Après une rapide présentation de la cave, de la région, et de l'histoire de la famille par Charlotte et Clément, la 32e génération de vignerons du domaine, nous nous sommes dirigés vers la parcelle de vignes de syrah que nous devions récolter.  Charlotte nous a expliqué quels raisins étaient à vendanger et comment les vendanger, et elle nous a également montré les raisins qui ne devaient pas être sélectionné afin de s'assurer que seuls les biens mûrs soient utilisés pour faire le vin.

 

 

Clément nous a ensuite équipé chacun d'un seau et d'une paire de sécateurs, et nous a réparti chacun dans nos rangs.  Nous avons alors commencé à vendanger tranquillement en vérifiant que nous avions bien compris les indications de Charlotte.  Puis nous avons vite pris le coup de main, et les seaux se sont rapidement remplis.

 

 

La tâche a été simplifiée par la qualité des raisins, qui étaient en très bon état et ne nécessitaient donc que très peu de tri.  En cas de doute sur la maturité d'un raisin, le meilleur moyen de le savoir est de le goûter, et nous n'avons pas eu besoin d'être incités à le faire !  On sent tout de suite si le raisin est mûr, car il est très sucré.  Les raisins immatures, même s'ils paraissent mûrs au premier abord, sont encore trop acides.

 

 

Après avoir rempli nos seaux, nous les avons vidés dans des caisses, que nous avons ensuite chargées sur la remorque derrière le tracteur.  Puis nous sommes retournés dans les rangs pour continuer notre récolte.

 

 

Après avoir vendangé tous les raisins de la parcelle de Syrah, nous avons ensuite suivi leur parcours jusqu'au chai.  Nous avons alors vidé les caisses dans l’érafloir pour séparer les raisins des rafles.

 

 

Les rafles sont éjectées de la machine et seront répandues dans le vignoble pour redonner des nutriments au sol.

 

 

Les raisins tombent dans la pompe qui les transporte vers la cuve où ils vont commencer le processus de vinification.

 

 

Après le programme complet de la matinée, nous nous sommes rendus dans la cour du château, où Charlotte nous a servi un délicieux verre de vin blanc Lansade 2020, un vin minéral composé de 70% de Chenin Blanc et de 30% de Grenache Blanc.

 

 

Nous nous sommes ensuite attablés pour un délicieux déjeuner, préparé par un traiteur local, en commençant par une entrée de terrine de porc aveyronnais et de taboulé, le tout accompagné du rouge Lansade 2020, le vin choisi par Gourmet Odyssey pour l’Expérience Vin.  Puis nous avons dégusté le rouge Baronnie 2019, plus riche, avec le plat principal composé de canard, le blanc Baronnie 2020 avec le plateau de fromages, et nous avons terminé avec le White Label 2020, un vin clair, fruité, rond et frais associé à un macaron à la fraise.

Après le déjeuner, nous nous sommes promenés dans le village et les vignobles pour visiter la parcelle où se trouvent nos vignes d'adoption.  Elles étaient très bien garnies de raisins, mais ils n'étaient pas encore assez mûrs pour être cueillis.  Nous avons pris quelques minutes pour situer notre micro-parcelle de vigne et prendre quelques photos souvenirs !

 

 

Les vendanges ne se limitent pas seulement à la récolte des raisins !  De retour au chai, il y a beaucoup à faire, et c'est là que Clément passe le plus clair de son temps pendant les vendanges.  Il nous a expliqué le processus de fermentation et comment il maintient le moût en contact avec les peaux pendant la macération afin d'extraire la couleur et les tanins de la peau et des pépins du raisin.

 

 

Il nous a montré le mustimètre qu'il utilise pour analyser la teneur en sucre du jus qui diminue au cours de la fermentation lorsque le sucre se transforme en alcool.  Il a également expliqué les différences entre la vinification des vins rouges, blancs et rosés.

 

 

Nous avons terminé la journée par une dernière dégustation, d'abord du jus des raisins que nous avions récoltés le matin même, qui était délicieusement sucré et très savoureux.  Nous l'avons ensuite comparé au jus d'une autre cuve de syrah qui avait été récoltée plus tôt dans la semaine et qui avait déjà commencé à fermenter, en notant la différence de couleur, d'odeur et de goût.

Un grand merci à Charlotte et Clément pour leur accueil chaleureux, et à tous les apprentis vignerons de Gourmet Odyssey pour leur travail et leur bonne humeur tout au long de la journée !  Nous reviendrons au Château de Jonquières l'année prochaine pour les Journées Vinification afin de découvrir le travail qui nous attend pour l'élevage, l'assemblage, et la mise en bouteille des vins.

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Nous en avons sélectionné 20 pour faire partie des finalistes du concours « Je prends mon pied » 2016. Il y aura deux gagnants : le prix suite à vos « likes » sur Facebook (à vos  écrans !) et la photo préférée du Jury Gourmet Odyssey.

Découvrez tout de suite notre sélection et votez pour votre photo préférée sur Facebook dès à présent et jusqu’au 12 décembre à 17h00 ! Attention à bien « liker » la photo qui vous plaît et pas l’album en entier.

Les deux gagnants recevront un magnum de vin du domaine dans lequel se déroule son Expérience Vin. Rendez-vous le 12 décembre pour les résultats !

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Après un café d’accueil, Jean François, propriétaire du domaine, nous a expliqué l’histoire du domaine familial ainsi que l’organisation de filière viticole bourguignonne.

Nous avons ensuite constitué deux groupes. Le premier en compagnie d’Yvette, épouse de Jean-François et dégustatrice, a assidument travaillé à la reconnaissance des goûts et des arômes des vins au travers d’atelier de senteurs et dégustations à l’aveugle. Dur dur de reconnaître toutes ces odeurs à l’aveugle mais le moment fut ludique et convivial !

Le second groupe, accompagné de Yannick, le chef de cave, a démarré l’immersion dans l’univers de la vinification et de l’élevage. Après une explication théorique des étapes de production, nous avons dégusté des vins en cours d’élevage directement sur fût afin de nous rendre compte de l’impact du bois sur les caractéristiques sensorielles du vin.

C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons découvert cette jolie cave voutée typiquement bourguignonne et dégusté les trésors qu’elle recèle !

Nous avons ensuite partagé un moment convivial durant l’apéritif qui a été servi dans la cave. Nous avons découvert l’association gustative de gougères, célèbres choux au fromage bourguignons, avec un Santenay blanc produit par le domaine. Le ton était donné sur les trésors de la gastronomie bourguignonne que nous allions pouvoir continuer de découvrir pendant le repas.

C’est au caveau que nous avons partagé le déjeuner dans une ambiance détendue et conviviale. Jambon persillé, poulet gaston Gérard, fromages locaux et dessert chocolaté furent dégustés en association à trois vins rouges du domaine, Ladoix les vries 2013, Clos des Cornières 2012 et Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot 2014.

Le temps étant désormais plus clément nous nous sommes rendus dans le Clos des Cornières, parcelle adoptée par Gourmet Odyssey, où Jean-François nous a présenté la géologie et la hiérarchie des terroirs qui font la spécificité de la Bourgogne. Jean-François a également expliqué les différentes zones de plantation existantes dans le Clos des Cornières. Trois zones d’âges de vigne différents que Jean-François vinifie séparément puis assemble avant la mise en bouteilles.

Puis nous sommes allés à la rencontre des pieds de vigne des parents adoptifs et nous nous sommes adonnés à la réalisation des photos les plus insolites possibles sur le thème de notre concours « Je prends mon pied ! ».

Il était ensuite temps de retourner en cave pour déguster les vins issus des 3 zones d’encépagement du Clos des Cornières pour clôturer cette belle journée de dégustation et d’apprentissage au Domaine Chapelle à Santenay.

Merci à Jean-François, Yvette et Yannick pour leurs explications toujours passionnantes, et merci à tous les participants pour ce bon moment !

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Après cette introduction au vin et au terroir alsacien, nous sommes allés voir où se trouvent les pieds de vigne Gourmet Odyssey, sur la parcelle de Pinot Gris au lieu-dit Rosenberg. En marchant vers les vignes on a pu parler un peu plus de terroir et des différences de sol, de végétation et de méthodes culturales d’une parcelle à l’autre, notamment en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle.

Jean-Jacques, le père de Céline et Stéphane, nous a expliqué en quelques mots ce qui s’était passé dans les vignes depuis les vendanges pour préparer la suite, le millésime 2016. De retour au domaine nous avons repris où l’on s’était arrêté aux vendanges : à l’entrée du raisin au chai et les premières fermentations, puis le travail et les choix d’élevage expliqué par Stéphane. On a pu également goûter le Pinot Gris Rosenberg 2015, encore en cours d’élevage, ainsi que du vin encore en cours de fermentation pour comprendre comment le vin évolue lors de la vinification.

En parallèle on a fait un atelier sur les arômes et l’importance des choix de vinification sur le vin à la dégustation. Il fallait découvrir à l’aveugle quels étaient les différents arômes sélectionnés, et qui pouvaient dépendre du raisin en lui-même et de la culture qu’on en faisait en vigne, ou des choix du vigneron pendant la fermentation ou l’élevage ensuite. Nos parents adoptifs ont nié avoir déjà pratiqué l’exercice et pourtant s’en sont sortis haut la main sur l’identification des arômes ! Cela a aussi été l’occasion de débats sur les sensations ressenties, assez différentes d’une personne à l’autre quelques fois.

Ensuite il était temps de descendre dans l’oenothèque, qui contient les vins les plus anciens du domaine, pour déguster quelques vins du domaine accompagnés d’un kouglof salé. Nous avons pu goûter un Who Am I ?, vin d’assemblage du domaine puis un Riesling Tradition, un Pinot Gris cuvée Flavien 2010, un Pinot Gris Grand Cru Pfersigberg 2004, et un Pinot Noir Old Oak 2011, vin rouge du domaine.

Nous sommes ensuite passés à table pour déguster une choucroute, des fromages locaux et une forêt noire, accompagnés des vins du domaine, et pour terminer un peu de Crémant d’Alsace avant le café. Les conversations animées allaient bon train pour savoir si la pâte des tartes flambées alsaciennes était une pâte à pain ou pas, et sur quelle garniture y mettre !

Nous avons terminé cette journée riche en informations sur une conclusion de la vinification avec l’opération de la mise en bouteille sur la machine du domaine dans la cave et quelques questions sur le choix du bouchon, toujours en liège au domaine. Le millésime 2015 sera encore élevé au moins jusqu’en août cet été, d’ici il faudra encore patienter un peu !

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Et après un bon café bien chaud et des croissants tout frais, Stéphanne, Éric et Marie-Pierre annoncent le déroulement de la journée. Aujourd'hui, il est question de découvrir le cheminement du raisin, de sa cueillette sur le pied de vigne jusqu'à sa mise en cuve.

C'est parti ! Nous voilà dans la vigne pour une grande partie de la matinée. Éric nous explique comment cueillir les grappes avec le sécateur. Les grappes sont grosses, magnifiques, et se trouvent sur la partie la plus basse du pied de vigne. Chacun récupère un seau d'une contenance de 8 kg, et nous voilà accroupis, deux par rangée, pour extraire les trésors de la vigne.

Chacun apprécie et reste étonné de la grosseur des grappes et de leur densité. On goûte aussi le raisin. Éric nous apprend comment il faut faire pour savoir si le raisin est à maturité optimale.

Le temps passe vite ! Il est déjà midi et demi. L'équipe de vendangeurs Gourmet Odyssey a réalisé du beau travail : les seaux ne désemplissent pas et la cadence de cueillette est régulière.

Allez ! Il est temps de monter au fouloir-érafloir : ceci est la prochaine étape, qui consiste à séparer les grains de raisin de la rafle, et à les éclater, de façon à faciliter la libération de leur jus. Cette étape se fait mécaniquement et est conduite en famille par Éric, Marie-Pierre, et leur fils Étienne. C'est impressionnant et très intéressant.

C'est ensuite l'heure de la dégustation. Éric et Marie-Pierre nous font déguster leurs deux cuvées en blanc : Colline 2014 et Sauvageaonne 2014. Ils sont bien frais et accompagnés de « biscuits » apéritifs. Tout le monde est détendu et semble rasséréné par cette matinée « laborieuse » et ludique surtout. Avant de passer à table, on peut assister à la mise en cuve du raisin par gravité.

Comme à son habitude, Marie-Pierre nous a préparé un repas marqué par la convivialité : c'est simple et tellement délicieux ! Le tout « arrosé » par leurs cuvées en rouge : Colline rouge 2014, Garance 2014 et Châteauneuf du Pape 2013 - Vieilles vignes, issu d'une parcelle âgée de plus de 70 ans.

Il est 14h30 passé, et nous invitons tout le monde à venir découvrir les pieds de vigne adoptés par Gourmet Odyssey. Cette étape est la plus « amusante » ; elle sollicite l'imagination de nos vendangeurs pour réaliser la photo la plus insolite en compagnie de son pied de vigne, pour participer au concours « Je prends mon pied ».

L'après-midi se termine au chai de vinification pour comprendre la différence entre une mise en cuve de raisins blancs et une mise en cuve de raisins rouges. Éric nous explique les premiers stades de fermentation, pendant que son fils, Étienne, nous livre un « tour de passe-passe » bien ficelé : ramener son couvercle sur une cuve en fermentation avec un chariot élévateur.

Il est déjà 16h10. Marie-Pierre a pu préparer les commandes de notre équipe, et chacun repart, « la fleur aux dents ». À bientôt, pour une nouvelle journée : la prochaine sera la Journée Vinification, où l'on découvrira plus particulièrement les modes de vinification en biodynamie et les assemblages.

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Après un accueil des plus chaleureux qui est réservé par les vignerons, Eric et Marie-Pierre, autour d'un bon petit café matinal, nous nous regroupons dehors et pour les présentations de Gourmet Odyssey et la journée que nous allons vivre tous ensemble : ce sera une matinée axée sur le travail dans la vigne, et plus particulièrement sur l'ébourgeonnage.

Après avoir présenté leur domaine, l'appellation du Massif d'Uchaux, les cépages locaux en blanc et noir et leur mode de culture, Eric et Marie Pierre nous invite d'emblée à nous rendre au plus près de la vigne pour entamer les travaux pratiques : ébourgeonner la vigne. En chemin, Eric fera 3 pauses pour nous expliquer les cépages et les vignes que nous traversons : comment les reconnaître et leur caractéristiques. En bruit de fond, le chant des oiseaux, et là, soudainement, un lièvre qui bondit sur un mur de pierres sèches....unique !

Ca y est ! Nous voici sur la parcelle à ébourgeonner. Eric et Marie Pierre nous explique comment ébourgeonner et pourquoi on ébourgeonne. L'ébourgeonnage est un travail qualitatif sur la vigne : il s'agit de réduire le nombre de bourgeons sur le pied de vigne, le but étant de minimiser le nombre de futures grappes pour une qualité de raisin optimale en termes d'équilibre entre sucre, acidité, tanins, et arômes.

Chaque couple "s'attaque" à un rang. Tout le monde joue le jeu et nous sommes très bien coachés par Eric et Marie Pierre.

La tâche terminée, Eric nous parle du travail effectué dans la vigne depuis les vendanges, en passant par la taille en hiver et les travaux printaniers. Prochaine étape après l'ébourgeonnage : relever les fils pour permettre aux sarments de grandir en hauteur.

Nous sommes sur le chemin du retour pour l'apéritif, mais avant cela, Eric nous emmène vers son enclos où est en train de s'affiner une préparation à base de bouse de vache. Là, Eric nous dévoile le travail de la vigne en mode biodynamique.

La fin de matinée, se déroule autour de la dégustation des vins du Domaine, et plus spécialement les blancs et le rosé....rafraîchissants !

Nous nous attablerons autour d'un repas spécialement confectionnés par Marie-Pierre :

- une salade de tomate et de roquette, bien assaisonnée, en entrée, accompagnée de la cuvée Côtes du Rhône Colline rouge 2014

- en plat principal, nous savourerons une caillette traditionnelle, servie avec des pommes de terres à l'étouffée et sauce tomate. La Cuvée Garance l'accompagnera parfaitement.

- S'ensuit le fromage de brebis que viendra sublimer le Châteauneuf du Pape rouge.

Le déjeuner est clôturé par un clafoutis aux fruits rouges et un bon petit café....et hop, nous voilà repartis pour aller découvrir les pieds de vigne adoptés !

Chacun remet ses bottes et ses chaussures de marche pour aller prendre son pied et ainsi participer au concours de la meilleure photo "je prends mon pied" : ludique !!

La photo dans la boîte, chacun reprend ses esprits et ensuite Eric nous a parlé du terroir du Massif d'Uchaux et de ses atouts.

Tout le monde est ravi de parcourir quelques parcelles typiques de l'Appellation, et donc du Domaine : certaines sont plus pierreuses que d'autres.

La fin de la journée approche : nous remontons au chai de vinification et Eric explique à nos participants les grandes lignes de la vinification, son travail en cuves, la mise en bouteille, l'étiquetage....

Il est 16h00 passé, le ciel se voile et chacun repart avec sa commande de vins, du soleil plein la tête et l'énergie dynamisée....

Merci à Eric et à Marie-Pierre, et à vous tous pour cette journée exceptionnelle !

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En effet, la vigne était en repos végétatif entre le mois de décembre et le mois de mars. Pendant cette période la sève est descendue dans les racines de la plante, et les vignerons en ont profité pour faire la taille de la vigne. La taille a pour but de limiter la croissance de la vigne pour ainsi réguler la production de raisin et améliorer sa qualité.

Suite à ce travail de la taille, qui est effectué vers mi-mars, on peut constater que la vigne « pleure » ! Mais pas de panique cela correspond à son réveil.

Les pleurs de la vigne se réfèrent à la remontée de la sève dans les racines et son écoulement depuis l'extrémité des sarments qui ont été coupés lors de la taille quelques mois plutôt. On assiste donc à la reprise d'activité de la vigne.

Les beaux jours sont présents et la belle luminosité du soleil couplée à une température douce permet donc un gonflement des bourgeons de la vigne. Ces bourgeons lors du repos végétatif pendant l'hiver sont recouverts d'une pellicule d'écaille qui permette de les protéger des basses températures. Ces pellicules éclatent lorsque le climat est plus clément et les températures dépassent les 10°C, pour ainsi laisser place aux bourgeons.

On appelle cette phase, « le débourrement » ou « le débourrage », et elle a généralement lieu entre fin mars et début avril.

On constate que chaque bourgeon laisse apparaître une pointe verte et des nouveaux sarments. Cependant il faut quand même faire attention aux gelées printanières car les bourgeons sont encore fragiles. C'est pour cela que dans certaines régions la taille est faite plus tard pour éviter le gel des bourgeons.

Voici l'explication d'un des premiers cycles de la reprise d'activité de la vigne. Si vous souhaitez mieux comprendre ce phénomène, vous pouvez participer à l'une de nos Journées Découverte dans un de nos domaines partenaires agréés bio pour mieux comprendre le travail de vigneron en vigne.

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Autour d'un café et des viennoiseries, Marc Plouzeau, notre hôte, nous a présenté son domaine familial et la longue histoire des lieux. Le domaine de Marc s'étend tout au long de la « rive gauche » de la Vienne, des terroirs de graviers, argilo-calcaire et d'argile à silex.

Après nous avoir expliqué la conduite de son domaine, où chaque action est pensée à l'échelle de la parcelle, il nous a présenté en avant-première sa nouvelle gamme d'étiquettes qui reprend graphiquement son principe de conduite et de vinification parcellaire.

Suite à toutes ces explications, ils nous tardaient de découvrir nos pieds de vignes ! Direction alors le clos, au pied du château !

Quelques photos plus tard, pour le concours « je prends mon pied », les choses sérieuses nous attendent !

Pour nous mettre en jambe, nous avons « tiré les bois ». Notre parcelle avait été taillée par l'équipe de Marc, mais ils nous avaient laissé un peu de travail. Nous avons donc ôté les anciens bois taillés, pour faire place nette autour de la « baguette », tout cela en suivant les conseils de Marc.

Mais avant de tirer les bois, il faut tailler! Marc nous a appris la méthode « Guyot simple », qui n'a de simple que le nom!

Chaque pied étant différents, il faut réfléchir à chaque cep. On commence par couper la baguette de l'année, celle où était les grappes. Ensuite il faut choisir la nouvelle baguette, le plus souvent de l'autre côté du cep et nettoyer la baguette pour ne laisser que 8 « yeux ». On ne laisse qu'un certain nombre d'yeux, afin de contrôler la production de raisin, pour que le sucre se concentrent dans c'est grappes. Pour finir, nous laissons un « courson », qui devriendrait l'année prochaine, la nouvelle baguette.

Pour terminer la matinée, Marc nous a expliqué les prochaines étapes jusqu'aux vendanges : l'épamprage, l'ébourgeonnage, le rognage et les vendanges en vert. Toutes c'est étapes vont permettre de contrôler la production et d'obtenir de beaux raisins aux vendanges.

Après l'effort le réconfort, surtout que le temps se couvrait au fur et à mesure des échanges avec Marc ! Un bon repas nous attendait dans la grange. Nous avons pu alors déguster des vins du domaine : un Touraine Sauvignon de 2014 avec une terrine de poisson, un Chinon Rive Gauche de 2014 et un Clos de la Bonnelière 2012 avec une fameuse blanquette de veau. Pour finir en beauté, nous avons bu sur le fromage de chèvre local, un Chapelle 2012 et surtout le petit trésor du domaine, la cuvée « Ante Phylloxéra ». Il s'agit d?une micro-cuvée faite par Marc, à partir de vignes non greffées, dites « franche de pied », qui datent de plus de 200 ans !

Malgré les envies de sieste de nos amis anglo-saxons, nous avons continué la journée par la découverte des machines qui permettent de travailler les sols en agriculture biologique.

La fin de cette journée approchant, nous avons visité le chai de vinification du domaine, où Marc a répondu aux dernières questions de nos apprentis vignerons.

Un grand merci à Marc et à vous tous pour cette belle journée !

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Dans le jardin du domaine qui surplombe la vigne, Jean-François Chapelle nous a brièvement raconté l'histoire des quatre générations de vignerons dans sa famille, et nous a expliqué les différences d'appellations qui se trouvent en Bourgogne.

Dès que l'on parle de la vigne et du terroir, c'est toujours plus facile de comprendre quand on peut regarder autour de soi et voir de ses propres yeux. Nous sommes donc partis dans la parcelle du Clos des Cornières où nous avons vu les différents terroirs autour du domaine, utilisés pour des vins des appellations régionales, villages et  premier crus. 

De la taille à l'ébourgeonnage, Yannick et Jean-François nous ont montrés toutes les étapes clés qui ont déjà été effectuées en vigne. Nous avons appris et constaté qu'il s'agit d'une année difficile. Le gel du printemps, les conditions humides et froides pendant la floraison et plus récemment les tempêtes de grêle ont nettement réduit la quantité de la future récolte. Mais tout n'est pas perdu car les prochaines semaines vont déterminer la qualité. 

En ce moment, nous sommes toujours en période de relevage. Avec la pousse de la vigne, il faut lever les fils de fer du palissage pour donner plus de support aux pieds de vigne. Nous nous sommes assurés que tous les rameaux et tiges poussaient bien entre les fils, en utilisant des agrafes et des petits fils lorsque nécessaire. 

Nous avons pris quelques minutes pour rencontrer nos pieds de vigne adoptés. Une petite ardoise indiquait chaque micro-parcelle de vigne, et comme toujours plein de photos ont été prises ! 

La vigne au Domaine Chapelle est certifiée bio, nous avons donc également appris ce que cela demande comme travail par rapport à l'agriculture raisonnée ou traditionnelle.

Les quelques heures passées dans la vigne nous ont donné soif, alors nous sommes retournés au domaine pour commencer la dégustation des vins. Parler de tout le travail à accomplir pour élaborer le meilleur vin, c'est bien, mais il faut aussi le déguster ! Nous avons commencé avec deux vins blancs du domaine, un Santenay St Jean et un Chassagne Montrachet Premier Cru Morgeot. 

Nous avons continué la dégustation des vins pendant le repas qui a été servi dans le réfectoire des vendangeurs. Nous avons comparé trois vins rouges, un Santenay « Clos des Cornières » qui est le vin choisi pour la cuvée Gourmet Odyssey, un Santenay premier cru Beaurepaire, et un Aloxe Corton.

L'après-midi, nous étions contents de retrouver un peu de fraîcheur dans la cuverie et en cave. Ici, nous avons été introduits au côté vinification, en voyant les cuves où les vins sont fermentés, puis les barriques où ils sont élevés à la cave. Nous passerons plus de temps dans cet endroit pendant les journées vinification. 

Un grand merci à Jean François et Yannick du Domaine Chapelle d?avoir partagé leur passion pour leur métier avec nous. La prochaine journée au domaine sera celle des vendanges !

 

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Accompagnés par Christine et Guillaume du Château Beau Rivage, nous somme partis directement en vigne. En traversant le vignoble, Christine nous a montré la différence des cinq cépages cultivés au domaine, le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc, le Merlot, le Malbec et le Petit Verdot.

Depuis décembre, il y a déjà eu beaucoup de travail effectué dans la vigne. Christine nous a expliqué comment les ceps ont été taillés, le palissage réparé, et le sol travaillé. 

La vigne au Château Beau Rivage est cultivée en bio, alors nous avons aussi appris comment  protéger la vigne contre les maladies sans l'utilisation des produits de synthèse. 

A l'autre bout du vignoble, nous sommes arrivés à la parcelle de Merlot où se trouvent les pieds de vigne adoptés des clients de Gourmet Odyssey. Comme de coutume, nous avons pris le temps de chuchoter aux ceps et de nous prendre en photo avec. Nous avons déjà reçu quelques photos pour le concours « Je prends mon Pied » ! 

Mais nous étions là pour travailler aussi ! C'est une période très intéressante dans la vigne en ce moment. La floraison est presque finie et les premières baies de raisins sont en train de se développer. La vigne pousse très vite et sa croissance doit être contrôlée. Il y avait donc beaucoup de choses à faire, et Christine et Guillaume nous ont montré comment effectuer l'épamprage, le relevage, et l'effeuillage. Nous nous sommes dispersés à deux entre les rangs pour mettre la main à la pâte !

D'abord, l'épamprage. Nous avons enlevé tous les bourgeons qui poussaient sur la partie verticale du pied de vigne qui puisent l'énergie de la plante.  

Deuxièmement, nous avons placés tous les sarments entre les fils de fer pour mieux supporter la vigne, pour faciliter les passages du tracteur, et pour réduire le risque de maladie. Cette tâche fait partie du relevage. 

Enfin, nous avons effectué l'effeuillage, c'est-à-dire enlever quelques feuilles autour des grappes de raisin pour les aider à murir. C'est une opération délicate car, s'il y a beaucoup de soleil et de chaleur, c'est parfois mieux de garder les feuilles pour donner un peu d'ombre aux raisins. Pour cette raison, nous n'avons effeuillé que le côté est des rangs de vignes  pour garder plus de protection du côté ouest où le soleil de l'après-midi qui est plus fort. L'effeuillage aide aussi à diminuer le risque de pourriture des raisins parce qu'il y a une meilleure circulation de l'air pour sécher les grappes après la pluie. 

Après l'effort, le réconfort, et nous avions bien mérité le clairet bien frais ! Nous avons mangé dehors, devant le château, et nous avons dégusté plusieurs vins rouges du domaine avec le repas, y compris le Château Beau Rivage et le Haut-Medoc de Christine, « Le Clos la Bohème », qui vient d'être  sélectionné comme Cru Bourgeois. 

Pendant l'après-midi, nous étions contents de retrouver un peu de fraîcheur dans le chai. Christine nous a montré où les raisins sont réceptionnés pendant les vendanges et mis en cuve pour fermenter.

Nous avons fini la journée dans l'impressionnant chai à barriques ou les vins sont doucement élevés dans les tonneaux fabriqués par la tonnellerie de la famille de Christine. 

Un grand merci à Christine, Guillaume et Pauline du Château Beau Rivage et à nos clients pour ces deux journées chaleureuses. Désormais, il faut juste laisser les raisins mûrir avant de revenir pour les vendanges en octobre !

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Pour garder cet esprit, nous avons donc lancé le concours « Je prends mon pied ! » qui consiste à prendre en photo vos pieds de vigne de la manière la plus originale qui soit lors de votre Journée Expérience au domaine !

Libre cours à votre imagination : style artistique ou plutôt humoristique ? Tout est permis ! Alors retroussez vos manches d'apprentis vignerons et faites face à l'objectif !

Critère n°1 : savoir utiliser un appareil photo.
Critère n°2 : jouer le jeu.
Critère n°3 (et le plus important) : l'originalité.

Le concours débute maintenant et se terminera fin octobre.

Il n'y aura qu'un vainqueur, et pour se délecter de sa victoire, celui-ci remportera un magnum du vin de sa cuvée Gourmet Odyssey !

Vous pouvez soit publier votre photo directement sur notre page Facebook quand vous rentrerez de votre petite virée au domaine, soit nous l'envoyer par email.

Alors, lorsque vous nous rendrez visite, n'oubliez pas vos appareils photos et dites « cheese » ! 

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Avec Marc Plouzeau à nos côtés, le vigneron du domaine, nous avons commencé la journée au chai. Ici, Marc nous a montré comment les raisins ont été mis en cuve pendant les vendanges, et nous a expliqué le processus de fermentation. Premièrement pour nous parler de la transformation du sucre naturellement présent dans les raisins en alcool, puis de la deuxième fermentation malo-lactique qui se charge d'adoucir le vin.

Nous avons ensuite visité la cave du domaine qui se trouve en-dessous de la forteresse de Chinon, dans les anciennes galeries où la pierre a été extraite pour construire le château. C'est ici, dans des conditions idéales en terme de température constante, d'humidité et de calme que les vins élevés en barrique reposent, et le stock de vin déjà mis en bouteilles se trouve.

De retour au Château de la Bonnelière, le moment était venu de travailler un peu sur nos techniques de dégustation. Pour nous sensibiliser aux arômes dégagés par le vin, nous avons créé deux petits tests avec l'aide de petits flacons. Le défi était de mettre un nom sur l'arôme, premièrement avec une série d'arômes qui vient du fruit et du terroir, et une deuxième série provenant de la barrique.

Maintenant que nos narines et nos papilles étaient bien échauffées, nous sommes passés à la dégustation de vins du millésime 2011 qui sont toujours en cours d'élevage. Nous avons suivi  la même dégustation que Marc fait avec son oenologue pour suivre l'évolution de ses parcelles. Pour ceux qui avaient participé à la Journée Vendanges, c'était le moment tant attendu de voir ce qu'était devenu le fruit de leur travail !

Nous avons commencé avec une comparaison de vins issus de trois parcelles différentes situés sur des sols sablonneux et graveleux. C'est en utilisant ces vins que Marc décide de l'assemblage pour son Chinon « Rive Gauche » vin rouge. Nous avons alors utilisé des éprouvettes pour faire notre assemblage sur place.

Par la suite, nous avons dégusté des vins issus d'un terroir argilo-calcaire. Le premier vin à été élevé en cuve inox, le deuxième en barrique de chêne vieux, et le troisième en barrique de chêne neuf. On pouvait donc constaté les différences de terroir par rapport aux premiers vins, et l'impact du bois sur le vin.

Autour d'un bon pot au feu servi en cuisine, nous avons continué la dégustation, mais cette fois-ci avec des vins finis du domaine.

Pendant l'après-midi, nous avons d'abord pris un peu l'air frais dans le vignoble pour visiter nos pieds de vigne adoptés. Marc nous a aussi montré comment tailler la vigne, qui est l'activité du moment au domaine.

Nous avons fini la journée au chai pour voir la salle de préparation, ou le vin est mis en bouteilles et les étiquettes appliquées. Mais il nous faut encore quelques mois de patience avant que notre cuvée soit disponible ! Mais nous avons déjà une meilleure idée de son devenir, et ça vaut l'attente !

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Une fois tous les clients arrivés à bon port, nous sommes partis illico dans les vignes pour recevoir les instructions de Frédéric Guegen, le directeur du vignoble. Il nous a séparés en deux équipes, une de vendangeurs et une de porteurs.

Munis d'une paire de sécateurs et un seau, les vendangeurs se sont mis par deux pour pouvoir cueillir les raisins des deux côtés d'un rang de pied de vigne. Tout en faisant attention à leurs petits doigts, la récolte a commencé !

Le raisin du domaine s'avère très prometteur cette année, il possède un bel équilibre entre sucré et acidité, et la quantité n'est pas des moindre ! A la fin des vendanges, le rendement devrait tourner autour de 25% de plus que l'année précédente. Du coup, les seaux se sont vite remplis, et on ne tarda pas à entendre les premiers cris des « porteurs » résonner !

Chaque membre de l'équipe de porteurs avait une hotte sur le dos et avait pour mission de transporter le raisin coupé jusqu'à la benne qui les attendait sagement au bout des rangs. Les vendangeurs appellent les porteurs et vident ainsi leur seau dans la hotte. Mine de rien, c'est un travail physique ! Surtout que les hottes pleines peuvent peser jusqu'à 60kgs et on les croit remplies bien avant qu'elles le soient réellement ! Dans les vignes vallonnées de Chablis, il faut aussi composer avec le relief... !

Vider les hottes n'est pas très évident non plus, surtout pour la première fois. Il faut monter une échelle et faire tomber le raisin dans la benne par dessus la tête.  Certains porteurs ont failli basculer avec !

A plusieurs, c'est impressionnant de voir la vitesse avec laquelle les pieds de vigne sont dépouillés de leur fruit.  Pour autant, cela nous a donné de quoi nous occuper un petit moment par la suite !

De retour au domaine, l'heure était à la dégustation de vin.  Un Petit Chablis 2010, suivi du Chablis «  Domaine Sainte Claire » 2009 que nous avons ensuite comparé avec le Chablis « Les Vielles Vignes de Sainte Claire » 2009.  Nous avons continué la dégustation avec le vin issu des vignes adoptées par les clients de Gourmet Odyssey, « La Boissonneuse », avant de savourer quelques Chablis Premier Crus ; un « Vau de Vey » 2009, un « Montée de Tonnerre » 2009, et un « Vaulorent » 2008.

Avec vue sur les vignes du domaine, à nous le repas des vendangeurs !  Nous avons poursuivi notre dégustation avec quelques vins rouges du domaine de l'AOC Irancy, et quelques plus vieux millésimes de Chablis, servis en magnum comme le Chablis « Vielles Vignes de Sainte Claire» 2001.

Chaque jour a été un peu différent. Le samedi, le domaine était en pleine activité car l'équipe des vendangeurs professionnels travaillait aussi. Ainsi, la cuverie et les pressoirs électriques étaient en marche. Nous avons rejoint notre fameux raisin à l'entrée, en haut de la cuverie, pour voir le vidage de la benne dans le pressoir.  Le pressoir extrait le jus de raisin et le sépare de la peau, de la rafle, et des pépins.  

Suivant le chemin de notre récolte, nous avons fini devant la cuve, verre à la main, pour déguster le fruit de notre travail, un jus de raisin bien sucré ! Nous l'avons ensuite comparé avec le jus de raisin d'une autre cuve qui avait déjà commencé la fermentation depuis plusieurs jours, et qui s'était transformé en « bourru ».

Les vendangeurs du domaine avaient récolté une parcelle de pinot noir en Côte d'Auxerre. La réception et la mise en cuve est différente de celle du chardonnay, donc nous avons pu comparer les méthodes utilisées pour le vin rouge et pour le vin blanc. Première constatation : une table de tri est utilisée.  Nous avons donc pris nos positions de chaque côté de la table pour trier les raisins mûrs des raisins abîmés. Puis nous avons vu que les raisins n'étaient pas pressés, mais que les baies entières étaient mises en cuve après être passées dans l'égrappeur, qui sépare la rafle des raisins.

Le dimanche étant une journée de repos pour les vendangeurs du domaine, les pressoirs électriques n'étaient pas en route.  Cela a eu le mérite de nous faire découvrir les méthodes utilisées autrefois pour presser le raisin !  Le domaine possède quelques vieux pressoirs en bois, et ce fut un des anciens du domaine, Jean-Bernard, qui nous a aidés à mettre en route une de ces machines pour le moins folkloriques !

Une fois le pressoir rempli, nous avons engrené la partie presse. Pour faire descendre celle-ci, nous avons travaillé avec  la longue poignée. Facile au début, elle devient de plus en plus dure à manoeuvrer au fur et à mesure !  Il faut être patient car si l'on va trop vite, le jus n'a pas le temps de couler.

Même si ça prends plus de temps, le jus de raisin, dégusté directement de la presse, était aussi sucré et délicieux que la veille !

Un grand merci à Céline, Frédérique et l'équipe du Domaine Jean-Marc Brocard de nous avoir accueillis si chaleureusement.  Nous sommes impatients de recevoir nos cuvées 2011 !

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Devant la toute nouvelle cave, Ghislain nous a présenté le domaine et nous a brièvement décrit son parcours professionnel depuis ses débuts dans le monde du Champagne. Il nous a raconté ses études viticoles à Montpellier ainsi que ses expériences dans différents domaines de France, d'Argentine et d'Italie, en passant bien évidemment par la recherche du terroir qui lui permettrait de fournir une qualité optimale à son vin et ainsi d'exaucer son rêve.

Contournant la cave, nous sommes partis dans les vignes, où Ghislain nous a montré les différences de cépages et de terroir.  Nous sommes allés de l'autre côté du vignoble pour accéder à la parcelle où se trouve les pieds de vigne adoptés des clients de Gourmet Odyssey. Un panneau personnalisé attendait chaque client devant son petit bout de vigne !

Mais comme de coutume, aux Journées Vendanges : nous sommes là pour vendanger !  Equipés d'une paire d'épinettes (forme de sécateurs) et d'une cagette, nous nous sommes dispersés en équipes de deux pour cueillir les raisins. Et comme les raisins étaient beaux ! Bien mûrs et sucrés pour donner un avant-goût de la cuvée à venir !

Le camion a été vite rempli avec les premières caisses et Ghislain fût contraint d'aller troquer les caisses pleines contre des caisses vides ! Nous avons décidément eu une équipe de choc !

De retour à la cave, l'apéro était le bienvenu. Nous avons commencé la dégustation de vin du domaine avec un rosé 2010 « Petits Bonheurs », suivi d'un « Tribu d'A » blanc 2008.

Avec le repas, nous avons eu droit aux vins rouges : le « Tribu d'A » rouge 2008, issu des cépages syrah à 80% et mourvèdre à 20%, le vin choisi pour les cuvées Gourmet Odyssey : le « Cousu Main » 2008 (servi en magnum), et pour finir le « Carignan Gourmand » 2008.

Après le repas, ce fût l'heure de reprendre le travail ! Il a fallu vider le camion des raisins et emmener les cagettes dans le chai sur les palettes.

Avant de commencer à mettre le raisin en cuve, il a fallu rincer tout le matériel, et seulement après, nous avons repris chacun nos postes.

Pour commencer, il y avait une équipe qui prenait les cagettes et les vidait dans l'égrappeur, une machine qui sépare les baies de raisins de la rafle (tige). Les baies tombent dans un bac, et sont ensuite poussées dans la cuve avec l'aide d'une pompe électrique.

Ensuite, une autre équipe s'est positionnée en haut de la cuve pour contrôler l'arrivée des raisins.  Chaque cépage et chaque parcelle est vinifiée séparément, dans des cuves différentes.

La rafle tombe dans des cagettes en-dessous de la machine puis elle est enlevée et répandue entre les rangs de pieds de vigne pour décomposer et retourner les nutriments du sol.  La vigne du domaine est une agriculture biologique, ce qui interdit l'utilisation des produits de synthèse.

C'est très impressionnant d'avoir l'occasion d'entrer en coulisses pour voir la mise en cuve. Nous étions surpris de la vitesse à laquelle nous avons vidé les cagettes qui nous avait pris beaucoup plus de temps à remplir le matin même !

A la fin de la journée il ne restait plus qu'à nettoyer tous les cagettes, les épinettes et le matériel afin que tout soit prêt à être utilisé le lendemain.

Une journée très instructive et ludique avec un bel aperçu de la vie d'un vigneron.  Nous remercions tous ceux qui sont venus et surtout nos vignerons, Ghislain et Delphine, pour leur accueil. Nous sommes partis avec l'impression que l'odyssée d'Allegria ne fait que commencer !

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Depuis la parcelle du Clos des Cornières où se situent les pieds de vignes adoptés de l'Expérience Vin Gourmet Odyssey, Jean-François Chapelle et Yannick Jacrot nous ont expliqué les particularités des terroirs environnants, pourquoi certains vignobles sont appelés Premier Cru, et d'autres Santenay Village.

Nous en avons appris plus sur toutes les étapes de la culture de la vigne, de la taille jusqu'aux vendanges, et étant donné que le domaine est certifié en agriculture biologique, Yannick nous a expliqué les spécificités d'un tel traitement sur les vignes.

Comme pour chaque Journée Expérience Gourmet Odyssey, il y a du travail à faire ! A cette période de l'année les vignes poussent rapidement, et en tant que plantes grimpantes elles doivent être dirigées et contenues. Yannick et Jean-François nous ont alors montré comment procéder au relevage et au rognage.

Le relevage consiste à s'assurer que chaque branche de la vigne se développe entre les fils de formation, sans se mêler aux branches d'un autre pied. Cela soutient la vigne et augmente le flux d'air entre les grappes ce qui évite la formation du mildiou. Comme les vignes avaient poussé depuis le dernier relevage, les fils de formation ont été relevés d'un cran sur les poteaux de bois et fixés à l'aide de clips biodégradables.

Le rognage consiste à tailler le haut des vignes pour rediriger l'énergie de la plante dans les branches fructifères. Ceci se fait principalement au tracteur, mais est encore réalisé à la main pour les vignes les plus fragiles et jeunes, à l'aide d'une paire de cisailles.

Après avoir assimilé toutes ces explications, nous nous sommes dispersés dans les rangs de vignes pour relever les fils de formation, séparer et replacer les branches et couper le haut des pieds !

Avant de retourner au domaine chaque client a eu le temps de se présenter à ses pieds de vigne adoptés ! Les grappes ont commencé leur formation et offrent déjà un aperçu du millésime 2011 à venir.

Après toutes ces discussions sur le travail des vignes, il était temps de goûter le produit fini ! Nous nous sommes donc réunis près des vieux foudres de chêne dans la cuverie pour commencer la dégustation des vins du Domaine Chapelle. Nous avons commencé par un Santenay « Saint Jean » 2009 blanc, produit  sur les hautes pentes derrière le domaine que nous avions visitées dans la matinée. Nous avons enchaîné sur un plus complexe Chassagne Montrachet « Morgeot » 2009.

 

La dégustation de vin s'est invitée au déjeuner avec plusieurs vins rouges, dont notamment un Santenay, un Santenay Clos des Cornières, un Aloxe Corton et un Santenay 1er Cru.

Durant l'après-midi nous nous sommes rendus dans le hall de fermentation pour voir où les grappes sont regroupées et mises en cuves pendant les vendanges, et nous avons appris comment le sucre se transforme en alcool au cours de la fermentation.

La dernière partie de la journée était consacrée à la visite de la cave qui s'étend tel un labyrinthe sous les bâtiments et la cour du domaine. C'est là que les vins vieillissent à la fois dans de jeunes et vieilles barriques de chêne et qu'ils sont stockés une fois mis en bouteilles.

Comme toujours, nous souhaitons remercier Jean-François et Yannick pour avoir rendu cette journée si intéressante et enrichissante !

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Si les romains avaient pour habitude de rendre hommage chaque année durant le mois de février aux pères décédés, la fête des pères telle que nous la célébrons aujourd'hui est née aux Etats-Unis au début du siècle dernier. En effet la fête des mères était déjà instaurée lorsqu'une jeune fille ayant perdu sa mère, élevée par son père et désireuse de lui rendre hommage, proposa que l'on célèbre aussi la fête des pères. L'idée a ensuite fait son chemin et la journée nationale de la fête des pères devint une institution dans de nombreux pays !

Une vraie journée de bonheur pour les papas mais un vrai casse-tête pour les enfants, il faut en effet toujours innover pour trouver le cadeau idéal. Alors pour le surpendre, Gourmet Odyssey vous propose un cadeau de fête des pères original, une aventure unique pour tout amateur de vin !

Plus qu'un simple stage oenologique ou qu'une bonne bouteille de vin, il recevra un coffret cadeau personnalisé qui lui ouvrira les portes de l'Expérience Vin Gourmet Odyssey : pendant tout un millésime il sera le propriétaire d'adoption de pieds de vigne dans un domaine réputé et il participera à l'élaboration de ses propres bouteilles de vin personnalisées!

Alors ne cherchez plus : offrez-lui un cadeau de fête des pères autour  du vin insolite dont il se souviendra longtemps !

 

En savoir plus sur nos cadeaux vin pour la fête de pères.

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