Nous avons donc commencé la journée directement dans la vigne.  Sur place, le propriétaire du domaine, Jean-François Chapelle, et le directeur technique, Yannick Jacrot, nous ont expliqué les différences de terroirs bourguignons. On comprend toujours mieux en le voyant devant soi que sur une carte géologique !

 

Yannick et Jean-François nous ont ensuite expliqué toutes les étapes clés dans le travail de la vigne, de la taille aux vendanges. 
Cette année la vigne est un peu en avance à cause du printemps chaud et ensoleillé que nous avons eu.  La grande partie de la taille est déjà finie, et les bourgeons commencent à apparaître.

 

 

La vigne est certifiée en bio au Domaine Chapelle, alors nous avons passé pas mal de temps à comprendre comment le vignoble est géré et les différences que ça implique comparé à l'agriculture conventionnelle.

 

Chaque client de l'Expérience Vin est propriétaire d'adoption de quelques pieds de vigne.  Avant de passer au travail, nous avons laissé un peu de temps pour que chacun rende visite à ses pieds de vigne et fasse connaissance !

 

Yannick nous avait laissé quelques rangées de ceps à tailler pour que nous puissions essayer de le faire nous mêmes.  Ca a l'air facile quand on écoute les explications, mais une fois devant un pied de vigne, sécateur à la main,  on n'est plus si sûr d'un coup !  Il faut faire quelques ceps avant de bien comprendre quelles branches doivent être coupées !

 

 

L'autre exercice que nous avons fait était de piocher entre les pieds de vigne pour enlever les mauvaises herbes qui restaient après le passage du tracteur.

 

 

Après la matinée passée en vigne, l'apéro était le bienvenu.  Nous avons dégusté deux vins blancs du domaine pour les comparer avant de monter déjeuner.  Pendant le repas, nous avons continué la dégustation avec quelques vins rouges du domaine pour comparer des millésimes et des terroirs différents.

 

 

Nous avons commencé l'après-midi à la cuverie pour une introduction sur la vinification.  C'est dans cette pièce que nous passerons plus de temps au cours des journées vendanges et vinification.

 

 

La journée a fini en cave pour voir le labyrinthe des barriques et des bouteilles où les vins du domaine sont élevés et stockés.

 

 

Un grand merci à Yannick et à Jean François d'avoir partagé leur passion et de nous avoir montré un petit aperçu du métier fascinant de vigneron.

 

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La journée a donc commencé dans la cuverie, où Pierre nous a expliqué comment le  jus de raisin était transformé en vin lors de la fermentation. Nous avons vu les deux cuves contenant notre cuvée, le Chablis Domaine de la Boissonneuse, qui est toujours en cours d'élevage.

Puis nous avons visité la salle de production où le vin est mis en bouteilles, les étiquettes sont collées et les bouteilles mises en carton.  Comme on peut l'imaginer, avec un domaine de la taille de Domaine Jean-Marc Brocard, tout est bien organisé pour travailler le plus efficacement possible !

De retour au domaine, nous avons participé aux ateliers pour affiner nos techniques de dégustation.  Souvent, une des choses les plus dures pendant une dégustation est de mettre des mots sur ce que l'on ressent d'un vin. Pourquoi nous l'apprécions ou au contraire, pourquoi nous ne l'apprécions pas.

Le premier atelier a été conçu tout spécialement pour le nez. Avec l'aide de petits flacons,  il a fallu trouver les arômes qui se trouvent dans le vin blanc.  Pas si facile que ça, surtout pour distinguer les arômes de la même famille ! Nous avons appris à différencier les arômes qui viennent du cépage et la façon dont le vin a été élevé.

 

L'exercice suivant a fait travailler nos papilles ! Nous avons fait une dégustation à l'aveugle de 4 solutions différentes : un sucré, un amer, un salé et un acide. Chaque goût joue sur une zone différente de notre langue, qui nous a aidés à identifier chaque solution.

Mais assez de pratique, le temps fut venu de parler de vrais vins !  Nous avons dégusté plusieurs séries de vins pour différencier  les cépages, le terroir, les millésimes et les méthodes d'élevage utilisées.

Après le repas, nous sommes allés en vigne pour prendre un peu l'air et profiter du soleil. Nous nous  sommes arrêtés devant la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés, pour que tout le monde puisse prendre une photo avec ses ceps !

Une dernière dégustation de vin nous attendait à la fin de la journée, celle de notre cuvée de Chablis 2011 !

Nous avons goûté les deux cuves de la Boissonneuse séparément, puis nous avons fait un assemblage pour avoir une meilleure idée de notre millésime 2011 !  Il nécessite toujours plus de temps pour arrondir, mais nous avons déjà constaté un beau potentiel !

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Château Beau Rivage, l'un de nos vignobles partenaires, sera présent aux salons organisés à Bordeaux et à Paris dans les prochaines semaines:

-  Bordeaux : Parc des Expositions du 9 au 11 mars 2012 - Allée A stand 23

-  Paris : Espace Champerret du 23 au 26 mars 2012  - Allée B stand 7

Pour ceux qui connaissent déjà le Château Beau Rivage, c'est l'occasion d'aller rendre visite à Christine et Guillaume qui se feront une joie de vous accueillir, ainsi que de déguster les nouveaux vins proposés par le domaine !

En revanche, pour les amateurs de vin qui n'ont pas encore eu la chance de déguster les vins de Château Beau Rivage, c'est le moment de se rendre sur leur stand afin de découvrir nos vignerons passionnés ainsi que leurs vins bio hautement récompensés !

Si vous souhaitez recevoir une invitation, merci de nous contacter.

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Pour commencer la journée, nous sommes allés en vigne retourner aux origines du vin. Ghislain d'Aboville, le vigneron du domaine, nous a montré les parcelles et les cépages différents, et nous a expliqué le travail de la vigne. A cette période de l'année, tout est très ordonné car la taille vient d'être finie, et le tracteur avec la charrue est passé pendant la semaine pour retourner le sol.

De l'autre côté du vignoble se trouvent les ceps adoptés de nos clients. Un petit panneau devant les pieds de vigne démarquait chaque micro-parcelle.

De retour au chai, Ghislain nous a montré les cuves où chaque cépage et chaque parcelle est vinifié séparément.

Nous avons ensuite visité la cave où les vins élevés en barrique reposent.

Mais assez parler, le moment était venu de travailler un peu. Pour échauffer nos nez, nous nous sommes entraînés avec des petits flacons du « Nez du Vin ». Chaque flacon contenait un arôme différent qu'on peut trouver dans le vin, soit du fruit, soit de la façon dont il est élevé.

Pour la dégustation de vin, nous avons commencé avec une comparaison entre deux Syrah du 2010, le premier élevé en cuve, et le deuxième en fût de chêne.

Puis on a dégusté des vins déjà mis en bouteilles. Premièrement, le Petits Bonheur rosé 2010 et le Tribu d'A blanc 2008. Pendant le repas, nous avons dégusté quelques vins rouges, le Tribu d'A rouge 2008, le Carignan Gourmand 2008 et le Cousu Main 2008 en magnum pour finir.

L'après-midi fut consacré au millésime 2011. D'abord, nous avons dégusté les trois cépages principaux du domaine en rouge : la syrah, le mourvèdre et le carignan, pour mieux comprendre ce que chacun apporte au vin.

Nous avons fini la journée en faisant nos propres assemblages dans les éprouvettes. C'est la meilleure façon qui existe pour vraiment comprendre l'art de l'assemblage. Comme Ghislain l'a expliqué, l'objectif est d'assembler un vin qui est supérieur à la somme des parts qui le composent.

Un grand merci à Ghislain et à nos clients avec qui nous avons partagé une journée passionnante.

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Voici le reportage radio de France Info sur Gourmet Odyssey, réalisé lors de la Journée Vinification au Domaine Jean-Marc Brocard !

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Dimanche dernier, on était au Château de la Bonnelière à Chinon, pour une Journée Découverte avec les clients de l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey. L'objectif de ces stages d'oenologie est pratique : il s'agit de retrousser les manches et de découvrir le métier passionnant de vigneron en participant, à ses côtés, à son travail. Pendant cette période de l'année, nous arrivons à la fin de la saison de la taille, c'est donc bottes aux pieds et sécateurs en main que nous sommes directement partis en vigne.

Avant de commencer le vrai travail, nous avons pris un moment pour que chaque client puisse se présenter à ses pieds de vigne adoptés.

Par la suite, Marc Plouzeau, le vigneron et propriétaire du domaine, nous a montré comment tailler.

 

La seule vraie façon d'apprendre quelque chose est d'être confronté à la situation soi-même. Nous nous sommes donc éparpillés dans le vignoble avec notre paire de sécateur pour tailler. Ce n'est pas si simple que l'on croit, parce qu'il faut non seulement penser à la future récolte de cette année, mais aussi à l'année suivante.

Marc a ensuite expliqué tout le travail qui se fera dans la vigne d'ici les vendanges. Le domaine est certifié en agriculture biologique, nous avons donc appris les méthodes bio et biodynamiques utilisées au domaine pour protéger la vigne.

Après une matinée passée à l'extérieur, nous avons bien mérité l'apéritif. Pour commencer la dégustation de vins du domaine, un Touraine Sauvignon blanc 2011, suivi par un Chinon Rosé « Rive Gauche » 2011, et un Chinon « Rive Gauche » 2010 en rouge. Pendant le repas, nous avons continué la dégustation avec le Chinon « Château de la Bonnelière » 2010, la cuvée choisie pour L'Expérience Vin de Gourmet Odyssey, et le Chinon « Chapelle » 2009 et 2008.

Nous sommes partis au chai dans l'après midi pour une introduction sur la partie vinification au domaine. C'est dans ce bâtiment que les raisins seront réceptionnés au moment des vendanges.

Pour terminer la journée, nous avons visité la superbe cave du domaine qui se trouve en dessous du château de Chinon. C'est dans ces galeries fraîches que le vin en barrique est élevé, et où les bouteilles de vin reposent.

Un grand merci à Marc de nous avoir initiés à la vie d'un vigneron, et de nous avoir partagé sa passion pour son métier.   

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Avec Marc Plouzeau à nos côtés, le vigneron du domaine, nous avons commencé la journée au chai. Ici, Marc nous a montré comment les raisins ont été mis en cuve pendant les vendanges, et nous a expliqué le processus de fermentation. Premièrement pour nous parler de la transformation du sucre naturellement présent dans les raisins en alcool, puis de la deuxième fermentation malo-lactique qui se charge d'adoucir le vin.

Nous avons ensuite visité la cave du domaine qui se trouve en-dessous de la forteresse de Chinon, dans les anciennes galeries où la pierre a été extraite pour construire le château. C'est ici, dans des conditions idéales en terme de température constante, d'humidité et de calme que les vins élevés en barrique reposent, et le stock de vin déjà mis en bouteilles se trouve.

De retour au Château de la Bonnelière, le moment était venu de travailler un peu sur nos techniques de dégustation. Pour nous sensibiliser aux arômes dégagés par le vin, nous avons créé deux petits tests avec l'aide de petits flacons. Le défi était de mettre un nom sur l'arôme, premièrement avec une série d'arômes qui vient du fruit et du terroir, et une deuxième série provenant de la barrique.

Maintenant que nos narines et nos papilles étaient bien échauffées, nous sommes passés à la dégustation de vins du millésime 2011 qui sont toujours en cours d'élevage. Nous avons suivi  la même dégustation que Marc fait avec son oenologue pour suivre l'évolution de ses parcelles. Pour ceux qui avaient participé à la Journée Vendanges, c'était le moment tant attendu de voir ce qu'était devenu le fruit de leur travail !

Nous avons commencé avec une comparaison de vins issus de trois parcelles différentes situés sur des sols sablonneux et graveleux. C'est en utilisant ces vins que Marc décide de l'assemblage pour son Chinon « Rive Gauche » vin rouge. Nous avons alors utilisé des éprouvettes pour faire notre assemblage sur place.

Par la suite, nous avons dégusté des vins issus d'un terroir argilo-calcaire. Le premier vin à été élevé en cuve inox, le deuxième en barrique de chêne vieux, et le troisième en barrique de chêne neuf. On pouvait donc constaté les différences de terroir par rapport aux premiers vins, et l'impact du bois sur le vin.

Autour d'un bon pot au feu servi en cuisine, nous avons continué la dégustation, mais cette fois-ci avec des vins finis du domaine.

Pendant l'après-midi, nous avons d'abord pris un peu l'air frais dans le vignoble pour visiter nos pieds de vigne adoptés. Marc nous a aussi montré comment tailler la vigne, qui est l'activité du moment au domaine.

Nous avons fini la journée au chai pour voir la salle de préparation, ou le vin est mis en bouteilles et les étiquettes appliquées. Mais il nous faut encore quelques mois de patience avant que notre cuvée soit disponible ! Mais nous avons déjà une meilleure idée de son devenir, et ça vaut l'attente !

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Nous avons commencé à la cuverie où les raisins sont réceptionnés au moment des vendanges. Yannick, le Directeur technique du domaine,  a montré  à ceux qui n'étaient pas parmi nous lors de l'une des Journées Vendanges, comment les grappes arrivent en cuve,  puis nous a expliqué comment le sucre présent dans les raisins est transformé en alcool pendant la fermentation alcoolique.

 

Nous sommes descendus ensuite à la cave où les vins sont mis en barrique pour passer à la fermentation malo-lactique et continuer leur élevage. C'est aussi dans ce labyrinthe que les vins se reposent une fois mis en bouteille.

 

Après les discussions et les multiples questions, nous sommes remontés au caveau pour commencer à travailler nos sens qui sont utilisés dans la dégustation du vin. Le premier exercice était pour le nez. Nous avons fait passer de petits flacons contenant des arômes que l'on retrouve dans le vin rouge. Nous avons commencé par les arômes  fruités, végétaux, et floraux. Pas toujours facile de mettre un nom sur une odeur !  Nous avons ensuite refait l'exercice avec les arômes liés au chêne pour mieux comprendre l'impact de la barrique.

 

Quand on compare les vins, c'est aussi utile de différencier les niveaux d'acidité, de sucre, d'amertume et de salinité. Nous avons donc créé 4 solutions d'eaux différentes, pour comparer non seulement le goût, mais aussi le ressentiment sur les zones différentes de la langue.

Assez d'exercices, il fallait quand même passer à la vraie dégustation !  Nous avons d'abord comparé deux vins blancs, le Santenay et le Meursault du Domaine Chapelle. Pendant le repas des bons plats bourguignons, nous avons comparé des millésimes différents du Santenay Clos des Cornières, la cuvée sélectionnée par Gourmet Odyssey, ainsi que des terroirs différents avec un Santenay Premier Cru Beaurepaire.

 

Pour garder la sieste à distance, nous avons bravé le froid pour faire un tour dans la vigne.  Comme d'habitude lors  des Journées Expériences de Gourmet Odyssey, nous avons pris un petit moment pour que chaque client puisse voir ses pieds de vigne adoptés, et une fois les photos prises pour l'immortaliser, Yannick nous a montré les différentes parcelles et âges des pieds de vigne, et nous a expliqué comment tailler les ceps.

 

De retour au caveau, la chaleur de la cheminée était la bienvenue !  Deux autres exercices de dégustation nous attendaient. Le premier était de comparer trois vins issus de la même parcelle du Clos des Cornières, mais de pieds de vigne d'âges différents. On avait vu les trois zones distinctes dans le vignoble, avec des ceps plantés dans les années 60, 70 et 90, et c'était donc très intéressant de constater des différences au niveau du goût. En plus, les vins que nous avons dégustés provenaient du millésime 2011, toujours en cours d'élevage, et donc des raisins que nous avons récoltés en septembre.

 

La dernière dégustation a été également deux vins du millésime 2011 issus du Clos des Cornières, mais élevés dans des barriques de bois différents. La première en chêne français ancien et la deuxième en chêne français neuf. C'est toujours frappant là encore de constater des différences et de comparer les vins.

Pour résumer, une journée avec beaucoup d'informations, mais on espère, avec une grande partie très pratique, pour mieux se rendre compte des choix que sont amenés à faire les vignerons dans l'élaboration de leurs vins, et de l'influence du terroir, de la vigne, des méthodes de vinification et même des différents bois.

Un grand merci à Yannick et à tous nos clients qui sont venus pour ce moment de convivialité et d'échange de passion.

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Bottes aux pieds, enveloppés dans nos doudounes, et avec un joli assortiment de bonnets, nous avons commencé la journée dans le vignoble pour que tout le monde puisse rencontrer ou revoir ses pieds de vigne adoptés.

A cette période de l'année, le principal travail dans la vigne est la taille.  Christine et David du Château Beau Rivage nous ont expliqués comment tailler et nous avons quitté la vigne avec une meilleure idée de l'énorme tâche manuelle que cela représente pour un domaine. 

 

Ensuite, nous avons visité le chai pour en apprendre davantage sur les étapes de fermentation et pour voir où le vin est élevé en barriques.

 

Puis direction la cuisine pour se réchauffer et entrer dans le vif du sujet de la Journée Vinification grâce à un cours de dégustation et quelques petits tests pour travailler notre sens de l'odorat.  Avec l'aide de différents flacons, nous avons essayé  de mettre un nom sur les arômes qui se trouvent dans le vin rouge et dans les vins élevés en barrique.  Pas si facile qu'on croit !

 

Puis la dégustation a commencé.  Premier exercice, pour mieux comprendre l'influence du bois sur le  vin, nous avons dégusté trois vins différents.  Tous les trois 100% merlot de 2010, mais chaque vin a été élevé dans un différent type de barrique, le premier dans une barrique de chêne français d'occasion, le deuxième de chêne français neuf, et le troisième de chêne américain neuf.  Le résultat, trois vins complètement différents en arôme, structure et goût.  C'est bluffant !

Nous avons continué la dégustation pendant le repas avec les vins finis du domaine pour comparer les différentes années, ainsi que l'âge du vin et des différents assemblages.

L'après-midi, ce fut le moment de décortiquer les cépages et de mieux comprendre ce que chacun apporte dans un vin d'assemblage.  Christine nous a préparé des échantillons de Malbec, Merlot, Cabernet Sauvignon et Petit Verdot, tous de la récolte 2011. Nous les avons dégusté un par un, et nous avons discuté sur les différences.

 

Puis en petits groupes, nous avons préparé nos propres assemblages pour mieux comprendre les résultats obtenus selon les cépages et pourcentages utilisés.

 

Nous avons fini la journée avec une dégustation de l'assemblage en primeur que Château Beau Rivage avait préparé pour le salon Millésime Bio la semaine d'avant.

On ne peut pas tout apprendre en une journée, et comme le disait Christine, elle a fait 4 ans d'études d'oenologie pour y arriver. Nous sommes quand même tous repartis avec une meilleure compréhension des choix que le vigneron fait pour créer des vins très différents selon les cépages, les pourcentages et les barriques utilisées.  

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Pour quelques clients, c'était leur toute première visite au domaine, et pour d'autres la deuxième ou troisième visite. Pour s'assurer que tout le monde était à la page, nous avons commencé par une petite vue d'ensemble sur la région de Bourgogne, son terroir, ses climats, ses vins et notamment ceux de Chablis. 

Puis, direction la cuverie pour des explications sur le processus de la vinification : depuis la récolte des raisins pendant les vendanges, en passant par le pressurage et le débourbage, pour finir à la fermentation alcoolique et la fermentation malolactique.

Nous avons vu les deux cuves où notre récolte du millésime 2011 est actuellement en cours d'élevage.

Dans la salle de préparation, nous avons suivi la ligne automatisée pour voir les machines qui nettoient les bouteilles, mettent le vin en bouteille, puis mettent le bouchon ou la capsule à vis selon le pays de destination des bouteilles. A la fin de la ligne, nous avons vu la machine à étiquetage. C'est très impressionnant de voir la technologie et l'organisation que le domaine a mis en place pour travailler le plus efficacement possible.

Au retour au domaine, nous sommes ensuite entrés dans le vif du sujet avec un cours de dégustation et d'oenologie. Sans tout dévoiler pour les prochains clients, nous avons préparé plusieurs jeux pour tester et développer les sens utilisés dans la dégustation, principalement du nez et de la bouche. L'objectif des tests était d'apprendre les différences du terroir, des cépages, et des méthodes de vinification et d'élevage utilisées.

Après le repas des plats régionaux, nous sommes allés à la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés des clients de Gourmet Odyssey. Malgré le froid, ça faisait du bien de prendre un peu l'air entre les dégustations !

La dernière partie de la journée a été consacrée à la dégustation des deux cuves du Chablis, la Boissonneuse, qui est le vin choisi pour nos clients. La dernière fois qu'on a eu la chance de le goûter, ce n'était qu'un jus de raisin, fraîchement pressé le jour de sa récolte. Les vins des deux cuves sont issus d'endroits différents du vignoble de la Boissonneuse, et nous pouvons constater une différence dans le goût du terroir et aussi du stade de fermentation malolactique.  

En utilisant les éprouvettes, nous avons ensuite assemblé les vins des deux cuves dans les pourcentages où ils seront mélangés juste avant la mise en bouteille, puis nous avons essayé d'autres assemblages pour voir les effets différents sur le vin.

Pour résumer, une journée chargée d'informations, mais on espère avec assez de pratique pour rendre le monde du vin plus accessible et compréhensible. Un grand merci à Céline et à Pierre du Domaine Jean-Marc Brocard d'avoir été à nos côtés le samedi et le dimanche, et à tous nos clients pour leur bonne humeur et leur enthousiasme !

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En effet, cette culture donne au vin une meilleure qualité car elle maîtrise la vigueur de la vigne, préserve la faune auxiliaire et aère les grappes. Ainsi, elle vise à préserver la richesse de son terroir et sublime ce breuvage tant apprécié par les hommes gourmets et bons vivants.

Tous nos partenaires ont répondu présents à ce salon des vins mondial afin d'y faire déguster leurs meilleurs vins bio et tenter de décerner une récompense pour l'un d'eux.

Nous sommes donc ravis de vous annoncer que, parmi nos vignobles partenaires, Le Domaine Chapelle et le Domaine Jean-Marc Brocard se sont vus attribuée la médaille d'argent respectivement pour l'un de leur vin bio : le Domaine Chapelle pour « Santenay 1er cru, rouge, Beaurepaire (2009) » et le Domaine Jean-Marc Brocard pour « Chablis, blanc, Vieilles Vignes (2009) ».

Un succès bien mérité qui confirme une fois de plus le travail de qualité et souligne l'excellence des vins de nos vignobles partenaires !

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Pour réveiller nos sens du goût et de l'odorat, nous avons commencé la journée en vigne avec une bouffée d'air frais hivernal !  Christine nous a montré comment ils allaient procéder à la taille durant les prochains mois, et nous avons aidé à tirer le bois des pieds de vigne ; opération qui consiste à enlever les sarments coupés pendant la pré-taille.  Les sarments étaient vraiment bien attachés aux fils de fers, voilà un travail qui nous a réchauffés !

Ensuite, nous sommes allés jusqu'au bout du vignoble pour voir la parcelle de pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

Puis, retour au chaud pour commencer à aiguiser nos sens !  A l'aide des petits flacons, nous avons fait passer une série d'arômes qu'on peut trouver dans les vins rouges, suivie par une autre série d'odeurs retrouvées dans le bois. Il fallait deviner à quoi chacun correspondait, ce qui est un exercice plus difficile qu'on ne le croit ; surtout quand on sait que l'on connaît un arôme  et qu'on ne retrouve pas son nom !

Puis nous avons commencé les dégustations pour décortiquer les goûts et les arômes principaux que l'élevage en barrique et chaque cépage apportent.
Pour la première dégustation, nous avons pris un cépage élevé de trois façons différentes : il fallait dire lequel était élevé en chêne français d'occasion, en chêne français neuf, et en chêne américain neuf.  C'est toujours extraordinaire de pouvoir sentir et goûter les grandes différences que le bois apporte à l'élevage du vin !

Pendant le repas du midi, nous avons continué la dégustation des vins du domaine et avons ainsi appris comment  les cépages et les quantités utilisées influencent la structure du vin.

Au Château Beau Rivage, chaque cépage est élevé séparément, et l'assemblage se fait seulement à la fin de la période d'élevage.  Nous avons donc dégusté chaque cépage du millésime 2011 et là encore, nous avons constaté les différences que chacun peut apporter au vin.  Par exemple, le merlot est plus fruité, le cabernet sauvignon plus long en bouche, et le petit verdot plus acidulé.

Mais c'est l'assemblage de ces cépages qui fait tout l?art du vin bordelais.  En petites équipes, nous avons fait de mini assemblages dans les éprouvettes, pour voir par nous-mêmes. Nous avons vu qu'un cépage qu'on n'apprécie pas forcément à lui seul, peut, une fois assemblé avec d'autres cépages, donner un vrai plus à l'ensemble.

A la fin de la journée chaque équipe a présenté son assemblage préféré au reste du groupe avant de déguster deux assemblages préparés par Christine. La journée nous a ainsi montré qu'il y avait beaucoup de savoir-faire dans l'assemblage et l'élevage du vin.  Heureusement notre vin est entre les mains professionnelles de Christine !

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Le salon est ouvert du 9 au 11 décembre.

Bon salon Guillaume!

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Ci-dessous, les dates et les lieux sur lesquels seront présents nos domaines partenaires.

Château Beau Rivage :

- Reims, 11-14 novembre, Salon des Vins de Vignerons Indépendants, Parc des Expositions, Hall 2 Stand T1 
 
- Lille, 18-21 novembre, Salon des Vins de Vignerons Indépendants, Grand Palais, Allée D Stand 45 
 
- Paris, 24-28 novembre, Salon des Vins de Vignerons Indépendants, Porte de Versailles, Allée D Stand 13

Château de la Bonnelière :

-  Paris, 2-3 décembre, Le Grand Tasting, Carrousel du Louvre

-  Roche Corbon, 12 décembre, Bio t'y foule

Domaine Chapelle :

- Sevrier, 04-06 novembre, Salon des Vins et du Terroir, Complexe d'Animation de Sevrier

- Loire sur Rhône, 12 novembre, Dégustation Privée, Salle Polyvalente (sur invitation seulement)

- Paris, 16-18 novembre, Dégustation Privée, Hôtel Napoléon (sur invitation seulement)

- Troyes, 18-19 novembre, Dégustation, Cave Saint-Pierre

- Lille, 25-27 novembre, 11ème Salon des Produits Bio, Grand Palais

- Colmar, 1er décembre, Dégustation Privée, Hôtel Mercure (sur invitation seulement)

- Dijon, 9 décembre, Dégustation Privée, Pavillon Bacchus (sur invitation seulement)

Domaine Jean-Marc Brocard :

- Mâcon, 18-21 novembre, Marché des Plaisirs Gourmands, Parc des Expositions

- Paris, 2-3 décembre, Le Grand Tasting, Carrousel du Louvre

Si vous êtes dans le coin, nos chers vignerons se feront un grand plaisir de vous accueillir à leur stand et de vous faire déguster leurs vins ! Si vous souhaitez recevoir une invitation, merci de nous contacter.

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En 2012, la fête de Saint-Vincent Tournante en Bourgogne aura lieu simultanément à Dijon, Nuits-Saint-Georges et Beaune le 28 et 29 Janvier.

Cette tradition ancestrale perdant de son intérêt de plus en plus au fil des ans précédant la Seconde Guerre Mondiale ; en 1934, les fondateurs de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin reprirent le flambeau et relancèrent la machine.

La fête a son rituel, où qu'elle se passe : procession, célébration d'une messe et/ou assemblée générale de la confrérie, repas de cochon, passage de la statue du saint d'une famille de vignerons à une autre ; cette dernière la possèdera une année durant, avant de la faire passer elle-même à une autre famille.

Une des autres raisons de la venue des visiteurs est, bien évidemment, la dégustation de vins sélectionnés pour l'évènement !

Si vous souhaitez participer à une fête hors du commun, culturelle, traditionnelle et animée, n'hésitez plus. En revanche, nous vous conseillons de réserver votre logement à l'avance car il s'agit là d'un évènement très prisé !

Plus d'informations sur la Saint-Vincent Tournante

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Puis, direction les vignes ! Nous sommes allés jusqu'à la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés. Une petite ardoise personnalisée, avec le nom de chaque client, marquait la micro-parcelle de chacun. Le temps de prendre quelques photos de ces ceps précieux qui ont produit notre fruit pour la cuvée 2011, nous nous sommes mis au travail !

Nous nous sommes répartis entre les rangs de pieds de vigne, sécateurs à la main pour commencer les vendanges. Christine nous a expliqué comment vendanger.  Nous étions à la fin des vendanges au domaine, alors les grappes montraient un peu de botrytis qui s'était installé pendant les périodes plutôt humides de septembre, donc il a fallu trier sur place.  Les raisins sains étaient très mûrs et très sucrés - un vrai délice pour les papilles !

Nous avons essayé deux méthodes de récolte différentes le samedi et le dimanche.  Le samedi, nous avons utilisé des porteurs avec des hottes. Chaque fois le saut des coupeurs rempli, les vendangeurs criaient « Porteur ! » et vidaient leurs grappes de raisins dans la hotte sur le dos du porteur.

Les porteurs transportaient  les raisins à la benne, et les faisaient tomber par dessus la tête. Avec le poids de la hotte et en balançant sur une échelle, il fallait garder l'équilibre !

Le dimanche, nous avons vendangé à la cagette, ce qui est mieux pour le raisin. Au lieu d'utiliser une hotte, les porteurs avaient un cadre sur le dos pour transporter les cagettes au camion. Christine voulait tester cette méthode car les raisins sont moins entassés et écrasés par le poids des autres grappes de cette manière.

Nous avons suivi nos raisins jusqu'au chai pour les trier sur la table de tri.  Une fois que la rafle est séparée des raisins, les baies passent sur le tapis roulant, nous donnant une dernière chance d'enlever les raisins pas mûrs et les raisins pourris avant qu'ils soient mis en cuve.

Cela fait pas mal de travail pour une matinée, surtout sous un soleil pareil ! Le rosé bien frais a donc été le bienvenu !

Pendant le repas des vendangeurs, nous avons dégusté quelques autres vins du domaine en commençant par le « Raphaël » 2007 Bordeaux Supérieur vin rouge. Nous avons ensuite dégusté le « Silvio » et la « Clémentine » avant le « Château Beau Rivage » 2007, qui est la cuvée sélectionnée pour les clients de Gourmet Odyssey. Nous avons terminé la dégustation par « Le Phare », un assemblage de Merlot, Petit Verdot et Malbec  qui est élevé pendant 2 ans en barrique 100% neuve, et le « Clos la Bohème » Haut-Médoc.  

L'après-midi, direction au chai de vinification et à la cave afin de poursuivre l'acheminement de nos raisins ! Christine nous a expliqué comment le sucre du fruit est transformé en alcool pendant la phase de fermentation.

A l'aide d'un mustimètre, Christine a mesuré la densité du jus de raisin que nous venions de récolter afin de nous donner son taux de sucre, qui donne une bonne indication du degré d'alcool potentiel contenu dans le vin.  Le mustimètre nous indiquait 14,5% !

Nous avons poursuivi le chemin au chai de barriques pour voir le lieu où les vins de 2011 seront élevés. Quelques 2009 et 2010 étaient toujours en cours. Avec sa maîtrise du métier de tonnelier, Christine nous a expliqué le rôle du chêne dans l'affinage du vin.

Pour finir la journée, une dernière petite dégustation du fruit de notre labeur ; le jus de raisin de nos vendanges du weekend. Le verdict, un jus très sucré ! Le mustimètre ne nous avait pas menti ! 

Il ne nous reste plus qu'à attendre patiemment l'élevage et l'assemblage de nos cuvées...

Reportage fait par France 3 lors de la Journée Vendanges au Château Beau Rivage. Suivez ce lien pour visionner le reportage.

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Après l'introduction de Marc Plouzeau, le propriétaire et vigneron du Château de la Bonnelière, nous avons commencé la journée par une autre rencontre : celle des pieds de vigne adoptés !  Dans la formule de chaque client est incluse l'adoption de pieds de vigne. Au début de chaque micro-parcelle de ceps se trouve un petit panneau identifiant les pieds de vigne adoptés de chacun : l'occasion de sortir les appareils photos pour immortaliser ce moment devant ses pieds chargés de belles grappes de raisins !

Mais nous n'étions pas là que pour prendre des photos !  Marc nous a amené un camion rempli de cagettes, que  nous avons sorties et distribuées entre les rangs de ceps. 

Marc nous a expliqué comment vendanger : quels raisins couper, quels raisins laisser. Au Château de la Bonnelière, le tri des raisins s'effectue directement dans la  vigne au moment de la coupe, et non pas plus tard sur une table de tri. Il est donc très important de ne cueillir que les raisins bien mûrs pour assurer la qualité de la cuvée à venir !

Sécateurs et paniers à la main, nous nous sommes répartis en équipes de deux pour commencer les vendanges ! 

Les ceps du domaine sont bien chargés cette année et les raisins sont très sains, malgré des conditions assez humides dans la région en fin d'été. Le sourire sur le visage de Marc montrait qu'il était heureux des fruits à récolter.  C'est la fin d'un autre cycle dans la vigne, mais beaucoup d'heures, d'énergie et de dévotion ont été dépensées dans la vigne depuis les dernières vendanges.  La vigne étant une liane, elle peut pousser toute seule, mais pour qu'elle produise des raisins assez sucrés et capables d'être transformés en un vin de qualité, elle demande beaucoup de travail, surtout quand elle est en bio.

Les paniers se sont remplis très vite ! Nous avons transféré les grappes dans les cagettes avant d'avancer aux prochains pieds de vigne.

A la fin de la matinée, toutes les cagettes étaient remplies !  Un tracteur nous attendait, et nous avons chargé notre précieuse récolte dans la benne.  Nous étions étonnés quand Marc nous a dit que notre récolte représentait environ mille bouteilles ! Pas mal du tout, surtout que c'était les premières vendanges pour tous les clients !

Nous avons ensuite suivi nos raisins jusqu'au chai de vinification pour mettre en cuve nous-mêmes notre récolte !

A deux nous avons vidés les cagettes dans l'égrappoir, qui sépare les baies de raisins de la rafle.

Les baies tombent dans un chariot en-dessous de la machine et la rafle tombe de l'autre côté dans un grand bac.  La rafle sera ensuite compostée et répartie dans la vigne pour nourrir le sol. 

A l'aide d'un chariot élévateur, les baies entières sont placées dans une cuve, où la fermentation va commencer à transformer le sucre en alcool.

Tout cet effort nous a donné soif : direction le Château et dégustation de ses vins autour de quelques vieilles barriques. Accompagné de rillettes faites maison par un charcutier local, nous avons dégusté le Touraine Sauvignon 2010 vin blanc du domaine, suivi par son Chinon rosé 2010.

Nous nous sommes ensuite installés à l'ombre pour manger un délicieux repas préparé par Madame Plouzeau, la mère de Marc.  La salade de tomates restera dans les mémoires : les tomates cueillies à quelques centaines de mètres, avaient  un goût carrément exceptionnel !  Elle nous avait aussi préparé une blanquette de veau, des fromages locaux et un crumble aux pommes et à la rhubarbe.  Et bien sûr, il fallait un peu de vin pour accompagner ces délices : nous avons continué la dégustation avec le Chinon « Rive Gauche » 2009, le Chinon  « Château de la Bonnelière » 2009, et le Chinon « Chapelle » en 2009 et 2008.

Après le repas il restait un peu de travail à faire, donc nous somme repartis au chai.  Dans la cuve, la peau des raisins remonte vers le haut pour former un chapeau au-dessus du liquide.  C'est la peau qui va donner la couleur et beaucoup de sa structure au vin, à travers les tanins. Il est donc très important de la mélanger avec le liquide.  Il y a plusieurs méthodes  pour le faire. On peut repousser la peau vers le bas : on parle alors de pigeage ; ou à l'inverse, on remonte le liquide vers le haut pour que le jus puisse extraire la couleur et les tanins de la peau quand il travers le chapeau: on parle alors de remontage.

Pendant les premières phases de fermentation, Marc privilégie le remontage : nous avons mis en place un bac devant une cuve, et avons fait couler le vin dedans.  Nous avons ensuite mis en route une pompe pour repousser le liquide en haut de la cuve. 

Pour finir il fallait quand même déguster le fruit de notre travail ! Nous avons dégusté le jus du cabernet franc récolté quelques jours auparavant, et donc en début de fermentation. Le jus de raisin fermenté est  appelé «  bernache » dans cette région.  Nous l'avons comparé avec la bernache d'un rosé, dont la fermentation était déjà beaucoup plus avancée.

Nous remercions sincèrement tous ceux qui sont venus et particulièrement Marc de nous avoir montré les coulisses de son domaine pendant les vendanges !  Nous attendons avec impatience la prochaine Journée Expérience !

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Une fois tous les clients arrivés à bon port, nous sommes partis illico dans les vignes pour recevoir les instructions de Frédéric Guegen, le directeur du vignoble. Il nous a séparés en deux équipes, une de vendangeurs et une de porteurs.

Munis d'une paire de sécateurs et un seau, les vendangeurs se sont mis par deux pour pouvoir cueillir les raisins des deux côtés d'un rang de pied de vigne. Tout en faisant attention à leurs petits doigts, la récolte a commencé !

Le raisin du domaine s'avère très prometteur cette année, il possède un bel équilibre entre sucré et acidité, et la quantité n'est pas des moindre ! A la fin des vendanges, le rendement devrait tourner autour de 25% de plus que l'année précédente. Du coup, les seaux se sont vite remplis, et on ne tarda pas à entendre les premiers cris des « porteurs » résonner !

Chaque membre de l'équipe de porteurs avait une hotte sur le dos et avait pour mission de transporter le raisin coupé jusqu'à la benne qui les attendait sagement au bout des rangs. Les vendangeurs appellent les porteurs et vident ainsi leur seau dans la hotte. Mine de rien, c'est un travail physique ! Surtout que les hottes pleines peuvent peser jusqu'à 60kgs et on les croit remplies bien avant qu'elles le soient réellement ! Dans les vignes vallonnées de Chablis, il faut aussi composer avec le relief... !

Vider les hottes n'est pas très évident non plus, surtout pour la première fois. Il faut monter une échelle et faire tomber le raisin dans la benne par dessus la tête.  Certains porteurs ont failli basculer avec !

A plusieurs, c'est impressionnant de voir la vitesse avec laquelle les pieds de vigne sont dépouillés de leur fruit.  Pour autant, cela nous a donné de quoi nous occuper un petit moment par la suite !

De retour au domaine, l'heure était à la dégustation de vin.  Un Petit Chablis 2010, suivi du Chablis «  Domaine Sainte Claire » 2009 que nous avons ensuite comparé avec le Chablis « Les Vielles Vignes de Sainte Claire » 2009.  Nous avons continué la dégustation avec le vin issu des vignes adoptées par les clients de Gourmet Odyssey, « La Boissonneuse », avant de savourer quelques Chablis Premier Crus ; un « Vau de Vey » 2009, un « Montée de Tonnerre » 2009, et un « Vaulorent » 2008.

Avec vue sur les vignes du domaine, à nous le repas des vendangeurs !  Nous avons poursuivi notre dégustation avec quelques vins rouges du domaine de l'AOC Irancy, et quelques plus vieux millésimes de Chablis, servis en magnum comme le Chablis « Vielles Vignes de Sainte Claire» 2001.

Chaque jour a été un peu différent. Le samedi, le domaine était en pleine activité car l'équipe des vendangeurs professionnels travaillait aussi. Ainsi, la cuverie et les pressoirs électriques étaient en marche. Nous avons rejoint notre fameux raisin à l'entrée, en haut de la cuverie, pour voir le vidage de la benne dans le pressoir.  Le pressoir extrait le jus de raisin et le sépare de la peau, de la rafle, et des pépins.  

Suivant le chemin de notre récolte, nous avons fini devant la cuve, verre à la main, pour déguster le fruit de notre travail, un jus de raisin bien sucré ! Nous l'avons ensuite comparé avec le jus de raisin d'une autre cuve qui avait déjà commencé la fermentation depuis plusieurs jours, et qui s'était transformé en « bourru ».

Les vendangeurs du domaine avaient récolté une parcelle de pinot noir en Côte d'Auxerre. La réception et la mise en cuve est différente de celle du chardonnay, donc nous avons pu comparer les méthodes utilisées pour le vin rouge et pour le vin blanc. Première constatation : une table de tri est utilisée.  Nous avons donc pris nos positions de chaque côté de la table pour trier les raisins mûrs des raisins abîmés. Puis nous avons vu que les raisins n'étaient pas pressés, mais que les baies entières étaient mises en cuve après être passées dans l'égrappeur, qui sépare la rafle des raisins.

Le dimanche étant une journée de repos pour les vendangeurs du domaine, les pressoirs électriques n'étaient pas en route.  Cela a eu le mérite de nous faire découvrir les méthodes utilisées autrefois pour presser le raisin !  Le domaine possède quelques vieux pressoirs en bois, et ce fut un des anciens du domaine, Jean-Bernard, qui nous a aidés à mettre en route une de ces machines pour le moins folkloriques !

Une fois le pressoir rempli, nous avons engrené la partie presse. Pour faire descendre celle-ci, nous avons travaillé avec  la longue poignée. Facile au début, elle devient de plus en plus dure à manoeuvrer au fur et à mesure !  Il faut être patient car si l'on va trop vite, le jus n'a pas le temps de couler.

Même si ça prends plus de temps, le jus de raisin, dégusté directement de la presse, était aussi sucré et délicieux que la veille !

Un grand merci à Céline, Frédérique et l'équipe du Domaine Jean-Marc Brocard de nous avoir accueillis si chaleureusement.  Nous sommes impatients de recevoir nos cuvées 2011 !

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Devant la toute nouvelle cave, Ghislain nous a présenté le domaine et nous a brièvement décrit son parcours professionnel depuis ses débuts dans le monde du Champagne. Il nous a raconté ses études viticoles à Montpellier ainsi que ses expériences dans différents domaines de France, d'Argentine et d'Italie, en passant bien évidemment par la recherche du terroir qui lui permettrait de fournir une qualité optimale à son vin et ainsi d'exaucer son rêve.

Contournant la cave, nous sommes partis dans les vignes, où Ghislain nous a montré les différences de cépages et de terroir.  Nous sommes allés de l'autre côté du vignoble pour accéder à la parcelle où se trouve les pieds de vigne adoptés des clients de Gourmet Odyssey. Un panneau personnalisé attendait chaque client devant son petit bout de vigne !

Mais comme de coutume, aux Journées Vendanges : nous sommes là pour vendanger !  Equipés d'une paire d'épinettes (forme de sécateurs) et d'une cagette, nous nous sommes dispersés en équipes de deux pour cueillir les raisins. Et comme les raisins étaient beaux ! Bien mûrs et sucrés pour donner un avant-goût de la cuvée à venir !

Le camion a été vite rempli avec les premières caisses et Ghislain fût contraint d'aller troquer les caisses pleines contre des caisses vides ! Nous avons décidément eu une équipe de choc !

De retour à la cave, l'apéro était le bienvenu. Nous avons commencé la dégustation de vin du domaine avec un rosé 2010 « Petits Bonheurs », suivi d'un « Tribu d'A » blanc 2008.

Avec le repas, nous avons eu droit aux vins rouges : le « Tribu d'A » rouge 2008, issu des cépages syrah à 80% et mourvèdre à 20%, le vin choisi pour les cuvées Gourmet Odyssey : le « Cousu Main » 2008 (servi en magnum), et pour finir le « Carignan Gourmand » 2008.

Après le repas, ce fût l'heure de reprendre le travail ! Il a fallu vider le camion des raisins et emmener les cagettes dans le chai sur les palettes.

Avant de commencer à mettre le raisin en cuve, il a fallu rincer tout le matériel, et seulement après, nous avons repris chacun nos postes.

Pour commencer, il y avait une équipe qui prenait les cagettes et les vidait dans l'égrappeur, une machine qui sépare les baies de raisins de la rafle (tige). Les baies tombent dans un bac, et sont ensuite poussées dans la cuve avec l'aide d'une pompe électrique.

Ensuite, une autre équipe s'est positionnée en haut de la cuve pour contrôler l'arrivée des raisins.  Chaque cépage et chaque parcelle est vinifiée séparément, dans des cuves différentes.

La rafle tombe dans des cagettes en-dessous de la machine puis elle est enlevée et répandue entre les rangs de pieds de vigne pour décomposer et retourner les nutriments du sol.  La vigne du domaine est une agriculture biologique, ce qui interdit l'utilisation des produits de synthèse.

C'est très impressionnant d'avoir l'occasion d'entrer en coulisses pour voir la mise en cuve. Nous étions surpris de la vitesse à laquelle nous avons vidé les cagettes qui nous avait pris beaucoup plus de temps à remplir le matin même !

A la fin de la journée il ne restait plus qu'à nettoyer tous les cagettes, les épinettes et le matériel afin que tout soit prêt à être utilisé le lendemain.

Une journée très instructive et ludique avec un bel aperçu de la vie d'un vigneron.  Nous remercions tous ceux qui sont venus et surtout nos vignerons, Ghislain et Delphine, pour leur accueil. Nous sommes partis avec l'impression que l'odyssée d'Allegria ne fait que commencer !

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Comme un peu  partout en France, les raisins sont précoces cette année. Au Domaine Chapelle, les premières grappes ont été récoltées avec une avance de trois semaines par rapport à l'année dernière !

Après une brève introduction, Jean-François Chapelle a sorti nos outils : distribution de sécateurs et de cagettes pour tout le monde ! Puis, sans attendre, direction le Clos des Cornières,  la parcelle de vigne où se trouvent les ceps adoptés par les clients de l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey.

 

En équipes de deux, nous nous sommes éparpillés entre les rangs pour commencer le travail de vendangeur ! Après avoir enlevé les feuilles autour des grappes pour mieux voir les raisins, nous avons utilisé les sécateurs pour couper les grappes que nous avons placées dans les cagettes.

Impossible de résister la tentation de goûter les raisins : ils sont beaux cette année, assez gros et bien sucrés !  Nous avons quand même trouvé quelques grappes abimées : des baies asséchées à cause de la chaleur de la fin juin, et les premiers signes de pourriture,  à cause de la météo chaude et humide qui s'est installée pendant les dernières semaines de l'été en Bourgogne.

Une fois les cagettes remplies, nous les avons ramenées au bord de la parcelle. Elles seront récupérées aussitôt, lors d'une tournée en camion.
Vendanger est un travail assez physique, surtout lorsque les pieds de vigne sont près du sol, comme c'est le cas en Bourgogne.  L'appel de l'apéro était donc le bienvenu !

De retour au domaine, nous avons commencé la dégustation de vin, commentée par Jean-François Chapelle,  avec un Santenay blanc St Jean 2009 et un Chassagne Montrachet Premier Cru Morgeot 2009.  Comme toujours, quelques gougères agrémentaient le tout !

Pendant le repas, nous avons continué la dégustation avec quelques vins rouges du domaine : un Santenay Clos des Cornières 2007, suivi par un Aloxe Corton 2007 pour comparer deux vins du même millésime, mais de terroirs différents, et puis un Santenay Premier Cru Beaurepaire 2002.

L'après-midi, nous avons retrouvé notre raisin qui avait continué son chemin : première escale, la salle de réception, où les cagettes sont livrées, et sont vidées sur le table de tri. A côté des pros  nous avons repris nos sécateurs pour séparer les baies abimées ou pas mûres de celles qui iront faire notre vin. 

Nous avons vu l'égrappeur en action, qui sépare les raisins de leurs tiges, qu'on appelle les rafles.  Les rafles et les raisins rejetés sont ramassés dans une benne pour faire du compost.

La table de tri est située au dessus de la cuverie : par le fait de la gravité, les bons raisins tombent dans un chariot et sont transportés vers une cuve, où chaque parcelle est vinifiée séparément.  Yannick Jacrot, le directeur technique du domaine, et Jean François Chapelle nous ont expliqué les premiers stades de fermentation.

Nous sommes ensuite descendus en cave, pour voir le lieu où les vins sont élevés dans des tonneaux appelés « pièces » en Bourgogne, avant la mise en bouteille.

Tout ceci nous ayant donné soif, nous avons été rafraichis par une dernière dégustation : le jus de raisin de la récolte de la journée ! 

Un grand merci à tous ceux qui sont partagé la journée avec nous, et spécialement à Jean François et à son équipe qui nous avons accueillis aussi chaleureusement pendant cette période si chargée !

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