Samedi 12 septembre : alerte météo orange sur le département de l'Hérault ; l'arrivée des participants au Domaine Allegria pour la Journée Vendanges se fait sous un ciel menaçant ! « Pourrons-nous vendanger ? », se demande Ghislain et Delphine, vignerons propriétaires du domaine.

Après le café chaud et la présentation de la journée, nous prenons la décision d'aller vendanger rapidement afin d'éviter au mieux les intempéries. En effet une forte dégradation de la météo est prévue pour la fin de matinée.

Nous ramassons la petite parcelle de Syrah située juste au-dessous du volcan. L'état sanitaire du raisin est excellent ; les Syrahs sont magnifiques cette année ! En 1h30 nous ramassons 350 kg de raisin en petites cagettes de 12-13 kg chacune.

Puis avant de déjeuner nous passons une heure à effeuiller la parcelle de Carignan. En enlevant toutes les feuilles qui cachent les grappes, le but est de ventiler au maximum les fruits pour éviter le développement de la pourriture, lié aux précipitations qui s'annoncent.

Le déjeuner préparé par Delphine est le bienvenu : salade de lentilles chaude, quiche chaude, petits fromages fermiers du Mas Rolland, voilà de quoi reconstituer les forces.

En fin de déjeuner, le déluge éclate. Nous nous réfugions dans la cave pour mettre la vendange du matin en cuve pour une fermentation particulière : la macération carbonique. Il s'agit de faire macérer des raisins entiers (non foulés) dans une cuve fermée pendant tout le temps de la fermentation. Les grains étant intacts la fermentation va avoir lieu en partie à l'intérieur même de ces grains. Cela permet de donner au vin une plus grande richesse aromatique.

Ensuite, la pluie violente ne nous permettra malheureusement pas d'aller s'incliner devant les pieds de vignes adoptés... Départ de nos visiteurs dès la fin de l'encuvage, chacun craignant de se retrouver bloqué par les pluies sur la route du retour.

Nos parents adoptifs viennent donc d'expérimenter une des principales règles du vigneron lors des vendanges : c'est la météo avant tout qui décide du programme de la journée ! Nous sommes fiers de nos apprentis vendangeurs qui ont réussi à rentrer la Syrah à l'abri avant l'orage, et remercions Ghislain et Delphine de leur accueil pendant cette période stressante des vendanges.

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Les Journées Vendanges de Gourmet Odyssey pour le millésime 2015 ont démarré en beauté le week-end dernier, non pas dans le Languedoc comme d'habitude, mais en Bourgogne au Domaine Chapelle. Les vendanges sont précoces partout cette année, mais c'est particulièrement le cas en Bourgogne après un été inhabituellement chaud, avec des températures qui ont grimpé jusqu'à 40°C en juillet.

Heureusement les températures sont redescendues, et les conditions étaient parfaites pour les vendanges : temps sec et pour la plupart ensoleillé, pas trop chaud avec des températures maximales autour de 20°C et un peu de vent.

Après les présentations dans le parc du domaine, nous sommes allés directement au Clos des Cornières, la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés. Avant d'attaquer les choses sérieuses avec les vendanges nous avons pris le temps de nous présenter aux pieds de vignes adoptés et de les remercier d'avoir produit une si belle récolte cette année ! Comme nous allions le découvrir, la qualité du millésime 2015 est en effet potentiellement excellente, même si avec la sécheresse de cet été la quantité sera un peu moindre que ce que Jean-François, vigneron propriétaire du domaine, espérait !

Jean-François nous a ensuite montré comment vendanger, quelles grappes couper et quelles grappes laisser. Nous nous sommes ensuite répartis par paire dans les rangs de vigne, et armés de nos sécateurs nous avons commencé à cueillir le raisin !

Les caisses ont bientôt commencé à se remplir, et il fallait les rapporter en début de rang pour les échanger contre des caisses vides.

Les vendanges sont une activité plutôt relaxante car il faut se concentrer sur une tâche manuelle pendant quelques heures et cela permet de se libérer l'esprit. Par contre c'est beaucoup moins bénéfique pour le dos et nous avons eu une pensée pour les vendangeurs professionnels qui sont dans les rangs toute la journée, tous les jours pendant 10 jours !

Notre vendange matinale accomplie, après un nettoyage rapide nous sommes retournés dans le jardin du domaine pour un apéritif bien mérité ! Pendant que nous dégustions un bon Santenay 2014 blanc frais et quelques gougères, une spécialité locale, nous avons pu poser toute nos questions à Jean-François, et discuter de sujets aussi variés que la géologie des sols à Santenay ou ses raisons pour convertir son domaine à l'agriculture biologique.

La dégustation a continué pendant le repas avec quelques vins rouges du domaine : un Clos des Cornières 2011, un Aloxe-Corton 2012, en terminant avec un Santenay Premier Cru "Les Commes" 2007.

L'après-midi nous avons suivi le cheminement des grappes de raisin après leur récole dans la vigne : la première étape est la réception au chai, où l'on vide la récolte sur la table de tri pour enlever les feuilles ou les grappes pas assez mûres.

Nous avons aussi appris comment les raisins étaient traités différemment selon si l'on fait un vin rouge ou blanc. Le Chardonnay est mis dans le pressoir avec les grappes entières pour produire le vin blanc, tandis que pour le Pinot Noir on sépare les rafles des baies dans un égrappoir.

Nous avons continué notre visite en descendant dans la salle où se déroulent les fermentations. Là Yannick, le responsable de chai, et Jean-François nous ont expliqué comment les grappes de Chardonnay sont pressées puis travaillées lors de la fermentation.

Nous avons aussi appris comment le Pinot Noir est mis directement dans les cuves, et le travail nécessaire durant la macération pour extraire la couleur et le tannin présents dans la peau des baies. Pendant les vendanges le travail est donc loin d'être terminé une fois le raisin récolté !

La journée s'est terminée avec une dégustation de jus de raisin fraîchement pressé, et, chose surprenante, très doux. C'est parce que dans les semaines qui vont suivre le sucre sera transformé en alcool et le jus deviendra vin.

Ensuite il faudra patienter pendant que le vin poursuit sa fermentation et son élevage sur l'année qui vient. Ce sera le sujet de Journées Vinification et des prochaines newsletters.

Un grand merci à Jean-François et son équipe au Domaine Chapelle de nous avoir fait participer aux vendanges, et d'avoir pris le temps de répondre à toutes nos questions en cette période stressante et chargée des vendanges ! Et bien sûr, un énorme merci à tous nos apprentis vendangeurs pour leur travail et leur bonne humeur !

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En vigne 2015 sera une année de récolte précoce

Comme habituellement ce sont les domaines la Cabotte et Allegria qui ont démarré la saison des vendanges car ils sont situés respectivement dans les Côtes du Rhône et le Languedoc, où les fortes chaleurs de l'été ont permis une bonne maturation du raisin, comme expliqué dans notre bilan du millésime 2015 dans la vigne. Le 20 août le Domaine Allegria commençait les vendanges avec 2 jours d'avance sur 2014 et 20 jours par rapport à 2013 !

Cette précocité de la récolte est générale chez tous nos partenaires vignerons en France, comme au Domaine Chapelle où les équipes sont rentrées de leurs congés annuels dès le 24 août pour être prêts à temps. Déjà il se murmure que la qualité sera au rendez-vous malgré des craintes quant à la quantité de jus produite à cause de la sécheresse qui empêche les grains de raisin de grossir beaucoup.

A Chablis on a même avancé la date de la récolte de manière imprévue. Lundi 31 août un orage de grêle a abîmé une partie des vignobles chablisien et la pluie tombée en quantité augmente le risque de développement des maladies : il faut cueillir les grappes tant que leur état sanitaire est parfait, soit avec pratiquement une semaine d'avance.

En cave on s'active pour accueillir le millésime 2015

Pour l'instant en cave on chouchoute les millésimes 2014 voire 2013 : tandis que ceux-ci ont poursuivi leur élevage tranquillement depuis les dernières récoltes, il est temps de faire de la place au nouveau millésime : dans certains domaines comme au Château de la Bonnelière, on a mis en bouteille certains vins afin de libérer de la place dans les cuves et les barriques. Le domaine a également adapté l'organisation du chai pour accueillir la production de 10 hectares supplémentaires acquis dans l'année. 

Au Château Beau Rivage le millésime 2015 va être accueilli dans un tout nouveau chai, tandis qu'au Domaine Allegria tout a été nettoyé et rangé avant les vendanges pour accueillir le raisin au mieux. Au Domaine Jean-Marc Brocard on teste le matériel avant sa mise en service : tapis convoyeurs, pressoir, table de tri, etc.

Et bien sûr tous se préparent également à accueillir les équipes de vendangeurs qui vont bientôt se retrouver récolter le raisin pour 10 jours à 1 mois selon les domaines. On l'aura compris, la pression monte alors que le jour J approche, mais tous gardent le sourire en pensant au nectar bientôt produit !

Envie d'en savoir plus ou de participer dans les vendanges? Il n'est pas trop tard pour nous rejoindre lors des Journées Vendanges Gourmet Odyssey : n'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

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Les vendanges en quelques mots

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Le vin est vivant, même une fois mis en bouteille ; comme tout être vivant il évolue, et pas toujours de façon positive. Bien sûr il faut rester indulgent et ouvert lorsque l'on déguste un vin, mais il y a malgré cela quelques défauts du vin sur lesquels on ne peut pas passer car ils altèrent l'expérience de la dégustation. Voici quelques-uns des principaux défauts que l'on peut rencontrer.

Bien entendu nous ne parlons ici que de défauts qui empêchent une bonne dégustation, et non pas d'un déséquilibre du vin ou d'appréciations personnelles sur les arômes et saveurs obtenues, qui restent d'ordre personnel. Ces défauts mêmes les néophytes peuvent les ressentir et en être gênés. Ils peuvent être détectés à plusieurs stades de la dégustation : simplement en regardant son verre, en le humant ou en goûtant le vin en bouche.

Les défauts visuels

Certains défauts ne nécessitent même pas de sentir ou goûter le vin.

Un vin trouble par exemple peut faire penser à un problème en cours d'élevage du vin, ou à de la pourriture dans la vendange. Attention toutefois tous les vins troubles ne sont pas mauvais : le manque de limpidité peut être dû à la présence de cristaux de tartre ou un dépôt de matière au fond de la bouteille, parce que le vin n'a pas été filtré.

La fluidité d'un vin est importante également car un vin est excessivement lourd quand on le fait tourner dans son verre peut être le signe d'une insuffisance de protection du vin en dioxyde de soufre. Mais encore une fois il ne faut pas généraliser la fluidité d'un vin blanc sec ou celle d'un liquoreux où la teneur en sucres est beaucoup plus importante, ne sont pas les mêmes et ne représentent pas toujours un défaut.

De même un vin peut présenter des reflets verts c'est quelques fois un signe de manque de maturité des raisins à la récolte ou de présence de matière végétale (rafle, feuille). Cette couleur verte dans un vin blanc ne disparaît pas dans le temps, elle est juste moins visible car la couleur jaune s'intensifie. Mais il y a des chances qu'en bouche le goût herbacé reste lui aussi !

Bien entendu pour les vins tranquilles, c'est à dire non effervescents, un défaut facile à repérer visuellement est la présence de bulles qui ne disparaissent pas après agitation ou aération de quelques minutes. Cela peut vouloir dire que le vin a commencé une seconde fermentation non désirée après l'embouteillage, la plupart du temps cela peut arriver quand on réduit la dose de dioxyde de soufre lors de la mise en bouteille.

Les défauts olfactifs 

A part l'effervescence donc, avant de rendre un jugement sur le défaut visuel d'un vin, il est préférable d'aller plus loin et de le sentir pour le confirmer. Au nez d'autres défauts peuvent apparaître.

L'odeur la plus facile à repérer, même pour des amateurs, est celle du bouchon. On la doit le plus souvent à la mauvaise qualité du bouchon, qui contamine la totalité du vin. Elle se repère assez facilement juste en sentant la partie du bouchon qui était dans la bouteille : au lieu de sentir le bouchon et le vin, il ne sent qu'une odeur forte de liège. A noter que cette odeur peut aussi être liée à une erreur de manipulation lors de la mise en bouteille (quand on couche les bouteilles trop tôt après les avoir bouchées). Mais pour nous dégustateurs cela ne se distingue pas et dans tous les cas gâche la dégustation.

Pour des dégustateurs plus aguerris l'odeur d'oxydation peut poser un problème : attention la encore elle est souhaitée et volontaire pour certains vins comme le Porto ou le vin jaune. Le vin présente des notes madérisées, de fruits très mûrs ou même de blette. Il peut être plus ou moins oxydé : s'il avait simplement perdu de son intensité olfactive, au repos il reprendra en général sa fraîcheur, mais s'il est éventé, c'est à dire qu'il a subi en plus une évaporation, c'est plus gênant. Les vins dits « madérisés » ont quant à eux dépassé leur garde optimale ou vieilli dans de mauvaises conditions au contact accidentel de l'air, ils ont pris une amertume irréversible.

A l'inverse on peut sentir la réduction dans un vin : une odeur d'oeuf pourri, de moisi, de champignons, de sueur voire de cuir. En général, cela s'estompe après aération. Ces odeurs de réduction proviennent généralement du soufre, ajouté dans la bouteille ou développé naturellement, notamment sous l'action de la lumière.

Enfin on peut avoir d'autres odeurs comme le vinaigre, due à une oxydation prolongée du vin, ou une odeur de lies quand le vin a été conservé trop longtemps sur ses lies. Ou encore des odeurs trahissant la sous maturité des raisins au moment de la vendange comme le pipi de chat pour le sauvignon ou le poivron vert pour le cabernet.

Les défauts gustatifs 

Les principaux défauts au nez se retrouvent bien souvent en bouche. Mais il en existe d'autres que l'on ne peut déceler qu'une fois le vin goûté.

L'amertume par exemple, s'il y avait trop de débris végétaux dans les moûts lors des fermentations, ou un goût de pourri si les raisins vendangés contenaient de la pourriture grise et n'ont pas été correctement triés.

Enfin certains goûts sont dû à une mauvaise utilisation des contenant lors de l'élevage : certains vins ont le goût du ciment de la cuve si elle a été mal entretenue, ou du fût, si le bois de celui-ci est abîmé ou moisi.

Que l'on se rassure : même si nous avons listé un bon nombre de défauts, on ne les rencontre pas souvent, et dans la majorité des cas le vin dégusté est en parfaite « santé ». Mais il peut être utile de savoir repérer certains de ses défauts, notamment pour savoir s'il y a vraiment un problème avec le vin ou si ce n'est qu'une question de goût personnel.

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En ce week-end caniculaire, nous étions attendus par Marc Plouzeau au Château de la Bonnelière pour faire connaissance avec nos pieds de vignes du millésime 2015.

 

Notre Journée Découverte a commencé par un café de bienvenue, autour duquel Marc nous a expliqué la longue histoire des lieux et du domaine.  Marc a repris le domaine de son père en 1999 et a tout de suite travaillé en agriculture biologique.  À l'heure actuelle il exploite 35 ha de vignes situés sur la rive gauche de Chinon.

Nous avons commencé notre matinée par rencontrer nos pieds de vigne. Grâce au beau temps du mois de juin et à la chaleur actuelle les pieds sont en avance par rapport aux années précédentes.

Les sarments ont bien poussé et il est donc temps d'effectuer notre tâche de la matinée : le relevage. À l'origine la vigne est une liane, elle pousse au sol avec de grands sarments. Pour pouvoir la cultiver il faut la soutenir, c'est pour cela qu'entre chaque pieu sont tirés trois fils de fer et celui du milieu est doublé.

L'opération du jour consiste à relever les deux fils du milieu et à emprisonner la végétation entre les deux, grâce à la présence d'agrafes. Cela va permettre à la rogneuse de passer entre les rangs pour couper le haut des sarments.

La température augmentait au cours de la matinée, le groupe de samedi était content de se réfugier sous le hangar à l'ombre afin que Marc explique la suite de son activité dans les vignes.

Il ne faisait pas aussi chaud le dimanche, et le groupe a pu terminer le relevage sur l'ensemble de la parcelle, avant de profiter des explications de Marc.

Pour l'instant, le millésime 2015 s'annonce comme un millésime exceptionnel. Les vendanges devraient avoir lieu début octobre.

Après ces explications il était temps de passer à l'apéritif. Nous avons commencé notre dégustation par le "Perle Sauvage Rosé"  dont nous avons apprécié les bulles fines. Nous avons ensuite découvert les talents de cuisinière de Madame Plouzeau grâce au bon repas qu'elle nous avait concocté, que nous avons eu le plaisir d'accompagner par cinq vins issus des vignes de Marc.

Malgré des envies de sieste exprimées par l'ensemble des convives nous avons poursuivi notre découverte par la vie du chai de Marc. Heureusement pour nous tous le chai était climatisé. Marc nous a expliqué rapidement les méthodes qu'il utilise pour la vinification sans rentrer trop dans les détails qui nous seront révélés lors d'une Journée Vinification.

La journée touchait alors à sa fin et il était temps pour nous de remercier notre hôte. Nous serons nombreux à avoir le plaisir de le revoir pour la Journée Vendanges.

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De belles vendanges 2015 dans la Loire

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Le week-end du 27 et 28 Juin 2015 ne pouvait mieux se passer. Le soleil, la chaleur et la bonne humeur ont été de la partie pour ces deux dernières « Journée Découverte » de la saison 2015 au Domaine Chapelle. Nous avons en effet passé la plupart de la journée dans les vignes, sous un beau soleil bourguignon. Ces deux journées nous ont permis de découvrir le domaine et de nous familiariser avec les différents travaux effectués par le vigneron et son équipe tout au long de l'année.

Pour débuter la journée, Jean-François Chapelle (samedi) et Yannick Jacrot (Dimanche), nous en ont appris un peu plus sur la situation géographique et géologique de la bourgogne, ainsi que sur l'histoire du domaine. Cela fait maintenant plus de 100 ans que ce domaine bourguignon est entre les mains de la famille Chapelle, une institution ! Ils nous ont aussi expliqué le pourquoi de la démarche biologique : Le respect des sols et des personnes qui y travaille, autant que le plaisir de boire un vin exempt de produits nocifs à la santé des consommateurs !

Après cette entrée en matière, nous avons pris la direction du « Clos des Cornières », vigne située à proximité, devant le domaine. Ce fut pour la plupart d'entre nous, le premier contact avec le terroir bourguignon, mais aussi avec nos pieds de vigne adoptifs.

La vigne, grâce au très beau temps de ces dernières semaines se porte à merveille. Les raisins ont déjà une très belle taille et les grappes ont l'air nombreuses ainsi qu'en bonne santé. Si l'été se passe sans accro, la récolte 2015 devrait être de très belle qualité !

Il a fallu ensuite travailler un peu... Les travaux actuels de la vigne consistent à effectuer le second relevage, ou palissage. Après l'ébourgeonnage, étape qui consiste à ne pas laisser à la plante trop de feuilles et de branches à nourrir, au risque de ne pas pouvoir obtenir de raisins matures, il faut à présent aérer suffisamment la végétation pour limiter la propagation d'éventuelles maladies durant l'été mais aussi pour favoriser la maturation des raisins. Nous avons ainsi palissé quelque longueur de vigne, en faisant attention à bien séparer la végétation entre chaque pieds de vigne sans casser de branches... La totalité de se travail est effectué à la main sur les dix huit hectares du domaine familiale.

De retour à la propriété, nous avons profité du très beau soleil pour prendre l'apéritif en extérieur, sous le beau soleil bourguignon. Nous avons dégusté un vin blanc, le Santenay Saint Jean 2013 accompagné de quelques gougères. Cette dégustation c'est poursuivi pendant le repas, avec des vins rouges de Santenay et un Santenay 1er Cru « Les Gravières » 2011 avec le fromage.

L'après-midi commença par une petite balade digestive jusqu'à la vigne de « Beaurepaire », parcelle de Santenay premier cru. Ce fut pour nous l'occasion de découvrir les paysages du sud de la côte de Beaune et d'en apprendre un peu plus sur la géologie local. La vigne en question a été replantée durant le printemps 2015, et les petits pieds de vignes se portent à merveille. La vigne ne donnera pas une récolte complète avant 5 à 7 ans. Nous avons ainsi pu en apprendre un peu plus sur le cycle de vie d'une vigne.

Au retour de la promenade et après un verre d'eau bien apprécié (et oui !!), l'après-midi c'est poursuivi par la visite de la cuverie, puis de la cave. La cuverie du domaine est la partie ou l'on réceptionne la vendange mais aussi ou l'on procède à la mise en bouteille du vin. Au domaine, elle c'est agrandie au fil des générations. Ainsi, la première partie, la plus ancienne, regroupe de très vieilles cuves en bois ou sont élaborés certains des premiers cru du domaine.

La seconde un peu plus moderne, construite par le père de Jean-François Chapelle, a été aménagée avec des cuves en béton, alors que la dernière partie, la plus récente, est composée de cuve en Inox, avec système de refroidissement pour contrôler la température de chaque cuve. Yannick Jacrot, le chef de cave du domaine, nous a expliqué brièvement comment était réceptionnée la vendange, et comment se passait la fermentation alcoolique.

Nous avons terminé la journée par la visite des caves du domaine. Nous avons ainsi découvert de vieilles caves voutées bourguignonne. Les vins de 2014 se trouvent encore dans les futs de chaines. De nombreux fûts se trouvent encore en cave, en compagnie de la plupart des bouteilles produites par le domaine.

Merci à Jean-François et son équipe pour leur disponibilité et leurs explications passionnantes. Merci aussi à tous les participants pour votre bonne humeur communicative et votre sympathie durant ce week-end « Découverte » au Domaine Chapelle. A bientôt pour les vendanges !

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Une très bonne récolte 2015 en Bourgogne

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Accompagné de David, responsable technique au Château Beau Rivage, le samedi et Christine, propriétaire du domaine, le dimanche, les deux journées Découverte ont commencées sous le signe de la bonne humeur. Les deux journées furent dédiées à la découverte du travail de vigneron, et nous sommes partis directe en vigne pour commencer.

Le domaine cultive 5 cépages, et nous avons appris à reconnaître les différent cépages qui constituent le vignoble de Beau-Rivage : merlot, cabernet franc, cabernet sauvignon, malbec et petit verdot. Au cours de cette phase de découverte, nous avons pu également découvrir en quoi consistait la taille, en guyot double ou en cordon, l'effeuillage, l'épamprage, le rognage et le traitement des sols. Des étapes clés qui contribuent à améliorer la qualité des raisins, de la vendanges, et donc de nos futurs vins.

Après l'épreuve théorique, place à la pratique ! Voilà nos vignerons d'un jour divisés en binômes. Afin d'aider à la bonne pousse de la vigne, de faciliter le rognage et conduire la vigne jusqu'au vendanges, chaque binôme a dû procéder au relevage de son rang. Une étape importante que chacun a réalisé avec beaucoup de courage sous le soleil et la chaleur de l'été !

Moment de détente ou d'effort supplémentaire pour certain : vient le moment du concours photo « je prends mon pied » : originalité, spontanéité, créativité... Nombreux ceux qui ont su se surpasser !

Un effort est toujours récompensé et à Beau-Rivage, la récompense à le bon goût du vin ! Accompagné par Guillaume, responsable commercial, Quentin, assistant commercial, David et Christine, les deux groupes ont pu déguster les vins du domaine : Château Beau Rivage, Clos la Bohème, Benjamin, Clémentine, le Phare... Millésimes décalés, brut de cuve, rosé, clairet et rouge, tout était là ! Les caprices du temps le samedi n'auront pas réussis à entamer la bonne humeur de nos participants. Le soleil tapant du dimanche n'aura pas non plus rendu la dégustation moins agréable... Bien au contraire !

L'après-midi, retour dans les vignes le samedi et au chai le dimanche : comprendre les étapes clés d'aujourd'hui à la vendange, et surtout comprendre la démarche engagée du Château Beau Rivage : le biologique. Environnement, qualité des vins, méthodes de production : tout le monde a pu apprendre, s'instruire et poser les questions qu'il souhaitait.

Les deux journées se sont achevées aux alentours de 16h00, retrait des vins et dernière petite photo souvenir concluant un week-end de découverte dynamique et captivant !

Merci à tous et rendez-vous pour les vendanges !

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Des vendanges sous le soleil dans le Médoc

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Cette Journée Découverte s'annonce magnifique et très chaude. A l'arrivée des participants, déjà 27°C au compteur et le thermomètre dépassera les 35°C l'après midi ! Nous étions au Domaine Allegria dans le Languedoc pour découvrir le métier de vigneron, et plus précisément le travail en vigne pour cultiver les meilleurs raisins possible.

Donc, départ pour le vignoble en direction des vignes adoptées. Séance photo de chaque parent adoptif avec ses pieds de vigne. Nous avons pris un moment pour en apprendre un peu plus sur la situation du vignoble par rapport aux travaux en vert ainsi qu'aux traitements phytosanitaires.

Puis séance de bronzage gratuite avec l'opération de palissage de la parcelle de Syrah du Mazet. Le palissage est un travail important en ce moment car la vigne pousse très vite, et il faut l'aider à supporter le poids des feuilles et les grappes qui commencent à bien se former maintenant. Il faisait chaud dans la vigne !

Heureusement l'heure du déjeuner arrive à grand pas et nous retournons donc à la cave pour profiter du déjeuner gourmand préparé par la vigneronne Delphine. Nous en avons profité pour déguster les cuvées phares du domaine : Dolce Vita, Tribu d'A, Carignan Gourmand, Cousu Main et La Belle Histoire.

Après le déjeuner, petite visite de la cave et du chai à barriques pour avoir une introduction de la vinification, avant de faire les emplettes et de repartir la tête pleine de souvenirs.

Merci à tous d'avoir partagé la journée avec nous !

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Une belle récolte de Syrah dans le Languedoc

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Samedi 20 juin, nous passons une Journée Découverte au Domaine la Cabotte sous le signe du Mistral. Le programme du jour s'agit de comprendre le travail effectué dans la vigne avec une mise en avant du travail de vigneron.

A 9h00, les premiers convives passent le portail du domaine, avec le privilège d'une lumière pure, des couleurs nettes et l'air iodé. Un accueil des plus chaleureux est organisé par Eric et Marie Pierre avec un bon café filtré et des petits croissants, le temps que tout le monde soit là.

Après avoir relaté l'histoire du domaine, notre vigneronne passe le relais à son mari, Eric, qui nous invite à passer la matinée dans la vigne afin de pratiquer "le relevage" des fils, le travail de saison du moment.

Tout en traversant les parcelles de vignes, Eric prend soin de nous expliquer la différence entre chaque cépage et le travail déjà effectué dans la vigne. On apprend aussi beaucoup sur la croissance de la vigne, sa vigueur, ses méthodes de reproduction et de replantation dont le greffage.

Pour mieux comprendre le travail d'un vigneron, c'est toujours mieux de mettre la main à la pâte, et donc chacun se retrouve devant son rang de vigne. On commence par :

1- récupérer les attaches,

2- relever les deux fils en y rassemblant bien les sarments entre les deux,

3- resserrer les deux fils les attachant à nouveau afin de bien maintenir les sarments dressés vers le haut...

Il vente beaucoup, mais tout le monde prend goût à cet exercice dynamisant.

Pour nous féliciter du travail accompli, Marie Pierre nous offre de l'eau fraîche et nous nous remettons déjà en route pour les chais afin de passer à la dégustation du vin blanc et du vin rosé produit par le Domaine.

Ainsi, quelques radis de saison et un cake à la chèvre viennent aiguiser notre appétit et se marier aux 3 premières cuvées blanc et rosé, sans fausse note.

On passe à table, et, comme le temps s'y prête à merveille, on déguste les vins rouges du Domaine, très fruités, sur un repas fait maison, type "buffet froid". La table a été dressée à l'intérieur du cuvier afin de manger à l'abri du mistral.

Un bon p'tit café vient clôturer le repas et c'est le moment d'aller "prendre son pied" adopté en photo. L'air est sec et le vent souffle toujours.

Une fois le pied adopté immortalisé dans son Canon, nous nous rassemblons tous autour d'Eric qui nous raconte l'histoire de la naissance du Massif d'Uchaux et sa géologie : c'est passionnant.

Enfin, afin de terminer en beauté, nous avons droit à une démonstration inédite d'une préparation de tisane biodynamisante. On a déjà pu comprendre la différence entre une culture en mode bio et biodynamique et Eric nous a aussi longuement parlé des sulfites. Mais, à présent, il est question de goûter une tisane à base d'ortie, de prêle et d'achillée millefeuille.

Dans le même temps, nos deux vignerons nous montrent comment dynamiser une préparation.....et il est déjà 16h00...que le temps passe vite !! Nous terminons donc sur cette démonstration insolite.

Chacun salue et remercie Eric et Marie Pierre pour le temps qu'ils leur ont consacré, pour leur implication et leur professionnalisme.

Les voitures passent déjà le portail du retour avec, dans le coffre, quelques cartons du vin du domaine....Bonne route et à bientôt, pour la "Journée Vendanges".

Bilan des travaux dans la vigne pour le millésime 2015

Une bonne récolte 2015 en Côtes du Rhône

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La vigne pousse très vite en ce moment et il y a beaucoup de travail à faire dans la vigne pour garder le contrôle. Nous avons passé samedi dernier une Journée Découverte au Domaine Jean-Marc Brocard à Chablis pour en découvrir un petit peu plus sur ce travail de titan qui permet d'assurer la meilleure qualité de raisin possible pour les vendanges.

Après les introductions du domaine et de la région, nous sommes partis à pied à la Boissonneuse, la parcelle de vigne où se trouvent nos pieds de vigne adoptés. D'ici on a belle vue du paysage vallonné du Chablisien, et nous avons pu voir les différents terroirs des Chablis Grand Crus, Chablis Premier Crus et Chablis.

Nous avons pris quelques minutes pour prendre nos pieds de vigne en photos et les encourager à bien produire pour la prochaine récolte.

Dans la vigne, nous étions accompagnés par Frédéric de l'équipe de vigne au domaine. Il nous a expliqué le travail effectué en vigne depuis les dernières vendanges, notamment la taille de la vigne.

Il avait apporté des outils pour nous montrer ceux utilisés pour tailler la vigne et pour attacher les sarments de la vigne au fils de fer.

Frédéric nous a parlé du travail du sol qui est fait mécaniquement, le domaine étant conduit en bio et en biodynamie. Nous avons parlé des différences entre l'agriculture conventionnelle, bio et biodynamique, et Julien Brocard nous a rejoins pour nous expliquer ses motivations pour travailler en biodynamie.

En ce moment, les sarments de la vigne poussent à grande allure, plusieurs centimètres par jour. Les fils de fer sont remontés au fur à mesure avec la croissance de la vigne pour aider à supporter le poids de la végétation. Il faut aussi s'assurer que les branches sont situées entre les fils, et Frédéric nous a montré comment le faire. Puis nous nous sommes réparti entre les rangs, et nous avons mis la main à la pâte. C'est un travail important qui facilite le passage du tracteur et protéger la vigne contre la maladie.

Après une matinée passée en vigne, nous avons bien mérité la dégustation de vin. De retour au domaine, Sébastien nous a fait découvrir la gamme de vin biodynamique du Domaine, commençant avec un Petit Chablis « Les Plantes » 2012, suivi par le vin sélectionné par Gourmet Odyssey, le Chablis « La Boissonneuse » également en millésime 2012. Nous avons ensuite dégusté deux Chablis Premier Cru du millésime 2011, « Les Vaudevey » et « Côte de Léchet », avant de faire une dégustation à l'aveugle d'un magnum de Chablis Grand Cru « Bougros » 2003. Nous avons continué la dégustation avec le déjeuner.

Nous sommes retournés en vigne pour voir la différence de terroir autour du domaine par rapport à la parcelle où nous avons passé la matinée. Nous avons aussi parlé du travail à faire dans la vigne pendant l'été, et comment choisir le moment des vendanges.

La journée s'est terminée dans la cuverie pour voir les foudres, dans lesquels les vins de l'année dernière sont en cours d'élevage. Nous passerons plus de temps dans cette pièce lors des Journées Vinification.

Un grand merci à tous les participants pour cette journée très agréable.

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Vous cherchez une idée cadeau original pour la Fête des Pères ? Si votre papa est un amateur de vin, faites lui plaisir avec un coffret cadeau "Expérience Vin".  Le temps d'un millésime, il deviendra apprenti vigneron et sera le propriétaire adoptif d'une micro-parcelle de vigne bio. 

Pour le jour de la Fête des Pères, il recevra un coffret de bienvenue en cadeau, contenant un tablier de sommelier, un DropStop, et un certificat d'adoption personnalisé à son nom.  Nous pouvons l'envoyer chez vous, pour que vous puissiez lui donner le cadeau en main propre, ou l'expédier directement chez-lui.  Et pour les cadeaux de dernières minutes pour la Fête des Pères, nous pouvons envoyer un certificat par email pour toutes commandes reçu avant 17h00, vendredi 19 juin 2015. 

Dans le coffret de bienvenue il trouvera un code d'activation pour son Espace Client.  Dès que votre père aura activé son compte, il commencera à recevoir des actualités et des photos du domaine pour suivre toutes les étapes clés dans l'élaboration de son vin, du travail en vigne, des vendanges et du travail en cave pour élever et assembler son vin.

Vous pouvez aussi ajouter à son cadeau des stages oenologiques au domaine pour le faire participer directement à l'élaboration de son vin.  Selon la ou les Journées Expériences choisies, il apprendra à côté du vigneron, le travail et la passion nécessaire pour faire du bon vin bio.  Les Journées Expériences sont toutes valables pour deux personnes, durent toute la journée, et peuvent aussi être ajoutées par la suite à sa formule. 

Vous avez le choix entre 7 domaines différents, repartis dans les principales régions vinicoles de France.  Tous nos partenaires sont choisis pour la qualité de leur vin et pour la passion des vignerons.  Ils sont tous également certifiés en bio, ce qui va sûrement plaire aux papas écolos ! 

A la fin de son expérience, votre père choisira le nom de sa cuvée, et il aura une bouteille de vin personnalisée par pied de vigne adopté.  Imaginez sa fierté quand il débouchera une bouteille de son vin, étiquetée à son nom, en vous parlant de comment il a était fait !

Suivez ce lien pour plus d'informations sur comment adoptez des pieds de vignes comme cadeau fête des pères

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Autour du café et des viennoiseries, Marc Plouzeau notre vigneron a accueilli ses hôtes en leur faisant partager l'histoire de son domaine familial. Son domaine d'une quarantaine d'hectare s'étend tout au long de la rive gauche de la Vienne, pour produire en agriculture biologique des vins rouge et blancs en appellation Chinon.

Une journée chargée nous attendait, avec la découverte des techniques de vinification utilisées sur le domaine, un jeu autour des arômes, une visite de la cave souterraine et pour finir, la ligne d'embouteillage !

Pour commencer, nous nous sommes partagés en deux groupes. Le premier découvrant avec Marc le chai et le second, faisant travailler son nez, puis nous avons échangé.

Pour mieux découvrir les subtilités des vins du domaine et leurs différences, nous nous sommes exercés à reconnaitre différents arômes que nous pouvons retrouver dans les vins. Nous avons découvert que certains étaient dus au cépage, d'autres à la vinification et pour finir certains sont liés à l'élevage.

Nous avons donc fait le lien avec les explications que Marc nous à donné au chai. Il nous a expliqué le travail fait depuis la période de fermentation jusqu'à l'élevage. Tous les vins du domaine sont vinifiés selon la parcelle d'où ils proviennent et Marc nous a éclairé sur les différents choix d'élevage du vin en cuve ou en barrique.

Pour mettre en pratique toutes ces nouvelles informations, nous nous sommes rendus sous le Château de Chinon, à la cave de Marc.

Cette cave lui sert à entreposer ses barriques lors de l'élevage des cuvées, afin qu'elles soient toujours à la même température et au même taux d'humidité.

Nous avons eu le privilège de déguster les vins du millésime 2014 en cours d'élevage. Un des vins est élevé en cuve, un autre en barrique d'occasion, un autre en barrique neuve et le dernier est un vin de presse.

De retour au domaine, sous le soleil, la table du déjeuner nous attendait. En accord avec les plats, nous avons le plaisir de déguster un Touraine Sauvignon et cinq Chinon que produit Marc sur le Château de la Bonnelière, mais aussi de son nouveau domaine, « La Croix Marie ».

Nous avons résisté à l'envie d'une sieste au soleil, pour aller voir nos pieds de vignes et faire quelques photos pour le concours « je prends mon pieds ».

Nous avons terminé la journée au frais, en découvrant la ligne d'embouteillage de Marc. Nous avons pu échanger avec lui sur les différents bouchons et l'influence que cela a sur les vins.

Nous remercions encore Marc pour toutes ces explications et sa bonne humeur !

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On a passé une très belle journée en vigne samedi dernier en Alsace au Domaine Stentz-Buecher. Nous y étions pour découvrir le travail en vigne lors d'une Journée Découverte, alors après les introductions, nous sommes directement partis au milieu de la vigne.

Nous nous sommes arrêtés dans la parcelle de vigne Rosenberg pour rencontrer nos pieds de vigne adoptés. Les raisins de nos ceps seront utilisés pour l'élaboration de la cuvée choisie par Gourmet Odyssey, et nous avons immortalisé le moment avec quelques photos !

Puis nous sommes passés aux choses sérieuses ! Jean-Jacques Stentz nous a expliqué le travail déjà effectué dans la vigne pendant l'hiver ; comment la vigne a été buttée pour la protéger contre les gels, le long travail de taille pour contrôler le rendement potentiel de la future récolte, et comment le sol est travaillé pour maitriser l'herbe.

La vigne pousse très vite à cette période de l'année, et il faut être vigilant pour s'assurer que la plante optimise ses efforts dans la production des grappes de raisins. L'ébourgeonnage est essentiel pour enlever les sarments qui poussent de la souche. Sinon, ils vont pomper plein d'énergie de la vigne au détriment de la qualité de la future récolte. Jean-Jacques nous a montré comment faire, et puis nous sommes reparties entre les rangs pour essayer l'ébourgeonnage.

Ensuite nous sommes allés dans une autre vigne pour voir une parcelle qui a récemment été replanté. Jean-Jacques nous a expliqué ce travail, et la patience requis avant d'avoir des raisins utilisable pour faire du vin.

De retour au domaine, nous avons bien mérité notre dégustation de vin. Nous avons d'abord dégusté le Who am I 2012, le seul vin d'assemblage élaboré au domaine, suivi par le Riesling Ortel 2012, Gewurztraminer Steingrübler Grand Cru 2008 et le Pinot Noir 2011. Nous avons continué la dégustation accompagnée d'un collet fumé et roïgebrageldi, fromage et de tarte aux myrtilles.

Après le repas, nous sommes retournés en vigne pour apprendre davantage sur le travail à faire jusqu'aux vendanges, et comment choisir le moment de la récolte. C'était aussi l'occasion pour Stéphane Stentz de nous parler de ses raisons pour travailler en bio.

A la fin de la journée, nous sommes descendus dans la cave pour une petite introduction concernant la vinification. On a suivi le chemin que la récolte prendra de la presse à la cuverie où les vins fermenteront l?hiver prochain.

Un grand merci à Stéphane, Céline, Jean-Jacques et Simone pour leur accueil, et à tous les participants pour une très agréable journée.

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Il ne faut pas oublier que l'élaboration du vin commence en vigne. En effet, sans des bons raisins, ce n'est pas possible de faire un vin de qualité. Nous avons donc commencé la journée avec une brève visite en vigne, ce qui nous a permis de voir nos pieds de vigne adoptés !

La Journée Vinification est le stage oenologique où nous dégustons le plus de vin. De retour au domaine, pour nous aider à trouver les mots pour décrire ce que l'on sent, nous avons participé à un atelier sur les arômes du vin. Avec l'aide des petits flacons, nous avons essayé d'identifier les arômes fruités et florales qui se révèlent dans les vins blancs d'Alsace. Un exercice qui n'est pas aussi simple qu'on croît !

Notre nez finement aiguisé, nous somme descendu dans la cave pour voir les foudres et cuves en inox qui sont utilisés pendant la fermentation des vins. Chaque parcelle est vinifiée séparément, et Stéphane nous a expliqué comment le vin évolue pendant les fermentations alcooliques et malolactique, et le travail nécessaire avant que le vin soit prêt à être mis en bouteille.

Nous avons dégusté deux vins en cours d'élevage. Le premier, le Pinot Gris Rosenberg 2014, qui n'a toujours pas fini sa fermentation malolactique. Nous avons pu constater que le vin était trouble et qu'il pétillait un peu, ce qui est normal à ce stade d'évolution.

Le deuxième vin était un Riesling Ortel qui n'avait même pas encore fini sa fermentation alcoolique, montrant que nous ne pouvons pas tout maitriser et souvent le métier de vigneron demande beaucoup de patience.

Nous avons ensuite dégusté des vins finis pour mieux apprécier la gamme et la complexité des vins élaborés au domaine. Pour commencer un très florale Pinot Blanc 2013, suivi par un Pinot Gris Rosenberg 2013. Nous avons ensuite dégusté un Riesling Steingrübler Grand Cru 2008, suivi par un Gewurztraminer Pfersigberg Grand Cru 2008 et un Gewurztraminer Hengst Grand Cru 2008. Nous avons continué la dégustation avec une choucroute Alsacienne.

Après le repas nous sommes retournés dans la cave pour voir la machine utilisé pour mettre le vin en bouteille et faire l'étiquetage. Nous avons aussi eu une longue conversation sur le choix des bouchons et le débat entre bouchon en liège et les alternatives comme la capsule à vis.

Le domaine produit aussi le Crémant d'Alsace, et nous avons pu voir comment les bouteilles sont remuées pour faire descendre le dépôt dans le col de la bouteille. Nous avons aussi appris le travail spécifique demandé pour l'élaboration du crémant.

Un dernier petit tour en cave pour voir les vins rouges qui se reposent en barrique et puis nous avons terminé la journée dans le vinothèque avec une sélection des vins produit au domaine depuis 1995.

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L'équipe du Château Beau-Rivage présente le château, l'appellation Bordeaux Supérieur et l'appellation Haut-Médoc et le territoire du domaine.

Dans les 8ha de vignes, on apprend à reconnaître les cépages : la feuille, la baie et plus tard le goût. On découvre comment sont taillées les vignes : en guyot double ou en cordon. Les méthodes culturales de la bio : le traitement de la vigne au soufre et au cuivre... Enfin nous en arrivons aux travaux dits « en vert », une fois les travaux d'hiver terminé, les pleurs, le débourrement des vignes et la feuillaison.

Avant de travailler, on s'amuse un peu : après avoir retrouvé leurs pieds de vigne, les participants s'affairent à prendre la meilleure photo pour le concours « Je prends mon Pied ».

Très vite, on se met au travail et on a baissé les fils et on a épampré. Accompagnés par Christine Nadalié le dimanche, la responsable du domaine, et Sandrine, la maître de chai le samedi, les participants apprennent également l'intérêt de travailler la vigne à cette période : assurer la qualité des vendanges et donc des futurs vins qui seront servis dans nos verres. Muni de sécateurs et de bonne volonté, on descend les fils destinés à conduire la vigne, et on épampre pour éviter que ces « gourmands » ne piquent la sève utile à nos futurs raisins.

Après l'effort, le réconfort : après avoir dégusté le Clairet du domaine, on passe aux rouges : Benjamin, Château Beau Rivage, Clos la Bohème et Clémentine/Le Phare le tout accompagné d'un bon repas confectionnés par le chef du restaurant de la tonnellerie, appartenant à la famille de Christine : apéritif fraîcheur à base de tomates au miel, melon et jambon de pays. Une belle salade tomates et mozzarella à la crème de balsamique suivi d'un duo de saumons. En plat, une volaille à ceps, cuites à basse températures servies avec des pommes de terres fondantes à la crème de balsamique et échalotes. Nous terminons par de fines tranches de fromage Basque puis une tartelette croustillante aux fraises fraîches, crème pâtissières, confits d'oranges et pistaches !

Plein de force, nous repartons dans la vigne !

L'après-midi est axée sur les tout ce que l'on devra faire jusqu'aux vendanges : renouveler l'épamprage, relever les vignes, traiter les sols et les vignes... C'est aussi l'occasion pour Christine et Sandrine de parler de la certification bio : pourquoi faire ce choix, quels sont les avantages et les inconvénients, comment obtient-on le label, comment est-ce contrôlé, quels produits utiliser, etc.

Dans le cuvier, nous poursuivons la découverte : l'encuvage, la fermentation alcoolique, la fermentation malolactique et plus tard encore l'élevage. Dans la fraîcheur du chai à barriques, on aborde l'élevage sur lies, la protection des vins, le collage, l'embouteillage...

Une journée riche pour chaque participant de ces deux journées. Chacun repart avec sa commande de vins, les couleurs hâlées de leur peau et des souvenirs pleins la tête.

Nous remercions Guillaume et Quentin, Sandrine et Christine pour ces journées exceptionnelles et leur entière dévotion !

A très vite.

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Après un accueil des plus chaleureux qui est réservé par les vignerons, Eric et Marie-Pierre, autour d'un bon petit café matinal, nous nous regroupons dehors et pour les présentations de Gourmet Odyssey et la journée que nous allons vivre tous ensemble : ce sera une matinée axée sur le travail dans la vigne, et plus particulièrement sur l'ébourgeonnage.

Après avoir présenté leur domaine, l'appellation du Massif d'Uchaux, les cépages locaux en blanc et noir et leur mode de culture, Eric et Marie Pierre nous invite d'emblée à nous rendre au plus près de la vigne pour entamer les travaux pratiques : ébourgeonner la vigne. En chemin, Eric fera 3 pauses pour nous expliquer les cépages et les vignes que nous traversons : comment les reconnaître et leur caractéristiques. En bruit de fond, le chant des oiseaux, et là, soudainement, un lièvre qui bondit sur un mur de pierres sèches....unique !

Ca y est ! Nous voici sur la parcelle à ébourgeonner. Eric et Marie Pierre nous explique comment ébourgeonner et pourquoi on ébourgeonne. L'ébourgeonnage est un travail qualitatif sur la vigne : il s'agit de réduire le nombre de bourgeons sur le pied de vigne, le but étant de minimiser le nombre de futures grappes pour une qualité de raisin optimale en termes d'équilibre entre sucre, acidité, tanins, et arômes.

Chaque couple "s'attaque" à un rang. Tout le monde joue le jeu et nous sommes très bien coachés par Eric et Marie Pierre.

La tâche terminée, Eric nous parle du travail effectué dans la vigne depuis les vendanges, en passant par la taille en hiver et les travaux printaniers. Prochaine étape après l'ébourgeonnage : relever les fils pour permettre aux sarments de grandir en hauteur.

Nous sommes sur le chemin du retour pour l'apéritif, mais avant cela, Eric nous emmène vers son enclos où est en train de s'affiner une préparation à base de bouse de vache. Là, Eric nous dévoile le travail de la vigne en mode biodynamique.

La fin de matinée, se déroule autour de la dégustation des vins du Domaine, et plus spécialement les blancs et le rosé....rafraîchissants !

Nous nous attablerons autour d'un repas spécialement confectionnés par Marie-Pierre :

- une salade de tomate et de roquette, bien assaisonnée, en entrée, accompagnée de la cuvée Côtes du Rhône Colline rouge 2014

- en plat principal, nous savourerons une caillette traditionnelle, servie avec des pommes de terres à l'étouffée et sauce tomate. La Cuvée Garance l'accompagnera parfaitement.

- S'ensuit le fromage de brebis que viendra sublimer le Châteauneuf du Pape rouge.

Le déjeuner est clôturé par un clafoutis aux fruits rouges et un bon petit café....et hop, nous voilà repartis pour aller découvrir les pieds de vigne adoptés !

Chacun remet ses bottes et ses chaussures de marche pour aller prendre son pied et ainsi participer au concours de la meilleure photo "je prends mon pied" : ludique !!

La photo dans la boîte, chacun reprend ses esprits et ensuite Eric nous a parlé du terroir du Massif d'Uchaux et de ses atouts.

Tout le monde est ravi de parcourir quelques parcelles typiques de l'Appellation, et donc du Domaine : certaines sont plus pierreuses que d'autres.

La fin de la journée approche : nous remontons au chai de vinification et Eric explique à nos participants les grandes lignes de la vinification, son travail en cuves, la mise en bouteille, l'étiquetage....

Il est 16h00 passé, le ciel se voile et chacun repart avec sa commande de vins, du soleil plein la tête et l'énergie dynamisée....

Merci à Eric et à Marie-Pierre, et à vous tous pour cette journée exceptionnelle !

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Après quelques viennoiseries et autre café, la journée commença très studieusement par une initiation à la dégustation en compagnie d'Yvette Chapelle. Cet atelier nous a permis de découvrir entre autre, le vaste monde des arômes du vin.

Notre odorat fut mis à l'épreuve avec les arômes dit « primaires » du vin. (Fruits rouges, fruit noirs, rose...). Nous nous somme alors rendu compte que tous ces arômes si commun soient-ils n'étaient absolument pas si simple à reconnaitre et différencier. Nous avons ensuite perfectionné notre nez en essayant de découvrir certains des arômes du vin dit « tertiaires », arômes donné au vin par l'élevage en fut de chêne. Par la suite, une petite dégustation pour reconnaitre le sucré, le salé, l'amer et l'acide nous attendait dans la salle d'habillage du domaine, qui est le lieu ou toutes les bouteilles sont lavées, étiquetées et mises en carton.

Yanick Jacrot, le chef de cave et adjoint technique du Domaine Chapelle nous a ensuite fait découvrir la cuverie et la cave. En cuverie, nous avons pu aborder les questions concernant la période de cuvaison et de fermentation des vins.

Ensuite, dans la cave, nous avons procédé à une dégustation sur fût de certains des millésimes 2014 produits par le domaine. Une très bonne occasion pour comprendre le processus d'élevage des vins de bourgogne.

L'heure de l'apéritif arriva... Dans la cour du domaine et sous un très beau soleil, un Santenay blanc village 2013 fut servi en compagnie de quelques gougères. Ce fut ensuite l'heure du repas, servi à l'intérieur du caveau de dégustation du domaine.

Au programme de ce début d'après midi ensoleillé : une petite marche digestive dans le Clos des Cornières. C'est dans ce clos que nos pieds de vigne adoptés se trouvent. Pour certains, nous les avons rencontré pour la première et pour d'autre, simplement retrouvé. Ils avaient l'air de pousser paisiblement au soleil. Ce fut l'occasion pour Jean-François Chapelle de nous en apprendre un peu plus sur la géologie des sols des différentes appellations bourguignonnes : générique, village, premier cru et grand cru.

Nous retournons au domaine, et finissons la journée par une dégustation du Clos des Cornières 2014, actuellement en fûts de chêne dans les caves du domaine. La parcelle étant composée de trois parties distinctes, le parc, la jeune et la vieille, nous avons goûté le vin issu de chaque partie, avant assemblage final. Notre vin sera assemblé d'ici le moi de juin puis mis en bouteille pendant l'été, et nous pourrons récupérer nos bouteilles d'ici la fin de cette année. Un grand moment que nous attendons tous !

Un grand merci à toute l'équipe du Domaine Chapelle pour leur accueil ainsi qu'à vous tous pour votre sympathie et bonne humeur communicative !

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Après l'inquiétude et la pluie du vendredi soir, tous les doutes ce sont dissipés ce samedi matin du 18 Avril 2015 quand le vent a chassé les derniers nuages présents dans le ciel bourguignon. Nous étions au Domaine Chapelle à Santenay en Bourgogne, pour une Journée Découverte.  La journée nous a permit de découvrir le domaine et le travail effectué en vigne par le vigneron pour obtenir le moment venu, les meilleurs raisins possibles pour les vendanges. 

Suite à une brève présentation du domaine par Jean-François Chapelle, le propriétaire des lieux, nous avons rejoint le parc du domaine familiale, ou Jean-François a continué ses explications sur la situation géographique et géologique de la bourgogne. Ce fut également pour lui le moment de nous rappeler pourquoi il avait fait la démarche de l'agriculture biologique : Le respect des sols et des personnes qui y travaille, autant que le plaisir de boire une boisson saine et exempte de produits nocifs à notre santé !

Jean-François nous a ensuite présenté le « Clos des Cornières » vigne ou sont situées nos pieds de vignes adoptés. Il a à cette occasion expliqué les différences entre appellations : Bourgogne générique, village, premier cru et grand cru. Nous avons ensuite rencontré pour la première fois nos pieds de vigne adoptifs. Un grand moment d'émotion ! 

Nous savions bien que nous devrions tôt ou tard mettre la main à la pâte... On approche de la période d'ébourgeonnage. Après la taille, étape très importante dans le développement futur de la vigne ou il faut bien tailler pour réduire la quantité de raisins produite par chaque pied, et ainsi améliorer la concentration de sucre dans chaque grappe de raisin, l'ébourgeonnage est l'autre étape clef du travail de la vigne. En effet, il ne faut pas laisser à la plante trop de feuilles et de branches à nourrir, au risque de ne pas pouvoir obtenir de raisins matures. Nous avons ainsi essayé d'ébourgeonner quelques pieds de vignes, pour mieux comprendre les enjeux de ce travail passionnant, mais titanesque.

De retour au domaine nous avons profité du beau soleil d'Avril et pris l'apéritif devant le caveau de dégustation du domaine autour d'un verre de Santenay blanc 2013 accompagné de quelques gougères. Cette dégustation c'est poursuivi pendant le repas, avec un Bourgogne Pinot noir 2011, un Santenay « Clos des Cornières » 2011 puis, un Chassage Montrachet 1er Cru 2010 avec le fromage. 

L'après-midi, nous repartons pour une balade digestive jusqu'à la vigne de « Beaurepaire », parcelle de Santenay premier cru. Ce fut pour nous l'occasion de découvrir les paysages du sud de la côte de Beaune et d'en apprendre un peu plus sur la géologie local. La vigne en question venant tout juste d'être replantée, nous avons pu aussi en apprendre un peu plus sur le cycle de vie d'une vigne. Yannick Jacrot, l'Adjoint Technique du domaine nous à ainsi expliqué dans les détails le processus de plantation de la vigne ainsi que sa préparation. 

La journée s'est terminée par une brève visite de la cuverie et de la cave où sont stockés les futs de vin en cours d'élevage ainsi que les différentes bouteilles de vin du domaine. 

Un grand merci à Jean-François et Yannick pour leurs explications passionnantes, ainsi qu'à vous tous chers clients de Gourmet Odyssey pour votre bonne humeur et votre sympathie.

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La Journée a commencé au chai, où Christine Nadalié, la vigneronne du domaine, nous a expliqué comment les raisins sont réceptionnés et travaillés pendant la période de fermentation.

Nous sommes ensuite passés au chai à barriques. Christine vient d'une famille de tonneliers, et elle nous a parlé avec passion du rôle de tonneau dans l'élevage de vin.

Avant de commencer les ateliers de dégustation, nous sommes allés en vigne pour voir la parcelle où se trouvent nos pieds de vigne adoptés. Les premiers bourgeons viennent d'apparaître et dans peu de temps, la végétation poussera pour démarrer un nouveau cycle.

Le premier atelier a était consacré au nez, un des sens le plus utilisé dans la dégustation de vin. Il fallait identifier des arômes que l'on peut trouver dans le vin, avec l'aide de petits flacons. Un exercice pas si facile !

Puis nous avons dégusté deux vins à l'aveugle pour les comparer. Tous les deux viennent du même cépage le Cabernet Sauvignon, de la même parcelle, et de la même année. La seule différence était la barrique utilisée dans l'élevage. La première issue de chêne américain et la deuxième de chêne français. Le résultat : deux vins très différents en arôme et en bouche.

Pendant le repas, nous avons dégusté un Clairet du domaine, et différents vins rouges de la gamme de Bordeaux Supérieur et Haut-Médoc élaboré par Christine.

L'après-midi a été consacré aux assemblages. D'abord une dégustation des quatre cépages principaux cultivés au Château Beau Rivage : le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Malbec et le Petit Verdot. On a découvert les caractéristiques de chaque cépage.

Puis en petits groupes, nous avons travaillé sur différents assemblages pour mieux se rendre compte de ce que chaque cépage peut apporter à l'assemblage final. Le Merlot apporte la rondeur et le fruit, le Malbec est un cépage très aromatique avec une belle robe, le Cabernet Sauvignon amène la longueur, et le Petit Verdot l'acidité. C'est bluffant de voir ce qu'un tout petit changement de pourcentage de cépage peut avoir comme impact sur le vin final.

Un grand merci à Christine et Guillaume de Château Beau Rivage et à tous les participants pour ce moment passé ensemble fortement agréable.

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En effet, la vigne était en repos végétatif entre le mois de décembre et le mois de mars. Pendant cette période la sève est descendue dans les racines de la plante, et les vignerons en ont profité pour faire la taille de la vigne. La taille a pour but de limiter la croissance de la vigne pour ainsi réguler la production de raisin et améliorer sa qualité.

Suite à ce travail de la taille, qui est effectué vers mi-mars, on peut constater que la vigne « pleure » ! Mais pas de panique cela correspond à son réveil.

Les pleurs de la vigne se réfèrent à la remontée de la sève dans les racines et son écoulement depuis l'extrémité des sarments qui ont été coupés lors de la taille quelques mois plutôt. On assiste donc à la reprise d'activité de la vigne.

Les beaux jours sont présents et la belle luminosité du soleil couplée à une température douce permet donc un gonflement des bourgeons de la vigne. Ces bourgeons lors du repos végétatif pendant l'hiver sont recouverts d'une pellicule d'écaille qui permette de les protéger des basses températures. Ces pellicules éclatent lorsque le climat est plus clément et les températures dépassent les 10°C, pour ainsi laisser place aux bourgeons.

On appelle cette phase, « le débourrement » ou « le débourrage », et elle a généralement lieu entre fin mars et début avril.

On constate que chaque bourgeon laisse apparaître une pointe verte et des nouveaux sarments. Cependant il faut quand même faire attention aux gelées printanières car les bourgeons sont encore fragiles. C'est pour cela que dans certaines régions la taille est faite plus tard pour éviter le gel des bourgeons.

Voici l'explication d'un des premiers cycles de la reprise d'activité de la vigne. Si vous souhaitez mieux comprendre ce phénomène, vous pouvez participer à l'une de nos Journées Découverte dans un de nos domaines partenaires agréés bio pour mieux comprendre le travail de vigneron en vigne.

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