Vin blanc ou vin rouge ?

Comme nous l'avons vu dans l'article consacré aux vendanges, la plupart des grappes récoltées pour les vins rouges sont triées puis éraflées : on sépare les baies des rafles sur lesquelles elles sont fixées. Les vignerons font ensuite quelques fois le choix de fouler les baies : avant cela se pratiquait aux pieds ou à la main, mais maintenant c'est devenu plus rare car il existe des fouloirs-égrappoirs. Le but de cette étape est de faire éclater la peau des baies et de faciliter la diffusion des tannins et des colorants lors de la fermentation qui va suivre. Pour les vins blancs, les grappes sont mises entières directement dans le pressoir.

Ensuite les étapes diffèrent selon que l'on vinifie du vin rouge ou blanc : pour faire du vin rouge on va mettre le moût contenant tous les éléments de la baie (peau, pulpe, jus et pépins) en cuve pour commencer la fermentation. Ce contact du jus avec les autres parties de la baie pendant la période de macération va lui conférer en partie sa couleur et son goût. Pour faire du vin blanc on va presser les raisins dès qu'ils sont vendangés pour en extraire le jus et le séparer des éléments qui pourraient le colorer ou le rendre tannique.

Le pressurage pour le vin blanc est une étape importante car il faut trouver un équilibre entre presser suffisamment pour avoir un maximum de jus et ne pas trop presser pour éviter de troubler le jus avec des goûts herbacés et acides. Une fois le jus écoulé, on le laisser décanter pour que les éventuelles substances solides (les bourbes) pressées avec se déposent en fond de cuve : c'est le débourbage. La fermentation alcoolique Que ce soit le jus pour faire le vin rouge qui macère en cuve ou le jus pour faire le vin blanc qui a été pressé, arrive le moment où le sucre qu'ils contiennent va se transformer en alcool, c'est la première fermentation ou fermentation alcoolique. Elle démarre d'elle-même le plus souvent grâce à la présence de levures naturelles dans le moût. Elle peut aussi être déclenchée par l'ajout de levures sélectionnées, c'est le levurage, ou en utilisant du moût d'une autre cuve qui a déjà commencé sa fermentation.

La température pendant la période de fermentation est cruciale, et diffère pour le vin blanc et le vin rouge. Dans les deux cas, les levures cessent de travailler en-dessous de 10°C et meurent au-dessus de 35°C. Les vignerons peuvent contrôler la température des cuves avec de l'eau chaude ou froide qui passe à travers un drapeau submergé dans le moût ou dans la paroi de la cuve. Pour les vins rouges, la fermentation se déroule généralement entre 25 et 30°C pour extraire les tanins et la couleur en gardant le maximum d'arômes. Pour les vins blancs, les températures sont plus basses, généralement entre 15 et 20°C, car on n'a pas besoin de faire l'extraction et on veut garder plus d'arômes. Habituellement, ces fermentations peuvent durer de quelques jours à un mois.

Pour les vins rouges il y a une autre particularité. Pendant la période de fermentation, du gaz carbonique est relâché et pousse la peau, les pépins et d'autres matières solides vers le haut de la cuve pour former une croûte solide appelée « chapeau ». Ce sont ces parties solides qui vont donner la couleur et les tannins nécessaires au vin, mais le jus a tendance à rester en-dessous du chapeau. Donc pour remettre le jus et les parties solides en contact on pratique le pigeage ou le remontage. Le pigeage c'est quand on appuie avec un bâton (à la main ou mécaniquement) sur le chapeau pour le faire redescendre dans le jus, et le remontage c'est quand on pompe le jus du bas de la cuve pour le faire remonter par-dessus le chapeau. Selon le style de vin recherché par le vigneron, ce travail sera effectué entre deux fois par jour et une fois tous les deux jours.

La fermentation malolactique

Notre jus est donc devenu vin, mais il faudra encore de la patience et du travail pour le faire vieillir correctement. Généralement une fois la première fermentation effectuée on soutire les vins : on les enlève de la cuve où ils ont fermentés et on les sépare des lies grossières pour les mettre dans une autre cuve ou dans des fûts.

Pour les vins rouges, quand on fait s'écouler le vin de la cuve de fermentation, on obtient le vin de goutte. On presse ensuite le marc, la partie solide qui reste, pour en extraire encore un peu de jus : c'est le vin de presse. Ces deux vins sont ensuite assemblés pour le vieillissement ou élevés à part, laissant le choix au vigneron de les assembler ou pas dans le futur.

En parlant de vieillissement ou d'élevage : peu de temps après la fermentation alcoolique démarre une deuxième fermentation, la fermentation malolactique, qui transforme l'acide malique en acide lactique. C'est à ce moment-là que les vins perdent en acidité et s'adoucissent, donc c'est aussi une étape importante pour faire un bon vin.

Ensuite le vieillissement des vins reste le secret de chaque vigneron : chacun a ses méthodes, ses préférences quant au contenant (cuve inox, béton, foudre, fûts vieux, fûts neufs, etc.), à la durée de l'élevage, aux assemblages réalisés, etc. Comme le répètent nos vignerons partenaires, c'est aussi avant tout une question de goût : c'est pour ça qu'ils n'hésitent pas à déguster tous leurs vins, tout au long de leur élevage... un labeur bien agréable !

Pour en découvrir plus sur la vinification, le vieillissement, et l'assemblage de vin, rejoignez-nous lors des Journées Vinification Gourmet Odyssey !

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Dès les présentations terminées, nous avons traversé les vignes jusqu'à la parcelle de Carignan, située de l'autre côté de la route par rapport au domaine. Eric et Marie-Pierre, propriétaires du domaine, nous ont apporté le matériel nécessaire à la récolte et donné leurs instructions.

Armés de nos sécateurs et nos seaux, nous nous sommes répartis dans la parcelle et avons commencé à ramasser le raisin. La parcelle de Carignan est taillée en gobelets, et donc pousse sans fil ni piquet de palissage. Grâce à cela il est facile de tourner autour du pied de vigne pour atteindre les grappes à cueillir.

Au fur et à mesure que nous avancions dans les rangs, Eric avançait le tracteur petit à petit pour que nous soyons proches de la remorque pour vider nos seaux pleins. Comme les grappes, en plus d'être délicieuses, étaient grosses, les seaux se remplissaient vite et la remorque aussi !

Le temps était parfait pour récolter : un ciel bleu dégagé et une légère brise pour ne pas avoir trop chaud. C'est assez magique de passer une matinée à entendre uniquement le chant des oiseaux et le bruit des sécateurs dans la vigne.

Une fois terminés les rangs qu'Eric et Marie-Pierre nous avait laissés, nous sommes revenus au chai par le même chemin que le tracteur à travers les vignes.

Nous nous sommes rendus derrière le chai pour voir où les raisins étaient réceptionnés. Ils sont d'abord vidés dans un égrappoir pour séparer les baies de la rafle. La vendange étant d'excellente qualité il était inutile de trier le raisin sur une table.

Les baies de raisin sont ensuite transportées par tapis convoyeur et tombent directement dans la cuve en-dessous où elles vont commencer leur fermentation et se transformer en vin.

Après tous ces efforts matinaux, nous étions prêts pour l'apéritif ! Nous avons dégusté quelques-uns des vins blancs du domaine, ainsi que le vin rouge Colline, avant de passer à table pour le déjeuner et poursuivre la dégustation des rouges.

L'après-midi nous avons pris quelques minutes pour aller rendre visite à nos pieds de vigne adoptés et prendre quelques photos souvenir.

Nous sommes ensuite revenus au chai où Eric nous a expliqué comment le jus de raisin fermente, et tout le travail important réalisé pendant la macération pour extraire les tanins et les couleurs des baies de raisin et en faire un vin rouge. Eric nous a aussi parlé de la différence de méthode pour faire des vins blancs.

Nous avons goûté quelques moûts qui avaient commencé leur processus de fermentation pour voir comment le niveau de sucre baisse au fur et à mesure que le taux d'alcool augmente.

Eric a ensuite répondu à beaucoup de questions sur la fabrication du vin, notamment sur l'usage des sulfites pour protéger le vin. Nous aurons l'opportunité de discuter de ces choix de vinification, et d'autres sujets comme les assemblages et l'élevage plus en détail lors des Journées Vinification.

Encore une fois, merci à Eric & Marie-Pierre de nous avoir accueilli et fait partager pour quelques heures le métier de vigneron !

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Il ne faut pas oublier que l'élaboration du vin commence en vigne. En effet, sans des bons raisins, ce n'est pas possible de faire un vin de qualité. Nous avons donc commencé la journée avec une brève visite en vigne, ce qui nous a permis de voir nos pieds de vigne adoptés !

La Journée Vinification est le stage oenologique où nous dégustons le plus de vin. De retour au domaine, pour nous aider à trouver les mots pour décrire ce que l'on sent, nous avons participé à un atelier sur les arômes du vin. Avec l'aide des petits flacons, nous avons essayé d'identifier les arômes fruités et florales qui se révèlent dans les vins blancs d'Alsace. Un exercice qui n'est pas aussi simple qu'on croît !

Notre nez finement aiguisé, nous somme descendu dans la cave pour voir les foudres et cuves en inox qui sont utilisés pendant la fermentation des vins. Chaque parcelle est vinifiée séparément, et Stéphane nous a expliqué comment le vin évolue pendant les fermentations alcooliques et malolactique, et le travail nécessaire avant que le vin soit prêt à être mis en bouteille.

Nous avons dégusté deux vins en cours d'élevage. Le premier, le Pinot Gris Rosenberg 2014, qui n'a toujours pas fini sa fermentation malolactique. Nous avons pu constater que le vin était trouble et qu'il pétillait un peu, ce qui est normal à ce stade d'évolution.

Le deuxième vin était un Riesling Ortel qui n'avait même pas encore fini sa fermentation alcoolique, montrant que nous ne pouvons pas tout maitriser et souvent le métier de vigneron demande beaucoup de patience.

Nous avons ensuite dégusté des vins finis pour mieux apprécier la gamme et la complexité des vins élaborés au domaine. Pour commencer un très florale Pinot Blanc 2013, suivi par un Pinot Gris Rosenberg 2013. Nous avons ensuite dégusté un Riesling Steingrübler Grand Cru 2008, suivi par un Gewurztraminer Pfersigberg Grand Cru 2008 et un Gewurztraminer Hengst Grand Cru 2008. Nous avons continué la dégustation avec une choucroute Alsacienne.

Après le repas nous sommes retournés dans la cave pour voir la machine utilisé pour mettre le vin en bouteille et faire l'étiquetage. Nous avons aussi eu une longue conversation sur le choix des bouchons et le débat entre bouchon en liège et les alternatives comme la capsule à vis.

Le domaine produit aussi le Crémant d'Alsace, et nous avons pu voir comment les bouteilles sont remuées pour faire descendre le dépôt dans le col de la bouteille. Nous avons aussi appris le travail spécifique demandé pour l'élaboration du crémant.

Un dernier petit tour en cave pour voir les vins rouges qui se reposent en barrique et puis nous avons terminé la journée dans le vinothèque avec une sélection des vins produit au domaine depuis 1995.

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Nous avons commencé la journée dans la cour du domaine où Céline, propriétaire du domaine avec son frère Stéphane, nous a rappelé quelques chiffres sur le vignoble alsacien et la récolte 2014, et nous a parlé de l'histoire de son parcours de vigneronne.

Nous avons ensuite chaussé les bottes pour aller vendanger une parcelle de chasselas, en compagnie de l'équipe de 10 vendangeurs venus pour toute la saison de la récolte. Sous les conseils de Stéphane, et des vendangeurs aguerris, nous avons récolté 2 remorques d'un raisin bien mûr. La cueillette était facilitée par la qualité du raisin, très peu pourri ou abîmé, et la quantité importante sur chaque pied.

Sur le retour vers la cave nous nous sommes arrêté sur la parcelle de Gourmet Odyssey pour contrôler la santé et la qualité de notre Pinot Gris, pas encore tout à fait prêt pour la vendange. Après quelques photos et belles paroles pour encourager nos pieds, il était temps de rentrer voir la mise en pressoir de notre récolte.

Stéphane nous a expliqué comment il procédait, pourquoi il fallait rapidement amener le raisin vendangé dans le pressoir et comment le régler pour le meilleur pressurage possible. Il a aussi répondu à de nombreuses questions sur comment on estime la maturité des raisins et à quel moment vendanger.

Pendant que le raisin était pressé lentement, Céline nous a fait déguster plusieurs vins du domaine, accompagnés de Kouglof salé, puis nous avons pu prendre notre repas dans la cour du domaine au soleil. Après cette pause revigorante il était temps de descendre voir ce qu'il advenait du jus pressé.

Stéphane nous a expliqué les prochaines étapes de débourbage et de fermentation des jus, et tout le travail à faire dans la cave pendant les vendanges. Il nous a également fait visiter la cave à barriques, la cave de fermentation en pleine activité et l'oenothèque.

Une journée encore riche en apprentissages, et toujours dans la bonne humeur grâce à nos participants motivés et curieux !

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Nous avons commencé la journée par une petite balade dans la vigne, au cours de laquelle nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises pour que Christine nous explique les caractéristiques des différents cépages et le terroir de sa parcelle. Elle nous a expliqué le travail déjà effectué dans la vigne depuis l'hiver et nous a montré une parcelle de vigne qui a été récemment replantée.

Depuis notre dernière visite en mai, la vigne a bien poussé et la floraison a eu lieu, ceci est un moment important dans le cycle pour déterminer le rendement potentiel de la récolte à venir. Globalement ça s'est bien passé, mais il y a eu un petit peu de millerandage dû à une mauvaise fécondation de la fleur. Le millerandage se traduit par la présence de grains de petite taille, disséminés au milieu de grains normaux.

 

Nous sommes ensuite arrivés à la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les participants de Gourmet Odyssey. Nous avons pris quelques minutes pour prendre des photos. La végétation continue à pousser vite, et il faut la maîtriser en faisant du relevage. Christine nous a montré comment le faire : premièrement en remontant les fils de fer du palissage, et puis en s'assurant que les branches qui tombaient au milieu des rangées soient bien coincées entre ces fils. Nous nous sommes ensuite répartis par deux dans les rangs pour mettre ces enseignements en pratique. Nous avons également profité de notre passage pour enlever les pampres qui poussaient sur les troncs de vigne. Ce sont des petits rameaux qui ne portent pas de fruits et puisent inutilement l'énergie de la plante.

 

De retour au château nous avons dégusté plusieurs vins et millésimes du domaine, accompagnés du repas vigneron. Nous avons continué l'après-midi dans le chai où Christine nous a expliqué comment les raisins sont réceptionnés pendant les vendanges et comment le sucre est transformé en alcool pendant la fermentation.

 

Nous sommes ensuite passés au chai à barriques pour voir où les vins reposent pendant l'élevage. Ici Christine nous a expliqué l'influence du bois sur le vin, et elle a répondu aux questions diverses sur l'assemblage et la biodynamie. Un grand merci à tous les participants et à Christine d'avoir partagé la journée avec nous.

A bientôt pour les vendanges !

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Pour commencer à parler de la fermentation et de la vinification, il n'y a pas de meilleur endroit que le chai, et c'est ici que Christine Nadalié, la vigneronne du Château Beau Rivage, nous a expliqué les fermentations alcoolique et malolactique.

 

 

Christine vient d'une famille de tonneliers et comme elle le dit, elle est tombée dans les tonneaux déjà toute petite !  Le chai à barriques au domaine est très impressionnant, et Christine parle avec autant de passion de ses barriques que de ses vins.  Elle nous a expliqué l'importance de la provenance du chêne et comment des chauffes de bois différentes peuvent influencer la structure du vin.  Avec le bâtonnage, l'ouillage, les soutirages et les dégustations de la barrique, il y a de quoi occuper le maître de chai !

 

 

Ensuite nous avons pris quelques minutes pour aller en vigne et profiter du soleil ! A une semaine de Pâques, au lieu de faire la chasse aux oeufs, nous avons fait la chasse aux pieds de vigne adoptés pour que tout le monde puisse localiser ses ceps.

 

 

La Journée Vinification est le stage où on fait le plus de dégustations de vin.  Pour mieux nous préparer nous avons organisé un atelier sur les arômes que l'on trouve dans le vin. Pendant une dégustation, trouver les mots pour décrire ce que l'on déguste est souvent le plus difficile.

 

 

La première dégustation était à l'aveugle, et il fallait trouver la différence entre deux vins.  Mais en réalité, les deux vins étaient identiques, et ce n'était que le type de barrique qui était différent.  La comparaison nous a montré les différences aromatiques et gustatives d'un vin élevé en barrique de chêne français et de chêne américain.

 

 

A midi, nous avons mangé dans le restaurant de la tonnellerie, le 1902.  Pendant le repas nous avons dégusté plusieurs vins de la gamme élaborée au domaine.

L'assemblage des vins est un métier à lui seul, et nous avons consacré l'après-midi pour mieux le comprendre.  D'abord, nous avons dégusté quatre cépages séparément, le merlot, le cabernet sauvignon, le malbec et le petit verdot pour apprécier les caractéristiques de chacun.

 

 

Puis nous avons réalisé plusieurs assemblages pour voir comment le goût d'un vin change en fonction des cépages utilisés.  Même un petit changement en pourcentage de composants peut avoir un grand impact sur le vin final.  Petit à petit nous avons affiné nos assemblages pour essayer de trouver le meilleur vin.

 

 

Un grand merci à Christine et à Guillaume du Château Beau Rivage d'avoir partagé leur passion pour leur métier avec nous, et à tous les participants pour leur enthousiasme.  Maintenant, il faut juste patienter le temps nécessaire pour terminer l'élevage avant de connaître le choix de Christine dans l'assemblage de nos cuvées !

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Après la récolte des raisins commence la vinification c'est à dire le processus par lequel on va extraire les différents composés du raisin pour optimiser la qualité finale du vin. Quand les raisins sont apportés de la vigne au chai, leur moût est transformé jus, qui va fermenter et transformer le sucre qu'il contient en alcool sous l'action de levures. Le jus devient vin. Ensuite souvent une deuxième fermentation a lieu, qui transforme l'acide malique en acide lactique, rendant le vin moins acide, plus rond. Ensuite vient une période d'élevage du vin en cuve ou en barriques.

Même si le principe général paraît assez simple, il y a des différences de processus entre les différents cépages, couleur, région de production du vin. Et même à chaque étape le vigneron fait des choix cruciaux qui se répercuteront dans l'arôme, le goût de son vin. Ces choix sont personnels : il y a autant de choix de vinification et d?élevage qu'il y a de vignerons !

Sans entrer dans le détail de vinifications spéciales comme pour les rosés, les vins effervescents ou liquoreux, il y a deux processus principaux et différents pour la vinification des vins blancs et rouges.

Pour les vins blanc, après la récolte les raisins qui arrivent à la cuverie sont éventuellement triés puis sont mis dans un pressoir pour le pressurage, c'est à dire l'extraction du jus du raisin. Donc pour les vins blancs temps de contact entre la peau et la pulpe du raisin est très court, cela ne dure que le temps du pressurage et c'est pourquoi le vin n'est pas ou peu coloré. Ensuite on clarifie le jus obtenu grâce au débourbage : on enlève les bourbes, particules solides contenues dans moût de raisin (bouts de pellicule, rafle, pépins, etc.), par sédimentation ou centrifugation. Le jus obtenu va ensuite subir la fermentation alcoolique, et éventuellement une fermentation malolactique.

Ensuite c'est le temps de l'élevage, un ensemble de soins apportés aux vins jusqu'à la mise en bouteille, il peut durer de quelques semaines (vins primeurs) à 2- 3 ans voire plus pour des vins de garde. Il peut être effectué en barriques ou en cuves.

Pour les vins rouge, le processus est légèrement différent : on réceptionne les raisins dans la cuverie, et on les met en cuve, soit entiers soit après un foulage et/ou un éraflage. C'est à dire qu'on enlève en partie les rafles et qu'on écrase les baies pour libérer un peu de jus que l'on met en cuve avec les grains, c'est le moût. Dans la cuve se produit une macération entre toutes les parties du raisin : pellicule, pépins, jus et éventuellement la rafle, pour extraire les tanins et le composé responsable de la coloration (l'anthocyane). C'est cette macération qui est responsable en partie de la couleur du vin rouge. La fermentation alcoolique se fait dans le même temps, ces deux actions simultanées durent une à trois semaines. Une fois la cuvaison terminée, on écoule le liquide : c'est le vin de goutte. Il reste des parties solides, appelées marc, qui seront mises dans un pressoir pour récupérer au maximum le vin restant : c'est le vin de presse. On assemble ou pas ces vins, encore un choix du vigneron, puis ils terminent éventuellement leur fermentation alcoolique et leur fermentation malolactique et son ensuite élevés en barrique ou en fût.

A chaque étape des ces processus de vinification c'est le vigneron, aidé d'outils de mesure, qui décide la puissance du pressurage, sa durée, d'égrapper ou non les baies de raisin, la méthode de débourbage, le temps de macération, etc. Autant de choix importants et autant de vins différents !

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Pour bien démarrer la journée, Maire-Pierre, propriétaire du Domaine, nous a expliqué son arrivée depuis la Bourgogne dans le massif d'Uchaux, et comment elle a planté et développé une grande partie du vignoble depuis plus de 20 ans avec son mari Eric. Ensuite les participants ont pu rencontrer ou retrouver leurs pieds de vigne, qui avaient été taillés après la chute des feuilles en début d'hiver.

De retour au chai nous avons attaqué les choses sérieuses avec les explications de Marie-Pierre sur la vinification en blanc et en rouge, tous les deux produits sur le Domaine, et ensuite l'élevage du vin jusqu'à sa mise en bouteille.

Elle nous a montré différents accessoires comme des pigeurs ou des plaques servant à réfrigérer les cuves. Nous avons ensuite dégusté du vin blanc du millésime 2013 sur fût.

Au caveau Marie-Pierre nous a montré comment pour faire une bonne vinification il faut de bons raisins, c'est à dire des raisins justes mûrs comme il faut pour faire une bonne récolte et donner le maximum d'arômes au vin. Elle nous a montré comment estimer le degré alcoolique d'un vin avec un mustimètre, et comment mesurer la densité d'un vin pour savoir si sa fermentation est terminée.

Nous avons ensuite travaillé sur un atelier des arômes pour mettre des noms sur les différents arômes que l'on peut trouver dans un vin, du fait du raisin directement, ou de l'élevage par le vigneron.

Ensuite nous avons dégusté 3 des cépages rouges présents sur le Domaine, puis tenté de trouver l'assemblage le plus à notre goût. Marie-Pierre, elle, a fait un assemblage Syrah-Mourvèdre-Grenache qui est celui qu'elle fait pour « Garance » la cuvée des participants Gourmet Odyssey.

Nous avons ensuite accompagné le repas fait maison de Marie-Pierre avec les vins du Domaine, d'abord les blancs avec Colline puis la Sauvageonne, et ensuite les rouges avec Colline, Garance, Gabriel, et le Châteauneuf-du-Pape produit par le Domaine également. Pour terminer la journée Marie-Pierre nous a emmené dans les vignes pour nous expliquer le terroir du massif d'Uchaux et le travail de la terre après la récolte pour préparer le millésime suivant. Nous avons terminé au chai par quelques explications sur les traitements en biodynamie, puis la mise en bouteille et l'habillage du vin avant d'atterrir dans nos verres !

Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et leur curiosité !

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Au chai, Marc Plouzeau, le vigneron du domaine, nous a expliqué comment les grappes de raisins sont réceptionnées au moment des vendanges, et comment le jus de raisin et transformé en alcool. Marc nous a ensuite détaillé le mécanisme de  la fermentation malolactique et les différences d'élevage en cuve et en barrique.

Une fois que l'élevage du vin est terminé, ce qui peut durer jusqu'à 18 mois après les vendanges selon l'année et la cuvée, le vin est mise en bouteille au domaine.  Marc nous a montré les machines utilisées pour la mise en bouteille et l'étiquetage.

 

Nous avons ensuite participé à un atelier pour nous aider à identifier les arômes trouvés dans le vin.  Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit !

 

Avant de passer à table pour le repas de midi, nous avons dégusté un des vins pétillants du domaine, Les Perles Fines.  Pendant le repas nous avons continué la dégustation avec un Chenin blanc, et deux des vins rouges du domaine, le Clos de la Bonnelière et la Chapelle.

 

La cave du domaine se situe en-dessous de la Forteresse de Chinon, dans une des galeries creusées pour extraire les pierres utilisées dans la construction du château.  Dans ce lieu magique, nous avons vu où les barriques seront amenées pour continuer l'élevage de vin.

Nous avons dégusté 4 vins en cours d'élevage du millésime 2013. Les 3 premiers, tous issus du Clos de la Bonnelière, la parcelle où se trouvent les pieds de vigne adoptés des clients de Gourmet Odyssey, mais élevés soit en cuve, soit en barrique neuve, soit en barrique d'occasion.  Et puis pour une comparaison avec un terroir différent, nous avons dégusté un vin de la Chapelle élevé en barrique.

 

La journée s'est terminée avec des assemblages de ces 4 vins différents.  En utilisant les éprouvettes, nous avons assemblés plusieurs vins pour mieux se rendre compte des différentes caractéristiques de chaque vin, et des caractéristiques qui ressortaient avec l'assemblage.

 

Un grand merci à tous nos participants et à Marc pour avoir partagé sa passion pour son métier !

 

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Pendant la matinée nous avons visité la cuverie pour suivre le chemin du raisin.  Nous avons d'abord vu l'endroit ou les raisins sont réceptionné et mis dans les pressoirs.  Ici, Pierre du Domaine Jean-Marc Brocard nous a expliqué comment les pressoirs fonctionnent et comment le jus est ensuite mis en cuve.

 

 

 

Pierre nous a également parlé de la fermentation alcoolique et de la fermentation malo-lactique.  Les vins du millésime 2013 ont tous fini la fermentation alcoolique et sont en cours de fermentation malo-lactique qui va donner plus de rondeur aux vins. Nous avons fait un arrêt à la cuve de la Boissonneuse pour une première dégustation du vin que les clients du millésime 2013 recevront l'année prochaine, une fois l'élevage terminé.  A ce stade de son élevage, le vin est toujours un peu trouble, ce qui est tout à fait normal.  Le vin est loin d'être fini, mais nous avons pu constater une belle concentration et un équilibre potentiel.

 

 

Une fois l'élevage terminé, la mise en bouteille s'effectue dans le bâtiment à côté.  Pierre nous a montré la chaîne de machines pour nettoyer les bouteilles, mettre le vin dans les bouteilles et pour mettre le bouchon ou la capsule.  Les bouteilles passent ensuite par la machine d'étiquetage avant d'être mis en carton prêt pour l'expédition.  C'est un sacré installation de machines, très impressionnante à voir !

 

 

Nous avons aussi organisé plusieurs ateliers autour de la dégustation de vin.  Pour nous entraîner, nous avons commencé avec un atelier sur les arômes trouvé dans le vin blanc.  Un exercice qui peut être frustrant lorsqu'on reconnaît un arôme mais on est incapable de mettre un nom dessus !  Puis nous avons dégusté de l'eau sucrée, salée, acide et amer afin de mieux comprendre comment on peut sentir ces goûts sur les différents endroits de la langue.

 

 

Nous étions désormais bien préparés pour déguster des vins!  A l'aveugle, nous avons dégusté trois séries de vins pour essayer de deviner leurs différences.

 

 

La dégustation a continué pendant le repas avec des millésimes différents de la Boissonneuse, la cuvée choisie pour l'Expérience Vin.
Après toutes ces dégustations, nous avons pris un grand bol d'air frais et sommes allés à la parcelle de vigne « La Boissonneuse » pour voir les ceps adoptés et prendre quelques photos.

 

 

De retour au domaine, nous avons visité la coupe géologique au sous-sol pour mieux comprendre le sol kimméridgien qui donne  l'originalité aux vins de Chablis. Et pour finir la journée, nous avons dégusté le millésime 2012 de La Boissonneuse.  Ce vin est presque à la fin de son élevage et sera bientôt mis en bouteille !

 

 

Un grand merci a tous nos clients qui ont participé !

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Nous avons été accueillis par Eric et Marie-Pierre, et la journée a commencé par la visite du chai où l'on a pu voir les cuves remplies de vin. Eric nous a expliqué les premiers stades de fermentation du raisin, puis très vite nous sommes entrés dans la pratique avec une dégustation de vins blancs et rouges du millésime 2013 sur cuve, et de 2012 déjà en bouteille pour voir comprendre les étapes de l'élevage du vin. Le plus difficile a été d'apprendre à cracher, pour ne pas saturer nos papilles avec ce vin très jeune !

 

 

De retour au caveau nous avons travaillé notre odorat avec un jeu autour des arômes : il fallait identifier certains arômes présents dans les vins du Domaine La Cabotte et d'autres liés aux méthodes de vinification.

 

 

Pas toujours évident... Après cet exercice nous avons mis en pratique les commentaires d'Eric pour faire notre propre assemblage de vin à partir de 3 cépages présents sur le domaine et utilisée pour la cuvée Garance, sélectionnée pour les clients de Gourmet Odyssey : Syrah, Grenache, et Mourvèdre.

 

 

Avec toutes ces dégustations il était temps de passer à table, avec un délicieux repas fait maison par Marie-Pierre avec des produits du domaine et de la région. Au cours du repas nous avons pu déguster les vins du domaine, la Sauvageonne en blanc, puis Garance et Gabriel en rouge. Nous en avons aussi profité pour découvrir un peu plus la biodynamie grâce aux explications passionnées d'Eric.

 

 

L'après-midi nous sommes allées rendre visite aux pieds de vigne adoptés et les heureux parents ont pris quelques photos pour participer au Concours « Je prends mon pied » 2013. Les résultats seront bientôt annoncés ! Ensuite Eric nous a fait faire un petit tour dans les vignes et a expliqué les notions de sol et terroir. De retour au chai, il nous a montré les principaux outils et machines utilisés en biodynamie, et il a terminé sur comment s'effectuent la mise en bouteille et l'étiquetage pour l'expédition aux clients.

 

 

Nous avons hâte de voir les résultats du millésime 2013 ! Merci à Eric et Marie-Pierre de nous avoir accueillis, et à tous les participants pour leur bonne humeur.

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Marc Plouzeau, le vigneron du domaine, nous a réservé la parcelle du « Clos de la Bonnelière » à vendanger car c'est ici où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

Nous avons commencé les journées avec la répartition du matériel essentiel pour un vendangeur ;  un seau et une paire de sécateurs !  Après les instructions sur comment vendanger, nous nous sommes éparpillés dans la vigne pour vendanger les rangs à deux personnes.

Tous les dix mètres se trouvaient des cagettes, et une fois le seau rempli, il fallait le vider dans une des cagettes.  Le groupe était très enthousiaste et la récolte de raisins prometteuse : les cagettes se remplissaient vite !  Il a même fallu aller chercher des nouvelles cagettes pour approvisionner nos vendangeurs remontés à bloc !

Quand nous avons fini les premières rangées, quelques braves volontaires on aidé à charger les cagettes pleines, d'abord sur la plateforme derrière le petit tracteur, et ensuite sur le camion.  Les vendanges ne se résument pas qu'à la coupe du raisin !

A tour de rôles, nous avons ensuite suivi le chemin de raisin jusqu'au chai pour participer au tri.  Les grappes de raisin ont été vidées des cagettes sur le tapis roulant de la table de tri,  et nous avons enlevé les raisins pas assez mûrs et ceux où la pourriture s'était installée.  Mais vu l'humidité des semaines précédentes, il n'y avait vraiment pas beaucoup de pourriture cette année.

Au bout de la table de tri, les grappes tombaient dans l'égrappoir qui sépare la rafle des baies de raisins.  Et les baies tombaient dans un chariot en-dessous.

Nous avons mis la récolte dans deux cuves séparées.  Avec l'aide d'un chariot élévateur la première partie a été mise dans une cuve en inox comme c'est la coutume au domaine, pour le Clos de la Bonnelière.

Cette année, Marc fait aussi un essai avec des demi-muids, des grands tonneaux d'une capacité de 600 litres.  Nous avons donc mis l'autre partie de la récolte dans une de ces barriques pour fermenter directement dedans.  L'idée est de donner un peu plus de structure au vin, mais il faudra attendre quelques mois avant de voir le résultat !

Après ces deux matinées de travail bien chargées, l'apéritif été bien mérité !  Sous le hangar à côté de la vigne, nous avons dégusté le délicieux vin pétillant naturel du domaine, le « Perle Sauvage ».

Le repas des vendangeurs a été servi dans la grange et nous avons continué la dégustation avec la Touraine Chenin, un vin blanc  issu de Chenin Blanc, et les Chinons rouges, « Clos de la Bonnelière » 2011, et « Chapelle » 2010.

L'après-midi nous sommes retournés dans la vigne pour trouver nos pieds de vigne adoptés, l'occasion de prendre quelques photos de plus !

La journée s'est terminée au chai.  Là Marc nous a expliqué comment les vins sont travaillés pendant la fermentation, et nous avons fini avec une dernière dégustation de deux jus de raisin.  Le premier avant  le début de la fermentation, et le deuxième, un peu plus pétillant, où le sucre avait déjà commencé sa transformation en alcool.

Un grand merci à tous nos clients pour leur bon travail et leur bonne humeur, et à Marc et sa mère, Marie-Rose, pour leur accueil et leur disponibilité !

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Une fois que tout le monde a été muni d'une paire de sécateurs, nous sommes partis directement en vigne pour recevoir nos instructions sur comment vendanger, quels raisins couper, et lesquels éviter.

Le samedi nous avons commencé par une parcelle de Cabernet Franc pour faire du vin rosé.  Nous avons ramassé les grappes de raisin en cagette, et une fois remplies, nous avons mis les cagettes sur une remorque derrière le tracteur.

Pour le reste de la matinée, et pour notre équipe du dimanche, nous avons ensuite vendangé des parcelles de Cabernet Sauvignon. Le dimanche, nous avons essayé une autre méthode de récolte, en utilisant les porteurs, pour transférer les grappes entre les coupeurs et la benne.

Une fois les vendanges terminées nous avons suivi le chemin du raisin jusqu'au chai pour la mise en cuve.

Pour faire du rosé, nous avons vidé les cagettes directement dans un petit pressoir pour en extraire le jus.

Le dimanche, pour faire du vin rouge nous avons d'abord passé les raisins dans l'égrappoir  pour séparer les baies de raisins de la rafle.  Ensuite autour de la table de tri nous avons enlevé les baies pas encore mûres, les feuilles et mêmes quelques insectes pour garder les meilleurs raisins.

Après tout le travail, l'apéro au vin rosé a été le bienvenu !  Nous avons continué la dégustation des vins du domaine avec le repas de vendangeurs que nous avons mangé dans l'abri du hangar.

L'après-midi nous avons visité le chai pour en apprendre davantage sur la fermentation et le travail en chai au moment des vendanges.  Christine a sorti le mustimètre afin de nous montrer comment mesurer le taux en sucre du jus de raisin.

Nous avons terminé la journée dans le chai pour voir où le vin reposera après la première fermentation pendant son élevage.

Un grand merci à Christine, Guillaume et toute l'équipe du Château Beau Rivage, ainsi que nos clients d'avoir passé un si bon week-end avec nous, et d'avoir si bien travaillé malgré un peu de pluie par ci par là !

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Pour cette première le temps n'était pas vraiment au rendez-vous et la maturité des raisins très retardée en conséquence. Cela ne nous a pas empêché de parcourir la vigne sécateurs en mains.

 

Après l'arrivée des parents adoptifs de pieds de vigne à 9h30, Céline, qui dirige le Domaine Stentz-Buecher avec son frère Stéphane, nous a raconté l'histoire de ce domaine familial.

 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers les pieds de vignes adoptés : pour ceux qui revenaient après une des Journées Découverte, ils ont pu constater comme les pieds avaient été choyés, et pour les autres faire connaissance et prendre quelques photos !

 

Nous nous sommes ensuite rendus sur une parcelle plus bas dans le village pour vendanger du Riesling. En chemin les gourmands ont pu aussi cueillir du Chasselas pour emporter et manger chez eux. L'objectif des vendanges était de remplir 2 cuves mises à disposition dans les vignes, avec l'aide des apprentis vendangeurs et d'un courageux porteur. Mission presque accomplie, le 2ème bac n'était pas plein mais les pieds de vigne avaient été soigneusement cueillis.

 

Après cette matinée en vigne nous sommes revenus au domaine pour suivre les explications de Stéphane sur la mise en cuve et les premières fermentations. Après avoir goûté le jus de raisin mis en cuve 3 jours auparavant, nous avons goûté quelques bouteilles de la maison : Riesling Tradition 2010, Pinot Gris Rosenberg 2010, Gewurztraminer Hengst 2008 et Pinot Noir 2011.

 

Nous avons terminé la journée par le buffet vigneron, toujours accompagné de vins de la maison, et de Crémant pour le dessert. 

Maintenant il ne reste plus au vin qu'à poursuivre sa fermentation lentement en attendant notre prochaine visite pour une Journée Vinification.

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Pour commencer la journée nous sommes descendus dans la cave pour voir la coupe géologique du sol autour du domaine.  Ici on voit très bien les couches de sol Kimmeridgien qui donne la typicité au vin de Chablis.

Puis nous avons suivi le chemin que les raisins prennent pendant les vendanges pour arriver à la cuverie.  Pierre nous a montré les presses utilisées pour extraire le jus des raisins, et il nous a expliqué comment le jus est envoyé aux cuves et le sucre transformé en alcool.

Le vin issu de la Boissonneuse, la parcelle choisie par Gourmet Odyssey,  est vinifié en 3 cuves différentes.  Nous nous sommes arrêtés à chacune de ces cuves pour déguster le millésime 2012 que nous avons vendangé en octobre et qui est toujours en cours d'élevage. C'était intéressant de voir comment chaque cuve a évolué différemment, avec une des cuves beaucoup plus en retard par rapport aux deux autres.

Nous avons ensuite visité la salle ou le vin est éventuellement mis en bouteille.  Pierre nous a montré la chaîne d'embouteillage avec les machines très modernes qui sont utilisées au domaine.

Après l'embouteillage, les bouteilles sont étiquetées et puis mises en carton en attendant l'expédition aux quatre coins du monde.

De retour au domaine, nous avons commencé le premier des ateliers.  Souvent, une des choses le plus difficile lors d'une dégustation de vin est de trouver les mots justes pour décrire ce que l'on ressent.  Nous avons utilisé des flacons d'arômes pour nous aider à identifier des arômes trouvés dans le vin blanc, ceux qui sont issus des cépages et ceux des choix d'élevage.

La langue nous aide aussi dans la dégustation et nous avons des zones de la langue qui sont plus spécifiques à la perception de certaines saveurs.  Pendant le deuxième atelier, nous avons dégusté 5 eaux différentes, un contrôle, et  puis une amère, une acidulée, une sucrée et une salée.

Puis le moment est venu de commencer la dégustation des vins.  Pierre nous a préparé plusieurs séries de vins à déguster pour nous faire apprécier des caractéristiques différents.  Nous avons commencé avec une dégustation à l'aveugle des trois cépages blancs élaborés au domaine, un aligoté, un chardonnay, et un sauvignon blanc.

Nous avons fait d'autres comparaisons pour identifier des vins élevés en cuve ou en foudre, et comment identifier un vin bouchonné.

La dégustation de vin a continué pendant le repas du midi avec un Boissonneuse 2010 et 2003 pour comparer un vin jeune et un vin un peu plus âgé, et nous avons aussi dégusté un des vins rouges produit au domaine, l'Irancy « Les Mazelots » en magnum.

Un peu d'air frais a été le bienvenu après le repas, et nous sommes allés visiter la parcelle de la Boissonneuse où se trouvent les pieds de vigne adoptés par les clients de Gourmet Odyssey.

Nous avons fini la journée avec une visite de l'ancienne cuverie du domaine qui héberge les foudres et les barriques, et nous avons eu droit à une dernière dégustation, celle de deux cuves de la Boissonneuse 2011 qui sont à la fin de leur période d'élevage.  Nous avons dégusté chaque cuve séparément, et puis nous avons fait un assemblage des deux vins dans une éprouvette.

Beaucoup de discussion et beaucoup de dégustation.  Nous espérons que cette journée a permis d'en apprendre un peu plus sur le métier de vigneron et les choix importants qu'il doit prendre lors de l'élevage.

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C'est dans le chai que la journée a commencé.  Ici, Christine Nadalié, le vigneron du domaine, nous a expliqué comment les raisins ont été réceptionnés pendant les vendanges, et comment le jus de raisin a été transformé en vin pendant la période de première fermentation et pourquoi la fermentation malo-lactique est important pour adoucir le goût de vin.

Nous somme ensuite passé dans le chai à barrique.  La famille de Christine est tonnelier depuis plusieurs générations.  Christine nous a raconté avec passion l'influence de la barrique sur le vin, et le grand choix qu'un vigneron a dans la sélection de ses barriques.

Mais les stages oenologiques de Gourmet Odyssey ne sont pas qu'écouter et discuter.  Nous avons organisé plusieurs ateliers pratiques pour mieux apprendre sur le vin.

Nous faisons beaucoup de dégustation pendant la Journée Vinification, alors pour nous aider à décrire ce que l'on déguste, le premier atelier a été consacré à l'arôme.  Avec l'aide des petits flacons d'arômes, il fallait essayer de trouver les différents arômes qui sont porté au vin, ceux issu du fruit et ceux de la barrique.  Parfois, c'est plus dur qu'on croit de mettre un nom sur l'arôme !

Puis la première série de dégustation.  Trois vins toujours en cours d'élevage, identiques du même cépage, récolté le même jour,  mais élevé en trois types de barriques différents.  C'est bluffant - on aurait dit trois vins différents !  Cet exercice  montre clairement l'influence du chêne sur le vin.  La première barrique a été fabriqué avec du chêne de l'Europe de l'Est, le deuxième avec du chêne américain, et le troisième avec du chêne français.

Pendant le repas du midi, nous avons savouré des spécialités du sud-ouest, accompagné  de différents vins et millésimes produit au château, incluant le Château Beau Rivage Bordeaux Supérieur qui est la cuvée sélectionné pour les clients de Gourmet Odyssey, et le Haut-Médoc « Clos la Bohème ».

L'après midi a été consacré au stage d'assemblage.  Pour commencer nous avons dégusté quatre cépages en cours d'élevage  pour mieux comprendre ce que chacun apporte au vin.  Le fruit du merlot, le côté plus épicé du Malbec, la longueur du Cabernet Sauvignon, et l'acidité du Petit Verdot.

Ensuite en petits groupes chacun a fait ses propres assemblages pour voir concrètement comment le goût de vin change par rapport aux cépages et aux pourcentages assemblés.

Pour finir la journée Christine nous a fait déguster son assemblage, qui nous a montré que 20ans d'expérience dans l'art de l'assemblage compte pour quelque chose quand même !

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