Dès les présentations terminées, nous avons traversé les vignes jusqu'à la parcelle de Carignan, située de l'autre côté de la route par rapport au domaine. Eric et Marie-Pierre, propriétaires du domaine, nous ont apporté le matériel nécessaire à la récolte et donné leurs instructions.

Armés de nos sécateurs et nos seaux, nous nous sommes répartis dans la parcelle et avons commencé à ramasser le raisin. La parcelle de Carignan est taillée en gobelets, et donc pousse sans fil ni piquet de palissage. Grâce à cela il est facile de tourner autour du pied de vigne pour atteindre les grappes à cueillir.

Au fur et à mesure que nous avancions dans les rangs, Eric avançait le tracteur petit à petit pour que nous soyons proches de la remorque pour vider nos seaux pleins. Comme les grappes, en plus d'être délicieuses, étaient grosses, les seaux se remplissaient vite et la remorque aussi !

Le temps était parfait pour récolter : un ciel bleu dégagé et une légère brise pour ne pas avoir trop chaud. C'est assez magique de passer une matinée à entendre uniquement le chant des oiseaux et le bruit des sécateurs dans la vigne.

Une fois terminés les rangs qu'Eric et Marie-Pierre nous avait laissés, nous sommes revenus au chai par le même chemin que le tracteur à travers les vignes.

Nous nous sommes rendus derrière le chai pour voir où les raisins étaient réceptionnés. Ils sont d'abord vidés dans un égrappoir pour séparer les baies de la rafle. La vendange étant d'excellente qualité il était inutile de trier le raisin sur une table.

Les baies de raisin sont ensuite transportées par tapis convoyeur et tombent directement dans la cuve en-dessous où elles vont commencer leur fermentation et se transformer en vin.

Après tous ces efforts matinaux, nous étions prêts pour l'apéritif ! Nous avons dégusté quelques-uns des vins blancs du domaine, ainsi que le vin rouge Colline, avant de passer à table pour le déjeuner et poursuivre la dégustation des rouges.

L'après-midi nous avons pris quelques minutes pour aller rendre visite à nos pieds de vigne adoptés et prendre quelques photos souvenir.

Nous sommes ensuite revenus au chai où Eric nous a expliqué comment le jus de raisin fermente, et tout le travail important réalisé pendant la macération pour extraire les tanins et les couleurs des baies de raisin et en faire un vin rouge. Eric nous a aussi parlé de la différence de méthode pour faire des vins blancs.

Nous avons goûté quelques moûts qui avaient commencé leur processus de fermentation pour voir comment le niveau de sucre baisse au fur et à mesure que le taux d'alcool augmente.

Eric a ensuite répondu à beaucoup de questions sur la fabrication du vin, notamment sur l'usage des sulfites pour protéger le vin. Nous aurons l'opportunité de discuter de ces choix de vinification, et d'autres sujets comme les assemblages et l'élevage plus en détail lors des Journées Vinification.

Encore une fois, merci à Eric & Marie-Pierre de nous avoir accueilli et fait partager pour quelques heures le métier de vigneron !

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Ban des vendanges

C'était traditionnellement le document qui donnait la permission de commencer les vendanges et donnait lieu à des festivités. Aujourd'hui le début des vendanges est fixé par arrêté préfectoral après consultation de l'INOQ (ex-INAO) et des ODG (Organisme de Défense et Gestion, les ex-syndicats des vins) dans certaines régions. A partir de cette date les vignerons ont le droit de vendanger, mais ils restent libres de commencer plus tard en fonction de la maturité de leurs raisins. Dans d'autres régions ce sont directement les vignerons qui décident du début des vendanges.

Date des vendanges

Ce n'est donc plus uniquement l'arrêté préfectoral qui donne le départ mais aussi le choix du vigneron : en fonction de chaque cépage et chaque parcelle il faut trouver le bon équilibre entre attendre une maturité suffisante et ne pas risquer de voir la récolte perdue pour des raisons météorologiques (pluie, orage, sécheresse)... il faut savoir supporter le stress lié à l'incertitude ! 

Etat sanitaire des raisins

La décision du vigneron se fait donc en fonction de l'état des raisins dans chaque parcelle. Lors de la maturation des baies, le taux de sucre augmente et l'acidité diminue. Si l'on attend trop le taux de sucre est très élevé et l'on parle alors de surmaturation. Et même, quand l'eau des baies commence à s'évaporer et les baies à sécher, de passerillage. Attention, quelques fois ce sont des états recherchés pour produire certains types de vins comme les vendanges tardives.

Vendanges tardives...

Donc en dehors des dates habituelles de vendange, certains cépages et certaines appellations font l'objet d'autorisations spécifiques pour des vendanges tardives. Dans ce cas on recherche une forte concentration en sucres en vendangeant plus tardivement. La mention « vendanges tardives » est réglementaire ; en France elle est autorisée en Alsace, mais aussi pour les appellations Gaillac et Jurançon, avec pour chaque appellation un cahier des charges précis.

  ...ou vendanges en vert ?

On peut donc vendanger tardivement, mais on peut aussi vendanger plus tôt, ou vendanger « en vert », mais attention dans ce cas le but n'est pas de récolter le raisin pour en faire du vin. Il s'agit simplement d'éliminer des grappes avant leur véraison (le changement de couleur) et leur maturation pour éclaircir la vigne. On diminue ainsi le rendement et on augmente la qualité. Là encore c'est un choix du vigneron.

Machine à vendanger

Assez parlé de maturation, il est temps de récolter. Pour cela on peut utiliser les machines à vendanger ou (beaucoup) de sécateurs ! La machine a l'avantage d'être rapide et utilisable sur des horaires flexibles. Les partisans de la vendange manuelle soulignent quant à eux la meilleure qualité de la vendange réalisée à la main. Cela permet également de faire un premier tri manuel dans le vignoble, avant même de transporter le raisin vers le chai.

Table de tri

En parlant de tri, il peut se faire à deux moments : sur place dans la vigne ou dans le chai, le plus souvent sur une table où les grappes sont déversées pour être triées, et quelques fois éraflées dans la foulée pour des raisins de vin rouge. On choisit l'une ou l'autre méthode ou les deux successivement pour une qualité optimale de la vendange. Pour certaines appellation c'est une obligation de trier sur place, voire même de « vendanger par tries », c'est-à-dire en passages successifs dans les rangs de vigne ; c'est le cas notamment de certains vins liquoreux.

Éraflage

Une fois les baies triées, on les sépare de la rafle (la partie de la grappe à laquelle les baies sont fixées), particulièrement pour les vins rouges, pour les presser ou les faire macérer, selon la méthode de vinification et le type de vin produit. Enlever la rafle permet d'éviter un contact prolongé avec le moût et de donner un goût « herbacé » voire amer au vin. Quelques fois, si la rafle est assez mûre, on peut choisir de laisser la rafle pour faire des vins en général assez tanniques, qui vont demander une garde plus longue.

Pressurage

Pour un vin blanc ou un rosé de presse, le raisin est pressé. Le pressurage peut se faire sur différents types de pressoirs : verticaux, horizontaux, pneumatiques ou hydrauliques. Chacun a ses avantages, bien que le pressoir pneumatique soit maintenant beaucoup utilisé car il permet d'adapter la pression exercée sur les baies et d'obtenir un jus de qualité. Pour les vins rouges il n'y a pas de pressurage avant la fermentation, mais après, pour séparer le marc (partie solide) du vin.

Foulage

Pour beaucoup de vins, les baies ne sont foulées avant d'être pressées ou de macérer. Cela peut être fait avec un fouloir mécanique ou aux pieds, bien que cette dernière option soit devenue assez anecdotique. Descendre dans une cuve pour écraser le raisin à la main ou au pied demande beaucoup de temps et d'énergie ! Voici les principales étapes qui vont occuper le vigneron au moment de la récolte. Mais rien n'est joué une fois le raisin en cave, il faut encore le vinifier. On entend parler alors de fermentation, de soutirage, de corriger la vendange, de chaptalisation, de levurage, de soufrage.. mais nous vous en parlerons après les vendanges !

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Et après un bon café bien chaud et des croissants tout frais, Stéphanne, Éric et Marie-Pierre annoncent le déroulement de la journée. Aujourd'hui, il est question de découvrir le cheminement du raisin, de sa cueillette sur le pied de vigne jusqu'à sa mise en cuve.

C'est parti ! Nous voilà dans la vigne pour une grande partie de la matinée. Éric nous explique comment cueillir les grappes avec le sécateur. Les grappes sont grosses, magnifiques, et se trouvent sur la partie la plus basse du pied de vigne. Chacun récupère un seau d'une contenance de 8 kg, et nous voilà accroupis, deux par rangée, pour extraire les trésors de la vigne.

Chacun apprécie et reste étonné de la grosseur des grappes et de leur densité. On goûte aussi le raisin. Éric nous apprend comment il faut faire pour savoir si le raisin est à maturité optimale.

Le temps passe vite ! Il est déjà midi et demi. L'équipe de vendangeurs Gourmet Odyssey a réalisé du beau travail : les seaux ne désemplissent pas et la cadence de cueillette est régulière.

Allez ! Il est temps de monter au fouloir-érafloir : ceci est la prochaine étape, qui consiste à séparer les grains de raisin de la rafle, et à les éclater, de façon à faciliter la libération de leur jus. Cette étape se fait mécaniquement et est conduite en famille par Éric, Marie-Pierre, et leur fils Étienne. C'est impressionnant et très intéressant.

C'est ensuite l'heure de la dégustation. Éric et Marie-Pierre nous font déguster leurs deux cuvées en blanc : Colline 2014 et Sauvageaonne 2014. Ils sont bien frais et accompagnés de « biscuits » apéritifs. Tout le monde est détendu et semble rasséréné par cette matinée « laborieuse » et ludique surtout. Avant de passer à table, on peut assister à la mise en cuve du raisin par gravité.

Comme à son habitude, Marie-Pierre nous a préparé un repas marqué par la convivialité : c'est simple et tellement délicieux ! Le tout « arrosé » par leurs cuvées en rouge : Colline rouge 2014, Garance 2014 et Châteauneuf du Pape 2013 - Vieilles vignes, issu d'une parcelle âgée de plus de 70 ans.

Il est 14h30 passé, et nous invitons tout le monde à venir découvrir les pieds de vigne adoptés par Gourmet Odyssey. Cette étape est la plus « amusante » ; elle sollicite l'imagination de nos vendangeurs pour réaliser la photo la plus insolite en compagnie de son pied de vigne, pour participer au concours « Je prends mon pied ».

L'après-midi se termine au chai de vinification pour comprendre la différence entre une mise en cuve de raisins blancs et une mise en cuve de raisins rouges. Éric nous explique les premiers stades de fermentation, pendant que son fils, Étienne, nous livre un « tour de passe-passe » bien ficelé : ramener son couvercle sur une cuve en fermentation avec un chariot élévateur.

Il est déjà 16h10. Marie-Pierre a pu préparer les commandes de notre équipe, et chacun repart, « la fleur aux dents ». À bientôt, pour une nouvelle journée : la prochaine sera la Journée Vinification, où l'on découvrira plus particulièrement les modes de vinification en biodynamie et les assemblages.

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En vigne 2015 sera une année de récolte précoce

Comme habituellement ce sont les domaines la Cabotte et Allegria qui ont démarré la saison des vendanges car ils sont situés respectivement dans les Côtes du Rhône et le Languedoc, où les fortes chaleurs de l'été ont permis une bonne maturation du raisin, comme expliqué dans notre bilan du millésime 2015 dans la vigne. Le 20 août le Domaine Allegria commençait les vendanges avec 2 jours d'avance sur 2014 et 20 jours par rapport à 2013 !

Cette précocité de la récolte est générale chez tous nos partenaires vignerons en France, comme au Domaine Chapelle où les équipes sont rentrées de leurs congés annuels dès le 24 août pour être prêts à temps. Déjà il se murmure que la qualité sera au rendez-vous malgré des craintes quant à la quantité de jus produite à cause de la sécheresse qui empêche les grains de raisin de grossir beaucoup.

A Chablis on a même avancé la date de la récolte de manière imprévue. Lundi 31 août un orage de grêle a abîmé une partie des vignobles chablisien et la pluie tombée en quantité augmente le risque de développement des maladies : il faut cueillir les grappes tant que leur état sanitaire est parfait, soit avec pratiquement une semaine d'avance.

En cave on s'active pour accueillir le millésime 2015

Pour l'instant en cave on chouchoute les millésimes 2014 voire 2013 : tandis que ceux-ci ont poursuivi leur élevage tranquillement depuis les dernières récoltes, il est temps de faire de la place au nouveau millésime : dans certains domaines comme au Château de la Bonnelière, on a mis en bouteille certains vins afin de libérer de la place dans les cuves et les barriques. Le domaine a également adapté l'organisation du chai pour accueillir la production de 10 hectares supplémentaires acquis dans l'année. 

Au Château Beau Rivage le millésime 2015 va être accueilli dans un tout nouveau chai, tandis qu'au Domaine Allegria tout a été nettoyé et rangé avant les vendanges pour accueillir le raisin au mieux. Au Domaine Jean-Marc Brocard on teste le matériel avant sa mise en service : tapis convoyeurs, pressoir, table de tri, etc.

Et bien sûr tous se préparent également à accueillir les équipes de vendangeurs qui vont bientôt se retrouver récolter le raisin pour 10 jours à 1 mois selon les domaines. On l'aura compris, la pression monte alors que le jour J approche, mais tous gardent le sourire en pensant au nectar bientôt produit !

Envie d'en savoir plus ou de participer dans les vendanges? Il n'est pas trop tard pour nous rejoindre lors des Journées Vendanges Gourmet Odyssey : n'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

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Samedi 20 juin, nous passons une Journée Découverte au Domaine la Cabotte sous le signe du Mistral. Le programme du jour s'agit de comprendre le travail effectué dans la vigne avec une mise en avant du travail de vigneron.

A 9h00, les premiers convives passent le portail du domaine, avec le privilège d'une lumière pure, des couleurs nettes et l'air iodé. Un accueil des plus chaleureux est organisé par Eric et Marie Pierre avec un bon café filtré et des petits croissants, le temps que tout le monde soit là.

Après avoir relaté l'histoire du domaine, notre vigneronne passe le relais à son mari, Eric, qui nous invite à passer la matinée dans la vigne afin de pratiquer "le relevage" des fils, le travail de saison du moment.

Tout en traversant les parcelles de vignes, Eric prend soin de nous expliquer la différence entre chaque cépage et le travail déjà effectué dans la vigne. On apprend aussi beaucoup sur la croissance de la vigne, sa vigueur, ses méthodes de reproduction et de replantation dont le greffage.

Pour mieux comprendre le travail d'un vigneron, c'est toujours mieux de mettre la main à la pâte, et donc chacun se retrouve devant son rang de vigne. On commence par :

1- récupérer les attaches,

2- relever les deux fils en y rassemblant bien les sarments entre les deux,

3- resserrer les deux fils les attachant à nouveau afin de bien maintenir les sarments dressés vers le haut...

Il vente beaucoup, mais tout le monde prend goût à cet exercice dynamisant.

Pour nous féliciter du travail accompli, Marie Pierre nous offre de l'eau fraîche et nous nous remettons déjà en route pour les chais afin de passer à la dégustation du vin blanc et du vin rosé produit par le Domaine.

Ainsi, quelques radis de saison et un cake à la chèvre viennent aiguiser notre appétit et se marier aux 3 premières cuvées blanc et rosé, sans fausse note.

On passe à table, et, comme le temps s'y prête à merveille, on déguste les vins rouges du Domaine, très fruités, sur un repas fait maison, type "buffet froid". La table a été dressée à l'intérieur du cuvier afin de manger à l'abri du mistral.

Un bon p'tit café vient clôturer le repas et c'est le moment d'aller "prendre son pied" adopté en photo. L'air est sec et le vent souffle toujours.

Une fois le pied adopté immortalisé dans son Canon, nous nous rassemblons tous autour d'Eric qui nous raconte l'histoire de la naissance du Massif d'Uchaux et sa géologie : c'est passionnant.

Enfin, afin de terminer en beauté, nous avons droit à une démonstration inédite d'une préparation de tisane biodynamisante. On a déjà pu comprendre la différence entre une culture en mode bio et biodynamique et Eric nous a aussi longuement parlé des sulfites. Mais, à présent, il est question de goûter une tisane à base d'ortie, de prêle et d'achillée millefeuille.

Dans le même temps, nos deux vignerons nous montrent comment dynamiser une préparation.....et il est déjà 16h00...que le temps passe vite !! Nous terminons donc sur cette démonstration insolite.

Chacun salue et remercie Eric et Marie Pierre pour le temps qu'ils leur ont consacré, pour leur implication et leur professionnalisme.

Les voitures passent déjà le portail du retour avec, dans le coffre, quelques cartons du vin du domaine....Bonne route et à bientôt, pour la "Journée Vendanges".

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Une bonne récolte 2015 en Côtes du Rhône

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Une journée « taillée sur mesure » pendant laquelle nos invités ont pu découvrir le travail dans la vigne.

Après un accueil des plus printaniers (temps au beau fixe) par Eric et Marie-Pierre, chaque participant est convié à venir voir les pieds de vigne qui lui sont attribués. Ce sont des pieds de vigne de Grenache Noir, cépage roi des Côtes du Rhône Méridionales, et donc de l'Appellation Côtes du Rhône Village Massif d'Uchaux.

Le Domaine la Cabotte, ce sont 30 hectares de vignes d'un seul tenant, cultivés en mode biodynamie. Ainsi, chaque Grenache Noir pris en photo par nos convives est le fruit de la biodynamie.

Au Domaine la Cabotte, Eric explique que la Syrah, le Mourvèdre et le Cinsaut viennent compléter les rangs de Grenache Noir.

En ce qui concerne les cépages blancs, la part belle est donnée au Grenache Blanc, au Viognier et à la Clairette, principalement.

Tout le monde joue le jeu de la photo. « Je prends mon pied », un lien singulier avec ses pieds de vigne, immortalisé par un cliché qui sera peut-être récompensé par un Magnum s'il remporte un succès d'estime à l'unanimité.

Les photos « en boîte », nous retrouvons tous Eric qui va à présent nous présenter le terroir du Massif d'Uchaux. Extraordinaire !

L'histoire de la constitution d'un sol et de sa structure est essentielle pour comprendre l'influence qu'il a sur la vigne et la qualité d'expression de ses jus.

A la fin de l'ère secondaire, le Massif d'Uchaux était un delta constitué de sables marins fins.

Quelques temps après, en raison du déplacement des plaques tectoniques, la chaîne des Pyrénées s'est soulevée par effet de compression, provoquant également le soulèvement du Massif d'Uchaux qui ainsi émergea des eaux et devint une île.

Le Massif d'Uchaux est resté tel quel, une île épargnée par la mer qui s'engouffre à nouveau par le couloir rhodanien à la fin du Tertiaire.

Ainsi, au Domaine la Cabotte, la roche mère est à 50 cm au-dessous du sol. Les vignes bénéficient donc d'un sol et d'un sous-sol qui réunissent les meilleures conditions, même si, en apparence, le paysage paraît guère hospitalier pour la nature.

La géologie est caractérisée par une constitution de sables très fins comme la silice, le grès, ainsi que des cailloux à base de calcaire et d'argile rouge très fine.

Ainsi, sous un climat de type méditerranéen, avec des étés très chauds et du mistral, la vigne pourra toujours s'alimenter en eau grâce à la réserve hydrique contenue dans les argiles.

Quant aux sables fins, ils permettent la production d'un vin souple avec des tanins fins. Les cailloux à base de calcaire et d'argile protègent de l'évaporation et préservent donc l'humidité du sol.

Revenons à la taille. Celle-ci, couplée à la qualité du terroir, va permettre d'optimiser la qualité du raisin. Dans le Massif d'Uchaux, la taille est dite courte.

Sur le Grenache Noir, on pratique la taille en gobelet, ainsi que sur le Mourvèdre. Sur la Syrah, on pratique la taille en cordon de royat, qui est également une taille courte.

Qu'appelle-t-on une taille courte ? On prend soin de ne garder que 5 futures branches fructifères appelées courson. Pour chaque courson, on peut voir les sarments que nous nous préparons à tailler, à raccourcir donc, en ne laissant que deux yeux ou bourgeons.

Dans une AOC Côtes du Rhône Village comme le Massif d'Uchaux, on taille court pour limiter la production de grappes par pied de vigne, et donc le rendement. Plus le rendement est bas (35hl/ha autorisés), plus le jus de raisin sera de qualité.

Tout le monde se met à l'oeuvre et prend goût à la taille. On passera toute la matinée dans la vigne, sécateur à la main, chacun concentré sur son travail : c'est absolument enthousiasmant et très intéressant. On est en symbiose avec la nature, mais surtout avec la philosophie de nos vignerons.

On apprend qu'Eric et Marie-Pierre sont rigoureux dans leur travail, toujours pensé et méticuleux. Pour qu'un vin soit d'une qualité supérieure, 80% du travail se fait dans la vigne. Eric et Marie-Pierre l'ont bien compris, mais surtout, ils savent en extraire la quintessence par beaucoup de savoir-faire.

On taille, certes. Mais ce n'est pas le tout. La vigne demande du soin chaque mois de l'année. Deux à trois labours sont réalisés dans l'année pour aérer le sol.

Une fois la vigne taillée, viendront les opérations liées à la phase printanière :

- Ebourgeonnage (ôter le surplus de bourgeons)

- Relevage des fils au fur et à mesure que les sarments prennent de la hauteur

- Attacher les sarments au fil afin d'éviter qu'ils ne retombent.

- Epamprage (ôter les départs de branchage superflus)

- Traiter la vigne à l'aide de tisanes d'herbes, de quartz ou de fenouil pour dynamiser la vigne et la protéger des maladies.

Dégustation des vins du Domaine à l'heure de l'apéritif : Comme il fait beau et chaud, nous dégusterons le blanc Côtes du Rhône 2014 Les Collines ainsi que le rosé 2014, premier rosé produit par le Domaine la Cabotte.

Pour apprécier au mieux les deux cuvées, Marie-Pierre nous a préparé quelques radis ainsi que quelques petits soufflés aux lardons, fromage et herbes de Provence : L'accord est parfait, tout en simplicité, aussi bien avec le blanc qu'avec le Rosé.

Le Côte du Rhône blanc est un assemblage de Grenache blanc, de clairette et de viognier. Le grenache blanc et la clairette sont des cépages qui sont adaptés à au sol aride et au climat méditerranéen de La Cabotte.

En de telles circonstances, assemblés au viognier, Les Collines nous offrent un nez ouvert, sur les fruits à chair jaune, enrichi de notes citronnées et florales.

Une belle complexité que viendra confirmer le palais, tout en onctuosité, mêlé d'une belle fraîcheur. Bel équilibre entre les arômes, la fraîcheur et l'alcool. Un joli Côtes du Rhône tout en finesse qui nous livre une finale iodée en bouche.

Quant au rosé, son assemblage de syrah, cinsaut, grenache noir et vieux carignan nous apporte des notes de petits fruits rouges acidulées, telle la groseille.

Ce rosé est un rosé de presse essentiellement, sauf pour la syrah qui est vinifiée en « saignée », une courte macération du jus avec les peaux afin d'apporter une belle couleur au rosé. Sachez que l'expression de ce rosé est authentique, tout comme le blanc, est qu'elle est le résultat de levures indigènes.

Un bon moment commenté par Eric et Marie Pierre, et apprécié par les convives, agréablement surpris ces deux cuvées qui nous livre une réelle expression de terroir.

Allez, c'est l'heure de passer à table, nos papilles ayant été mises à contribution....

Déjeuner convivial avec des clients sympathiques et enthousiastes autour des plats préparés par Marie Pierre, des plats tout aussi sympathiques et conviviaux.

Nous commencerons le repas par une salade d'endives, noix et curcuma, sauce vinaigrette au citron, qui s'accordera à merveille avec le Côtes du Rhône blanc Les Collines 2014.

Puis nous enchaînerons sur un tajine au poulet, parfumé aux épices du Maroc (Eric et Marie Pierre apprécient de partir en vacances au Maroc) servi avec la Cuvée Garance 2013, un assemblage de Grenache noir, syrah et mourvèdre.

Les plats épicés, les viandes en sauces, les daubes ou autres tajines se marient fort bien avec les vins rouges du Massif d'Uchaux et donc du Domaine la Cabotte.

Les 3 cépages apportent au vin des notes de petits fruits rouges et noirs intenses, des notes d'épices et d'aromates telle que le laurier et le thym, quelquefois des notes d'encre noire.

La texture du vin est soyeuse et sa fraîcheur est mentholée. La Cuvée Garance vient sublimer le tajine de Marie Pierre à merveille : tout le monde est ravi...

Mais ça n'est pas fini...Arrive le fromage.

Marie Pierre a choisi une sélection de fromages de brebis, du plus crémeux eu plus sec.

Sur ces fromages, Eric nous sert le Châteauneuf du Pape 2012 : un vin issu d'une parcelle âgée de plus de 70 ans. 8 cépages entrent dans la composition de ce vin, également cultivé en biodynamie : une pure merveille.

Décidément, le talent de nos deux vignerons n'est plus à prouver, ni à démontrer.

Cette cuvée nous livre un nez explosif de baies noires écrasées, sur le cassis plus précisément, avec quelques notes de violettes et de myrtille, une bouche tout en fraîcheur, une densité racée, des tanins soyeux, un palais tapissé de fruits confiturés, une longueur exceptionnelle. Sur le fromage de brebis, c?est exquis...

Enfin, on finit par une tranche de cake fait maison, au rhum et fruits confits, que l'on se délectera de goûter sur un petit café.

Au Domaine la Cabotte, rien n'est laissé au hasard. L'accord mets et vins est sublime et pendant que nos convives boivent le café, ils passent commande auprès de Marie-Pierre, des commandes qui font suite à un repas qui a certainement laissé un souvenir remarquable aux palais de ces messieurs et dames.

Après-midi : balade dans la vigne. Explication de la biodynamie et de ses origines.

Pour digérer cette journée riche en informations, en pratique et en dégustation, Eric nous propose de nous balader dans la vigne et d'essayer de reconnaître une vigne cultivée en mode biodynamie d'une vigne cultivée en mode raisonnée ou encore traditionnelle.

Eric nous amène à observer les lieux, les rangs de vigne, la nature qui l'entoure. Il nous explique les grandes lignes de la biodynamie, une culture de la vigne qui dépend :

- De l'évolution du soleil dans la journée dans sa période ascendante puis descendante

- Des cycles de la lune

- De cycles cosmiques plus grands.

Eric nous explique alors que la nature évolue en fonction de périodes et de jours définies comme tels : jour fleur, jour fruit, jour feuille...

Il nous raconte qu'il est essentiel de travailler le sol en matinée, en période ascendante du soleil, car lorsque ce dernier décroît, les influences sont elles-mêmes descendantes et donc plus dans une dynamique de destruction que de croissance.

Plus nous avancerons vers l'été, plus le soleil sera haut dans le ciel : à ce moment, la nature fera place à des plantes qui poussent haut sur tige avec un nuancier de couleur varié.

Tout est dans le sol, selon Rudolf Steiner, le créateur de la Biodynamie ; il faut simplement le traiter et intervenir au bon moment...observer et faire avec ce que la nature nous donne...c'est passionnant, on apprend beaucoup, mais il est déjà temps de passer au chai de vinification pour expliquer la prochaine étape : la vinification des jus de raisin.

On finit sur cette note rapidement : comment fermente-t-on le jus de raisin ? Comment travaille-t-on en biodynamie ? Utilise-t-on des produits ou autre intrant chimique ? Combien de temps dur la vinification ? Comment vinifie-ton un vin blanc, un vin rosé, un vin rouge ? Ah ! ah !

Réponse à la prochaine journée dite « Vinification »...

Stéphanne Duché, Gourmet Odyssey

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Le jour de la St Valentin a vu un petit groupe d'amoureux du vin se réunir dans la Vallée du Rhône au Domaine la Cabotte pour une Journée Vinification. Ce stage oenologique, qui est le troisième et dernier dans l'Expérience Vin, a pour but de démystifier le travail du vigneron pendant la période de vinification et d'élevage de fin. Nous avons eu de parfait hôtes, Marie-Pierre et Eric Plumet qui sont les vignerons du domaine. Deux vignerons passionnés qui parlent avec sincérité et conviction.

La journée a commencé au chai où on a appris comment le vin est travaillé pendant la période de fermentation. Le domaine est certifié en bio et en biodynamie, et Eric a aussi pris le temps de nous expliquer les fondamentaux de l'agriculture biodynamique. Le domaine élabore des vins rouges et blancs, et pour la première fois depuis plusieurs années, un vin rosé pour le millésime 2014. Eric et Marie-Pierre nous ont parlés des différentes techniques que ces trois types de vin nécessitent. Stéphanne, notre nouvelle animatrice nous a montré comment déguster un vin, et nous avons terminé ce premier atelier avec une dégustation du Sauvageonne 2014 vin blanc qui venait directement de la barrique.

Au chaud dans le caveau, le prochain atelier a fait travailler notre nez. Avec l'aide des petits flacons, il fallait identifier une vingtaine d'arômes qui se trouvent dans les vins blancs et rouges. C'est plus difficile qu'on le croit, mais c'est toujours un exercice ludique à faire !

Ensuite, nous avons continué la dégustation de vins, toujours en cours d'élevage, avec trois vins rouge du millésime 2014 : La Garance, Gabriel et Châteauneuf du Pape Vielles Vignes. Eric et Marie-Pierre nous ont expliqués les assemblages utilisés pour chaque vin et les caractéristiques que chaque cépage possède.

Le Colline 2014 vin rouge du domaine a été mis en bouteille il y une semaine, et avant le déjeuner, nous en avons profité pour le déguster. Un vin très fruité et frais qui est bien ouvert malgré son jeune âge. Nous avons ensuite dégusté pendant le repas le Colline blanc 2014, Garance 2013, Gabriel 2012, Châteauneuf du Pape Vielles Vignes 2012 et le nouveau Colline 2014 rosé.

Pour digérer tout ça, nous avons commencé l'après-midi par prendre un peu d'air. D'abord, nous avons visité la parcelle de Grenache où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey. Ensuite, Eric nous a emmené faire un petit tour du vignoble à pied pour découvrir les différents terroirs et parler un peu plus de la biodynamie.

La journée s'est terminée où tout a commencé, c'est-à-dire au chai. Eric nous a expliqué comment le vin est mis en bouteille et le choix important de la sélection des bouchons. Marie-Pierre nous a aussi montré la machine d'étiquetage en marche.

Une autre journée très instructive et riche en informations. Comme d'habitude un grand merci à Eric & Marie-Pierre et à tous nos participants pour ce moment fortement agréable partagé ensemble.

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Pour tous ceux qui vont chercher la douceur dans la moitié sud de la France, la région bordelaise est reconnue pour son savoir-faire viticole. Entre quelques visites de châteaux prenez le temps de flâner dans les vignobles sur les routes des vins. Si vous passez à Macau-en-Médoc arrêtez-vous à la Tonellerie Nadalié, propriété de Christine Nadalié notre partenaire vigneronne du Château Beau Rivage, et découvrez les « secrets » de fabrication d'une barrique. Et quand vous y êtes, régalez-vous au restaurant le 1902.

En allant plus au sud encore, si vous vous rendez dans le Languedoc-Rousillon pour ses villages et monuments médiévaux ou ses grands paysages de reliefs montagneux, laissez-vous surprendre par sa richesse culinaire et viticole. Si vous passez près de Pézenas arrêtez-vous pour une dégustation au Domaine Allegria, et pour admirer le chai, chef d'oeuvre d'architecture contemporaine et prouesse écologique.

En remontant à l'Est le long de la Vallée du Rhône, vous serez séduits par les produits du terroir provençal comme les truffes, l'huile d'olive, les noix, les châtaignes, etc. qui s'allient parfaitement aux vins de la région. Et si vous avez envie de dépaysement et de nature, Eric et Marie-Pierre, les vignerons du Domaine la Cabotte, ont balisés des itinéraires de balades dans les vignes où vous pourrez observer les Dentelles de Montmirail ou le Mont Ventoux et découvrir le terroir du Massif d'Uchaux.

Comment ne pas parler de la Bourgogne quand on parle de gastronomie ? La région est un repère pour tous les gastronomes et ses vins délicats séduiront tous les amateurs de bonne chère. Si vous êtes dans la Côte de Beaune, n'hésitez pas à passer au Domaine Chapelle, situé dans le village pittoresque de Santenay. Plus au nord, à Chablis, au Domaine Jean-Marc Brocard on vous accueillera pour un déjeuner vigneron, des dégustations ou pour la nuit dans l'un des gîtes du Domaine.

Pour les amateurs d'histoire et de beaux monuments le Val de Loire est sans doute la destination idéale, d'autant qu'elle n'est pas en reste sur le plan gastronomique. Faites un arrêt à Chinon pour une visite insolite des caves creusées au 12ème siècle pour construire le château de Chinon. L'équipe du Château de la Bonnelière vous y accueillera pour déguster ses meilleurs crus.

Enfin pour ceux qui partent pour un avant goût des marchés de Noël en Alsace, ils ne seront pas déçus par les nombreuses spécialités gastronomiques locales. Sur la route d'Eguisheim, un des plus beaux village de France, arrêtez-vous au Domaine Stentz-Buecher à Wettolsheim, où Céline et Stéphane, les propriétaires des lieux, ne manqueront pas de vous indiquer les évènements viticoles locaux et de vous faire goûter leur vins !

Pour toutes les activités proposées ou si vous souhaitez rendre visite à l'un de nos domaines partenaires, n'oubliez pas de les contacter à l'avance pour prendre rendez-vous et vérifier les horaires !

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Eric, propriétaire du domaine avec son épouse Marie-Pierre, nous a expliqué comment ramasser le raisin et répartis dans les rangs de vigne par binôme. Cette année la tâche était facilitée par l'excellent état du raisin, et il n'y avait pratiquement rien à trier ou à laisser du fait des bonnes conditions météo jusqu'à présent. Il s'agissait donc plutôt de récolter un maximum de grappes tout en prenant garde aux doigts des voisins !

Un (long) rang et quelques coups de sécateur plus tard, nous avions rempli deux remorques de tracteurs et il était temps de ramener notre raisin au chai pour assister à l'opération d'égrappage et à la mise en cuve. Pour un cépage entrant dans la composition d'un vin rouge c'est la seule opération nécessaire avant de laisser les baies enfermées dans la cuve pour débuter tranquillement leur fermentation. Et de se rafraîchir autour d'un apéritif accompagné des vins du domaine !

Après la pause déjeuner cuisinée maison par Marie-Pierre, nous avons repris le chemin de la vigne, cette fois-ci pour y apprendre comment on déguste les baies de raisin sur pied, pour estimer s'il faut encore les laisser mûrir ou si elles sont prêtes pour être vendangées. Tout est histoire de coloration de la peau, de son goût en bouche, et d'aspect des pépins de raisins... cela a l'air simple pour Eric mais pour les néophytes que nous sommes il s'agit souvent de nuances très subtiles !

Tout en dégustant ces baies nous avons prélevé des échantillons de grappes dans plusieurs parcelles de mourvèdre, grenache et syrah, que nous avons ensuite mixé ensembles dans la cave pour estimer le degré de sucre et donc le degré potentiel d'alcool du vin s'il était assemblé avec ces 3 cépages. C'est un geste assez simple mais qui doit être répété très souvent et dans toutes les parcelles en cette période de récolte, afin d'être sûr de la qualité des jus et donc du vin.

Nous avons ensuite terminé la journée en goûtant du jus de raisin issu de la parcelle de viognier du domaine, qui avait commencé sa fermentation 2 jours auparavant : encore très sucré donc mais déjà effervescent. Après quelque explication sur le bio et la biodynamie, nous avions passé une journée bien remplie et très informative.

Merci à tous les participants pour leurs questions et leur enthousiasme, et bien sûr pour leurs coups de sécateurs !

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Nos invités l'ont bien remarqué : le Domaine la Cabotte se situe en plein coeur des vignes, avec pour seul horizon les collines et leurs vignobles et le Mont Ventoux au loin. Un bel endroit, propice à la découverte du métier de vigneron. Lors de la Journée Découverte il s'agit de comprendre ce qui se passe dans la vigne de l'hiver jusqu'aux vendanges en automne : nous avons donc commencé cette journée dans la vigne. 

Eric nous a expliqué l'histoire du domaine, puis il nous a parlé de l'aire d'appellation dans laquelle il se trouve et enfin du travail que Marie-Pierre et lui-même ont effectué depuis la taille cet hiver jusqu'à la floraison et la nouaison des raisins. Il nous a ensuite montré comment ils relèvent les fils de palissage au fur et à mesure de la croissance de la vigne pour la guider vers le haut et éviter qu'elle ne retombe.

Comme les fils venaient d'être relevés mais n'avaient pas été attachés, toute l'équipe s'est mise au travail pour poser les agrafes afin de maintenir la vigne entre les fils. Il peut faire très chaud dans les vignes, heureusement Marie-Pierre veillait sur nous avec quelques boissons « maison »... Après cette matinée active il était temps de prendre une pause à l'ombre dans la cour pour déguster des vins du domaine et savourer le repas préparé par Marie-Pierre.

L'après-midi s'est déroulée plus au frais, dans la cuverie où Eric nous a parlé des différentes tisanes de prêle, valériane, achillée millefeuille, ortie et autres, qui servent à traiter et aider la croissance de la vigne. Il nous a également montré comment on nourrit le sol avec des préparations de corne et bouses de vaches selon les principes de biodynamie. Enfin il nous a présenté les étapes clefs après la réception du raisin, ce que découvriront les participants aux Journées Vinification.

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La cuvée "Gabriel" Massif d'Uchaux 2012 fait même partie du top 3 sur 100 vins testés. Cette cuvée est en effet une des seules trois qui sont "hautement recommandées" par le magazine. La cuvée "Garance", vin sélectionné par Gourmet Odyssey pour ses clients, a aussi été "recommandé" par le magazine pour son millésime 2012.

Decanter explique que pour bien choisir un Côtes du Rhône Villages, il faut savoir du côté de quelle appellation chercher, et pour leur article ils ont choisi de se concentrer sur celles les plus remarquables et celles qui sont en train de monter.

L'appellation Massif d'Uchaux est une des nouvelles venue des Côtes du Rhône Villages, et mérite d'être mieux connue pour la qualité de ses vins, selon Decanter. Nous sommes bien d'accord, et avec des références comme le Domaine la Cabotte, ce n'est sans doute plus qu'une question de temps !

Voir les autres récompenses de nos partenaires

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Samedi dernier, nous avons passé une belle journée ensoleillée dans la Vallée du Rhône au Domaine la Cabotte.  Nous y étions dans le cadre d'une Journée Découverte, pour en apprendre davantage sur le travail à faire en vigne jusqu'à la récolte des raisins.

 

 

Donc, accompagné par les propriétaires du domaine Marie-Pierre et Eric, c'est naturellement en vigne que nous avons commencé l'apprentissage.  Eric nous a montré les variétés de cépages cultivés au domaine, et il nous a expliqué les différentes méthodes de tailles utilisées.

C'est la fin de la période de l'ébourgeonnage en ce moment, une étape clé pour contrôler la croissance de la vigne, et améliorer la qualité de la récolte à venir.  Eric et Marie-Pierre nous ont laissé une petite parcelle à faire, et après quelques explications, nous nous sommes répartis les rangs de vignes pour enlever les bourgeons en trop.

Le feuillage a déjà pas mal poussé sur la vigne.  Pour mieux la protéger et pour aider la plante à supporter son poids, il faut mettre les sarments entre les fils du palissage et relever ces fils.  Par équipes de 3 personnes, nous avons ainsi relevé plusieurs rangées.

La vigne au domaine en est au tout début de sa floraison, un moment critique pour déterminer la quantité potentielle de la récolte.  Eric nous a montré une vigne en fleur et nous avons pu sentir son arôme délicat.

De retour au caveau, nous avons bien mérité notre apéritif !  Nous avons dégusté un vin blanc du domaine  ainsi que le « Garance », la cuvée choisie pour l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey.  Nous avons continué la dégustation pendant le repas que nous avons mangé à l'abri du soleil au chai.

Après le repas nous sommes allés sur la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.  D'ici nous avons apprécié la jolie vue sur le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail.

Le Domaine la Cabotte est certifié en agriculture bio et en biodynamie.  Nous avons fini la journée avec une explication d'Eric sur la philosophie de la biodynamie, et comment le travail de la vigne au domaine est conduit suivant le calendrier lunaire.  C'est un sujet qui ne laisse personne indifférent !

Un grand merci à Marie-Pierre et Eric d'avoir partagé leur passion pour leur métier, et à tous nos participants pour leur bonne humeur.

Autres articles liés aux travaux dans la vigne

Bilan des travaux dans la vigne pour le millésime 2015

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La première des tâches qui concerne la vigne est l'ébourgeonnage, qui consiste à supprimer tous les bourgeons ou début de rameaux indésirables. L'ébourgeonnage est en général réalisé quelques semaines après le débourrement. En effet lors de la taille on fait le choix de laisser un certain nombre d'yeux sur la baguette, qui correspondront au nombre de bourgeons et donc de rameaux présents sur le pied (voir notre article sur la taille). Cependant il arrive qu'il y ait plus de bourgeons qui poussent que prévu lors de la taille, ce qui augmente la charge du pied de vigne, et peut être néfaste pour la qualité de la récolte. Des études ont montré que l'ébourgeonnage permet une augmentation du degré potentiel d'alcool, donc une maturité plus certaine lors de la récolte. Cet ébourgeonnage ne peut se faire que manuellement, il n'existe pas de machine capable d'enlever les bourgeons à ce stade sans blesser la plante.

Quand on supprime des bourgeons ou rameaux issus de la base du cep ou des rejets issus du sol, on parle d'épamprage. Ce dernier peut se faire manuellement ou mécaniquement avec un tracteur entre les rangs ou un enjambeur équipé d'axes rotatifs qui brossent les ceps et arrachent les rameaux indésirables. L'épamprage peut aussi être réalisé chimiquement avec des produits de contact (c'est à dire pulvérisés directement sur la plante, pas dans le sol), ou thermiquement en brûlant les rameaux indésirables; le plus souvent l'épamprage thermique est couplé avec un désherbage du sol. Ce désherbage, s'il est réalisé, permet de limiter la concurrence entre la vigne et l'herbe pour les nutriments venant du sol. On peut choisir de labourer le sol au lieu de le désherber.

Une fois l'ébourgeonnage et l'épamprage réalisés les rameaux restants continuent leur croissance, et de mai à juillet vient le moment de les relever et les palisser, c'est à dire les fixer sur les fils et piquets qui guident les rangs de vigne (si la vigne est palissée), souvent en plusieurs passages au fur et à mesure que les rameaux croissent. On relève vers le haut les rameaux qui ont tendance à plier sous le poids des feuilles et des fruits, puis on les placent entre deux fils de fer ; pour ne pas qu'ils retombent on serre ces deux fils à l'aide d'agrafes. L'intérêt est d'aider à la croissance de la vigne puis la maturation des raisins en permettant au soleil de mieux atteindre les feuilles. Cela permet aussi de faciliter le passage des engins entre les rangs de vigne et d'améliorer l'efficacité des traitements phytosanitaires de contact contres les maladies. Cela peut être fait manuellement ou mécaniquement. Les machines permettant de palisser sont pourvues de deux vis sans fin qui attrapent les rameaux et feuilles qui sont relevés sous l'action de la vis et pris dans les fils à l'aide d'une bobine placée juste derrière les vis qui se déroule au fur et à mesure que le tracteur avance.

En parallèle de ces travaux sur les plantes, le vigneron peut aussi travailler le sol avec des labours dès le mois d'avril pour faire entre la chaleur dans le sol, puis plus tard pour limiter la croissance de l'herbe et sa concurrence avec la vigne.

Une fois la vigne ébourgeonnée et bien guidée sur les fils de palissage, il faudra ensuite maîtriser la végétation et répartir au mieux la circulation de sève entre feuilles, rameaux et grappes. Ce sera le rôle des travaux de rognage, d'écoeurage et d'effeuillage après la floraison, que nous expliquerons bientôt.

Plus d'articles sur les travaux de la vigne :

• l'ébourgeonnage
• le palissage

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Après la récolte des raisins commence la vinification c'est à dire le processus par lequel on va extraire les différents composés du raisin pour optimiser la qualité finale du vin. Quand les raisins sont apportés de la vigne au chai, leur moût est transformé jus, qui va fermenter et transformer le sucre qu'il contient en alcool sous l'action de levures. Le jus devient vin. Ensuite souvent une deuxième fermentation a lieu, qui transforme l'acide malique en acide lactique, rendant le vin moins acide, plus rond. Ensuite vient une période d'élevage du vin en cuve ou en barriques.

Même si le principe général paraît assez simple, il y a des différences de processus entre les différents cépages, couleur, région de production du vin. Et même à chaque étape le vigneron fait des choix cruciaux qui se répercuteront dans l'arôme, le goût de son vin. Ces choix sont personnels : il y a autant de choix de vinification et d?élevage qu'il y a de vignerons !

Sans entrer dans le détail de vinifications spéciales comme pour les rosés, les vins effervescents ou liquoreux, il y a deux processus principaux et différents pour la vinification des vins blancs et rouges.

Pour les vins blanc, après la récolte les raisins qui arrivent à la cuverie sont éventuellement triés puis sont mis dans un pressoir pour le pressurage, c'est à dire l'extraction du jus du raisin. Donc pour les vins blancs temps de contact entre la peau et la pulpe du raisin est très court, cela ne dure que le temps du pressurage et c'est pourquoi le vin n'est pas ou peu coloré. Ensuite on clarifie le jus obtenu grâce au débourbage : on enlève les bourbes, particules solides contenues dans moût de raisin (bouts de pellicule, rafle, pépins, etc.), par sédimentation ou centrifugation. Le jus obtenu va ensuite subir la fermentation alcoolique, et éventuellement une fermentation malolactique.

Ensuite c'est le temps de l'élevage, un ensemble de soins apportés aux vins jusqu'à la mise en bouteille, il peut durer de quelques semaines (vins primeurs) à 2- 3 ans voire plus pour des vins de garde. Il peut être effectué en barriques ou en cuves.

Pour les vins rouge, le processus est légèrement différent : on réceptionne les raisins dans la cuverie, et on les met en cuve, soit entiers soit après un foulage et/ou un éraflage. C'est à dire qu'on enlève en partie les rafles et qu'on écrase les baies pour libérer un peu de jus que l'on met en cuve avec les grains, c'est le moût. Dans la cuve se produit une macération entre toutes les parties du raisin : pellicule, pépins, jus et éventuellement la rafle, pour extraire les tanins et le composé responsable de la coloration (l'anthocyane). C'est cette macération qui est responsable en partie de la couleur du vin rouge. La fermentation alcoolique se fait dans le même temps, ces deux actions simultanées durent une à trois semaines. Une fois la cuvaison terminée, on écoule le liquide : c'est le vin de goutte. Il reste des parties solides, appelées marc, qui seront mises dans un pressoir pour récupérer au maximum le vin restant : c'est le vin de presse. On assemble ou pas ces vins, encore un choix du vigneron, puis ils terminent éventuellement leur fermentation alcoolique et leur fermentation malolactique et son ensuite élevés en barrique ou en fût.

A chaque étape des ces processus de vinification c'est le vigneron, aidé d'outils de mesure, qui décide la puissance du pressurage, sa durée, d'égrapper ou non les baies de raisin, la méthode de débourbage, le temps de macération, etc. Autant de choix importants et autant de vins différents !

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En effet cette période est idéale pour préparer le sol et les ceps pour le millésime suivant. Concernant le sol, après la chute des feuilles et avant les grands froids on procède quelques fois à un buttage qui consiste à ramener de la terre en « butte » autour des pieds de vigne pour les protéger des gelées.

Pour ce qui est de la vigne, on va procéder à la taille, quelques fois précédée d'une pré-taille qui permet de couper, le plus souvent mécaniquement, le haut des sarments et de les détacher plus facilement du fil si la vigne est palissée. La vigne est une plante pérenne, et dans son état sauvage c'est une liane. Non domestiquée elle peut utiliser des arbres, des poteaux, etc. comme supports et aller jusqu'à 20 à 30m de hauteur... pas très pratique si l'on veut récolter le raisin !

La taille sert donc en premier lieu à limiter la croissance de la vigne ; cela permet de contrôler aussi sa vigueur, son rendement, et d'assurer la longévité du cep. Deuxième objectif, combattre l'acrotonie, un phénomène naturel de la vigne : les bourgeons les plus éloignés des racines se développent en premier lors du débourrement et sont les plus vigoureux. Donc naturellement on se retrouve avec des sarments plus longs et plus fructifères en bout des bois, ce qui est incompatible avec l'utilisation que les viticulteurs font de la vigne. Si l'on réduit la taille des sarments on réduit l'éloignement à la racine et donc ce phénomène. Cela permet de réguler la fructification, d'augmenter sa qualité, et de garder une forme utilisable de souche.

Comment taille-t-on ? Il y a plusieurs types de taille, adaptés à des climats, des cépages, et des pratiques culturales différents. Il y a des tailles courtes, comme la taille en gobelet ou le cordon de Royat où l'on ne va laisser que 1 à 3 yeux sur le sarment. Les tailles longues comme la taille Guyot laissent entrent 4 et 10 yeux, donc une production plus élevé par cep. Par contre elles nécessitent un palissage. Elles sont avant tout un choix du vigneron.

Quand taille-t-on ? Des études ont montré que suivant la période de taille on obtient une végétation plus ou moins dense. La meilleure période se situe en plein repos végétatif, après la chute des feuilles et avant le débourrement (pousse des bourgeons). Si l'on taille avant la chute naturelle des feuilles on retarde le débourrement et cela peut compromettre l'aoûtement (lignification des jeunes rameaux pendant l'été en préparation pour l'hiver). C'est pareil si l'on taille trop tard alors que le débourrement a eu lieu et qu'on a déjà des pousses.

Quand tout cela est terminé, pour les tailles les plus longues il reste encore à attacher les baguettes aux fils ou aux échalas (piquets). Après tout ça le vigneron mérite un peu de repos... mais le printemps arrive déjà et il va falloir veiller à la bonne croissance des nouveaux sarments et à entretenir les rangs de vigne. Ça c'est une autre histoire !

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Pour se mettre tout de suite dans le bain, Marie-Pierre, propriétaire du Domaine, nous a expliqué comment elle et son mari Eric ont développé le Domaine pendant plus de 20 ans. Elle nous a également parlé du terroir du massif d'Uchaux, des cépages utilisés sur le Domaine, et du travail fait sur la vigne en hiver avant de nous conduire dans une parcelle avec des pieds à tailler.

Après quelques explications sur comment faire, nous avons démarré sous la surveillance de Marie-PIerre, au départ un peu hésitants sur la sélection des sarments à couper, puis finalement avons terminé les rangs assignés en un peu moins de deux heures.

Le temps est passé vite avec les différentes explications de Marie-Pierre sur les types de taille, les rendements des parcelles, etc. Elle nous a ensuite expliqué tout le travail qui va être effectué en vigne d'ici les vendanges.

Après cela nous avions envie de voir les pieds adoptés, qui eux avait déjà été taillés pour suivre le cours capricieux de la météo de ces dernières semaines. Nous avons donc rendus visite aux pieds et pris quelques photos, avant de rentrer au caveau pour déguster les vins du Domaines autour d'un apéritif puis du repas préparé par Marie-Pierre. Le Domaine a la chance d'avoir quelques chênes truffiers, et Coka, la chienne de la famille, était présente, nous avons donc vu après le repas comment elle dénichait le « diamant noir ».

Pour terminer nous nous sommes rendus au chai où Marie-Pierre nous a rapidement expliqué ce qui allait se passer pour le raisin, après que nos bons soins l'aient amené à maturité et qu'il ait été récolté. Ensuite elle nous a montré ses « préparats » utilisés pour traiter la vigne en biodynamie, et nous a expliqué en quoi cela consistait et son travail pour faire connaître ce mode de culture.

Encore une journée passionnante grâce à Marie-Pierre, et très conviviale grâce à la bonne humeur de nos participants !

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Pour bien démarrer la journée, Maire-Pierre, propriétaire du Domaine, nous a expliqué son arrivée depuis la Bourgogne dans le massif d'Uchaux, et comment elle a planté et développé une grande partie du vignoble depuis plus de 20 ans avec son mari Eric. Ensuite les participants ont pu rencontrer ou retrouver leurs pieds de vigne, qui avaient été taillés après la chute des feuilles en début d'hiver.

De retour au chai nous avons attaqué les choses sérieuses avec les explications de Marie-Pierre sur la vinification en blanc et en rouge, tous les deux produits sur le Domaine, et ensuite l'élevage du vin jusqu'à sa mise en bouteille.

Elle nous a montré différents accessoires comme des pigeurs ou des plaques servant à réfrigérer les cuves. Nous avons ensuite dégusté du vin blanc du millésime 2013 sur fût.

Au caveau Marie-Pierre nous a montré comment pour faire une bonne vinification il faut de bons raisins, c'est à dire des raisins justes mûrs comme il faut pour faire une bonne récolte et donner le maximum d'arômes au vin. Elle nous a montré comment estimer le degré alcoolique d'un vin avec un mustimètre, et comment mesurer la densité d'un vin pour savoir si sa fermentation est terminée.

Nous avons ensuite travaillé sur un atelier des arômes pour mettre des noms sur les différents arômes que l'on peut trouver dans un vin, du fait du raisin directement, ou de l'élevage par le vigneron.

Ensuite nous avons dégusté 3 des cépages rouges présents sur le Domaine, puis tenté de trouver l'assemblage le plus à notre goût. Marie-Pierre, elle, a fait un assemblage Syrah-Mourvèdre-Grenache qui est celui qu'elle fait pour « Garance » la cuvée des participants Gourmet Odyssey.

Nous avons ensuite accompagné le repas fait maison de Marie-Pierre avec les vins du Domaine, d'abord les blancs avec Colline puis la Sauvageonne, et ensuite les rouges avec Colline, Garance, Gabriel, et le Châteauneuf-du-Pape produit par le Domaine également. Pour terminer la journée Marie-Pierre nous a emmené dans les vignes pour nous expliquer le terroir du massif d'Uchaux et le travail de la terre après la récolte pour préparer le millésime suivant. Nous avons terminé au chai par quelques explications sur les traitements en biodynamie, puis la mise en bouteille et l'habillage du vin avant d'atterrir dans nos verres !

Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et leur curiosité !

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Nous avons été accueillis par Eric et Marie-Pierre, et la journée a commencé par la visite du chai où l'on a pu voir les cuves remplies de vin. Eric nous a expliqué les premiers stades de fermentation du raisin, puis très vite nous sommes entrés dans la pratique avec une dégustation de vins blancs et rouges du millésime 2013 sur cuve, et de 2012 déjà en bouteille pour voir comprendre les étapes de l'élevage du vin. Le plus difficile a été d'apprendre à cracher, pour ne pas saturer nos papilles avec ce vin très jeune !

De retour au caveau nous avons travaillé notre odorat avec un jeu autour des arômes : il fallait identifier certains arômes présents dans les vins du Domaine La Cabotte et d'autres liés aux méthodes de vinification.

Pas toujours évident... Après cet exercice nous avons mis en pratique les commentaires d'Eric pour faire notre propre assemblage de vin à partir de 3 cépages présents sur le domaine et utilisée pour la cuvée Garance, sélectionnée pour les clients de Gourmet Odyssey : Syrah, Grenache, et Mourvèdre.

Avec toutes ces dégustations il était temps de passer à table, avec un délicieux repas fait maison par Marie-Pierre avec des produits du domaine et de la région. Au cours du repas nous avons pu déguster les vins du domaine, la Sauvageonne en blanc, puis Garance et Gabriel en rouge. Nous en avons aussi profité pour découvrir un peu plus la biodynamie grâce aux explications passionnées d'Eric.

L'après-midi nous sommes allées rendre visite aux pieds de vigne adoptés et les heureux parents ont pris quelques photos pour participer au Concours « Je prends mon pied » 2013. Les résultats seront bientôt annoncés ! Ensuite Eric nous a fait faire un petit tour dans les vignes et a expliqué les notions de sol et terroir. De retour au chai, il nous a montré les principaux outils et machines utilisés en biodynamie, et il a terminé sur comment s'effectuent la mise en bouteille et l'étiquetage pour l'expédition aux clients.

Nous avons hâte de voir les résultats du millésime 2013 ! Merci à Eric et Marie-Pierre de nous avoir accueillis, et à tous les participants pour leur bonne humeur.

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9h30 Pour cette première journée de vendanges au Domaine la Cabotte, la météo s'annonce nuageuse mais normalement il ne devrait pas y avoir de pluie avant le lendemain, ce qui est idéal pour vendanger sans avoir trop chaud. Tous les participants ont l'air motivés, on verra un peu plus tard dans la vigne !

10h00 Nous partons ensuite rendre visite aux pieds de vigne adoptés et on constate en effet que les grappes de raisin sont moins abondantes que d'habitude. D'ailleurs Eric nous explique qu'il n'est pas assez mûr pour être ramassé donc nous irons vendanger une parcelle en blanc plus bas dans le domaine.

 

  

 

 

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Après le café et les introductions, nous sommes partis à la parcelle de vigne où se trouvent les pieds de vigne adoptés par nos clients de Gourmet Odyssey.  Une petite ardoise personnalisée marquait la micro-parcelle de chaque client, et nous avons pris quelques minutes pour aller à leur rencontre !

Le vignoble est conduit en agriculture bio et est aussi certifié en biodynamie qui nécessite une attention particulière au traitement de la vigne.  Éric nous a expliqué les différences entre l'agriculture conventionnel, bio, et biodynamique.

Ensuite,  Nous sommes ensuite rendus à une autre parcelle du vignoble où Éric et Marie-Pierre nous ont gardé un peu de travail à faire.  Sur le chemin, Éric nous a  montré les différents types de cépages plantés au domaine et nous a mis au point sur le travail déjà effectué en vigne pendant l'hiver.

Notre tâche du jour ; le palissage, qui consiste à relever les fils de fer et d'assurer que tous les sarments se trouvent à l'intérieur des fils.  Le palissage donne plus de support à la vigne pour épauler le poids des feuils et du fruit à venir. C'est aussi important pour laisser la place aux tracteurs de passer sans endommager la vigne.

Éric et Marie-Pierre nous ont montré comment procéder en tirant sur les fils, en les montants, et puis en les pinçant avec une agrafe.  Puis nous nous sommes éparpillés entre les rangs pour mettre la main à la pâte !

Travailler dans la vigne est bien pour ouvrir les papilles !  De retour au domaine nous avons commencé la dégustation de vins avec un vin blanc frais du domaine, qui était le bienvenu après la chaleur en vigne.  Nous avons ensuite dégusté le "Côtes du Rhône Massif d'Uchaux Garance", qui est la cuvée choisie pour l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey, suivi par le "Châteauneuf-du-Pape" élaboré par le domaine.

Nous avons continué la dégustation dans le chai avec le déjeuner.

L'après-midi nous avons pris le sentier que Éric a mis en place à travers le bois et la vigne du domaine.  La ballade nous a fait découvrir les différents terroirs et Éric nous a montré une parcelle qu"il a replanté récemment.

Nous avons fini la journée au chai du domaine.  Ici Éric nous a introduit sur une autre facette du métier de vigneron, la vinification, et nous a également expliquer un peu plus en profondeur  la biodynamie.

Merci à Éric et à Marie-Pierre et à tous ceux qui sont venus pour cette journée riche en partage.  A bientôt pour les vendanges !

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