Adoptez vos propres vignes et élaborez votre propre vin

avec l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey

Visitez www.gourmetodyssey.fr pour plus d'informations.

Billets taggés : Climat

L’impact du réchauffement climatique sur le monde viticole en France


Partout dans les régions viticoles de France, les températures montent.  Dans la région de Bordeaux les températures ont augmenté d’environ deux degrés lors de la période de croissance des vignes durant les 70 dernières années. Vous l’aurez compris, le réchauffement climatique touche de plein fouet nos chères vignes depuis quelques années ce qui amène les vignerons à adapter leurs pratiques viticoles.

Ce réchauffement se traduit par beaucoup d’épisodes climatiques extrêmes qui affectent tout particulièrement la vigne. On pense en premier à la chaleur et la sècheresse qui ont fortement impacté le millésime 2022 dans toutes les régions, provoquant également des incendies dévastateurs en Aquitaine notamment.

Le climat doux hivernal pousse la vigne débourrer plus tôt et s’exposer au gel printanier qui peut facilement ruiner les premiers bourgeons. La grêle lors des orages d’été laisse d’important dégâts, tout autant que les inondations qui propagent les maladies de vigne… Chaque épisode extrême fait prendre conscience aux vignerons qu’il est important d’agir contre le réchauffement climatique. On note d’ailleurs que le monde viticole est devenu l’un des secteurs économiques le moins climatosceptique car chaque millésime est directement touché par les fluctuations du climat. La fameuse « année normale » dont parle chaque vigneron devient de plus en plus anormale.

Réchauffement climatique en vigne

Concrètement, comment le changement climatique impacte la vigne  ?

Les étapes du développement de la vigne ont évolué depuis plusieurs décennies. En effet, dues aux températures hivernales plus douces, la vigne débourre de plus en plus tôt, ce qui pose un problème lors des premières gelées auxquelles elle est donc exposée. La période des vendanges a elle aussi changé et se déroule environ deux à trois semaines plus tôt par rapport aux années 80.

Le réchauffement climatique n’influence pas seulement les étapes du développement de la vigne, il impacte également la qualité des raisins et donc du vin. Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité. Par exemple, lors des épisodes de sécheresse extrême, la vigne se retrouve en stress hydrique. Ce phénomène entraine le diminution des échanges gazeux (photosynthèse et transpiration) et provoque un arrêt précoce de la croissance végétative. Il peut causer des pertes de rendement considérables car moins de baies par pied de vigne et des raisins plus petits.
Le réchauffement climatique impacte donc directement la qualité des raisins et, la chaleur les rend plus sucrés. Ce qui rend des vins plus alcoolisés et moins acides, l’équilibre tant important dans un bon vin est alors perdu. Le vin est plus plat, beaucoup plus instable, moins apte au vieillissement, et plus difficile à conserver. Les vins trop forts en alcools ne sont pas vraiment adaptés à la demande actuelle ce qui amène les vignerons à chercher des alternatives. On note que dans toutes les régions viticoles les vins prennent environ 0.5° à 1° d’alcool par décennie depuis une trentaine d’années. Les vins perdent petit à petit leur identité historique et changent au fil du temps.

Quelles sont les solutions afin de lutter contre le réchauffement climatique en vigne  ?

La première solution est le changement des pratiques viticoles qui est déjà en cours d’évolution depuis plusieurs années. Les vignerons ont été contraints par la force des choses d’utiliser de nouvelles techniques de taille, d’irrigation ou encore d’enherbement.

Le Château Cohola situé dans la vallée du Rhône l’a bien compris. Jérôme et Cheli ont choisi d’utiliser une conduite de vigne en échalas car elle présente plusieurs avantages. Chaque pied de vigne pousse sur échalas, un piquet pouvant mesurer jusqu’à deux mètres. Cette technique à l’avantage de permettre à la vigne de se faire elle-même de l’ombre et ainsi de mieux résister en cas de canicule. Cela permet également au vent de mieux circuler et donc de mieux sécher les raisins afin d’éviter les maladies.

Technique contre canicule en vigne
Concernant le gel, il existe plusieurs alternatives pour protéger la vigne mais la plus écologique et la plus simple est de retarder la taille hivernale. Celle-ci débutait habituellement en décembre (en fonction des régions) mais aujourd’hui la taille est repoussée parfois jusqu’en mars afin de retarder ralentir le débourrement et ainsi protéger les bourgeons (formés à 90% d’eau) des premières gelées.
Le Château Coutet situé à Saint-Emilion a souffert de la sécheresse lors de l’été 2022. Ici, une autre solution est mise en place, l’utilisation de petits robots tondeurs qui coupent l’herbe et la laisse sur les parcelles. Cette technique permet de ne pas trop tasser les sols et permettre aux racines de vigne de pénétrer le sol plus en profondeur et mieux résister aux aléas climatiques. Sur une année très sèche, l'herbe va concurrencer la vigne ce qui forcera les racines de vigne à creuser plus profondément dans le sol pour rechercher de d’eau. Sur une année pluvieuse, l’herbe va permettre de limiter le lessivage du sol et faciliter l’infiltration de l’eau dans celui-ci grâce à son tissu racinaire. L’utilisation de ces robots à énergie solaire permettent donc d’ajuster l’herbe en fonction des besoins et du climat.

Certains vignerons choisissent d’irriguer leurs vignes lors des sécheresses. Une solution peu écologique mais justifié selon eux comme nécessaire à la survie de leur vignoble. Les avis sont controversés et l’irrigation est interdite ou très règlementée en fonction des AOP.

Ces changements de pratiques sont efficaces aujourd’hui mais seront-ils efficaces sur le long terme  ?

Une idée très intéressante est d’encourager la mise en place et développement des champignons mycorhiziens dans la vigne. La vigne et les champignons travail en symbiose. Les champignons captent l’eau avec leurs longs filaments qui peut couvrir une surface entre 40 et 100m² pour chaque 1m², et le fournir aux racines de la vigne. En échange, la vigne apporte du CO² lors de la photosynthèse aux champignons.    

Des champignons pour lutter contre la sécheresse en vigne
Certains vignerons optent pour des moyens plus radicaux et cherchent à retrouver cet équilibre entre le climat et la vigne en utilisant de nouveaux cépages plus tardifs. Parfois oubliés, provenant d’un pays plus chaud ou biens issus de croisement pour avoir des variétés résistantes au réchauffement climatique. Attention, utiliser de nouveaux cépages dans son domaine n’est pas si simple car les AOP ne laissent pas beaucoup de marge de changement dans la production des vins. Les cahiers des charges sont très strictes et toute modification prend beaucoup d’années avant d’être validée.
La législation est tout de même contrainte d’évoluer et en 2021 la demande du syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur a été validé par l’INAO afin d’ajouter 6 nouveaux cépages en plus de 13 existants dans le bordelais. Cette nouveauté va donc permettre aux vignerons d’utiliser des cépages plus adaptés au réchauffement climatique et aux maladies de la vigne.

Voici la liste des nouveaux cépages autorisés (Source : bordeaux.com)  :

Cépages rouges  :

  • Arinarnoa (origine INRA, 1956)  : issu du croisement entre le Tannat et le Cabernet Sauvignon. Faible production de sucre, bonne acidité. Donne des vins bien structurés, colorés et tanniques, avec des arômes complexes et persistants
  • Castets (origine Sud-Ouest)  : cépage historique oublié de Bordeaux. Peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et surtout au mildiou. Permet d’élaborer des vins de garde colorés.
  • Marselan (origine INRA, 1961)  : croisement entre le Cabernet Sauvignon et la Grenache. Cépage tardif, peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et aux acariens. Permet d’élaborer des vins colorés, typés, de grande qualité et aptes au vieillissement.
  • Touriga Nacional (origine Portugal)  : variété très tardive, moins exposée au risque de gel printanier. Pas de sensibilité particulière aux maladies cryptogamiques, à l’exception de l’excoriose. Donne des vins d’excellente qualité, complexes et aromatiques, corsés et structurés, colorés, aptes au vieillissement.

Cépages blancs  :

  • Alvarinho (origine péninsule ibérique)  : qualités aromatiques prononcées qui contrebalancent la perte d’arôme provoquée par le réchauffement climatique. Peu sensible à la pourriture grise. Potentiel en sucre moyen qui permet d’élaborer des vins aromatiques, fins, avec une bonne acidité.
  • Liliorila (origine INRA, 1957)  : comme l’Alvarinho, qualités aromatiques prononcées. Donne des vins aromatiques, puissants et bouquetés.

Beaucoup d’études sur ces nouveaux cépages sont encore menées actuellement dans d’autres régions. Le changement prendra plusieurs années mais les vins tendent à évoluer petit à petit.

A quoi devons-nous nous attendre si la situation climatique ne change pas dans les prochaines années  ?

Si la situation reste telle quel, il faut compter +3° à 5° d’ici 2100. Greenpeace a mené une étude qui démontre que pour continuer à produire du vin, les vignobles actuels devraient se déplacer de 1000km vers l’hémisphère nord ou de 1000km vers l’hémisphère sud. Ainsi les grands crus pourraient être produits au Royaume Unis en Norvège ou bien au Danemark. Ces pays ont déjà commencé à produire du vin. En 40 ans le Royaume-Uni est passée de quelques vignobles à plus de 700 aujourd’hui.
Nous espérons quand même que d’ici 2050 la température aura été limitée au-dessous des 2° grâce aux engagements de la COP21 et que nous pourrons encore apprécier les bons vins français car les vignobles auront su s’adapter au réchauffement climatique.

 

Ajouter un commentaire

Les vendanges - Changements liés à l’évolution du climat


Ce n’est plus à prouver, le climat évolue et la chaleur monte, même dans la vigne, nous en parlions déjà en 2016. Quelles sont les conséquences du changement climatique pour la vigne et quelles solutions sont envisagées par les viticulteurs pour y faire face ?

La chaleur rend la vendange de plus en plus précoce

Une étude récente de la European Geosciences Union a réussi à démontrer une corrélation entre l’augmentation moyenne des températures et la précocité des vendanges, en se basant sur les données récoltées dans le vignoble bourguignon depuis 1354. En effet l’étude a calculé qu’en moyenne entre 1354 et 1988 les vendanges commençaient autour du 28 septembre. Depuis 1988, année de l’inflexion de la courbe de hausse des températures (depuis cette année les températures ont augmenté beaucoup plus vite en moyenne), la date moyenne de début de vendanges se situe 13 jours plus tôt, le 15 septembre.

Et ce n’est pas seulement la chaleur estivale et ses pics de canicule qui font mûrir le raisin plus vite (au contraire quelques fois la chaleur peut même bloquer la maturité des grains), c’est la température moyenne sur l’année qui rend chaque stade du développement de la vigne plus précoce : débourrement, floraison, véraison sont en avance, une étude INRA France Agrimer l’a démontré en 2017 (télécharger l'infographie).

Le débourrement de plus en plus précoce
Et si la précocité des vendanges a pour conséquence de rendre l’organisation des équipes et de la récolte plus délicate pour les vignerons, ce n’est pas la seule conséquence, ni la plus inquiétante.

 

Conséquences de la chaleur sur la récolte

Nous venons de le dire, les vignerons doivent se réorganiser face à ces changements constatés dans la vigne, pour la récolte, mais aussi bien avant, dans leurs méthode de viticulture. Tout le travail en vert est bouleversé : lors des périodes chaudes on effeuille beaucoup moins qu’avant pour ne pas exposer les baies de raisin aux brûlures du soleil, on tente d’écimer plus bas les rangs de vigne afin de réduire la surface foliaire et ainsi limiter la photosynthèse et la maturation trop rapide des raisins.

Beaucoup plus en amont on travaille sur des techniques de mulchage : au lieu de tondre l’herbe on la pince et on la couche pour faire un couvert végétal qui limitera l’évaporation d’eau en période de chaleur, ou on reconsidère la plantation de cépages plus tardifs et moins sensibles aux chaleurs.

On limite l'effeuillage

Malgré cela on constate bien que les épisodes météo violents tels que le gel (qui, si le débourrement a été précoce avec la chaleur hivernale, fera de gros dégâts sur les bourgeons), la grêle lors des orages de chaleur, la sécheresse, etc. sont plus fréquents et leur intensité plus élevée, augmentant le risque de perte de production.

Sans parler des nouvelles maladies ou parasites qui apparaissent avec le réchauffement : la hausse des températures peut favoriser le raccourcissement des cycles reproducteurs et donc le nombre de générations d’insectes sur une année. L’eudémis ou la cicadelle en sont de bons exemples.

Phénomène de brûlure pendant la sécheresse

Et même sans cela, une trop forte sécheresse estivale fait chuter drastiquement la production puisque sans eau les baies de raisin de grossissent pas assez et produisent donc moins de jus à fermenter.

La qualité même du vin évolue, ses caractéristiques changent : avec les chaleurs les taux de sucre augmentent dans les moûts, et cela peut donner des vins plus alcooleux et moins acides. Pour des vins rouges c’est parfois une caractéristique recherchée, et cela permet d’avoir des arômes de fruits confits plutôt que de fruits frais. Pour le vin blanc cela peut poser problème car on recherche une certaine fraîcheur et un équilibre avec l’acidité.

Des pistes pour faire face à la hausse des chaleurs

Au niveau de la viticulture on a déjà évoqué plusieurs techniques de travail en vert qui peuvent aider à lutter contre la chaleur et la sécheresse dans les vignes. Au niveau de la recherche on travaille à sélectionner de nouveaux cépages, et on envisage également de sélectionner et produire des porte-greffes plus résistants à la sécheresse, et aux nouveaux parasites qui débarquent dans les vignes.

Côté vinification on peut aussi lutter contre le manque d’acidité en sélectionnant des levures capables de produire moins d’alcool à partir du même taux de sucre, ou en acidifiant le vin avec de l’acide tartrique, même si la méthode est moins naturelle. La désalcoolisation grâce à la filtration membranaire de l’alcool dans le vin est également possible, même si elle risque d’altérer les caractéristiques gustatives du vin. A noter que la filtration est aussi possible avant fermentation pour enlever le sucre, on parle alors de désucrage.

Ces procédés ne sont que des pistes qui pour le moment ne donnent pas complète satisfaction car ils interviennent en aval du problème initial, la chaleur et le réchauffement climatique. Mais cela reste des pistes légitimes au vu de l’accélération du phénomène ces dernières années, et les viticulteurs vont devoir faire face à un risque toujours plus grand pour leur récolte.

Ajouter un commentaire

Conférence - Menace sur le vin, les défis du changement climatique


Dans le cadre du 12e Prix Régional du Livre Environnement, j'ai assisté il y a peu à la présentation à Lyon de l'ouvrage « Menace sur le vin : les défis du changement climatique » des auteurs Valéry Laramée de Tannenberg et Yves Leers. A l'heure où l'impact du changement climatique sur le vignoble entraîne un bouleversement de toute la filière, ils tentent de mettre en lumière les enjeux socio-économiques du secteur. Voici ce que j'ai retenu de leur présentation.
Menace sur le vin : les défis du changement climatique

Jamais le vin n'a été aussi bon, et la situation aussi grave. Le ton est donné. Pour les deux auteurs, spécialistes des questions climatiques et de l'environnement, la question n'est pas de savoir si le changement climatique va avoir lieu mais comment la viticulture française et mondiale va y faire face.

En effet le changement est déjà en cours et les statistiques et preuves du bouleversement du climat ne manquent pas. Depuis que l'on consigne les températures constatées dans les vignobles, les cinq années où la moyenne des températures a été la plus chaude dans la vigne sont les années 2000, 2005, 2010, 2014 et 2015. Etrangement récent. Cela soutient la thèse de l'accélération des phénomènes climatiques, et les gels exceptionnels des semaines précédentes dans la Loire et la Bourgogne ne vont pas contredire la tendance : les phénomènes de précipitations sont bouleversés et les changements de température plus violents.

Bien sûr, comme l'a expliqué Valéry Laramée de Tannenberg, le vignoble a déjà subi plusieurs changements climatiques au fil des siècles, c'est pour ça notamment que la culture de la vigne née en Perse est remontée peu à peu vers le Nord pour faire face au réchauffement dans le Sud (et aussi pour accompagner l'avancée des légions romaines, grandes consommatrices de vin, dans leur expansion au Nord !). Ce qui change aujourd'hui c'est la rapidité de l'évolution climatique : lors de la Cop 21 on a discuté d'essayer de rester en dessous des 2°C d'augmentation des températures d'ici 2100. Or si on continue comme actuellement on frôle déjà les 1,5°C de réchauffement.

Et les conséquences pour la viticulture se font déjà ressentir très concrètement. Dans le Sud de la France on voit déjà des vins titrer à 16°C d'alcool, à cause de la sur-maturité : les chaleurs sont telles que les baies de raisin contiennent un taux de sucre trop élevé. Cela pose des problèmes de gestion des vendanges, qui arrivent de plus en plus tôt et doivent quelques fois se dérouler dans des conditions particulières, notamment de nuit pour un fruit plus frais. Mais cela a aussi un impact sur la physiologie de la plante : dans le bordelais des chercheurs ont montré que le cépage merlot avait atteint son optimum ; dans les conditions actuelles il produit très bien mais avec un scénario de réchauffement son rendement baisse. La vigne connaît aussi des attaques de nouveaux parasites et ravageurs, à qui la chaleur profite. Autres conséquences, les régions viticoles se déplacent vers le Nord, par exemple on voit (ré)apparaître des vignobles en Angleterre.

La vigne souffre donc, et l'ensemble de la filière viticole va donc devoir s'adapter, et même si les changements n'ont pas toujours étés anticipés, à l'heure actuelle il existe plusieurs pistes. Les premiers efforts sont faits pour essayer de faire baisser le degré alcoolique des vins : des essais sont réalisés pour tailler la vigne différemment et favoriser la présence des feuilles qui protègent les baies du soleil, ou encore changer l'orientation du vignoble ou monter en altitude. Dans les vignobles étrangers où c'est autorisé, on pratique aussi la dilution avec de l'eau ou la filtration lors du pressurage pour retirer du sucre.

Mais les recherches les plus impactantes sur le long terme seront celles réalisées sur la variété et la diversité des cépages : dans le bordelais par exemple on teste une cinquantaine de nouveaux cépages qui ne sont pas encore autorisés actuellement. Une autre piste prometteuse est la réhabilitation des sols pour développer l'activité micro-biologique comme cela se pratique déjà en biodynamie. Enfin la recherche travaille sur la piste génétique pour créer des hybrides plus tardifs et plus résistants, qui n'auront pas besoin de traitements phytosanitaires.

En conclusion, tout n'est donc pas perdu donc si l'on accélère les transformations des pratiques culturales et s'appuyant sur l'agro-écologie, le bio et la biodynamie. Pour découvrir ces solutions vous pouvez lire le livre « Menace sur le vin : les défis du changement climatique ».

Une question me taraude en sortant de la conférence : les viticulteurs vont connaître dans les années qui viennent de grands défis, mais nous, que pouvons-nous faire en tant que consommateurs concernés et amateurs de vin ? Une réponse qui me vient assez naturellement : s'intéresser pour mieux comprendre et mieux choisir nos flacons, consommer responsable, privilégier les vins produits dans le respect de l'environnement... encore et toujours, jusqu'à ce que nos principes fassent des émules parmi nos proches et les proches de nos proches, assez pour pousser au changement tout la filière vin !

Marie Koch

 

Articles liés

Qu'est-ce qu'un vin bio ?
Qu'est-ce que l'agriculture en biodynamie ?
Plus de vin bio européen ?

Ajouter un commentaire

Share |
RSS

A propos du blog

L'Expérience Vin de Gourmet Odyssey

Offrez-lui un cadeau inoubliable : ses propres pieds de vigne et une cuvée à son nom... !

A partir de 169 €

Tags

Adoption Bio Biodynamie Bourgogne Cadeau Cave Domaine Dégustation Elevage Fermentation Oenologie Stage Taille Vendanges Vigne Vigneron Vignes Vignoble Vin Vinification

Tous les tags...

Catégories

Archives

Derniers commentaires

Liens