Les Journées Vendanges de Gourmet Odyssey pour le millésime 2015 ont démarré en beauté le week-end dernier, non pas dans le Languedoc comme d'habitude, mais en Bourgogne au Domaine Chapelle. Les vendanges sont précoces partout cette année, mais c'est particulièrement le cas en Bourgogne après un été inhabituellement chaud, avec des températures qui ont grimpé jusqu'à 40°C en juillet.

Heureusement les températures sont redescendues, et les conditions étaient parfaites pour les vendanges : temps sec et pour la plupart ensoleillé, pas trop chaud avec des températures maximales autour de 20°C et un peu de vent.

Après les présentations dans le parc du domaine, nous sommes allés directement au Clos des Cornières, la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés. Avant d'attaquer les choses sérieuses avec les vendanges nous avons pris le temps de nous présenter aux pieds de vignes adoptés et de les remercier d'avoir produit une si belle récolte cette année ! Comme nous allions le découvrir, la qualité du millésime 2015 est en effet potentiellement excellente, même si avec la sécheresse de cet été la quantité sera un peu moindre que ce que Jean-François, vigneron propriétaire du domaine, espérait !

Jean-François nous a ensuite montré comment vendanger, quelles grappes couper et quelles grappes laisser. Nous nous sommes ensuite répartis par paire dans les rangs de vigne, et armés de nos sécateurs nous avons commencé à cueillir le raisin !

Les caisses ont bientôt commencé à se remplir, et il fallait les rapporter en début de rang pour les échanger contre des caisses vides.

Les vendanges sont une activité plutôt relaxante car il faut se concentrer sur une tâche manuelle pendant quelques heures et cela permet de se libérer l'esprit. Par contre c'est beaucoup moins bénéfique pour le dos et nous avons eu une pensée pour les vendangeurs professionnels qui sont dans les rangs toute la journée, tous les jours pendant 10 jours !

Notre vendange matinale accomplie, après un nettoyage rapide nous sommes retournés dans le jardin du domaine pour un apéritif bien mérité ! Pendant que nous dégustions un bon Santenay 2014 blanc frais et quelques gougères, une spécialité locale, nous avons pu poser toute nos questions à Jean-François, et discuter de sujets aussi variés que la géologie des sols à Santenay ou ses raisons pour convertir son domaine à l'agriculture biologique.

La dégustation a continué pendant le repas avec quelques vins rouges du domaine : un Clos des Cornières 2011, un Aloxe-Corton 2012, en terminant avec un Santenay Premier Cru "Les Commes" 2007.

L'après-midi nous avons suivi le cheminement des grappes de raisin après leur récole dans la vigne : la première étape est la réception au chai, où l'on vide la récolte sur la table de tri pour enlever les feuilles ou les grappes pas assez mûres.

Nous avons aussi appris comment les raisins étaient traités différemment selon si l'on fait un vin rouge ou blanc. Le Chardonnay est mis dans le pressoir avec les grappes entières pour produire le vin blanc, tandis que pour le Pinot Noir on sépare les rafles des baies dans un égrappoir.

Nous avons continué notre visite en descendant dans la salle où se déroulent les fermentations. Là Yannick, le responsable de chai, et Jean-François nous ont expliqué comment les grappes de Chardonnay sont pressées puis travaillées lors de la fermentation.

Nous avons aussi appris comment le Pinot Noir est mis directement dans les cuves, et le travail nécessaire durant la macération pour extraire la couleur et le tannin présents dans la peau des baies. Pendant les vendanges le travail est donc loin d'être terminé une fois le raisin récolté !

La journée s'est terminée avec une dégustation de jus de raisin fraîchement pressé, et, chose surprenante, très doux. C'est parce que dans les semaines qui vont suivre le sucre sera transformé en alcool et le jus deviendra vin.

Ensuite il faudra patienter pendant que le vin poursuit sa fermentation et son élevage sur l'année qui vient. Ce sera le sujet de Journées Vinification et des prochaines newsletters.

Un grand merci à Jean-François et son équipe au Domaine Chapelle de nous avoir fait participer aux vendanges, et d'avoir pris le temps de répondre à toutes nos questions en cette période stressante et chargée des vendanges ! Et bien sûr, un énorme merci à tous nos apprentis vendangeurs pour leur travail et leur bonne humeur !

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En vigne 2015 sera une année de récolte précoce

Comme habituellement ce sont les domaines la Cabotte et Allegria qui ont démarré la saison des vendanges car ils sont situés respectivement dans les Côtes du Rhône et le Languedoc, où les fortes chaleurs de l'été ont permis une bonne maturation du raisin, comme expliqué dans notre bilan du millésime 2015 dans la vigne. Le 20 août le Domaine Allegria commençait les vendanges avec 2 jours d'avance sur 2014 et 20 jours par rapport à 2013 !

Cette précocité de la récolte est générale chez tous nos partenaires vignerons en France, comme au Domaine Chapelle où les équipes sont rentrées de leurs congés annuels dès le 24 août pour être prêts à temps. Déjà il se murmure que la qualité sera au rendez-vous malgré des craintes quant à la quantité de jus produite à cause de la sécheresse qui empêche les grains de raisin de grossir beaucoup.

A Chablis on a même avancé la date de la récolte de manière imprévue. Lundi 31 août un orage de grêle a abîmé une partie des vignobles chablisien et la pluie tombée en quantité augmente le risque de développement des maladies : il faut cueillir les grappes tant que leur état sanitaire est parfait, soit avec pratiquement une semaine d'avance.

En cave on s'active pour accueillir le millésime 2015

Pour l'instant en cave on chouchoute les millésimes 2014 voire 2013 : tandis que ceux-ci ont poursuivi leur élevage tranquillement depuis les dernières récoltes, il est temps de faire de la place au nouveau millésime : dans certains domaines comme au Château de la Bonnelière, on a mis en bouteille certains vins afin de libérer de la place dans les cuves et les barriques. Le domaine a également adapté l'organisation du chai pour accueillir la production de 10 hectares supplémentaires acquis dans l'année. 

Au Château Beau Rivage le millésime 2015 va être accueilli dans un tout nouveau chai, tandis qu'au Domaine Allegria tout a été nettoyé et rangé avant les vendanges pour accueillir le raisin au mieux. Au Domaine Jean-Marc Brocard on teste le matériel avant sa mise en service : tapis convoyeurs, pressoir, table de tri, etc.

Et bien sûr tous se préparent également à accueillir les équipes de vendangeurs qui vont bientôt se retrouver récolter le raisin pour 10 jours à 1 mois selon les domaines. On l'aura compris, la pression monte alors que le jour J approche, mais tous gardent le sourire en pensant au nectar bientôt produit !

Envie d'en savoir plus ou de participer dans les vendanges? Il n'est pas trop tard pour nous rejoindre lors des Journées Vendanges Gourmet Odyssey : n'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

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Les vendanges en quelques mots

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Tous nos partenaires vignerons sont unanimes, globalement la nature a été clémente avec la vigne cette année, pour le moment. Bien entendu rien n'est encore joué et il faut espérer un maintient des bonnes conditions climatiques jusqu'à ce que le raisin soit entré en chai, mais le millésime 2015 est pour le moment annoncé de bonne qualité par la profession.

Un hiver froid mais sec

La plupart des régions viticoles ont bénéficié d'un hiver plutôt froid à partir de janvier, mais sans précipitations excessives. Le Domaine Chapelle mesurait moitié moins de précipitations que les autres années à fin janvier. Le froid est une bonne chose pour la vigne tant que les bourgeons ne sont pas sortis : cela permet de tuer bon nombre de parasites sans traiter la plante, et cela facilite le travail des vignerons qui peuvent passer leurs tracteurs entre les rangs de vigne pour la taille, le buttage de la terre etc. sans s'enfoncer, grâce au sol dur.

Le froid de l'hiver combiné à un printemps clément en terme de températures a permis de limiter les traitements à faire dans la vigne. Nos partenaires étant tous des viticulteurs bio ou en biodynamie, comme au domaine Jean-Marc Brocard, cela a été une bonne nouvelle : les traitements bio sont des traitements de contact qui ne pénètrent pas dans la plante, aussi à chaque pluie il faut traiter à nouveau car la pluie a rincé le produit. Des précipitations trop nombreuses rendent aussi la terre très humide et favorisent ainsi le développement de maladies.

La fleur de vigne est passée chez nos partenaires entre le 5 juin pour le Domaine Stentz-Buecher, et la mi-juin pour le Château de la Bonnelière. Et au mois de juin, tous s'accordent à le dire, la météo a été optimale pour la floraison. Un temps doux, entre 20 et 25°, sans précipitations et sans vent. Parfait pour une bonne fécondation de la fleur, et une belle quantité de raisin.

On parle habituellement d'une période de 100 jours entre la floraison et la vendange. Cette année la météo fera probablement mentir le dicton car d'après les dernières estimations de nos partenaires les vendanges seront précoces.

Un bel été et des vendanges précoces

En effet les mois de juin et juillet ont été très chauds et secs, voire caniculaires, mais la vigne est une plante qui n'a besoin que de peu d'eau et s'accommode très bien de la chaleur. Dans certains domaines comme à la Cabotte, en biodynamie, on a un peu aidé la plante en pulvérisant de la tisane d'ortie et d'achillée millefeuilles le matin, pour rafraîchir la vigne et l'aider à mieux supporter la chaleur.

Même dans les domaines les plus septentrionaux où l'on entend souvent parler de manque d'eau, la nature a été plutôt clémente cette année : le Domaine Allegria rapportait 100mm de pluie en cumulé tombés entre mi-mars et mi-avril, permettant d'envisager l'été sans trop de soucis.

Dans tous les domaines, la chaleur a favorisé la croissance de la vigne, tant au niveau du feuillage dans un premier temps, puis la véraison et la maturation des raisins sur juillet et août. Ces dernières semaines le manque d'eau reste un sujet de préoccupations pour les vignerons : même si un temps sec est toujours mieux pour vendanger, les baies n'arrivent pas à croître et même si elles atteindront la maturité, la quantité de jus et donc de vin risque d'être moins élevée que prévu lors de la floraison.

Les vendanges démarrent

La plupart des nos partenaires vignerons sont maintenant rentrés de leurs congés d'été, en avance par rapport à d'autres millésimes, car les vendanges ont déjà démarré la semaine dernière au Domaine Allegria. Dans d'autres domaines la préparation du matériel des vendanges va bon train, comme au Château Beau Rivage, où la récolte 2015 entrera dans le tout nouveau chai.

Concernant les journées vendanges avec Gourmet Odyssey, elles, auront lieux cette année entre le 5 septembre et le 4 octobre. Et pour savoir ce qu'il adviendra du millésime 2015 une fois en cave il faudra être encore un peu patient ou venir à l'une des Journées Vinification !

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Tout a commencé avec un hiver globalement doux et humide sur la plupart des régions viticoles de France, à l'exception du Languedoc où le Domaine Allegria rapportait un manque d'eau dans la région fin mai, qui risquait de faire baisser les rendements de la vigne. Mais pour les autres régions le problème était inverse : avec la douceur de la météo le cycle végétatif de la vigne prenait de l'avance, alors que les travaux dans la vigne eux prenaient du retard. En effet avec des sols humides difficile de travailler avec les machines dans les rangs de vigne, et avec les pluies les traitements contre les principaux parasites de la vigne, oïdium et mildiou, devaient être multipliés ; ces traitements en agriculture biologique sont uniquement des traitements de contact qui n'entrent pas dans la plante. A chaque pluie il faut donc recommencer à traiter.

Heureusement l'ensemble des régions a ensuite bénéficié d'un printemps très clément, plutôt chaud et sec, qui a permis non seulement de bien terminer les travaux de taille, ébourgeonnage, épamprage, relevage et les traitements, mais également à la floraison de se faire dans des conditions optimales, sauf pour le Médoc où le Château Beau Rivage signalait un peu de coulure sur les vignes de la région en raison de quelques pluies au moment de la floraison. En fin de printemps et début d'été la vigne a profité de ce beau temps pour accélérer sa croissance et à cette période de l'année nos partenaires vignerons ont constaté entre 1 et 4 semaines d'avance sur un millésime classique selon les régions. Ils ont pu aussi limiter le nombre de traitements à faire et concentrer leurs efforts sur les travaux essentiels pour guider la vigne dans sa croissance.

L'été qui a suivi a apporté son lot d'inquiétudes avec un temps maussade globalement en juillet et août et donc un net ralentissement de la croissance et de la maturation des baies de raisin. Il y aura tout eu : les pluies ont fait craindre des risques de mildiou avec l'humidité, les quelques jours de forte chaleurs, notamment dans le Bordelais ont fait subir un peu d'échaudage aux raisins, et enfin les orages ont également fait quelques dégâts même si nos vignobles partenaires ont été heureusement peu touchés.

De quoi préoccuper nos vignerons, mais heureusement la fin du mois d'août et tout le mois de septembre ont été magnifiques, et ont permis non seulement de rattraper le retard végétatif et d'atteindre de belles maturités et un état sanitaire parfait pour les raisins, mais en plus de vendanger dans des conditions idéales la plupart du temps. D'ailleurs les participants aux Journées Vendanges Gourmet Odyssey ont pu en profiter également !

D'après les premières impressions de nos partenaires vignerons, la quantité n'est pas maximale mais elle est meilleure que sur les 2 millésimes précédents, et surtout le plus important la qualité du raisin elle est au rendez-vous. Alors que la vinification bat son plein dans la plupart des caves les vignerons estiment pour le moment que le millésime sera bon, voire très bon !

Ce sont les conditions climatiques, le terroir et le vigneron qui font d'un vin ce qu'il est ; simplement personne ne maîtrise le premier élément. C'est donc le talent de viticulteur puis de vinificateur du vigneron qui fait toute la différence ! Côté vinification rien n'est encore joué et il nous faudra encore quelques mois au moins pour évaluer pleinement la qualité de ce nouveau vin : et c'est aussi ce qui fait la beauté de chaque millésime et rend le vin si passionnant !

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Le week-end dernier c'était au tour de Bordeaux de commencer les vendanges. Après les Journées Vendanges de Gourmet Odyssey dans le Languedoc, en Bourgogne, en Alsace, et dans la Vallée du Rhône, nous nous sommes retrouvés au Château Beau Rivage à Macau-en-Médoc pour le tout début des vendanges au domaine.

 

 

Après un été particulièrement pluvieux, le soleil de septembre a été le bienvenu pour faire mûrir le raisin, et Christine Nadalié, la vigneronne du domaine, a fait attendre le raisin le plus longtemps possible avant de commencer la récolte 2014. Christine nous a présenté le domaine et nous a fait un résumé de l'année avant de partir en vigne. Là-bas, nous avons appris quelles grappes couper, et lesquelles laisser. Puis armés d'une paire de vendangettes et d'un panier, nous nous somme répartis entre les rangs pour commencer la récolte. La parcelle avait souffert d'un coup de chaleur en juillet, alors il a fallu être assez sélectif sur les grappes à couper. Mais il y avait aussi de beaux raisins, et les paniers se sont vite remplis!

On a également eu quelques volontaires pour faire le travail de porteur. Une fois les paniers pleins, on verse les grappes dans la hotte sur le dos de porteur. Puis le porteur les amène et les vide dans la benne, sans tomber avec le raisin !

Une fois la benne remplie, nous sommes retournés au domaine pour suivre le chemin du raisin. Christine voulait faire du rosé avec le merlot que l'on avait ramassé, alors nous avons mis en place le tapis roulant pour porter la récolte de la benne dans le pressoir.

Après l'effort de la matinée le verre de clairet en apéritif a été le bienvenu. Nous avons continué la dégustation des vins rouges du domaine avec le repas que nous avons mangé dans le parc du château.

Le domaine cultive 5 cépages qui mûrissent à des rythmes différents. Après le repas, Christine nous a amené dans la parcelle derrière le château où elle nous a fait goûter des raisins des cépages différents pour que nous rendions compte de leurs différentes caractéristiques.

A l'autre bout de la vigne se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour aller les voir et prendre des photos.

De retour au domaine, nous avons suivi Christine au chai. Ici, elle nous a expliqué comment le vin est travaillé pendant les vendanges, pour le faire fermenter et remonter dans les cuves.

Elle a utilisé un mustimètre pour mesurer la densité du jus de raisin que nous avons cueilli, pour nous donner une indication du taux d'alcool probable du futur vin.

Nous avons fini la journée par une visite du chai pour voir où les vins reposeront lors de la période d'élevage. Un grand merci à Christine, Guillaume et David du Château Beau Rivage de nous avoir accompagné pendant la journée, et à tous les participants pour leur travail et enthousiasme.

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Le week-end dernier nous avons passé un très agréable moment pendant les vendanges au Domaine Jean-Marc Brocard à Chablis. Le beau temps des dernières semaines était toujours au rendez-vous et nous a donné du beau raisin, très sain avec un bel équilibre de sucre et d'acidité. Des conditions parfaites pour vendanger !

 

 

Après avoir pris des forces avec le café et les viennoiseries, nous sommes allés en vigne pour rejoindre l'équipe des vendangeurs. Micheline, le chef d'équipe, a distribué les vendangettes pour couper les grappes et les seaux pour les récupérer. Elle a expliqué quelles grappes couper, et lesquelles laisser. Puis nous nous sommes répartis parmi les rangs pour commencer le travail.

En plus des coupeurs, l'autre poste important dans une équipe de vendangeurs est celle des porteurs. A tour de rôle nous avons pris une hotte sur le dos, et quand les vendangeurs avaient remplis leur seau, ils les vidaient dans la hotte. Une hotte peut contenir plus de raisins qu'on ne le croit et devient très vite assez lourde ! Pour la vider, le porteur marche à la benne et monte une échelle avant de la verser au-dessus son épaule.

Avec une si belle récolte, les seaux et les hottes se remplissaient vite, et la matinée est passée à toute vitesse. De retour au domaine, nous avons bien mérité notre apéritif. Nous avons dégusté un Petit Chablis « Les Plantes » 2012, un Chablis « La Boissonneuse » 2011 et un Chablis 1er Cru « Les Vaudevey » 2011 avant de passer à table, où nous avons continué la dégustation.

Après le repas nous sommes allés à la cuverie pour voir où les raisins sont pesés et mis en pressoir. Ici, Pierre et Julien nous ont expliqué comment les raisins sont pressés, débourbés et mis en cuve.

Nous avons ensuite fait une petite ballade en vigne pour voir la parcelle de la Boissonneuse, où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

La journée s'est terminée avec une dégustation de jus de raisin pour comparer le jus avant et après débourbage. Bientôt le jus commencera sa fermentation pour devenir un vin, mais il faudra attendre l'une des Journées Vinification l'année prochaine avant d'avoir l'occasion de le goûter !

Merci à Pierre, Micheline et Julien du Domaine Jean-Marc Brocard de nous avoir accueilli, et à tous nos participants pour leurs efforts pendant les vendanges et leur bonne humeur pendant toute la journée.

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Nous avons commencé la journée dans la cour du domaine où Céline, propriétaire du domaine avec son frère Stéphane, nous a rappelé quelques chiffres sur le vignoble alsacien et la récolte 2014, et nous a parlé de l'histoire de son parcours de vigneronne.

Nous avons ensuite chaussé les bottes pour aller vendanger une parcelle de chasselas, en compagnie de l'équipe de 10 vendangeurs venus pour toute la saison de la récolte. Sous les conseils de Stéphane, et des vendangeurs aguerris, nous avons récolté 2 remorques d'un raisin bien mûr. La cueillette était facilitée par la qualité du raisin, très peu pourri ou abîmé, et la quantité importante sur chaque pied.

Sur le retour vers la cave nous nous sommes arrêté sur la parcelle de Gourmet Odyssey pour contrôler la santé et la qualité de notre Pinot Gris, pas encore tout à fait prêt pour la vendange. Après quelques photos et belles paroles pour encourager nos pieds, il était temps de rentrer voir la mise en pressoir de notre récolte.

Stéphane nous a expliqué comment il procédait, pourquoi il fallait rapidement amener le raisin vendangé dans le pressoir et comment le régler pour le meilleur pressurage possible. Il a aussi répondu à de nombreuses questions sur comment on estime la maturité des raisins et à quel moment vendanger.

Pendant que le raisin était pressé lentement, Céline nous a fait déguster plusieurs vins du domaine, accompagnés de Kouglof salé, puis nous avons pu prendre notre repas dans la cour du domaine au soleil. Après cette pause revigorante il était temps de descendre voir ce qu'il advenait du jus pressé.

Stéphane nous a expliqué les prochaines étapes de débourbage et de fermentation des jus, et tout le travail à faire dans la cave pendant les vendanges. Il nous a également fait visiter la cave à barriques, la cave de fermentation en pleine activité et l'oenothèque.

Une journée encore riche en apprentissages, et toujours dans la bonne humeur grâce à nos participants motivés et curieux !

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Le soleil a été au rendez-vous pour les Journées Vendanges au Domaine Chapelle à Santenay le week-end dernier. Nous y étions pour les tous premiers jours de la récolte de cette année et nous avons participé à toutes les étapes des vendanges, de la coupe du raisin jusqu'à la mise en cuve.

 

 

La journée a commencé dans le Clos des Cornières, la parcelle où se trouvent les pieds de vignes adoptés par nos apprentis vignerons. Avant de passer aux choses sérieuses, nous avons pris quelques minutes pour aller à la rencontre de nos ceps et pour marquer le coup avec quelques photos.

Jean-François Chapelle, le vigneron du domaine, nous a montré comment vendanger : quelles grappes couper et lesquelles laisser sur place en cas de pourriture ou de manque de maturité. Munis d'une paire de sécateur et d'une caisse, nous nous sommes répartis à deux par rang pour commencer les vendanges. La récolte s'annonce bien, les dernières semaines ayant fait beaucoup de bien en réduisant l'acidité et en augmentant le taux de sucre dans les raisins.

Chaque duo a coupé à son rythme, et une fois la caisse bien remplie, l'a déposée en bout de rang pour l'échanger contre une nouvelle caisse. Heureusement la vigne dans le Clos des Cornières est plus chargée en raisins que l'année dernière, alors les caisses se sont remplies assez vite !

Après l'effort du matin, nous sommes remontés dans le parc du château pour prendre l'apéritif, un Santenay Saint Jean blanc frais, qui était le bienvenu !

Nous avons continué la dégustation avec quelques vins rouges du domaine lors du repas de midi qui était servi dans le réfectoire de vendangeurs. Un Santenay Clos des Cornières et un Santenay premier cru « Les Gravières », avant de terminer avec un Aloxe Corton. L'après-midi nous avons suivi le cheminement des raisins après la récolte : premier arrêt, le hall de réception des raisins. Ici les caisses sont sorties du camion et puis vidées une par une sur la table de tri pour enlever les mauvais raisins. Yannick, le directeur technique, nous a initié à ce travail très important.

A la fin de la table de tri, les grappes passent dans l'égrappoir pour séparer les baies de raisins de la rafle. Les baies tombent ensuite dans un tube qui les amène dans la salle de fermentation en-dessous du hall de réception. Ici, elles sont récupérées dans un chariot pour ensuite les transporter dans la cuve grâce à un tapis élévateur. Jean-François nous a expliqué comment le sucre dans le raisin fermentera pendant les prochains jours pour transformer le jus de raisin en vin.

La journée s'est terminée avec une dernière dégustation, cette fois ci du jus de raisin que nous avons cueilli de notre parcelle. La prochaine fois que nous aurons l'occasion de le goûter, ce sera lors d'une des Journées Vinification en début d'année prochaine.

Un grand merci au Domaine Chapelle de nous avoir fait entrer en coulisses pendant les vendanges, et à tous les participants pour leur humour et leur bon travail !

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Eric, propriétaire du domaine avec son épouse Marie-Pierre, nous a expliqué comment ramasser le raisin et répartis dans les rangs de vigne par binôme. Cette année la tâche était facilitée par l'excellent état du raisin, et il n'y avait pratiquement rien à trier ou à laisser du fait des bonnes conditions météo jusqu'à présent. Il s'agissait donc plutôt de récolter un maximum de grappes tout en prenant garde aux doigts des voisins !

Un (long) rang et quelques coups de sécateur plus tard, nous avions rempli deux remorques de tracteurs et il était temps de ramener notre raisin au chai pour assister à l'opération d'égrappage et à la mise en cuve. Pour un cépage entrant dans la composition d'un vin rouge c'est la seule opération nécessaire avant de laisser les baies enfermées dans la cuve pour débuter tranquillement leur fermentation. Et de se rafraîchir autour d'un apéritif accompagné des vins du domaine !

Après la pause déjeuner cuisinée maison par Marie-Pierre, nous avons repris le chemin de la vigne, cette fois-ci pour y apprendre comment on déguste les baies de raisin sur pied, pour estimer s'il faut encore les laisser mûrir ou si elles sont prêtes pour être vendangées. Tout est histoire de coloration de la peau, de son goût en bouche, et d'aspect des pépins de raisins... cela a l'air simple pour Eric mais pour les néophytes que nous sommes il s'agit souvent de nuances très subtiles !

Tout en dégustant ces baies nous avons prélevé des échantillons de grappes dans plusieurs parcelles de mourvèdre, grenache et syrah, que nous avons ensuite mixé ensembles dans la cave pour estimer le degré de sucre et donc le degré potentiel d'alcool du vin s'il était assemblé avec ces 3 cépages. C'est un geste assez simple mais qui doit être répété très souvent et dans toutes les parcelles en cette période de récolte, afin d'être sûr de la qualité des jus et donc du vin.

Nous avons ensuite terminé la journée en goûtant du jus de raisin issu de la parcelle de viognier du domaine, qui avait commencé sa fermentation 2 jours auparavant : encore très sucré donc mais déjà effervescent. Après quelque explication sur le bio et la biodynamie, nous avions passé une journée bien remplie et très informative.

Merci à tous les participants pour leurs questions et leur enthousiasme, et bien sûr pour leurs coups de sécateurs !

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La toute première journée Vendanges 2014 de Gourmet Odyssey s'est déroulée le 6 septembre au domaine Allegria, et les participants ont bénéficié d'une magnifique journée d'été. Il fallait donc cette année se lever un peu plus tôt pour démarrer la journée et éviter les fortes chaleurs.

A 8h30 nous sommes tout de suite partis dans la vigne pour la vendange du cinsault : c'est une petite parcelle qui a 35 ans, et un des vieux cépages du Languedoc. Il y avait 1/2 hectare à ramasser pour nos apprentis vendangeurs.

Nous devions commencer relativement tôt car rapidement la température est montée jusqu'à à 30°C. Pour le raisin, et pour les vendangeurs en herbe, il vaut mieux effectuer la cueillette quand il fait le plus frais possible de façon à éviter que le raisin ne monte trop en température et qu'il faille le rafraîchir avant de le mettre en cuve. On essaie donc de faire le moins de manipulations possible avant la mise en cuve.

L'état sanitaire des grappes de raisin était excellent, mais la récolte faible en raison d'un hiver et d'un printemps très secs. Vers 11h tout était ramassé et nous nous sommes alors dirigés vers la parcelle de la syrah du Mazet où se trouvent les rangs de vigne adoptés par les parents adoptifs de Gourmet Odyssey.

Il était ensuite temps de déjeuner devant la cave, où Delphine, la vigneronne, nous avait préparé une magnifique brasoucade, recette locale de moules à la plancha.

Après ce déjeuner copieux et la découverte des vins du domaine, nous avons assisté à l'encuvage des raisins. Les caisses de raisins ont été basculées dans l'égrappoir pour enlever la rafle, puis les baies entières pompées en haut de la cuve. Il n'y a pas de sulfitage lors de l'encuvage : les raisins d'Allegria sont vinifiés sans ajout de sulfites jusqu'à la mise en bouteille.

Enfin est venu le temps du nettoyage de tout le matériel : c'est ce à quoi nous passons le plus de temps pendant les vendanges : pour faire 1 litre de vin avec du matériel le plus propre possible il nous faut 3 litres d'eau !

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Très souvent entre juillet et août le vigneron a fait la plus grande partie de son travail dans la vigne, et il s'octroie un peu de repos avant les vendanges car c'est le moment où les grappes de raisin continuent doucement leur maturation ce qui ne requiert que peut d'intervention humaine. Il ne reste souvent qu'à espérer que la météo soit clémente jusqu'à la récolte ! Cette année, avec l'été mitigé que nous avons eu ça n'a pas toujours été le cas, et des traitements additionnels on été nécessaires à cause de la pluie, notamment dans le Bordelais et la Bourgogne.

En ce moment c'est l'effervescence dans les domaines viticoles : il faut préparer l'organisation de la récolte en recrutant des équipes qui vont vendanger dans le cas des récoltes manuelles, et des tractoristes pour les vendanges mécaniques. Ce n'est pas toujours chose aisée : les vignerons sont à la recherche de personnel disponible sur toute la durée des vendanges (entre 1 et 3 semaines suivant les régions, les domaines et les années) et flexible sur les dates de travail car selon la météo il faut adapter les heures et jours travaillés.

Il faut également aménager le chai et la cuverie pour l'arrivée de la nouvelle récolte. Cela implique quelques fois de mettre en bouteille le millésime précédent pour libérer des cuves, mais aussi de nettoyer les cuves, les fûts vides, de ranger le chai, de disposer les machines utilisées pendant les vendanges comme le tapis de tri des raisins à la réception du chai, l'égrappoir, les tapis et bacs pour déplacer les raisins fraîchement cueillis, les tracteurs, etc. Bref, on fait place nette pour l'arrivée du nouveau millésime !

La partie la plus difficile maintenant : estimer la date de début des vendanges ! Elles ont lieu le plus souvent entre août et octobre dans notre hémisphère Nord (elles peuvent avoir lieu plusieurs fois par an dans certaines zones plus proches de l'équateur avec des saisons froides et chaudes moins marquées). Cette année dans la plupart des cas on est un peu en avance et certains de nos partenaires commencent les vendanges dès cette semaine.

De nos jours le vigneron est équipé pour analyser précisément la composition de ses grappes de raisin et décider de lancer la récolte. Il utilise notamment un mustimètre, petit appareil qui permet de mesurer la densité du moût contenu dans le raisin, et donc estimer le degré d'alcool probable du futur vin. Il faut surveiller ce degré car il est très réglementé dans le cadre des Appellations d'Origine Contrôlées.

Mais les outils les plus fiables et les plus utilisés par les vignerons restent sans aucun doute leurs yeux et leur bouche : en effet à l'approche des vendanges ils parcourent leurs vignes tous les jours pour regarder et goûter leurs baies de raisin et déterminer si elles sont arrivées à maturité. C'est donc avant tout un choix personnel du vigneron pour chaque parcelle !

Ça y est, le moment tant attendu est arrivé : il est temps de passer à la récolte... mais se sera l'objet de notre prochain article ! Sachez enfin que si vous souhaitez essayer de vendanger, vous pouvez venir participer à une Journée Vendanges avec Gourmet Odyssey !

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En effet les vendanges ne datent pas d'hier : le terme viendrait de « vendémiaire » qui est le mois de septembre-octobre dans le calendrier républicain de 1792. Mais bien avant cela, les premières traces de vigne cultivée et donc de vendange du raisin remontent à l'âge de Bronze (environ -2200 à -800 avant JC) en Israël et Palestine. A ce moment-là on n'a plus parlé de cueillette par des populations nomades, mais bien de culture et de récolte par des groupes sédentaires.

Plus tard en France on a trouvé des traces datant de l'âge de Fer (environ -800 à -52 avant JC) dans le Vaucluse, l'Hérault et le Gard. Cette culture de la vigne a donné lieu aux vendanges ; c'est à dire la récolte planifiée des raisins pour en faire du vin. D'ailleurs si c'est pour du raisin de table, on ne parle pas de vendanges. Celles-ci sont d'ailleurs soumises à des règles strictes, notamment concernant la date de démarrage et les conditions de récolte.

Historiquement c'est la publication des bans des vendanges qui lançait les hostilités et donnait lieu à des fêtes très conviviales pour marquer le début de la récolte. Ceci dit, une fois le ban publié c'était au vigneron qu'il appartenait de décider pour ses parcelles quand les vendanges allaient commencer, en se basant sur l'acidité et le sucre de ses baies de raisin. Encore aujourd'hui il subsiste quelques fêtes annuelles des vendanges, comme celles de Montmartre ou de Banyuls.

Quelques coutumes et dictons ont également perduré au fil des générations de viticulteurs comme celui qui veut que les vendanges commencent 100 jours après le passage de la fleur de vigne. Si l'on demande à nos partenaires vignerons, il apparaît que même si très souvent la date de démarrage de la récolte est en effet très proche, elle tombe rarement sur 100 jours exactement, la météo étant assez capricieuse ces dernières années !

Autre coutume qui a survécu malgré la mécanisation des récoltes dans certains domaines : l'arrivée de saisonniers pour procéder aux vendanges. Ce sont eux aussi qui apportent une ambiance si particulière à cette période ! Sachez que si vous souhaitez participer aux vendanges, beaucoup de viticulteurs cherchent du personnel. Pour cela il faut être le plus souvent disponible pour toute la durée des vendanges et se montrer flexibles sur les dates car la décision de vendanger est souvent prise la veille pour le lendemain.

Et si vous préférez juste commencé par une journée, venez participer à une Journée Vendanges avec Gourmet Odyssey !

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Une fois la fleur de vigne passée les grains de raisin vont petit à petit atteindre leur taille définitive et ensuite mûrir pour être récoltés. Pour les y aider le viticulteur peut choisir de rogner la vigne, c'est à dire ôter une partie des rameaux, après la floraison, pour maîtriser la circulation de la sève et l'orienter plus vers les grappes. Cela permet aussi de supprimer la plus jeune végétation, qui n'est pas encore capable d'aider à la photosynthèse donc au mûrissement des grappes, et constitue un point d'entrée des attaques de maladies. Bien sûr la meilleure aération de la zone fructifère qui en résulte permet aussi d'améliorer son ensoleillement et d'être traitée efficacement par les produits de contacts utilisés en agriculture biologique. Le rognage s'effectue mécaniquement.

Dans le même but, il est possible d'effectuer un ecoeurage, c'est-à-dire éliminer les entrecoeurs cette fois-ci. Ce sont des sortes de petits rameaux secondaires, non fructifères, et qui peuvent concurrencer les raisins. Souvent ils se développent après l'écimage des bourgeons terminaux sur le haut des rameaux. On les enlève à la main, ce n'est pas une pratique généralisée, et variable selon les régions et conduites de culture.

Toujours dans la même optique on peut réaliser un effeuillage, en enlevant une partie des feuilles à la base des rameaux, encore une fois pour une meilleure aération des grappes donc une meilleure maturation des grains. Cela permet également de faciliter la vendange, et de diminuer les attaques comme le Botrytis. Attention cependant à ne pas trop effeuiller car si l'été venait à être vraiment caniculaire, les grappes pourraient griller car elles sont beaucoup moins protégées du soleil. L'effeuillage peut être manuel ou, pour des vignes palissées, mécanique : par aspiration, par soufflerie d'air ou thermique.

En parallèle de ces travaux les traitements de la vigne et du sol et le désherbage continue. Dans le cas de l'agriculture biologique le désherbage se fait en labourant entre les rangs de vigne, et les traitements sont des traitements de contact avec une durée de protection de la plante moindre que pour des produits phytosanitaires dits systémiques, c'est à dire qui entrent dans la sève et circulent dans la plante. Cela nécessite donc des passages plus réguliers dans les vignes.

Enfin, plus près de la récolte, si le viticulteur souhaite diminuer son rendement pour une meilleure qualité de raisins, il peut choisir d'égrapillonner ou d'éclaircir, c'est à dire enlever des grappes et grapillons pas encore matures. C'est aussi ce qu'on appelle vendanger en vert. Mais avant d'en arriver là normalement il peut gérer le rendement de sa vigne en jouant sur l'enherbement (concurrence avec la vigne), la taille (nombre d'yeux donc de rameaux laissés sur le cep), ou l'ébourgeonnage.

Ensuite, il sera temps pour le viticulteur de prendre un repos bien mérité et de laisser les grains mûrir, en espérant éviter le plus possible les épisodes d'orage et de grêle.

Plus d'articles sur les travaux de la vigne :

La taille

L'ébourgeonnage, l'épamprage et le palissage

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La tournée des Journées Vendanges 2013 s'est terminée le week-end dernier à Chinon, dans le magnifique cadre du Château de la Bonnelière.  Du soleil et un beau ciel bleu étaient même au rendez-vous le dimanche !

Marc Plouzeau, le vigneron du domaine, nous a réservé la parcelle du « Clos de la Bonnelière » à vendanger car c'est ici où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

Nous avons commencé les journées avec la répartition du matériel essentiel pour un vendangeur ;  un seau et une paire de sécateurs !  Après les instructions sur comment vendanger, nous nous sommes éparpillés dans la vigne pour vendanger les rangs à deux personnes.

Tous les dix mètres se trouvaient des cagettes, et une fois le seau rempli, il fallait le vider dans une des cagettes.  Le groupe était très enthousiaste et la récolte de raisins prometteuse : les cagettes se remplissaient vite !  Il a même fallu aller chercher des nouvelles cagettes pour approvisionner nos vendangeurs remontés à bloc !

Quand nous avons fini les premières rangées, quelques braves volontaires on aidé à charger les cagettes pleines, d'abord sur la plateforme derrière le petit tracteur, et ensuite sur le camion.  Les vendanges ne se résument pas qu'à la coupe du raisin !

A tour de rôles, nous avons ensuite suivi le chemin de raisin jusqu'au chai pour participer au tri.  Les grappes de raisin ont été vidées des cagettes sur le tapis roulant de la table de tri,  et nous avons enlevé les raisins pas assez mûrs et ceux où la pourriture s'était installée.  Mais vu l'humidité des semaines précédentes, il n'y avait vraiment pas beaucoup de pourriture cette année.

Au bout de la table de tri, les grappes tombaient dans l'égrappoir qui sépare la rafle des baies de raisins.  Et les baies tombaient dans un chariot en-dessous.

Nous avons mis la récolte dans deux cuves séparées.  Avec l'aide d'un chariot élévateur la première partie a été mise dans une cuve en inox comme c'est la coutume au domaine, pour le Clos de la Bonnelière.

Cette année, Marc fait aussi un essai avec des demi-muids, des grands tonneaux d'une capacité de 600 litres.  Nous avons donc mis l'autre partie de la récolte dans une de ces barriques pour fermenter directement dedans.  L'idée est de donner un peu plus de structure au vin, mais il faudra attendre quelques mois avant de voir le résultat !

Après ces deux matinées de travail bien chargées, l'apéritif été bien mérité !  Sous le hangar à côté de la vigne, nous avons dégusté le délicieux vin pétillant naturel du domaine, le « Perle Sauvage ».

Le repas des vendangeurs a été servi dans la grange et nous avons continué la dégustation avec la Touraine Chenin, un vin blanc  issu de Chenin Blanc, et les Chinons rouges, « Clos de la Bonnelière » 2011, et « Chapelle » 2010.

L'après-midi nous sommes retournés dans la vigne pour trouver nos pieds de vigne adoptés, l'occasion de prendre quelques photos de plus !

La journée s'est terminée au chai.  Là Marc nous a expliqué comment les vins sont travaillés pendant la fermentation, et nous avons fini avec une dernière dégustation de deux jus de raisin.  Le premier avant  le début de la fermentation, et le deuxième, un peu plus pétillant, où le sucre avait déjà commencé sa transformation en alcool.

Un grand merci à tous nos clients pour leur bon travail et leur bonne humeur, et à Marc et sa mère, Marie-Rose, pour leur accueil et leur disponibilité !

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Le week-end dernier, nous étions au Château Beau Rivage à Macau-en Médoc pour les Journées Vendanges de Gourmet Odyssey.  C'était les deux derniers jours de la récolte 2013, il fallait donc faire entrer du raisin au chai !

Une fois que tout le monde a été muni d'une paire de sécateurs, nous sommes partis directement en vigne pour recevoir nos instructions sur comment vendanger, quels raisins couper, et lesquels éviter.

Le samedi nous avons commencé par une parcelle de Cabernet Franc pour faire du vin rosé.  Nous avons ramassé les grappes de raisin en cagette, et une fois remplies, nous avons mis les cagettes sur une remorque derrière le tracteur.

Pour le reste de la matinée, et pour notre équipe du dimanche, nous avons ensuite vendangé des parcelles de Cabernet Sauvignon. Le dimanche, nous avons essayé une autre méthode de récolte, en utilisant les porteurs, pour transférer les grappes entre les coupeurs et la benne.

Une fois les vendanges terminées nous avons suivi le chemin du raisin jusqu'au chai pour la mise en cuve.

Pour faire du rosé, nous avons vidé les cagettes directement dans un petit pressoir pour en extraire le jus.

Le dimanche, pour faire du vin rouge nous avons d'abord passé les raisins dans l'égrappoir  pour séparer les baies de raisins de la rafle.  Ensuite autour de la table de tri nous avons enlevé les baies pas encore mûres, les feuilles et mêmes quelques insectes pour garder les meilleurs raisins.

Après tout le travail, l'apéro au vin rosé a été le bienvenu !  Nous avons continué la dégustation des vins du domaine avec le repas de vendangeurs que nous avons mangé dans l'abri du hangar.

L'après-midi nous avons visité le chai pour en apprendre davantage sur la fermentation et le travail en chai au moment des vendanges.  Christine a sorti le mustimètre afin de nous montrer comment mesurer le taux en sucre du jus de raisin.

Nous avons terminé la journée dans le chai pour voir où le vin reposera après la première fermentation pendant son élevage.

Un grand merci à Christine, Guillaume et toute l'équipe du Château Beau Rivage, ainsi que nos clients d'avoir passé un si bon week-end avec nous, et d'avoir si bien travaillé malgré un peu de pluie par ci par là !

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Pour cette première le temps n'était pas vraiment au rendez-vous et la maturité des raisins très retardée en conséquence. Cela ne nous a pas empêché de parcourir la vigne sécateurs en mains.

Après l'arrivée des parents adoptifs de pieds de vigne à 9h30, Céline, qui dirige le Domaine Stentz-Buecher avec son frère Stéphane, nous a raconté l'histoire de ce domaine familial.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers les pieds de vignes adoptés : pour ceux qui revenaient après une des Journées Découverte, ils ont pu constater comme les pieds avaient été choyés, et pour les autres faire connaissance et prendre quelques photos !

Nous nous sommes ensuite rendus sur une parcelle plus bas dans le village pour vendanger du Riesling. En chemin les gourmands ont pu aussi cueillir du Chasselas pour emporter et manger chez eux. L'objectif des vendanges était de remplir 2 cuves mises à disposition dans les vignes, avec l'aide des apprentis vendangeurs et d'un courageux porteur. Mission presque accomplie, le 2ème bac n'était pas plein mais les pieds de vigne avaient été soigneusement cueillis.

Après cette matinée en vigne nous sommes revenus au domaine pour suivre les explications de Stéphane sur la mise en cuve et les premières fermentations. Après avoir goûté le jus de raisin mis en cuve 3 jours auparavant, nous avons goûté quelques bouteilles de la maison : Riesling Tradition 2010, Pinot Gris Rosenberg 2010, Gewurztraminer Hengst 2008 et Pinot Noir 2011.

Nous avons terminé la journée par le buffet vigneron, toujours accompagné de vins de la maison, et de Crémant pour le dessert. 

Maintenant il ne reste plus au vin qu'à poursuivre sa fermentation lentement en attendant notre prochaine visite pour une Journée Vinification.

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