameux millésime, nous avons pris la route, direction Les Roches St Paul. C'est un magnifique petit hameau, typiquement tourangeaux, avec ses belles maisons en tuffeau et ardoise.
Marc à plusieurs parcelles de petites tailles à cet endroit. Il nous a expliqué quels raisins à couper et comment les vendanger, puis équipé d’un seau et d’une paire de sécateurs nous nous sommes dispersés dans les rangs.
Les raisins étaient en effet un peu petits, mais très bons ! Nos cueilleurs ont été aussi des goûteurs et nous avons bien appréciés les raisins bien sucrés !
Nous avons vendangé au seau, c'est à dire que nous emmenions nous même nos seaux dans la benne. C'est l'une des trois possibilités lorsque l'on vendange à la main au Château de la Bonnelière. Nous pouvons aussi vendanger à la caisse : c'est à dire que nous vidons nos seaux dans des caisses ajourées, qui font une vingtaine de kilos et que nous faisons passer au bout du rang quand elles sont pleines. L’autre alternative est de vendanger à la hotte, c'est à dire qu'un porteur passe dans les rangs et les seaux sont vidés dans sa hotte, qui peut faire jusqu'à 80 kilos, ce qui en fait un poste très physique.
Nous en avons vendangé 2 parcelles dans la matinée : l'une de 23 hectares et la seconde de 12 hectares (bien que Marc nous a fait croire à l'origine que nous avions 2 hectares à vendanger !)
Nos vendangeurs d'un jour ont été très productifs ! En 2h nous avions remplis notre mission ! Cela nous a permis de prendre l'apéro dans le cadre bucolique des vignes du prieuré des Roches St Paul et de déguster les Perles Sauvages, un des vins pétillant naturel que Marc produit à base de chenin blanc.
Nous sommes rentrés ensuite au domaine, pour déjeuner et reprendre des forces avant l’étape de l’encuvage.
Nous avons déjeuné au cœur du domaine, entre les chais du domaine. En tout Château de la Bonnelière dispose de trois bâtiments pour l’exploitation qui ont chacun leurs fonctions : un chai de réception de vendanges avec la cuverie inox, un chai dédié au stockage et à la mise en bouteille et un chai dédié au stockage et expéditions. Tant de choses que nous verrons plus en détail lors des Journées Vinification !
Après le déjeuner, nous avons vu les premières étapes du parcours de la vinification. Il s’agit de mettre nos raisins en cuve. Pour commencer il faut égrapper les raisins, c’est-à-dire les séparer de la rafle, la partie boisée. Heureusement, cela ne se fait plus à la main, mais avec une machine !
Les grains sortants de la machine, tombent dans un conquet, que Marc monte au-dessus de la cuve grâce à un chariot élévateur. Une fois stable, le conquet est ouvert petit à petit, pour faire rentrer les raisins. C’est une très bonne façon de le faire pour s’assurer que les raisins entrent dans la cuve dans le meilleur état possible.
Une fois cette étape importante faite, on procède aux analyses de bases : le taux de sucre, qui nous donne le degré probable puis les acidités et PH. Tous cela va aider Marc à prendre les bonnes décisions pour les étapes suivantes que sont les fermentations alcooliques et malolactique. Chacun a pu poser ses questions, Marc n’étant pas avare de discussions autour de sa passion !
Pour terminer tranquillement cette belle journée, chacun est allé saluer ses pieds de vignes, pas encore vendangés, la parcelle du Clos de la Bonnelière étant un peu plus tardive que les autres. Nous espérons tous que cela donnera une grande cuvée 2022 !
Encore un grand merci à Marc et à l’ensemble de nos participants ! A très vite !
Nous avons encore passé deux superbes Journées Vendanges à Saint-Emilion, au Château Coutet. Nous avons été chaleureusement accueillis par Alain et Matthieu, les vignerons père et fils de cette exploitation familiale, qui nous ont appris à récolter les raisins en suivant leur parcours au cours de la journée, des vignes aux cuves. Comme nous l'avons appris, les vendanges ne se limitent pas à la simple cueillette des raisins !
Après les présentations, nous nous sommes dirigés directement dans le vignoble, en grimpant à flanc de colline pour atteindre le célèbre plateau calcaire de Saint-Emilion, où se trouvent les meilleures parcelles, dont le vignoble Peycocut, où se trouvent les vignes adoptées par Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour retrouver chacun notre micro-parcelle de vigne, prendre quelques photos et admirer le beau paysage de vignobles en pente, de châteaux et de la flèche de l'église de Saint-Emilion.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la parcelle de vignes à récolter. Là, on nous a donné à chacun un panier et une paire de sécateurs, et nous avons écouté les instructions sur les raisins à cueillir, ceux à laisser, et comment couper les grappes en toute sécurité sans se couper les doigts !
Par deux, nous nous sommes répartis dans les rangs et avons commencé à récolter les raisins. Cette année, les raisins étaient d'excellente qualité, ce qui nous a facilité la tâche. Il y avait très peu de choses à trier, et pratiquement tous les raisins étaient à cueillir.
Une fois nos paniers remplis, nous les avons vidés dans des caisses plus grandes qui ont ensuite été ramenées au début de la rangée. Il est important de ne pas écraser les raisins à ce stade, et les caisses garantissent qu'ils ne seront pas écrasés par le poids des raisins au-dessus d'eux.
Une fois que nous avons rempli toutes les caisses, nous les avons chargées sur la remorque pour les ramener à la cave et les placer à l'ombre. Nous avons suivi et nous sommes arrêtés dans le jardin devant le château pour un verre de vin bien mérité !
Nous nous sommes ensuite attablés pour un délicieux déjeuner composé d'une salade vigneronne, d'une suprême de pintade, farci aux aiguillettes de canard et sauce morille foie gras, et d'un dessert de miroir brun chocolat déposé sur son croquant praliné, en dégustant par la même occasion les vins Château Coutet 2019 et Les Demoiselles Saint-Emilion Grand Cru 2018.
L'après-midi, notre mission était de mettre en cuve nos raisins récoltés. Tout d'abord, nous avons dû séparer les baies de raisin des rafles. Cette opération est normalement réalisée par une machine à égrapper, mais au Château Coutet, les raisins des meilleures parcelles sont faits à la main, y compris ceux que nous avons cueillis. Par quatre, nous nous sommes réunis autour des tables et avons retiré chacun des raisins à la main, en les plaçant dans un panier séparé, et en jetant les tiges dans un bac. Les tiges seront ensuite épandues dans les vignobles pour rendre des nutriments au sol. Cela nous a également donné l'occasion de retirer les raisins secs ou les feuilles qui auraient pu se retrouver par inadvertance dans les paniers.
Les paniers pleins de baies de raisin ont ensuite été vidés dans un grand seau, et nous les avons légèrement écrasés à l'aide d'un poteau en bois pour briser les peaux et libérer une partie du jus. Ces raisins ont ensuite été vidés dans une cuve, où ils commenceront le processus de fermentation dans quelques jours, lorsque les cellules de levure naturellement présentes sur les peaux de raisin, prendront vie et commenceront à transformer le sucre en alcool.
Alain et Matthieu nous ont montré la machine à égrapper et la table de tri utilisées pour la majorité des raisins de la cave, en nous expliquant leur fonctionnement et comment les raisins sont pompés dans l'une des cuves.
Nous avons ensuite découvert le travail lors des phases de fermentation et de macération pour suivre la transformation du sucre en alcool, et pour extraire la couleur et les tanins des peaux de raisin. Au Château Coutet, l'extraction se fait principalement en soutirant le jus du fond de la cuve et en le remontant dans la partie supérieure pour le filtrer à travers le chapeau de peau et de pépins qui a été poussé à la surface par le gaz carbonique libéré pendant la fermentation.
Alain et Matthieu seront très occupés pendant les 3 à 4 prochaines semaines à suivre et à gérer chacune des cuves jusqu'à ce que la fermentation soit terminée et que le vin soit prêt à être transféré dans les barriques.
Nous sommes impatients d'en apprendre davantage sur ce travail et sur le reste du processus de vinification pour vieillir, assembler et préparer le vin pour la mise en bouteille lors des Journées Vinification l'année prochaine.
Retour sur les deux belles Journées Vendanges du 3 et 10 septembre au Château de Jonquières, un magnifique domaine familial du Languedoc en Terrasses du Larzac. Nous y étions avec les clients de l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey venu participer à la récolte des raisins. L’objectif était d’en apprendre davantage sur le travail de vigneron au moment des vendanges. Ces derniers ont pu participer à la cueillette des raisins ainsi qu’à la transformation en vin en passant par la fermentation et la macération.
Charlotte et Clément, jeune couple de vigneron, faisant partie de la 32eme génération de vignerons du domaine, nous ont accueilli dans la cour du château autour d’un café. Ils affichaient un large sourire qui cachait peut-être un peu le stress de cette période cruciale dans l’année d’un vigneron, les vendanges !
Après quelques explications sur l’histoire du domaine, la présentation du millésime 2022, de l’AOP Terrasses du Larzac, et du déroulement de la journée, nous avons été équipés d’un sceau et d’un sécateur. Ainsi, nous avons pris la route pour une parcelle de syrah toute proche. Il est important de récolter le raisin tôt dans la matinée afin de préserver au maximum ses qualités.
Notre groupe s’est rendu à pied dans les vignes. Clément nous suivait en tracteur avec une remorque dans laquelle nous pourrions délicatement entreposer notre récolte.
Une fois sur place nous avons appris le geste minutieux qui doit être rapide et précis afin de récolter ce précieux fruit sans le détériorer mais aussi sans nous blesser. Il fallait parfois effeuiller la vigne pour accéder plus facilement aux grappes.
La récolte a été généreuse et qualitative cette année malgré ce millésime chaud. La vigne a su s’adapter et rester reconnaissante des soins apportés durant toute cette année. Les apprentis vignerons s’en sont bien rendu compte grâce à cette Journée Découverte.
Une fois nos sceaux remplis, nous les avons vidés dans la remorque.
Nous nous sommes rapidement rendu compte que c’est un travail très difficile. La position prise pour cueillir les raisins est parfois inconfortable, certaines rangées sont plus prolifiques que d’autres, des néo-vendangeurs sont moins rapides que d’autres… Toutefois, le groupe a été très solidaire. Nous avons réussi en un peu plus de 2h à récolter la parcelle en équipe tels de véritables vignerons !
Nous effectuions une petite pause rafraîchissement lorsque Charlotte nous a informé que Clément était déjà prêt à encuver la récolte.
Il ne fallait pas perdre de temps, alors nous avons ramené nos belles grappes au chai pour pouvoir rapidement les mettre en cuve et commencer un tout nouveau travail.
Nous avons nettoyé les sceaux et les sécateurs avec de l’eau afin qu’ils soient prêts pour leur prochaine utilisation, et, là encore c’est l’esprit d’équipe qui a été mis à l’honneur.
Clément a soigneusement positionné les palox devant le chai pour déposer la récolte dans l’égrappoir fouloir.
Cette étape est en quelque sorte le premier pas dans l’élaboration du vin et consiste à séparer le raisin de la rafle qui est la structure herbacée de la grappe (reste végétaux, feuilles, débris de sarments). On évite ainsi des saveurs non désirées comme l’astringence.
Une fois les grains de raisins libérés de leur rafle ils ont été placé dans une cuve en inox qui leur a été dédié pour commencer le processus de fermentation. Durant toute cette étape nous avons accompagné et aidé Clément.
C’était aussi le bon moment pour que Charlotte nous explique les différences entre le travail des vins blancs, rouges ou rosés. En effet le processus est très différent. Par exemple, les vins rouges restent en contact avec les peaux du raisin pendant les phases de fermentation et de macération, qui peut durer une vingtaine de jour. Les blancs, eux, sont pressés immédiatement pour les séparer de la peau avant que la fermentation commence.
Nous en avons profité pour déguster quelques jus qui étaient en fermentation depuis une dizaine de jours. Charlotte nous a proposé de tendre l’oreille sur les cuves pour écouter les effets de la fermentation.
L’heure du déjeuner est très vite arrivée. Nous nous sommes installés dans la cour du château à l’ombre des arbres pour déguster 5 vins bios du domaine et profiter d’un déjeuner préparé par un traiteur local.
Ce fut un moment de partage où les participants ont questionné les vignerons sur leur mode de vie, l’engagement quotidien que cela demande, et les différences entre les vins que nous avons dégusté.
Après le repas, nous sommes partis rendre visite aux pieds de vignes adoptés. Après une petite balade digestive dans le village de Jonquières nous sommes arrivés sur notre parcelle. Nous avons pu participer au concours photos « je prends mon pied » pour immortaliser ce moment et espérer gagner un magnum de vin.
La journée s’est terminée au caveau du Château où certains d’entre nous ont fait l’acquisition de belles bouteilles pour enrichir leur cave ou les partager avec des amis.
Nous espérons tous vous revoir lors des Journées Vinification l’année prochaine !
A notre arrivée, Mark, le fondateur de Gourmet Odyssey, et Céline, la vigneronne du Domaine Stentz-Buecher ont commencé par introduire la journée. Nous nous sommes ensuite directement rendus dans les vignes du grand cru Steingrubler avec Céline, son père, Jean-Jacques, et quelques membres de l'équipe des vendanges du domaine. Céline nous a équipé d’une paire de sécateurs et d’un sceau, nous a expliqué quels raisins cueillir, et nous a donné des conseils utiles pour éviter de nous couper les doigts !
Par équipe de deux ou quatre, on nous a ensuite attribué une rangée et nous avons commencé la récolte. Les raisins que nous cueillions provenaient du cépage Gewurztraminer. Ils étaient en parfait état et avaient un goût délicieux ! Il y avait très peu de mauvais raisins à trier, nos sceaux se sont donc très vite remplis.
Lorsque les sceaux étaient pleins, nous les faisions passer sous les rangs jusqu'à atteindre le rang central du porteur. Là, à tour de rôle, deux personnes portaient une hotte sur leur dos que nous remplissions ensuite de sceaux de raisin. Il est surprenant de constater à quel point le raisin peut être lourd. Lorsque la hotte est pleine elle peut peser entre 40 et 50 kg.
Les porteurs ont ensuite déposé leur charge dans la remorque. Ils ont du grimper sur une échelle et renverser délicatement les raisins à l'intérieur. Il faut les faire basculer par-dessus son épaule, une technique un peu difficile la première fois, mais notre équipe d'apprentis vendangeurs a rapidement pris le coup de main !
Lorsque nous avons terminé nos premières rangées qui étaient en montée, nous nous sommes attelé a celles d’après en redescendant. Le relief rendait la tache un peu plus difficile physiquement, mais facilitait la cueillette des raisins car nous avions moins besoin de nous baisser pour attraper les grappes.
Une fois la récolte de la parcelle de vigne terminée, nous nous sommes réunis autour de la remorque pour admirer notre travail, laver nos mains pleines de jus de raisin collant, et boire un rafraîchissement. Une pause bien méritée !
Nous nous sommes ensuite rendus à une autre parcelle, le Rosenberg, pour rencontrer nos pieds de vignes d'adoption. Les raisins avaient été cueillis plus tôt dans la semaine car ils avaient déjà atteint une maturité optimale. Nous avons pris du temps afin de prendre quelques photos et d’admirer la vue sur les vignes et châteaux voisins.
De retour à la cave, nous avons rencontré Stéphane, le frère de Céline et vigneron. Nous avons aidé à ratisser les raisins de la remorque pour les faire entrer dans le pressoir en dessous.
Stéphane nous a ensuite expliqué le fonctionnement du pressoir. Celui-ci a été conçue pour utiliser la force de gravité plutôt que des pompes, afin d’amener le jus dans une cuve de rétention. Le jus va y reposer entre 24 et 48 heures, on appelle ça le processus de "débourbage". Les petites particules solides de peau, de pépins et de tiges qui ont réussi à passer au travers du pressoir se déposent au fond de la cuve et le jus devient plus clair.
Nous sommes ensuite retournés dans la cour, où Céline nous avait préparé une dégustation de vins. Moment mérité après cette matinée intense. Elle nous a d’abord servi un superbe Crémant d'Alsace naturellement pétillant. Pour chacun des vins suivants, nous devions dire quels arômes et goûts nous pouvions identifier, et essayer de deviner de quel cépage alsacien il s'agissait. Une tâche facile pour Céline, mais pas aussi facile pour le reste d'entre nous !
Après le crémant Céline nous a servi un Pinot Gris Rosenberg 2019, le vin choisi pour l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, suivi d'un Sylvaner Vielles Vignes 2018, d'un Riesling Steingrubler Grand Cru 2017 et d’un Gewurztraminer Hengst Grand Cru 2019 pour finir.
Nous avons ensuite poursuivi la dégustation lors du déjeuner avec le Pinot Blanc 2019, le Pinot Noir 2020 et le Gewurztraminer Rosenberg 2019 pour accompagner la charcuterie locale, les fromages et la tarte aux pommes. Un vrai délice !
Après le déjeuner, nous sommes retournés à la cave où Stéphane nous a montré la salle de fermentation. C’est ici que les vins blancs vont commencer le processus de fermentation, c’est à dire la transformation du sucre présent dans le raisin en alcool. Il nous a aussi expliqué comment il surveille la progression de ces vins tout au long du processus. Nous avons ensuite écouté les cuves et les fûts se gargariser.
Stéphane a expliqué comment les baies sont séparées des rafles, puis mises en cuve. Les raisins du Pinot Noir ne vont pas tout de suite dans le pressoir. En effet, le jus du Pinot Noir est clair, la couleur du vin se trouvant dans la peau, il faut donc que le jus reste en contact avec les peaux pour pouvoir en extraire la couleur.
Les tanins qui se trouvent également dans la peau donnent du corps au vin. Pendant la phase de fermentation, du dioxyde de carbone est libéré, ce qui pousse la peau à la surface, formant un chapeau solide. Ce chapeau doit être brisé et poussé dans le jus pour que l'extraction de la couleur et des tannins ait lieu. Au Domaine Stentz-Buecher, cette opération est réalisée par la méthode du pigeage.
Stéphane nous a expliqué cette méthode et nous a montré comment utiliser les grosses cannes, ou piges, pour casser le chapeau. Nous avons tous essayé à tour de rôle, et nous nous sommes rendu compte que c'est un travail plus difficile qu’il n’en à l’air, le bouchon est en fait très difficile à enfoncer ! Le travail devient plus facile au fur et à mesure que la fermentation progresse, mais c'est toujours quelque chose qui doit être fait une ou deux fois par jour pour chaque cuve !
Avant même de nous en rendre compte, la journée touchait à sa fin. Nous sommes impatients de revenir l'année prochaine pour les Journées Vinification, et d'en apprendre plus sur tout le travail qui suit la récolte afin d’élever les vins et les préparer pour la mise en bouteille.
Merci à tous d'avoir fait de cette journée un succès!
Nous avons accueilli nos apprentis vignerons au Domaine Chapelle à Santenay en Bourgogne pour les Journées Vendanges le 27, 28 et 29 août. 2022 est une année très précoce suite aux fortes chaleurs ces derniers mois. Notre objectif pour la journée a été de récolter les raisins, de suivre leur chemin jusqu’en cuve, et d’en apprendre davantage sur le travail en cave au moment des vendanges. Les vendanges ne consistent pas seulement à couper des grappes !
Après une introduction à la journée et l’Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et à l’histoire du Domaine Chapelle dans le parc, nous avons rejoint les vignes du Clos des Cornières pour les clients qui ont adoptés des pieds de vigne en pinot noir, et les vignes des Crays pour ceux qui ont adoptés des ceps de chardonnay.
C’est de façon ludique dans la vigne, que nous avons fait connaissance avec nos pieds de vignes adoptés, sur le thème photographique « Je prends mon pied ! » A ce propos n’oubliez pas de nous soumettre par mail votre plus beau cliché pour participer à notre grand jeu concours ! Un magnum de Santenay est à gagner !
Après cette mise en route joyeuse, c’est tout aussi motivés que nous avons rejoint la partie Parc du Clos des Cornières pour vendanger les belles grappes que ce millésime exceptionnel nous a réservé.
Les dernières années ont été difficiles du point de vue des conditions climatiques alors nous sommes tous ravis de ce millésime 2022 qui nous offrent des raisins sains, murs et en quantité normale !
Jean-François et Simon nous ont donné une paire de sécateurs chacun et nous ont expliqué comment couper les grappes, quels raisins à vendanger et quels raisins à laisser sur pied. Les grappes mûres se trouvent en bas du pied et comme nous avons vite remarqué, les ceps de vigne en Bourgogne sont très bas !
Par couple, nous avons pris un rang et nous avons commencé les vendanges. D’abord, nous avons effeuillé la vigne pour bien voir les grappes. C’est ensuite beaucoup plus facile de couper les grappes sans risque pour les doigts !
Nous avons placé des grappes dans les cagettes. C’est la meilleure méthode de vendanger pour des pinots noirs qui ont une peau très fragile. La cagette évite que les grappes soient écrasées par le poids d’autres grappes, et assure que les raisins arrivent à la cuverie en parfait état.
Le travail de vendanges est un travail difficile physiquement, nos dos et nos jambes l’ont bien compris ! Mais quelle satisfaction de remplir nos caisses de belles grappes ! Et de voir le bout du rang arriver !
Une fois les cagettes remplies, nous les avons ramenés au bout de la rangée pour les mettre dans le camion et qu’elles soient transporté jusqu’au domaine.
Après l’effort vient le temps du réconfort. Un apéritif avec un Santenay Villages blanc 2020 nous a été servi dans le parc du domaine accompagné des fameuses gougères bourguignonnes.
Puis nous avons pris place pour partager le repas de vendangeurs : Œuf poché sur un lit forestier, pièce de veau et son risotto de pommes de terre et pour finir un délicieux framboisier. 3 vins ont dignement accompagné ce menu : un Bourgogne Aligoté, un Santenay Clos des Cornières 2019 et un Santenay 1er cru Les Gravières 2016 ! Quel festin !
En début d’après-midi nous avons rejoint la table de tri pour participer aux étapes de réception de la vendange et d’encuvage.
Nous avons appris comment le travail s’organise autour de la table de tri et nous y avons pris part. La qualité du raisin est tellement belle cette année que nous n’avons pas eu un travail trop stressant ! Nous avons cependant dû enlever les grains très secs que la sècheresse a pu former sur certaines grappes, mais finalement il n’y en avait que très peu.
Nous avons ensuite rejoint la cave de fermentation à l’étage inférieur. Les baies désolidarisées de la rafle par le fouloir égrappoir tombent par gravité dans un wagonnet. Celui-ci une fois remplit est apporté à proximité de la cuve par une dame qui déverse la récolte dans un ascenseur, « la girafe » qui apporte les baies directement dans la cuve, sans pompage.
Ce processus d’encuvage est très respectueux de la matière et garde son intégrité pour la phase de macération pré fermentaire à froid qui va alors débuter.
Pendant 3 jours la vendange en cuve sera maintenue à froid pour macération puis la température sera réchauffée pour permettre la fermentation. Celle-ci va durer 10 jours environ. Simultanément nous procédons à la macération et aux pigeage remontages pour extraire la couleur et les tanins. La macération durera quant à elle 3 semaines.
Viendra alors le temps de la séparation du jus et des parties végétales pour l’entonnage dans les fûts pour débuter la phase d’élevage des vins durant une année environ ! Nous apprendrons plus sur tout le travail en cave après les vendanges jusqu’à la mise en bouteilles lors des Journées Vinification au printemps prochain.
L’heure de fin de cette belle journée est vite arrivée et c’est après avoir récupéré quelques beaux flacons pour certains d’entre nous que tout le monde a repris son chemin en se promettant de revenir bientôt en terre bourguignonnes à Santenay !
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