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Billets taggés : Viticulture

Les vendanges - Changements liés à l’évolution du climat


Ce n’est plus à prouver, le climat évolue et la chaleur monte, même dans la vigne, nous en parlions déjà en 2016. Quelles sont les conséquences du changement climatique pour la vigne et quelles solutions sont envisagées par les viticulteurs pour y faire face ?

La chaleur rend la vendange de plus en plus précoce

Une étude récente de la European Geosciences Union a réussi à démontrer une corrélation entre l’augmentation moyenne des températures et la précocité des vendanges, en se basant sur les données récoltées dans le vignoble bourguignon depuis 1354. En effet l’étude a calculé qu’en moyenne entre 1354 et 1988 les vendanges commençaient autour du 28 septembre. Depuis 1988, année de l’inflexion de la courbe de hausse des températures (depuis cette année les températures ont augmenté beaucoup plus vite en moyenne), la date moyenne de début de vendanges se situe 13 jours plus tôt, le 15 septembre.

Et ce n’est pas seulement la chaleur estivale et ses pics de canicule qui font mûrir le raisin plus vite (au contraire quelques fois la chaleur peut même bloquer la maturité des grains), c’est la température moyenne sur l’année qui rend chaque stade du développement de la vigne plus précoce : débourrement, floraison, véraison sont en avance, une étude INRA France Agrimer l’a démontré en 2017 (télécharger l'infographie).

Le débourrement de plus en plus précoce
Et si la précocité des vendanges a pour conséquence de rendre l’organisation des équipes et de la récolte plus délicate pour les vignerons, ce n’est pas la seule conséquence, ni la plus inquiétante.

 

Conséquences de la chaleur sur la récolte

Nous venons de le dire, les vignerons doivent se réorganiser face à ces changements constatés dans la vigne, pour la récolte, mais aussi bien avant, dans leurs méthode de viticulture. Tout le travail en vert est bouleversé : lors des périodes chaudes on effeuille beaucoup moins qu’avant pour ne pas exposer les baies de raisin aux brûlures du soleil, on tente d’écimer plus bas les rangs de vigne afin de réduire la surface foliaire et ainsi limiter la photosynthèse et la maturation trop rapide des raisins.

Beaucoup plus en amont on travaille sur des techniques de mulchage : au lieu de tondre l’herbe on la pince et on la couche pour faire un couvert végétal qui limitera l’évaporation d’eau en période de chaleur, ou on reconsidère la plantation de cépages plus tardifs et moins sensibles aux chaleurs.

On limite l'effeuillage

Malgré cela on constate bien que les épisodes météo violents tels que le gel (qui, si le débourrement a été précoce avec la chaleur hivernale, fera de gros dégâts sur les bourgeons), la grêle lors des orages de chaleur, la sécheresse, etc. sont plus fréquents et leur intensité plus élevée, augmentant le risque de perte de production.

Sans parler des nouvelles maladies ou parasites qui apparaissent avec le réchauffement : la hausse des températures peut favoriser le raccourcissement des cycles reproducteurs et donc le nombre de générations d’insectes sur une année. L’eudémis ou la cicadelle en sont de bons exemples.

Phénomène de brûlure pendant la sécheresse

Et même sans cela, une trop forte sécheresse estivale fait chuter drastiquement la production puisque sans eau les baies de raisin de grossissent pas assez et produisent donc moins de jus à fermenter.

La qualité même du vin évolue, ses caractéristiques changent : avec les chaleurs les taux de sucre augmentent dans les moûts, et cela peut donner des vins plus alcooleux et moins acides. Pour des vins rouges c’est parfois une caractéristique recherchée, et cela permet d’avoir des arômes de fruits confits plutôt que de fruits frais. Pour le vin blanc cela peut poser problème car on recherche une certaine fraîcheur et un équilibre avec l’acidité.

Des pistes pour faire face à la hausse des chaleurs

Au niveau de la viticulture on a déjà évoqué plusieurs techniques de travail en vert qui peuvent aider à lutter contre la chaleur et la sécheresse dans les vignes. Au niveau de la recherche on travaille à sélectionner de nouveaux cépages, et on envisage également de sélectionner et produire des porte-greffes plus résistants à la sécheresse, et aux nouveaux parasites qui débarquent dans les vignes.

Côté vinification on peut aussi lutter contre le manque d’acidité en sélectionnant des levures capables de produire moins d’alcool à partir du même taux de sucre, ou en acidifiant le vin avec de l’acide tartrique, même si la méthode est moins naturelle. La désalcoolisation grâce à la filtration membranaire de l’alcool dans le vin est également possible, même si elle risque d’altérer les caractéristiques gustatives du vin. A noter que la filtration est aussi possible avant fermentation pour enlever le sucre, on parle alors de désucrage.

Ces procédés ne sont que des pistes qui pour le moment ne donnent pas complète satisfaction car ils interviennent en aval du problème initial, la chaleur et le réchauffement climatique. Mais cela reste des pistes légitimes au vu de l’accélération du phénomène ces dernières années, et les viticulteurs vont devoir faire face à un risque toujours plus grand pour leur récolte.

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L’épamprage, une étape capitale dans la production de raisin de qualité


Nous rencontrons Matthieu, vigneron au Château Coutet, autour d’un café agrémenté de viennoiseries. Nous sommes à Saint-Emilion pour découvrir le travail du vigneron dans la vigne lors d’une Journée Découverte de Gourmet Odyssey. Matthieu est le représentant de la 14ème génération de vignerons exploitant ces terres de grands vins au Château Coutet.

 

Visite du vignoble saint-emilionnais

Nous sommes sur la rive droite du vignoble bordelais, au royaume du merlot. Les terroirs calcaires de l’AOC Saint-Emilion produisent des vins qui traversent le temps. Nous arpentons les différents terroirs du domaine avec les explications du vigneron.

Nous croisons la route d’un petit robot, le Vitirover, inventé par l’oncle de Mathieu. Il sert à tondre l’herbe automatiquement sur une parcelle. Cela permet un enherbement total de la parcelle pour éviter de détruire l’herbe en retournant le sol. En effet, le travail du sol peut, dans certains cas, perturber la vie microbienne, ainsi que l’habitat naturel des vers de terre. Ces derniers sont essentiels dans la vie du sol.

Parrainage de ceps de vigne bio

Nous visitons nos pieds de vignes qui sont sur la parcelle de Peycocut. Nous sommes sur le plateau calcaire, le meilleur terroir de Saint-Emilion. Nous sommes entourés de tant de domaine prestigieux qui ont écrit l’histoire de cette appellation.

Stage oenologie à Saint-Emilion

L’épamprage est une des étapes le plus importante du travail de la vigne au printemps. Nous devons sélectionner les pampres que nous allons garder sur le pied de vigne. Certains vont servir à porter les futures grappes. D’autres vont produire du bois pour l’année prochaine.

Viticulture bio à Château Coutet Saint-Emilion

Cette opération permet donc d’assurer la production de l’année et de pérenniser son vignoble dans le temps. Toute la difficulté réside dans le choix des pampres à garder. Matthieu nous explique tout cela très clairement, et tout prend son sens lorsque nous travaillons avec lui sur la parcelle.

Coffret cadeau expérience de viticulteur bio

Nous nous retrouvons tous au château pour une dégustation des vins du domaine, en commençant avec le deuxième vin du domaine, le Château Belles Cimes 2016. C’est un assemblage des jeunes vignes du domaine et d’une partie des vins de presses. C’est un vin plutôt fruité qui nous sert d’apéritif et de mise en bouche.

Nous dégustons d’autres vins du domaine pendant le repas vigneron que nous prenons dans une superbe salle du château. Les portraits des ancêtres de Mathieu veillent sur nous pendant notre déjeuner. Le Château Coutet 2014, vin traditionnel du domaine, assemblage de tous les terroirs et tous les cépages, accompagne les entrées avec plus de finesse et de complexité. Nous montons en gamme avec le Château Coutet 2015. Composé du même assemblage de terroir et de cépage, la gamme aromatique évolue avec plus de puissance et de longueur en bouche. Matthieu nous gâte sur le fromage en nous faisant déguster la cuvée Demoiselle 2014. C’est une cuvée confidentielle composée des meilleures et plus anciennes parcelles du domaine travaillées au cheval. Une extase de finesse et de complexité.

Cadeau amateur de vin visite de cave à Saint Emilion

Nous visitons le chai en guise de balade digestive. Matthieu nous explique l’engagement historique de sa famille dans l’agriculture biologique.

Ensuite une visite de l’impressionnant caveau familial. Ce florilège de vieilles bouteilles nous fait remonter dans le temps. Nous imaginons la production de vins des années 50 en contemplant une bouteille du millésime 1953.

Cette Journée Découverte du Château Coutet touche à sa fin. Nous remercions Matthieu pour sa gentillesse et sa disponibilité. Nous repartons des étoiles pleines les yeux et des souvenirs pleins la tête après cette magnifique journée.

En savoir plus sur le parrainage de vignes bio à Saint-Emilion.

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La biodiversité est menacée à très court terme


C’est la conclusion du rapport publié le 6 mai 2019 par l’IPBES (Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques), un organisme indépendant comprenant plus de 130 États membres. L’extinction menace plus d’un million d’espèces animales et végétales dans les décennies qui viennent d’après le rapport issu de 3 ans de recherches dans plus de 50 pays. Mais il insiste également sur les solutions qui existent pour éviter une telle catastrophe.

Quels sont les principales conclusions du rapport ?


La première et sans doute la plus importante des conclusions c’est que les êtres humains sont responsables du déclin des espèces, près de 25% des animaux et plantes existants sont menacés. Et la vitesse de destruction est alarmante, elle est 10 à 100 fois plus rapide que sur les 10 millions d’années qui viennent de s’écouler.

Parmi les principales causes de l’extinction des espèces « les changements d’usage des mers et des terres » (exemple : la déforestation massive), « l’exploitation directe de certains organismes » (exemple : la surpêche), « le changement climatique », « la pollution » et les « espèces exotiques envahissantes » (introduites par l’homme dans des habitats non appropriés et qui menacent la diversité biologique, par exemple l’Ambroisie).

Tulipes rares dans les vignes de Château Coutet

La première et sans doute la plus importante des conclusions c’est que les êtres humains sont responsables du déclin des espèces, près de 25% des animaux et plantes existants sont menacés. Et la vitesse de destruction est alarmante, elle est 10 à 100 fois plus rapide que sur les 10 millions d’années qui viennent de s’écouler.

Parmi les principales causes de l’extinction des espèces « les changements d’usage des mers et des terres » (exemple : la déforestation massive), « l’exploitation directe de certains organismes » (exemple : la surpêche), « le changement climatique », « la pollution » et les « espèces exotiques envahissantes » (introduites par l’homme dans des habitats non appropriés et qui menacent la diversité biologique, par exemple l’Ambroisie).

La biodiversité est menacée par l'homme

 

Comment serons-nous affectés à court terme ?


Le rapport prévient que "la plupart des contributions de la nature ne sont pas entièrement remplaçables". Par exemple plus des ¾ des cultures dans le monde reposent sur la pollinisation par les animaux : des denrées comme les fruits, les légumes, le café, le chocolat pourraient venir à manquer rapidement en cas d’extinction de ces animaux. De même les formules de nombreux médicaments reposent sur des espèces végétales qui disparaissent.

Autre exemple concret, les conflits liés aux ressources naturelles déjà très importants, 2500 en cours actuellement, vont se multiplier sous l’effet de la démographie mondiale qui ne cesse d’augmenter, faisant pression sur les ressources naturelles.

Il faut agir pour protéger la biodiversité

 

Que peut-on faire dès maintenant ?


La bonne nouvelle c’est que l’on peut encore inverser la tendance : il faut pour cela des transformations et des actions à la fois locales et globales. Nous pouvons utiliser des techniques agricoles plus durables, et instaurer des quotas pour l’exploitation des ressources à l’échelle mondiale en mettant fin par exemple aux subventions accordées aux agricultures intensives, à la pêche massive, à l’exploitation forestière ou l’extraction de combustibles fossiles.

Cela passe par nous tous au niveau local par les choix de consommation que nous faisons pour nous déplacer, nous chauffer, nous nourrir : par exemple une réduction de la demande en produits animaux (poisson, viande) et le choix de producteurs respectueux de la biodiversité et de leur environnement.

Chez Gourmet Odyssey en quoi sommes-nous concernés ?


Faire des cadeaux à nos proches est un plaisir dont on en saurait se priver, pour autant nous pouvons le faire en choisissant de limiter notre impact environnemental et en mettant en valeur les producteurs se battent pour le respect du vivant.
 
Gourmet Odyssey ne travaille qu’avec des producteurs bio, c’est un choix que nous avons fait depuis la création de la société il y a 10 ans, convaincus qu’à notre petite échelle nous pouvons aussi soutenir une agriculture à taille humaine qui préserve l’environnement et la biodiversité. Le Château Coutet en est un bel exemple, avec un domaine viticole familial qui préserve la biodiversité dans ses vignobles depuis plus de 400 ans.

Plus d’informations sur les critères de sélection des partenaires de Gourmet Odyssey

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Bilan du millésime 2018 en viticulture bio et biodynamique


Commencé par un hiver pluvieux et froid et poursuivi par un printemps et un début d’été alternant chaleurs et pluies, le millésime 2018 a connu jusqu’ici de bonnes conditions météorologiques dans la plupart des vignobles français.

Une bonne pluviométrie mais des épisodes de gel

Bilan millésime 2018 en vigne

Le début d’année 2018 a connu des pluies régulières au mois de janvier, puis le froid en février. Cela a permis de remplir les nappes phréatiques et de constituer de bonnes réserves d’eau pour la vigne. Le froid a également permis un bon repos de la plante et de tuer les éventuelles maladies parasitaires qui peuvent se trouver dans le sol.

Au printemps nous avons eu sur la plupart des régions des belles journées de soleil et de la chaleur, qui ont permis un débourrement assez précoce de la vigne globalement. Par exemple dans le Côtes du Rhône au Domaine de la Guicharde on a constaté une avance  de 2 semaines sur le débourrement. A ce moment-là, en avril, le gel était à craindre. La plupart de nos vignerons bios partenaires avaient mis en place des systèmes de bougies et de bottes de paille à brûler pour chauffer l’air ou d’éoliennes pour le brasser. Et en effet des régions comme la Loire, le Bordelais ou le Languedoc ont été particulièrement touchés, alors qu’en Bourgogne et en Vallée du Rhône les dégâts ont été beaucoup plus ponctuels. Heureusement aucun de nos vignerons partenaires actuels ne déplore de dégâts dus au gel.

Le tout début de l’été a été particulièrement pluvieux avec non seulement des pluies fréquentes, mais également des quantités d’eau bien au-delà de la normale saisonnière. Cette humidité constante a malheureusement favorisé le développement du mildiou chez la plupart de nos partenaires vignerons. En effet ce champignon se propage rapidement en milieu humide et chaud.

Traitement bio du mildiou dans la vigne

C’est un problème important pour les viticulteurs bio et en biodynamie car les produits utilisés en prévention et en traitement (principalement le cuivre et le soufre) ne sont que des produits de contact qui n’entrent pas dans la plante. Ils sont donc lessivés à chaque grosse pluie, et il faut traiter à nouveau. Il faut également effeuiller devant les grappes de raisins afin de leur permettre de sécher plus rapidement après une pluie. Finalement c’est l’épisode de chaleur et de temps sec que nous connaissons depuis mi-juin qui va aider à mettre un terme à la propagation de la maladie.

Staage viticulture bio en 2018

La fleur de vigne et la récolte à venir

Adoption de vignes bio en 2018

Avec cette météo alternant pluies et chaleur la vigne a débourré puis grandit à grande vitesse, il a donc fallu travailler beaucoup sur l’ébourgeonnage puis le relevage et l’écimage de la vigne. Travail important également sur les sols, qu’il a fallu tondre et griffer régulièrement pour empêcher les herbes de faire trop de concurrence à la vigne pour se nourrir des éléments du sol.

La fleur de vigne est arrivée en avance globalement, fin mai-début juin : en Bourgogne par exemple au Domaine Chapelle la première fleur a été vue le 26 mai lors d’une Journée Découverte Gourmet Odyssey. Au moment de la floraison il pleuvait sur la plupart des régions, donc cela a engendré un peu de coulure. Cela arrive avec la pluie car celle-ci alourdit le capuchon floral et l’empêche de sauter, la fleur n’est donc pas fécondée et il n’y a pas de fruit. Mais le phénomène est resté en général assez limité, et malgré cette coulure on constate dans la plupart des régions que la charge en raisins est très bonne cette année.

Millésime de vin bio personnalisé

Maintenant la plus grosse menace pour la future récolte est le risque d’orage de grêle. Normalement ce sont des phénomènes assez locaux, mais ces dernières années nous avons vu de gros orages qui ont ravagé les vignes sur une grande superficie. C’est déjà arrivé cette année dans le Médoc, non pas une mais déjà deux fois, d’abord en mai puis il y a quelques jour, juste après la victoire française en finale de la Coupe du Monde.

Parrainage de vignes bio millésime 2018

Pour les autres vignobles, avec le temps ensoleillé des dernières semaines la véraison arrive, elle aussi, plus tôt que prévu, on va bientôt voir les raisins changer de couleur. A ce stade ils grossissent moins et commencent lentement à mûrir.

Ces derniers jours le constat des vignerons était donc une bonne récolte à venir, tant en quantité qu’en qualité, si la météo reste clémente cet été. La récolte devrait être assez précoce pour ce millésime 2018, sauf accident climatique, et tous les raisins seront très probablement récoltés avant la fin septembre.

Rendez-vous à la fin de l’été pour voir si tout se termine bien pour les vendanges 2018 !

 

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Comment protège-t-on la vigne du gel ?
Le cycle végétatif de la vigne au printemps
 

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L’effeuillage de la vigne bio en Val de Loire


Pour la dernière fois du printemps, Marc Plouzeau nous a accueillis pour une Journée Découverte au Château de la Bonnelière, pour nous faire découvrir son domaine, le terroir et les vins de la Vallée de la Loire. Et bien sûr pour rencontrer nos pieds de vigne adoptés qui serviront à produire le Clos de la Bonnelière, un vin rouge en AOC Chinon.

 

Parrainage de ceps bio en Vallée de la Loire

Notre groupe de parrains était impatient et motivé par le programme du jour : découverte des pieds adoptés, travail dans les vignes, repas et balade dans le  vignoble. Le tout avec un temps magnifique !

Cadeau stage vigne bio Vallée de la Loire Bonnelière

Après les présentations d’usage autour d’un café et d’un croissant, direction la parcelle du Clos de la Bonnelière pour saluer les pieds, dont les grappes commencent à être visibles ! Marc nous a parlé des travaux effectués jusqu’ici dans la parcelle. La floraison s’est bien déroulée malgré le temps pluvieux du printemps et il y a une belle récolte en perspective, si le climat ne joue pas des tours à Marc d’ici la récolte.

Coffret journée au domaine et stage vin bio Loire

La mission du jour était l’effeuillage. Il s’agit de dégager le cordon de grappe du cep, en enlevant les feuilles qui pourraient « faire de l’ombre » et retarder la maturité des raisins. Cela permet aussi aux raisins de mieux sécher en cas de pluie (et il y en a eu récemment !) et d’éviter la propagation de maladies telles que le mildiou. Une opération simple mais minutieuse, effectuée avec brio par les parents adoptifs.

Box vin visite domaine travaux de la vigne Château de la Bonnelière

Fiers de ce travail, et après une session de questions et réponses avec Marc sur le bio, la vie quotidienne du domaine, le travail restant à effectuer… nous nous sommes attablés pour profiter des petits plats concoctés par Mme Plouzeau. Sa grande spécialité, la chantilly (avec ou sans fraise) a encore une fois ravi les convives ! Le tout accompagné des vins du domaine que nous avons pu déguster en condition.

Cadeau visite de domaine, dégustaation de vin bio et repas vigneron

Pour digérer ce bon repas Marc nous a emmenés visiter d’autre parcelles, afin d’avoir une vision globale du domaine, du terroir et de toutes les techniques utilisées en viticulture pour soigner le sol et la vigne. L’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques de culture bio, et que chacun reparte avec des nouvelles notions et astuces à mettre en pratique au jardin !

Nous nous retrouverons avec plaisir pour les vendanges, afin de voir ce qu’ont donné tous ces bons soins en terme de récolte. En attendant nous souhaitons à Marc un bel été pour le vignoble, et aussi, à un moment, de bonnes vacances !

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Millésime 2018 : la période de la fleur de vigne


La fleur de vigne tant attendue est passée dans les vignes françaises ces derniers jours, et les vignobles se sont parés d’une odeur légère et délicate flottant dans l’air. C’est aussi une étape critique pour la plupart des vignerons car elle va déterminer en partie la récolte 2018 à venir.

La fleur de vigne est l’une des étapes de la croissance de la vigne et des grappes de raisins. Après le repos hivernal le cycle végétatif s’amorce avec le réchauffement des sols en mars, la sève recommence à couler dans la plante. Puis en avril le long des sarments on peut observer la naissance des bourgeons puis ils se fendent pour rejeter la bourre lors du débourrement et laisser place aux nouvelles feuilles.

Les feuilles continuent de se développent jusqu’en mai où l’on peut voir la sortie des grappes : des inflorescences apparaissent avec des boutons floraux agglomérés, les futures grappes. Un bouton floral comporte un pédicelle et un capuchon floral, des pétales soudées entre elles et protégeant les organes reproducteurs.

La fleur de vigne

Ce sont ces bouchons qui vont se détacher et laisser apparaître les organes reproducteurs. La vigne (vitis vinifera) est hermaphrodite, elle possède à la fois les organes mâles et femelles, elle peut donc s’auto-polliniser. A condition de bénéficier de conditions favorables.

Et c’est la toute la difficulté : en général la floraison a lieu environ 8 semaines après le débourrement, et elle peut durer 8 à 15 jours. Si le temps est mitigé elle durera plus longtemps que s’il est ensoleillé et chaud. A cette période de l’année, autour de juin généralement, le temps est quelques fois capricieux, et elle peut se dérouler plus ou moins bien.

La floraison fait tomber les capuchons floraux

S’il pleut beaucoup ou qu’il fait froid, les capuchons floraux ne vont pas pouvoir se détacher correctement et la fécondation d’aura pas lieu, ce qui veut dire pas de fruits à récolter à l’automne. On appelle cela la coulure, la fleur se dessèche sans avoir été fécondée.

La floraison peut être plus ou moins marquée selon les régions, et selon la variété des vignes plantées. On voit que la plante a été bien fécondée quand les grappes se forment de taille homogène quelques jours après. Et traditionnellement on compte 100 jours entre la fleur de vigne et la récolte… à suivre pour le millésime 2018 !

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L’ébourgeonnage du pinot noir en Bourgogne


C’est par un beau soleil estival que nous vous été accueillis au Domaine Chapelle samedi 5 mai pour une Journée Découverte au cours de laquelle nous avons pu comprendre tout le travail du vigneron en vigne durant une campagne pour l’obtention d’un raisin de qualité au moment des vendanges.

 

Adoption de ceps bios en Bourgogne au Domaine Chapelle

C’est Simon, futur repreneur et fils de Jean François et Yvette les propriétaires du domaine,  qui nous a accompagnés durant cette journée, ainsi que Yannick, chef de culture et chef de cave du domaine. Simon nous a commencé par parler de l’histoire viticole de sa famille et celle des terroirs de la Bourgogne.

Nous avons alors poursuivit en vigne, divisé en 2 groupes, pour des explications plus techniques sur le travail à réaliser à la vigne entre décembre et août, juste avant la récolte.

Stage vigne bio en Bourgogne à Santenay

Nous avons abordé brièvement le travail de la taille et du liage des baguettes qui a été achevé courant du mois de mars. La vigne a débourré cette année durant la troisième semaine d’avril et nous avons déjà pu nous rendre compte du niveau de pousse avec un stade à plusieurs feuilles étalées ainsi que la formation des inflorescences qui donneront les prochaines fleurs et futurs raisins.

option de vignes bio et stage au Domaine Chapelle

Le travail actuel en vigne est l’ébourgeonnage que nous avons appris en détail, et qui consiste à réduire le nombre de pousses au départ d’un bourgeon afin de limiter la quantité de raisins produite. Cette étape est essentielle pour garantir un rendement maitrisé et une grande qualité des raisins au moment des vendanges.

Coffret cadeaau stage vigne et vin en Bourgogne

Nous avons ensuite réalisé ce travail très concrètement sous les conseils avisés de Simon et Yannick.  Nous aurions tous pu obtenir le diplôme de parfaits ébourgeonneurs tant nous avons été méticuleux à la tâche, et conscients de l’impact de nos gestes sur la future récolte.

Etait alors venue l’heure de l’apéritif, bien mérité, dans la cour du domaine où nous avons pu déguster un Santenay blanc Saint Jean 2016 accompagné de succulentes gougères bourguignonnes.

Cadeau vin dégustation et visite du domaine en Côte d'or

Nous avons poursuivi avec les repas au caveau : terrine de sandre, bœuf bourguignon, fromages affinés et entremet cassis chocolat tout cela accompagné de trois grands vins rouges du domaine : un un Bourgogne rouge de 2014, un millésime 2014 du Santenay Clos des Cornières – vin choisi pour l’adoption de vignes de Odyssey Odyssey -, et pour finir un  Santenay La Comme Premier Cru de 2011 en rouge également.

Box vin visite vignoble et chai à Santenay

C’est repus que nous avons pris le chemin de la cave avec Yannick pour une visite des installations, que nous aurons l’occasion de voir plus en détail lors des Journées Vendanges et Vinification.

Il était alors déjà l’heure de conclure et de remercier tous les participants pour cette belle journée passée ensembles dans la digne tradition bourguignonne !

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Ebourgeonnage de la vigne à Chinon


Sous le ciel gris du Chinonais mais les pieds au sec, Marc Plouzeau, propriétaire du Château de la Bonnelière, a accueilli les parents adoptifs de ses vignes pour le millésime 2016 avec Gourmet Odyssey. Notre petit groupe de participants du samedi 4 juin avait en effet rendez-vous pour une Journée Découverte du domaine.
Journée découverte de la vigne et du vin au Château de la Bonnelière dans la Loire

Autour du café et des viennoiseries, Marc nous a présenté le Val de Loire et le Chinonais, puis l'histoire familiale de son domaine, qu'il a repris en 1999. Suite à toutes ces explications, il était temps pour nos apprentis vignerons de passer aux choses sérieuses, la visite des vignes.

Avant de faire connaissance avec leurs pieds de vignes, les participants ont pu échanger avec Marc sur l'épisode de gel qui a frappé le Val de Loire fin avril. La parcelle du Clos de la Bonnelière n'a pas été trop touchée, heureusement pour les participants du millésime, grâce à la mise en place par Marc et ses équipes de bougies anti gel.

Rencontre avec le vigneron pour adopter des vignes au domaine

Ce sont des énormes bougies, en fait des pots de 5 litres de paraffine, installées et allumées dans les vignes, à raison de 400 par hectares, qui permettent de réchauffer l'air et ainsi d'éviter le gel. Cela a permis à Marc de sauver la récolte des vignes du Clos de la Bonnelière, même si nous avons trouvé quelques pieds qui ont tout de même souffert.

Le programme de la matinée, après la traditionnelle séance de photos pour le concours "Je prends mon pied", était l'ébourgeonnage.

Adoption de pieds de vigne et journées au domaine en Val de Loire

La vigne est en pleine période de production végétale, elle fait de nombreuses pousses, qui ne sont pas utiles à la production et qui vont même concurrencer les futures grappes si on ne les enlève pas. Telle était donc la mission de nos apprentis du jour.

Journée participative sur le travail de la vigne au domaine

Malgré la peur de faire une bêtise et de ne pas enlever les bonnes pousses, après les conseils de Marc, les participants se sont lancés. Très motivés ils ont bien avancé le travail des équipes du domaine, en ébourgeonnant quelques rangs !

Apprentissage de l'ébourgeonnage avec le vigneron en cadeau

Après avoir accompli ce travail, il était le temps de passer à table afin de continuer à échanger, tout en dégustant les vins du château de la Bonnelière, accompagnés des bons petits plats de Mme Plouzeau.

Les participants ont eu le plaisir de goûter la dernière création de Marc, la cuvée Vindoux, qui comme son nom ne l'indique pas, est un Chinon Rouge de 2014. Il s'agit de la première cuvée en vinification intégrale du domaine, tout en barriques de chêne neuves. Un vin très apprécié par les convives !

Dégustation de vins de Loire au Château de la Bonnelière

L'après-midi s'est poursuivi avec la découverte du matériel et des outils de culture de la vigne du domaine, et la visite du chai. Un avant-goût de la Journée Vinification...

Au final une journée riche en échanges avec les parents adoptifs du millésime 2016 : un grand merci à Marc !

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Bio, biodynamie, vins natures… qu’est-ce que c’est ?


Lors des journées au domaine organisées par Gourmet Odyssey, comme tous nos partenaires sont en bio ou en biodynamie, on a l'habitude de parler de ces pratiques culturales et de vinification. Mais il faut reconnaître qu'avec la diversité des labels, des pratiques et des informations qu'on peut trouver sur le sujet il est quelques fois difficile de s'y reconnaître !

Il y a de plus en plus d'attentes des amateurs de vin vis-à-vis du respect de l'environnement et de la vigne, de la traçabilité dans la production de vin et de la qualité du nectar qui arrive dans leurs verres. Et donc il y a de plus en plus d'offres autour de labels ou démarches respectueux de la nature et du consommateur dans le monde du vin : on entend beaucoup parler de vins bios, en biodynamie, de vins naturels, etc.

Apprendre à faire son vin bio au domaine

 

Les principales différences

Ici nous allons vous parler des principales caractéristiques de chaque pratique, que ce soit en vigne ou en cave, mais ne pourrons pas être exhaustifs : pour aller plus loin vous pourrez consulter d'autres articles sur ce qu'est l'agriculture biologique ou encore l'agriculture en biodynamie.

Aujourd'hui la viticulture conventionnelle est remise en question parce que le contexte dans lequel elle est née avec le développement de la chimie et la nécessité d'obtenir un rendement important n'est plus d'actualité. L'utilisation de produits de synthèse pour protéger la vigne des maladies et augmenter la production trouve une alternative dans la viticulture raisonnée ou la viticulture intégrée.

Ces types de viticulture ne sont pas bio, mais tentent de limiter l'appauvrissement des sols et respecter mieux l'environnement en limitant le plus possible les traitements chimiques. C'est le cas par exemple du label Terra Vitis pour la viticulture raisonnée. La lutte intégrée est, elle, un mélange de plusieurs pratiques culturales bio et non bio, visant elle aussi à utiliser les produits phytosanitaires le moins possible. Elle utilise notamment le label Tyflo.

Certification Tyflo pour la viticulure intégrée

 

La viticulture biologique s'appuie sur une suppression des intrants chimiques tels que les pesticides, fongicides, fertilisants ou désherbants. Pour être certifié avec le label AB (le logo européen qui va le remplacer est la feuille verte formée d'étoiles), le plus répandu, il faut avoir été en conversion pendant 3 ans et être contrôlé par des organismes indépendants comme Ecocert ou Agrocert (voir la liste complète des organismes).

En bio le vigneron utilise des produits d'origine naturelle tels que les insecticides végétaux, le cuivre, le soufre. Ce sont tous des produits de contact, ils protègent la vigne de l'extérieur. Ce qui est bien si le temps n'est pas pluvieux, mais dès qu'il pleut le produit est lavé. Donc la vigne a besoin d'être traitée beaucoup plus souvent dans les régions les plus humides. Les pratiques bio ont par contre l'avantage de favoriser la qualité du sol et sa vie microbienne. Elles prônent un environnement plus naturel où les plantes et les espèces co-existent et luttent pour leur survie.

Certification AB pour la viticulture bio

 

Donc plus de produits chimiques mais des produits naturels pour la vigne et le sol, mais également depuis le millésime 2012 une vinification bio elle aussi, où l'on réduit la quantité de sulfites, on utilise des levures indigènes ou bio, et on utilise du sucre bio si l'on doit chaptaliser. C'est pourquoi on pouvait lire avant des choses du genre « Vin issu de raisins de l'Agriculture Biologique » et que depuis la récolte 2012 on peut parler directement de vin biologique (viticulture et vinification étant contrôlées).

La viticulture biodynamique ou en biodynamie repose quant à elle sur un respect des équilibres du sol et de la plante, et se base sur le calendrier lunaire. Dans cette pratique culturale il faut traiter de façon homéopathique et naturelle la vigne et le sol avec des aspersions à base de plantes, cristaux de roche ou matières animales.

A noter également que les doses de cuivre, soufre etc. utilisées sont encore nettement inférieures à celles de la viticulture bio. Pour être certifié en biodynamie il faut d'abord être certifié en bio, puis obtenir des labels supplémentaires tels que celui de Demeter ou de Biodyvin.

Certification Demeter pour la biodynamie

 

Les vins natures ou naturels enfin, ne sont pas à proprement parler une pratique culturale. Apparue plus récemment sur les étiquettes cette mention signifie que le vin est élaboré à partir de raisins ayant subi le minimum de manipulations et le jus reçu le minimum d'intrants : l'idée c'est de laisser faire la nature pour l'accompagner seulement. Par exemple les raisins sont vendangés à la main, pour la vinification les levures sont celles déjà présentes sur le fruit, pas d'intrants visant à la stabilisation du jus, et le soufre n'est pas ou peu (à dosage homéopathique) utilisé.

A l'heure actuelle il n'existe pas de label ni de certification pour les vins naturels. Certains organismes et associations qui en font la promotion recommandent une certification en bio mais elle n'est pas obligatoire, ni aucune de leurs chartes encadrées par la loi.

 

Comment les reconnaître sur l'étiquette ?

A l'exception des vins naturels donc, pour les autres types de viticulture les labels les plus connus permettent d'identifier si un vin est produit certifié en agriculture bio, biodynamique, ou raisonnée.

Mais attention aussi avec les labels : ils ne représentent que les vignerons ayant fait la démarche de se faire certifier. Beaucoup de producteurs ont des pratiques bio ou raisonnées au quotidien et ne se sont pas lancés dans la certification par manque de temps ou de moyens. La certification officielle reste cependant la meilleure preuve que le vigneron a respecté la charte.

L'important pour nous c'est de comprendre la démarche du viticulteur et donc, si vous en avez la possibilité, de discuter avec lui de ses pratiques lorsque vous dégustez un vin. Bien sûr vos convictions aussi seront importantes lors du choix de la bouteille, mais pour nous le critère principal reste le goût : faire confiance à notre vue, notre nez et notre palais se révèle souvent une bonne option !

 

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Etre viticulteur bio en 2015


En ce début d'année, tout est à imaginer et à entreprendre pour 2015. Un des plus grands salons professionnels mondiaux de la viticulture, Millésime Bio, se déroule à Montpellier, du 26 au 28 janvier. Nos partenaires y sont tous : pour cette occasion leur avons demandé quelle était leur vision du métier de viticulteur bio et leurs attentes pour 2015. Quelques extraits de leurs réponses :
Carte de Voeux 2015 Domaine la Cabotte Mondragon Côtes du Rhône

Pourquoi une conversion de votre domaine en bio?

Pour le Domaine Jean-Marc Brocard, converti depuis 1999 en bio et en biodynamie pour certaines parcelles, c'est une philosophie de travail avant tout : « extraire humblement les qualités d'un terroir exceptionnel en respectant un travail sain et notre environnement ».

Jean-François Chapelle, propriétaire du Domaine Chapelle converti au bio depuis 2009, précise : « pour que la vigne exprime par la grappe les secrets du sol, toute l'activité professionnelle du vigneron doit respecter la vie ; la vie du sol et de la vigne, en excluant désherbants et engrais chimiques, et la vie des humains, pour que cesse le développement des maladies professionnelles dans l'agriculture (cancers, asthmes, et maladies de la peau) ». Pour son domaine la conversion s'est imposée naturellement pour continuer « la grande histoire de la famille Chapelle et des vins de terroir".

Au Domaine Stentz-Buecher également : l'arrivée de Stéphane, fils des propriétaires, sur le domaine en 1995 a apporté une vision différente de vision du travail avec la nature, et engagé officiellement le domaine sur le chemin de l'agriculture bio en 2007, pour une certification en 2010.

Mais attention ironise Ghislain d'Aboville, propriétaire du Domaine Allegria qui a commencé sa conversion en bio en 2008, beaucoup de viticulteurs ne sont pas « nés dedans et nos parents n'ont pas élevé de chèvres dans le Larzac après 1968 » ! Dans son cas par exemple, il y a une raison philosophique bien sûr, « c'est le livre de Marie-Monique Robin, ainsi que son film Le Monde Selon Monsanto qui ont été les déclencheurs ». Mais aussi des raisons familiales : « on est heureux que nos enfants puissent se gaver de raisins pendant la vendange sans avoir peur à cause des produits chimiques que nous n'utilisons plus ».

Carte de Voeux 2015 Domaine Allegria Pézenas Languedoc

Qu'est-ce qui a changé pour vous depuis votre conversion en bio?

Pour certains comme Eric Plumet, propriétaire avec son épouse Marie-Pierre du Domaine la Cabotte converti en bio en 2002 et en biodynamie en 2006, c'est « la sensation de ne plus travailler contre la nature mais avec la nature. De respecter le vivant et de tout mettre en oeuvre pour développer ce vivant sur nos sols, nos vignes et nos vins. D'avoir développé notre sens de l'observation et de travailler selon un bon sens paysan. ».

Et au-delà d'un sentiment, pour le Domaine Brocard l'effet est visible dans le vignoble : « la vigne a repris de la vigueur, elle sait mieux se défendre contre les maladies, et ses rendements sont plus constants. ».

Au Domaine Allegria on va même au-delà du cercle du vignoble, avec « la création d'un potager bio en 2014 et en 2015 notre poulailler et nos poules bios ». Et pour les clients, un engagement qui ne concerne pas seulement l'agriculture biologique, mais aussi une responsabilité sociétale.

De même pour le Domaine Stentz-Buecher : « Au-delà du respect du cahier des charges AB, nous appliquons également une démarche qualitative : réduction des rendements, tri sévère des raisins, vinification naturelle, etc. ».

Carte de Voeux 2015 Domaine Jean-Marc Brocard Chablis

Quels sont les moments forts à venir pour vous cette année ?

Nos partenaires fourmillent de jolis projets pour 2015 :

  • l'acquisition d'une parcelle de Santenay 1er Cru Beaurepaire pour le Domaine Chapelle
  • la formation des équipes du domaine et l'évolution des bâtiments pour accueillir et partager une vision de la viticulture avec un plus grand nombre de visiteurs au Domaine Jean-Marc Brocard
  • le démarrage d'un processus de certification RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), et un tout nouveau Rosé encore plus gourmand et séduisant pour le Domaine Allegria
  • l'arrivée d'Etienne, fils de Marie-Pierre et Eric au Domaine La Cabotte pour les seconder, et une nouvelle très vielle parcelle de Grenache de Châteauneuf du Pape travaillée en culture bio et en conversion à la biodynamie.

Quels sont vos souhaits pour votre domaine et votre équipe en 2015 ?

Les voeux de nos partenaires sont assez unanimes concernant 2015 : aller plus loin dans le « bio pour le respect de son environnement » au Domaine Chapelle, et faire « connaitre le vin bio au plus grand nombre en France comme à l'international » au Domaine Jean-Marc Brocard.

Et surtout, souligne le Domaine la Cabotte, souhaitons « une nature généreuse pour donner des vins encore meilleurs car il ne faut jamais oublier que nous sommes avant tout tributaires des conditions climatiques ».

Mais avant tout, nos partenaires placent 2015 sous le signe des rencontres et du plaisir partagé avec leurs clients : « un excellent millésime » pour les clients du Domaine Jean-Marc Brocard et pour le Domaine Allegria « entreprendre tout avec beaucoup d'Allegria et partager cette joie avec nos clients » !

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