Tout a commencé avec un hiver globalement doux et humide sur la plupart des régions viticoles de France, à l'exception du Languedoc où le Domaine Allegria rapportait un manque d'eau dans la région fin mai, qui risquait de faire baisser les rendements de la vigne. Mais pour les autres régions le problème était inverse : avec la douceur de la météo le cycle végétatif de la vigne prenait de l'avance, alors que les travaux dans la vigne eux prenaient du retard. En effet avec des sols humides difficile de travailler avec les machines dans les rangs de vigne, et avec les pluies les traitements contre les principaux parasites de la vigne, oïdium et mildiou, devaient être multipliés ; ces traitements en agriculture biologique sont uniquement des traitements de contact qui n'entrent pas dans la plante. A chaque pluie il faut donc recommencer à traiter.

Heureusement l'ensemble des régions a ensuite bénéficié d'un printemps très clément, plutôt chaud et sec, qui a permis non seulement de bien terminer les travaux de taille, ébourgeonnage, épamprage, relevage et les traitements, mais également à la floraison de se faire dans des conditions optimales, sauf pour le Médoc où le Château Beau Rivage signalait un peu de coulure sur les vignes de la région en raison de quelques pluies au moment de la floraison. En fin de printemps et début d'été la vigne a profité de ce beau temps pour accélérer sa croissance et à cette période de l'année nos partenaires vignerons ont constaté entre 1 et 4 semaines d'avance sur un millésime classique selon les régions. Ils ont pu aussi limiter le nombre de traitements à faire et concentrer leurs efforts sur les travaux essentiels pour guider la vigne dans sa croissance.

L'été qui a suivi a apporté son lot d'inquiétudes avec un temps maussade globalement en juillet et août et donc un net ralentissement de la croissance et de la maturation des baies de raisin. Il y aura tout eu : les pluies ont fait craindre des risques de mildiou avec l'humidité, les quelques jours de forte chaleurs, notamment dans le Bordelais ont fait subir un peu d'échaudage aux raisins, et enfin les orages ont également fait quelques dégâts même si nos vignobles partenaires ont été heureusement peu touchés.

De quoi préoccuper nos vignerons, mais heureusement la fin du mois d'août et tout le mois de septembre ont été magnifiques, et ont permis non seulement de rattraper le retard végétatif et d'atteindre de belles maturités et un état sanitaire parfait pour les raisins, mais en plus de vendanger dans des conditions idéales la plupart du temps. D'ailleurs les participants aux Journées Vendanges Gourmet Odyssey ont pu en profiter également !

D'après les premières impressions de nos partenaires vignerons, la quantité n'est pas maximale mais elle est meilleure que sur les 2 millésimes précédents, et surtout le plus important la qualité du raisin elle est au rendez-vous. Alors que la vinification bat son plein dans la plupart des caves les vignerons estiment pour le moment que le millésime sera bon, voire très bon !

Ce sont les conditions climatiques, le terroir et le vigneron qui font d'un vin ce qu'il est ; simplement personne ne maîtrise le premier élément. C'est donc le talent de viticulteur puis de vinificateur du vigneron qui fait toute la différence ! Côté vinification rien n'est encore joué et il nous faudra encore quelques mois au moins pour évaluer pleinement la qualité de ce nouveau vin : et c'est aussi ce qui fait la beauté de chaque millésime et rend le vin si passionnant !

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Plutôt que d'hésiter des heures sur quelle bouteille choisir pour vos proches amateurs de vin, transformez-les en apprentis vigneron le temps d'un millésime et laissez-les faire leur vin : vous leur adoptez des pieds de vigne dont ils peuvent suivre l'évolution à distance et faire des bouteilles avec une étiquette personnalisée.

 

Et s'ils sont du genre à vouloir mettre la main à la pâte, pourquoi ne pas les envoyer dans un de nos domaines partenaires pour une ou plusieurs journées, afin de faire connaissance avec leurs pieds de vigne, de les bichonner, rencontrer le viticulteur et en plus partager un repas vigneron et une dégustation des vins du domaine ?

 

Toutes les journées sont accessibles aux novices comme aux amateurs éclairés et sont centrées sur la découverte du métier fascinant de vigneron et la participation aux travaux de la vigne ou de la cave pour mieux comprendre comment on élabore le vin. Il existe trois types de journées : Découverte, pour tout savoir de la culture de la vigne, Vendanges pour récolter et mettre en cuve son raisin, et Vinification pour suivre le vigneron dans son travail en cave pour fermenter, élever et assembler le vin avant la mise en bouteille.

 

Tous nos partenaires vignerons sont certifiés en agriculture biologique ou biodynamie et passionnés par leur métier. Ils vous accueilleront avec plaisir pour vous parler de leur travail au quotidien, de leurs méthodes pour choyer le raisin, et de leur engagement pour des vignobles plus sains.

Pour en découvrir plus sur notre approche unique et authentique du vin et du terroir, découvrez nos coffrets vin personnalisés pour les fêtes. Vos proches se souviendront sans doute longtemps de ce cadeau original et participatif : cette année pour une fois, les bottes ne serviront pas qu'au Père Noël !

 

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Une fois la fleur de vigne passée les grains de raisin vont petit à petit atteindre leur taille définitive et ensuite mûrir pour être récoltés. Pour les y aider le viticulteur peut choisir de rogner la vigne, c'est à dire ôter une partie des rameaux, après la floraison, pour maîtriser la circulation de la sève et l'orienter plus vers les grappes. Cela permet aussi de supprimer la plus jeune végétation, qui n'est pas encore capable d'aider à la photosynthèse donc au mûrissement des grappes, et constitue un point d'entrée des attaques de maladies. Bien sûr la meilleure aération de la zone fructifère qui en résulte permet aussi d'améliorer son ensoleillement et d'être traitée efficacement par les produits de contacts utilisés en agriculture biologique. Le rognage s'effectue mécaniquement.

Dans le même but, il est possible d'effectuer un ecoeurage, c'est-à-dire éliminer les entrecoeurs cette fois-ci. Ce sont des sortes de petits rameaux secondaires, non fructifères, et qui peuvent concurrencer les raisins. Souvent ils se développent après l'écimage des bourgeons terminaux sur le haut des rameaux. On les enlève à la main, ce n'est pas une pratique généralisée, et variable selon les régions et conduites de culture.

Toujours dans la même optique on peut réaliser un effeuillage, en enlevant une partie des feuilles à la base des rameaux, encore une fois pour une meilleure aération des grappes donc une meilleure maturation des grains. Cela permet également de faciliter la vendange, et de diminuer les attaques comme le Botrytis. Attention cependant à ne pas trop effeuiller car si l'été venait à être vraiment caniculaire, les grappes pourraient griller car elles sont beaucoup moins protégées du soleil. L'effeuillage peut être manuel ou, pour des vignes palissées, mécanique : par aspiration, par soufflerie d'air ou thermique.

En parallèle de ces travaux les traitements de la vigne et du sol et le désherbage continue. Dans le cas de l'agriculture biologique le désherbage se fait en labourant entre les rangs de vigne, et les traitements sont des traitements de contact avec une durée de protection de la plante moindre que pour des produits phytosanitaires dits systémiques, c'est à dire qui entrent dans la sève et circulent dans la plante. Cela nécessite donc des passages plus réguliers dans les vignes.

Enfin, plus près de la récolte, si le viticulteur souhaite diminuer son rendement pour une meilleure qualité de raisins, il peut choisir d'égrapillonner ou d'éclaircir, c'est à dire enlever des grappes et grapillons pas encore matures. C'est aussi ce qu'on appelle vendanger en vert. Mais avant d'en arriver là normalement il peut gérer le rendement de sa vigne en jouant sur l'enherbement (concurrence avec la vigne), la taille (nombre d'yeux donc de rameaux laissés sur le cep), ou l'ébourgeonnage.

Ensuite, il sera temps pour le viticulteur de prendre un repos bien mérité et de laisser les grains mûrir, en espérant éviter le plus possible les épisodes d'orage et de grêle.

Plus d'articles sur les travaux de la vigne :

La taille

L'ébourgeonnage, l'épamprage et le palissage

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Nos invités l'ont bien remarqué : le Domaine la Cabotte se situe en plein coeur des vignes, avec pour seul horizon les collines et leurs vignobles et le Mont Ventoux au loin. Un bel endroit, propice à la découverte du métier de vigneron. Lors de la Journée Découverte il s'agit de comprendre ce qui se passe dans la vigne de l'hiver jusqu'aux vendanges en automne : nous avons donc commencé cette journée dans la vigne. 

Eric nous a expliqué l'histoire du domaine, puis il nous a parlé de l'aire d'appellation dans laquelle il se trouve et enfin du travail que Marie-Pierre et lui-même ont effectué depuis la taille cet hiver jusqu'à la floraison et la nouaison des raisins. Il nous a ensuite montré comment ils relèvent les fils de palissage au fur et à mesure de la croissance de la vigne pour la guider vers le haut et éviter qu'elle ne retombe.

Comme les fils venaient d'être relevés mais n'avaient pas été attachés, toute l'équipe s'est mise au travail pour poser les agrafes afin de maintenir la vigne entre les fils. Il peut faire très chaud dans les vignes, heureusement Marie-Pierre veillait sur nous avec quelques boissons « maison »... Après cette matinée active il était temps de prendre une pause à l'ombre dans la cour pour déguster des vins du domaine et savourer le repas préparé par Marie-Pierre.

L'après-midi s'est déroulée plus au frais, dans la cuverie où Eric nous a parlé des différentes tisanes de prêle, valériane, achillée millefeuille, ortie et autres, qui servent à traiter et aider la croissance de la vigne. Il nous a également montré comment on nourrit le sol avec des préparations de corne et bouses de vaches selon les principes de biodynamie. Enfin il nous a présenté les étapes clefs après la réception du raisin, ce que découvriront les participants aux Journées Vinification.

 

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Lors des journées Découverte on apprend tout ce qui se passe dans la vigne depuis la taille jusqu'à la maturité des raisins et leur récolte. C'est donc naturellement qu'après quelques explications de Céline, propriétaire du Domaine avec Stéphane son frère, nous nous sommes rendu sur la parcelle « Rosenberg » où nous avons rendu visite aux pieds de vigne adoptés.

 

 

C'est aussi dans la même parcelle que Jean-Jacques, le papa de Céline et Stéphane, nous a expliqué les principaux travaux dans la vigne jusqu'aux vendanges.

 

 

Il nous a en particulier montré l'épamprage, opération qui consiste à supprimer tous les « gourmands » et rejets qui poussent sur le cep de vigne ou à côté et puisent de l'énergie dans la plante mais ne sont pas fructifères.

 

 

Il faut donc veiller à ne pas les laisser sur les ceps, sans pour autant en enlever trop, et c'est ce que nos parents adoptifs ont tenté de faire, avec beaucoup de soin !

 

 

Nous avons ensuite terminé notre promenade dans les vignes et admiré les paysages alsaciens jusqu'à la chaîne des Alpes, avant de rentrer déguster des vins du Domaine avec Stéphane, qui nous a expliqué sa philosophie de vinification.

 

 

Il était ensuite temps de se restaurer dans la cour au soleil, avant de retourner visiter la cuverie et la cave où Stéphane a expliqué les principales étapes de la vinification après les vendanges.

 

 

Une journée bien remplie donc, et très instructive grâce aux nombreuses questions, à l'enthousiasme de nos participants et surtout la passion de toute la famille Stentz-Buecher pour leur métier de vignerons !

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Donc, accompagné par les propriétaires du domaine Marie-Pierre et Eric, c'est naturellement en vigne que nous avons commencé l'apprentissage.  Eric nous a montré les variétés de cépages cultivés au domaine, et il nous a expliqué les différentes méthodes de tailles utilisées.

 

 

C'est la fin de la période de l'ébourgeonnage en ce moment, une étape clé pour contrôler la croissance de la vigne, et améliorer la qualité de la récolte à venir.  Eric et Marie-Pierre nous ont laissé une petite parcelle à faire, et après quelques explications, nous nous sommes répartis les rangs de vignes pour enlever les bourgeons en trop.

 

 

Le feuillage a déjà pas mal poussé sur la vigne.  Pour mieux la protéger et pour aider la plante à supporter son poids, il faut mettre les sarments entre les fils du palissage et relever ces fils.  Par équipes de 3 personnes, nous avons ainsi relevé plusieurs rangées.

 

 

La vigne au domaine en est au tout début de sa floraison, un moment critique pour déterminer la quantité potentielle de la récolte.  Eric nous a montré une vigne en fleur et nous avons pu sentir son arôme délicat.

 

 

De retour au caveau, nous avons bien mérité notre apéritif !  Nous avons dégusté un vin blanc du domaine  ainsi que le « Garance », la cuvée choisie pour l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey.  Nous avons continué la dégustation pendant le repas que nous avons mangé à l'abri du soleil au chai.

 

 

Après le repas nous sommes allés sur la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.  D'ici nous avons apprécié la jolie vue sur le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail.

 

 

Le Domaine la Cabotte est certifié en agriculture bio et en biodynamie.  Nous avons fini la journée avec une explication d'Eric sur la philosophie de la biodynamie, et comment le travail de la vigne au domaine est conduit suivant le calendrier lunaire.  C'est un sujet qui ne laisse personne indifférent !

Un grand merci à Marie-Pierre et Eric d'avoir partagé leur passion pour leur métier, et à tous nos participants pour leur bonne humeur.

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Le domaine compte cinq cépages, le merlot, le malbec, le cabernet sauvignon, le cabernet franc et le petit verdot.  Christine nous a montré la différence entre le feuillage de chaque cépage et nous a parlé du greffage.

 

 

Avant de commencer le travail, nous avons pris quelques minutes pour visiter nos pieds de vigne adoptés, et  leur dire quelques  mots doux  pour les encourager à produire une belle récolte !  Et c'était aussi une bonne occasion de poser pour quelques clichés  de photo!

 

 

Christine nous a expliqué le travail qui a était déjà effectué dans la vigne depuis les dernières vendanges, notamment la taille.  Les bourgeons sont déjà sortis et la forme des grappes commence à être perçue.  C'est le moment de l'épamprage ou les pampres qui poussent sur le tronc de la vigne ou directement de la racine qui doivent être enlevés pour mieux focaliser l'énergie de la plante dans les rameaux fructifères.  Christine nous a montré comment le faire, et puis il fallait remonter les manches et faire quelques rangés nous-mêmes !

Nous avons profité pour  poser plein de questions à Christine qui nous a donné des réponses aux divers sujets comme l'agriculture bio, la biodynamie, les vendanges, le système d'AOC...

 

 

Après le travail fait le matin, nous avons bien mérité notre apéritif.  Pour commencer, un rosé bien frais du domaine, avant de continuer la dégustation des vins rouges du domaine avec le repas.

 

 

Pendant l'après-midi, nous avons visité le chai pour une introduction de la vinification et l'élevage du vin.  Christine nous a parlé des deux stades de fermentation et nous a expliqué l'influence des barriques sur le goût et l'arôme de vin.

Merci à Christine et à Guillaume d'avoir partagé leur passion de leur métier avec nous, et à tous les participants pour leur enthousiasme et bonne humeur.

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La journée a démarré dans la Boissonneuse, la première parcelle de vigne du domaine à s'être converti en bio et en biodynamie.  Ici Arnaud, chef d'équipe de la vigne, nous a parlé des différences de l'agriculture conventionnelle, bio, et biodynamique, et nous a expliqué le travail déjà effectué sur la vigne depuis les vendanges l'année dernière.

 

 

La vigne a quelques semaines d'avance pour l'instant et les premières feuilles sont déjà présentes sur les ceps.  Ainsi le travail d'ébourgeonnage peut commencer.  Arnaud nous a montré comment enlever les doubles bourgeons et les pousses en trop. L'ébourgeonnage est une étape clé pour déterminer la qualité de la récolte à venir, cette étape concentre l'énergie de la plante dans le rameaux fructifère.

 

 

C'était ensuite à nous de retrousser les manches et de faire un peu d'ébourgeonnage.  Comme notre expérience pour la taille lors de la dernière Journée Découverte, c'est plus compliqué qu'on le croit !

Avant de retourner au domaine, nous avons pris quelques minutes pour trouver nos pieds de vigne adoptés, histoire de prendre quelques photos et les bichonner un peu !

 

 

Le Domaine Brocard élabore une grande gamme de vins de Chablis, et nous avons eu l'occasion de déguster un Petit Chablis, Chablis, quelques Chablis Premiers Crus et un Chablis Grand Cru avant et pendant le repas.

 

 

L'après-midi nous avons pris un peu d'air frais pour voir une autre parcelle de vigne avant de visiter la cuverie de foudres.  Ici Pierre, nous a introduits au côté vinification et élevage de vin.

Un grand merci à Pierre et a Arnaud du Domaine Brocard, et à tous nos participants pour une journée fort agréable.

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La première des tâches qui concerne la vigne est l'ébourgeonnage, qui consiste à supprimer tous les bourgeons ou début de rameaux indésirables. L'ébourgeonnage est en général réalisé quelques semaines après le débourrement. En effet lors de la taille on fait le choix de laisser un certain nombre d'yeux sur la baguette, qui correspondront au nombre de bourgeons et donc de rameaux présents sur le pied (voir notre article sur la taille). Cependant il arrive qu'il y ait plus de bourgeons qui poussent que prévu lors de la taille, ce qui augmente la charge du pied de vigne, et peut être néfaste pour la qualité de la récolte. Des études ont montré que l'ébourgeonnage permet une augmentation du degré potentiel d'alcool, donc une maturité plus certaine lors de la récolte. Cet ébourgeonnage ne peut se faire que manuellement, il n'existe pas de machine capable d'enlever les bourgeons à ce stade sans blesser la plante.

Quand on supprime des bourgeons ou rameaux issus de la base du cep ou des rejets issus du sol, on parle d'épamprage. Ce dernier peut se faire manuellement ou mécaniquement avec un tracteur entre les rangs ou un enjambeur équipé d'axes rotatifs qui brossent les ceps et arrachent les rameaux indésirables. L'épamprage peut aussi être réalisé chimiquement avec des produits de contact (c'est à dire pulvérisés directement sur la plante, pas dans le sol), ou thermiquement en brûlant les rameaux indésirables; le plus souvent l'épamprage thermique est couplé avec un désherbage du sol. Ce désherbage, s'il est réalisé, permet de limiter la concurrence entre la vigne et l'herbe pour les nutriments venant du sol. On peut choisir de labourer le sol au lieu de le désherber.

Une fois l'ébourgeonnage et l'épamprage réalisés les rameaux restants continuent leur croissance, et de mai à juillet vient le moment de les relever et les palisser, c'est à dire les fixer sur les fils et piquets qui guident les rangs de vigne (si la vigne est palissée), souvent en plusieurs passages au fur et à mesure que les rameaux croissent. On relève vers le haut les rameaux qui ont tendance à plier sous le poids des feuilles et des fruits, puis on les placent entre deux fils de fer ; pour ne pas qu'ils retombent on serre ces deux fils à l'aide d'agrafes. L'intérêt est d'aider à la croissance de la vigne puis la maturation des raisins en permettant au soleil de mieux atteindre les feuilles. Cela permet aussi de faciliter le passage des engins entre les rangs de vigne et d'améliorer l'efficacité des traitements phytosanitaires de contact contres les maladies. Cela peut être fait manuellement ou mécaniquement. Les machines permettant de palisser sont pourvues de deux vis sans fin qui attrapent les rameaux et feuilles qui sont relevés sous l'action de la vis et pris dans les fils à l'aide d'une bobine placée juste derrière les vis qui se déroule au fur et à mesure que le tracteur avance.

En parallèle de ces travaux sur les plantes, le vigneron peut aussi travailler le sol avec des labours dès le mois d'avril pour faire entre la chaleur dans le sol, puis plus tard pour limiter la croissance de l'herbe et sa concurrence avec la vigne.

Une fois la vigne ébourgeonnée et bien guidée sur les fils de palissage, il faudra ensuite maîtriser la végétation et répartir au mieux la circulation de sève entre feuilles, rameaux et grappes. Ce sera le rôle des travaux de rognage, d'écoeurage et d'effeuillage après la floraison, que nous expliquerons bientôt.

Plus d'articles sur les travaux de la vigne :

• l'ébourgeonnage
• le palissage

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Après une présentation du vigneron, Marc Plouzeau, nous sommes allés dans le Clos de la Bonnelière, la parcelle de vigne où se trouvent nos pieds de vigne adoptés, prendre quelques minutes pour trouver et nous familiariser avec nos ceps.

 

 

Avec l'hiver relativement doux, la taille est maintenant finie sur l'ensemble du domaine.  Il est important de la terminer avant que la sève ne remonte dans les sarments.  Marc nous a expliqué comment les pieds de vigne sont taillés.  Le tailleur laisse un sarment qui deviendra le bois fructifère de cette année sur un côté du pied, et il laisse un courson (bois court) pour l'année prochaine de l'autre côté.

 

 

Une fois taillée, il faut repasser dans la vigne pour « tirer les bois » et enlever les sarments coupés.  Marc nous a laissé quelques rangs à faire, alors nous nous sommes remonté les manches !  La vigne s'attache fortement au palissage, c'est donc une opération assez physique !

 

 

Nous avons placé les sarments au milieu des rangs pour être broyés sur place, permettant aux nutriments de retourner dans le sol lors de la décomposition.

La tâche suivante consiste à courber la baguette horizontalement et à l'attacher au fil porteur.  On avait peur de casser les sarments, mais avec un peu de douceur, on a réussi !

 

 

Pendant la matinée, Marc nous a aussi expliqué tout les autres étapes à faire dans la vigne jusqu'aux vendanges.  On se rend  vraiment compte qu'il y a beaucoup plus de travail qu'on ne le croit !

Après nos efforts, l'apéritif a été bien mérité !  Nous avons dégusté un des vins pétillants du domaine, Les Perles Fines avec du cake à la chèvre et aux olives fait maison.  Pendant le repas, nous avons continué la dégustation avec d'autres vins blanc et rouge du domaine.

Dans l'après-midi Marc nous a parlé de la biodynamie et nous a montré comment il prépare ses traitements biodynamiques. Il nous a aussi montré la gamme d'outils et de machines qui sont utilisés pour travailler la vigne et le sol.

 

 

La journée s'est terminée à la cave du domaine, qui se trouve en-dessous de la Forteresse de Chinon.  Marc nous a montré où les vins sont élevés en barrique et il a aussi profité de l'occasion pour effectuer un remuage de son vin pétillant.

 

 

Un grand merci à tous ceux  et celles qui ont participé à la journée et à notre vigneron passionné, Marc, de nous avoir montré une partie des coulisses de son métier !

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Après une présentation du domaine et de la région par Jean-François Chapelle, le vigneron propriétaire du domaine, nous sommes allés dans le Clos des Cornières, la parcelle de vigne où se trouvent les pieds de vigne adoptés par des clients de Gourmet Odyssey.

 

 

Là, Jean-François nous a montré les couches géologiques autour du domaine qui font la différence de terroir entre les parcelles de vigne utilisées pour les vins tels que le Santenay Village, le Premier Cru ou le Bourgogne Régional.

Nous avons pris quelques minutes pour rendre visite aux pieds de vigne adoptés... et pour les encourager à bien produire pour la récolte à venir !

 

 

Ensuite les choses sérieuses : en ce moment on approche la fin de la période de taille, une étape très importante pour assurer la qualité des raisins.  Il faut bien tailler pour réduire la quantité de raisins produite par chaque cep, et ainsi pour améliorer la concentration de sucre dans chaque grappe de raisin.  Yannick, le Directeur Technique du domaine, nous a montré comment tailler en Cordon de Royat.

Sous la direction de Yannick et de Jean-François, nous avons ensuite taillé quelques pieds de vigne.  En principe c'est assez facile, sauf qu'une fois devant la vigne, on se rend compte qu'il y a beaucoup d'exceptions et donc de questions !

 

 

La parcelle de l'autre côté de la route est plantée en Chardonnay, et ici une autre méthode de taille est utilisée, la taille Guyot Simple.  Yannick nous a montré les différences et comment « tirer les bois » pour enlever les sarments coupés et encore accrochés au fils de palissage.

 

 

D'ici aux vendanges il reste encore beaucoup de travail à faire.  Yannick nous a expliqué les étapes principales du travail du sol et de la vigne comme l'ébourgeonnage et le relevage.

De retour au domaine nous avons profité du soleil en prenant l'apéritif dehors autour d'un verre de  Santenay blanc. Nous avons continué la dégustation pendant le repas au caveau.

 

 

L'après-midi nous avons visité la cuverie pour une introduction à la partie vinification.  Les personnes qui reviendront pour la Journée Vendanges verront cette pièce en pleine effervescence lors de leur prochaine visite.

 

 

La journée s'est terminée en cave avec une visite du labyrinthe où sont stockés les tonneaux de vin en cours d'élevage et les bouteilles de vin.

Un grand merci à Jean-François et à Yannick pour leur explications passionnantes et à tous les participants d'avoir partagé une très belle journée avec nous.

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Démarrage de la journée en direction des vignes adoptées. En route vers cette belle parcelle de Syrah, explications sur la taille que nous  sommes en train de terminer. Depuis la Syrah du Mazet, la vue porte loin, jusqu'au Pyrénées enneigées. Le Canigou est superbe avec son manteau de neige. Pour les participants à la journée, c'est un magnifique spectacle ; pour le vigneron, c'est l'annonce de mauvais temps dans les 48 heures qui suivent !

De retour des vignes, nous visitons la cave de fond en comble. Les questions des participants fusent : qu'est ce qu'un vin sans sulfites,  pourquoi utilisez vous des levures sélectionnées, pourquoi les cuves sont en béton sans revêtement époxy ? et bien d'autres encore. L'échange porte aussi longuement sur la mise en bouteille car le chai de vinification est plein à craquer de palettes de bouteilles et de cartons. En effet, le mercredi 26 février suivant aura lieu une journée complète de mise en bouteille avec principalement le rosé 2013.

Suite à ce temps de visite et d'échange, place à une petite séance de jeu avec la découverte de 2 séries de boîtes olfactives. 1ere série avec les arômes primaires de fruits et de fleurs ; 2ème série avec les notes empyreumatiques d'élevage en barrique. Nos participants du jour sont très forts et découvrent avec succès les différentes fragrances.

 

Puis suit  la dégustation de 2 syrahs, l'une élevée en cuve et l'autre en barrique, afin de bien appréhender l'influence de l'élevage sur le profil aromatique du vin.

 

Le déjeuner se déroule à l'extérieur en plein soleil. A l'apéritif, dégustation de Dolce Vita Rosé 2013, en avant première, accompagné de saucisse sèche. Puis petite soupe chaude de poids cassés suivi par une assiette de charcuterie accompagnée d'un cake aux olives fait maison par la vigneronne et d'une salade composée. Plusieurs cuvées à découvrir sur le plat principal : Cinsault Abuelo 2012, Tribu d'A rouge 2010 et Cousu Main 2010 en magnum. Puis les premiers fromages de chèvre frais de nos amis du Mas Roland. Après la mise bas de décembre, le lait des chèvres est conservé pour nourrir les nouveaux nés. Nous dégustons avec joie les tout premiers fromages 2014 accompagnée de notre Tribu d'A blanc 2012. L'accord parfait ! Fin de déjeuner en beauté avec un moelleux au chocolat accompagné de notre Grande Cuvée La Belle Histoire 2009.

 

Suite au déjeuner, tous les participants forment le voeu d'aller faire une balade dans le vignoble pour profiter de ce magnifique soleil d'hiver. Direction donc les vignes avec une discussion à bâton rompus sur l'agriculture biologique, les modes de taille et bien d'autres questions ensemble !!

 

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Pendant la matinée nous avons visité la cuverie pour suivre le chemin du raisin.  Nous avons d'abord vu l'endroit ou les raisins sont réceptionné et mis dans les pressoirs.  Ici, Pierre du Domaine Jean-Marc Brocard nous a expliqué comment les pressoirs fonctionnent et comment le jus est ensuite mis en cuve.

 

 

 

Pierre nous a également parlé de la fermentation alcoolique et de la fermentation malo-lactique.  Les vins du millésime 2013 ont tous fini la fermentation alcoolique et sont en cours de fermentation malo-lactique qui va donner plus de rondeur aux vins. Nous avons fait un arrêt à la cuve de la Boissonneuse pour une première dégustation du vin que les clients du millésime 2013 recevront l'année prochaine, une fois l'élevage terminé.  A ce stade de son élevage, le vin est toujours un peu trouble, ce qui est tout à fait normal.  Le vin est loin d'être fini, mais nous avons pu constater une belle concentration et un équilibre potentiel.

 

 

Une fois l'élevage terminé, la mise en bouteille s'effectue dans le bâtiment à côté.  Pierre nous a montré la chaîne de machines pour nettoyer les bouteilles, mettre le vin dans les bouteilles et pour mettre le bouchon ou la capsule.  Les bouteilles passent ensuite par la machine d'étiquetage avant d'être mis en carton prêt pour l'expédition.  C'est un sacré installation de machines, très impressionnante à voir !

 

 

Nous avons aussi organisé plusieurs ateliers autour de la dégustation de vin.  Pour nous entraîner, nous avons commencé avec un atelier sur les arômes trouvé dans le vin blanc.  Un exercice qui peut être frustrant lorsqu'on reconnaît un arôme mais on est incapable de mettre un nom dessus !  Puis nous avons dégusté de l'eau sucrée, salée, acide et amer afin de mieux comprendre comment on peut sentir ces goûts sur les différents endroits de la langue.

 

 

Nous étions désormais bien préparés pour déguster des vins!  A l'aveugle, nous avons dégusté trois séries de vins pour essayer de deviner leurs différences.

 

 

La dégustation a continué pendant le repas avec des millésimes différents de la Boissonneuse, la cuvée choisie pour l'Expérience Vin.
Après toutes ces dégustations, nous avons pris un grand bol d'air frais et sommes allés à la parcelle de vigne « La Boissonneuse » pour voir les ceps adoptés et prendre quelques photos.

 

 

De retour au domaine, nous avons visité la coupe géologique au sous-sol pour mieux comprendre le sol kimméridgien qui donne  l'originalité aux vins de Chablis. Et pour finir la journée, nous avons dégusté le millésime 2012 de La Boissonneuse.  Ce vin est presque à la fin de son élevage et sera bientôt mis en bouteille !

 

 

Un grand merci a tous nos clients qui ont participé !

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Plus d'informations sur les délais de livraison pour Noël

Transformez vos proches en apprentis vignerons le temps d'un millésime : un cadeau original ! A Noël vous leur adoptez des pieds de vigne dont ils peuvent suivre l'évolution à distance et qui leur donnent des bouteilles personnalisées.

Et pour compléter le coffret de Noël vous pouvez les inscrire une Journée Découverte qui leur permettra d'apprendre sur le terrain tout le travail de la vigne pour amener le raisin à maturité, ou à une Journée Vendanges pour récolter et mettre en cuve leur raisin, et suivre le vigneron dans son travail en chai afin d'obtenir eux aussi leurs bouteilles personnalisées en fin de millésime. S'ils sont plus curieux de la transformation du vin une fois en cave ou cuverie, offrez-leur une Journée Vinification. Pour toutes les journées ils seront accompagnés par le vigneron et pourront en prime partager un repas et déguster aux vins du domaine.

Tous nos partenaires vignerons sont certifiés en bio et passionnés par leur métier, dont ils vous faire découvrir les multiples facettes. Ils accueilleront vos proches avec plaisir pour partir à la découverte du métier fascinant de vigneron !

Voici quelques idées de cadeaux de Noël autour du vin : à travers une approche unique et authentique du vin et du terroir vos proches apprécieront sûrement ces coffrets cadeaux personnalisés pour les fêtes. Et pour un plaisir immédiat devant la cheminée ou les souliers, le coffret inclut également quelques présents comme un tablier de sommelier, un Dropstop, un certificat personnalisé et des détails sur l'expérience choisie.

Plus d'informations sur l'Expérience Vin de Gourmet Odyssey

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Marc Plouzeau, le vigneron du domaine, nous a réservé la parcelle du « Clos de la Bonnelière » à vendanger car c'est ici où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

Nous avons commencé les journées avec la répartition du matériel essentiel pour un vendangeur ;  un seau et une paire de sécateurs !  Après les instructions sur comment vendanger, nous nous sommes éparpillés dans la vigne pour vendanger les rangs à deux personnes.

Tous les dix mètres se trouvaient des cagettes, et une fois le seau rempli, il fallait le vider dans une des cagettes.  Le groupe était très enthousiaste et la récolte de raisins prometteuse : les cagettes se remplissaient vite !  Il a même fallu aller chercher des nouvelles cagettes pour approvisionner nos vendangeurs remontés à bloc !

Quand nous avons fini les premières rangées, quelques braves volontaires on aidé à charger les cagettes pleines, d'abord sur la plateforme derrière le petit tracteur, et ensuite sur le camion.  Les vendanges ne se résument pas qu'à la coupe du raisin !

A tour de rôles, nous avons ensuite suivi le chemin de raisin jusqu'au chai pour participer au tri.  Les grappes de raisin ont été vidées des cagettes sur le tapis roulant de la table de tri,  et nous avons enlevé les raisins pas assez mûrs et ceux où la pourriture s'était installée.  Mais vu l'humidité des semaines précédentes, il n'y avait vraiment pas beaucoup de pourriture cette année.

Au bout de la table de tri, les grappes tombaient dans l'égrappoir qui sépare la rafle des baies de raisins.  Et les baies tombaient dans un chariot en-dessous.

Nous avons mis la récolte dans deux cuves séparées.  Avec l'aide d'un chariot élévateur la première partie a été mise dans une cuve en inox comme c'est la coutume au domaine, pour le Clos de la Bonnelière.

Cette année, Marc fait aussi un essai avec des demi-muids, des grands tonneaux d'une capacité de 600 litres.  Nous avons donc mis l'autre partie de la récolte dans une de ces barriques pour fermenter directement dedans.  L'idée est de donner un peu plus de structure au vin, mais il faudra attendre quelques mois avant de voir le résultat !

Après ces deux matinées de travail bien chargées, l'apéritif été bien mérité !  Sous le hangar à côté de la vigne, nous avons dégusté le délicieux vin pétillant naturel du domaine, le « Perle Sauvage ».

Le repas des vendangeurs a été servi dans la grange et nous avons continué la dégustation avec la Touraine Chenin, un vin blanc  issu de Chenin Blanc, et les Chinons rouges, « Clos de la Bonnelière » 2011, et « Chapelle » 2010.

L'après-midi nous sommes retournés dans la vigne pour trouver nos pieds de vigne adoptés, l'occasion de prendre quelques photos de plus !

La journée s'est terminée au chai.  Là Marc nous a expliqué comment les vins sont travaillés pendant la fermentation, et nous avons fini avec une dernière dégustation de deux jus de raisin.  Le premier avant  le début de la fermentation, et le deuxième, un peu plus pétillant, où le sucre avait déjà commencé sa transformation en alcool.

Un grand merci à tous nos clients pour leur bon travail et leur bonne humeur, et à Marc et sa mère, Marie-Rose, pour leur accueil et leur disponibilité !

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